Séverine Masurel, à la tête de la Coopérative funéraire de Lille, propose des solutions écologiques, que ce soit pour l’inhumation ou la crémation. Une manière de lutter contre la pollution souvent méconnue des funérailles classiques.
Faire une toilette de la personne décédée, avoir recours aux soins de thanatopraxie, choisir un cercueil en bois importé ou encore des habits en polyester ; tout cela est facteur de pollution.
C’est pourquoi, il est possible à travers la Coopérative funéraire de Lille, d’opter pour des pratiques plus écologiques, "comme le choix d’être inhumé en pleine terre, sans marbre ou encore de choisir des habits en coton ou en lin" explique sa présidente.
D’autres funérailles sont possibles, comme la promession (congélation) ou l’aquamation (par une eau à forte chaleur), des pratiques non autorisées aujourd’hui sur le territoire français, mais en cours aux Etats-Unis par exemple.
Après le décès, la coopérative a un rôle important à jouer, celui d’accompagner les familles : "On prend le temps de leur expliquer chaque étape des funérailles écologiques, quand elles viennent nous voir."
Un double enjeu
L’objectif écologique est de limiter l’impact environnemental du corps de la personne décédée tout en respectant sa volonté.
Ces demandes restent encore peu connues du grand public, alors la coopérative sensibilise, parle de la mort sans tabou, mais aussi des pratiques funéraires environnementales en mettant en place plusieurs initiatives : "On organise des évènements, des conférences, des visioconférences, des cafés mortels mais aussi des ateliers sur les nouveaux rites, sur les nouvelles pratiques".
Retrouvez ci-dessus l'intégralité de cette interview dans le podcast votre émission dédiée à l'écologie intégrale Commune Planète Hauts de France "La nouvelle tendance des funérailles écologiques".
Suivez l’actualité nationale et régionale chaque jour
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !