Une ressource naturelle a fait l'objet d'une attention toute particulière le 22 mars : l'eau. Une matière dont l'accès cache en réalité d'importantes inégalités. Son traitement en fait également une source de pollution. La Métropole Aix-Marseille-Provence réfléchit à des moyens pour en réduire l'impact.
3 personnes sur 10 dans le monde n’avaient pas la possibilité de se laver les mains durant la pandémie, selon le rapport de l’OMS et de l’UNICEF Progress on household drinking water, sanitation and hygiene 2000-2020. Elle explique également que “en 2030, des milliards de personnes n’auront pas accès à des services d’approvisionnement en eau potable, d’assainissement et d’hygiène si le taux de progression actuel n’est pas multiplié par 4.” Concrètement, si la situation reste la même, l’eau deviendra une ressource tellement rare que certains n’en auront même plus accès.
Le 22 mars est d’ailleurs la Journée mondiale de l’eau. 24 heures pour rappeler l’importance de l’eau et soutenir l’avancement du sixième objectif de développement durable qui consiste à “garantir l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable d’ici à 2030.” À son échelle, la Métropole Aix-Marseille-Provence contribue au progrès. Elle a fait de la préservation de l’environnement, et a fortiori de l’eau, une priorité.
La Métropole : Objectif préservation de l’environnement
Plusieurs objectifs sont dans sa ligne de mire : améliorer la performance énergétique, réduire les émissions des gaz à effet de serre des stations et usines, développer les énergies renouvelables… Le processus de traitement de l’eau est polluant. La Métropole a donc pensé écologique. Elle a prévu d’équiper l’usine de potabilisation de Sainte-Marthe de 540 panneaux solaires. “Ce projet permettrait de diminuer de 20% la consommation énergétique du site tout en augmentant le pourcentage d'énergie renouvelable.”
Une infrastructure importante pour La Métropole : le bassin de rétention Ganay qui traite les eaux usées et pluviales. Placé en amont de la station d’épuration Géolide, il retient chaque année un million de mètres cubes d’eaux usées non traitées qui aurait été rejeté en mer. Sans oublier le millier de capteurs intelligents installés sur les avaloirs pour prévenir les risques d'inondations et de déversement des déchets sur les plages et en mer. 4 000 capteurs supplémentaires seront installés au cours de l’année 2022.
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