Aujourd’hui sort dans les salles obscures "Avatar : la voie de l’eau”. La suite, 13 ans après “Avatar” de James Cameron, le réalisateur de tous les défis au cinéma de ces dernières décennies.
Cela fait 40 ans que James Cameron nous impressionne un peu plus à chaque nouveau film, sans renoncer à ce qui est l’essence même du cinéma : nous raconter des histoires et nous émouvoir. En 1984, il commence en mêlant humour et science-fiction avec "Terminator". Et deux ans après, il a relevé le défi d’écrire la suite de “Alien”, ce film de Ridley Scott, à la fois terrifiant et métaphysique. On a ensuite plongé avec Cameron dans les entrailles de la terre, c’était “Abyss” en 1989 et on découvrait son tropisme des fonds sous-marins qu’on retrouve ici dans “Avatar : la voie de l’eau”. Puis, il y a eu son projet titanesque, la reconstitution en temps réel du naufrage du “Titanic”.
Et après tout cela, (ou plutôt malgré tout cela !) il a encore réussi à nous stupéfier en 2009 avec “Avatar”, film totalement nouveau sur le plan formel. C’est une fresque féérique qui se passe dans un monde imaginaire envoûtant dont le deuxième volet est encore plus fascinant.
Le premier opus durait deux heures quarante, et celui-ci trois heures quinze… Difficile de le résumer ! C’est l’histoire de Jake Sully, un ancien marine américain envoyé en mission sur la planète Pandora, sous la forme de l’avatar de son frère décédé. Face à la violence et au côté destructeur de son armée, il a changé de camp pour rester sur Pandora, dans la tribu des Na’vi, qui vivent en harmonie totale avec la nature.
On le retrouve 10 ans plus tard en père de famille installé, il a épousé Neytiri et ils ont quatre enfants et vivent en paix, jusqu’au retour de “Ceux du ciel”, les terriens, qui les amène à quitter leur communauté pour demander asile au peuple de la mer, les Metkayinas.
S’il y a un film qui mérite cet adjectif, un peu galvaudé aujourd’hui, c’est celui d’immersif. C’est une symphonie de couleurs, de décors, de créatures imaginaires, dans lesquels on se fond littéralement. La technique numérique de "performance capture" développée par les équipes de Cameron y est pour beaucoup, elle restitue incroyablement bien tous les mouvements et les expressions des acteurs filmés en réel. Et l’histoire aussi rejoint des thèmes très actuels, avec une large place laissée aux personnages féminins et à nos liens avec la nature et sa préservation.
On peut légitimement penser que ce soit le cas. La question : va-t-il battre son propre record ? Sachant qu’Avatar avait été à sa sortie le film le plus vu de tous les temps, jamais détrôné avec 2,7 milliards de dollars de recettes au box office mondial, en devançant Titanic et ses 2,2 milliards.
Citons deux autres films qui sortent cette semaine. Un film familial, pour plus petits, il ne dure qu'une heure vingt ! C’est "Ernest et Célestine - Voyage en Charabie". Si vous ne connaissez pas encore les aventures de cet ours et de son amie la souris, c’est un délice de tendresse, avec en plus ici une évocation pédagogique pour les plus petits à la notion de totalitarisme.
Et enfin le documentaire de Gianfranco Rosi sur le pape François : “In viaggio”. Un montage d’images d’archives de ses voyages à travers le monde où on le voit inlassablement adresser aux foules des paroles de paix et d’espérance. Il sait être réconfortant et empathique même s’il apparaît parfois bien seul !
Le mercredi c'est le jour où sortent les nouveaux films au cinéma. C'est aussi le jour pour écouter, à 8h45, La Chronique cinéma de Valérie de Marnhac !
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