Le Salon international de l'agriculture s'achève dimanche. Derrière l’image populaire et bon enfant du salon, c’est aussi un défilé d’élus et de ministres.
Le Press Club, avec Guillaume Tabard, journaliste au Figaro et Gauthier Vaillant, journaliste au service politique de La Croix.
Toute la semaine, la plus grande ferme de France accueille vaches, cochons, moutons et poules de nos régions. Véritable vitrine pour le monde agricole et la gastronomie française, les visiteurs ont accès à un bouquet de senteurs et de saveurs des fruits, légumes, fromages et vins de nos terroirs que l’on vient déguster avec passion. Mais le salon de l’agriculture, c’est aussi un moment politique. Le président, ses ministres et les élus y paradent. Derrière la carte postale, il y a un métier en crise et de vrais enjeux sociaux, économiques et humains.
Pour rappel, en 1970, il y avait 1,6 millions de fermes en France, il y en a moins de 400 000 aujourd’hui, pour à peine 500 000 agriculteurs - c'est-à-dire des personnes qui dirigent ou co-dirigent une exploitation agricole. Cela représente 1,5% des actifs : il y a 40 ans, c’était 7,1%. Moins de paysans et des exploitations qui s’agrandissent. La taille moyenne d’une exploitation a augmenté de 50 hectares en 50 ans.
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