Depuis quelques années, l'Enseignement catholique réfléchit à son avenir. Comment les chefs d'établissement accompagnent-ils les équipes éducatives et comment s'adaptent-ils aux différentes réformes ?
Bruno Rispal est à la tête du collège Amiral Merveilleux du Vignaux aux Sables-d’Olonne où près de 500 élèves sont scolarisés. Avant de rejoindre les rangs de l’Enseignement catholique, il a exercé à RCF Vendée pendant de nombreuses années : "l’engagement au service de l’Église a toujours été important pour moi. La foi fait partie intégrante de ce que je suis et de ce que j’ai envie de transmettre aux jeunes" souligne-t-il. Mais ce métier connait aussi ses déconvenues. "Quand on se lance, on est bien conscient des pressions. L’enseignement en général n’est pas anodin, nous sommes là pour préparer les jeunes de demain. Plus le défi est grand, plus la pression est grande".
Lydia, auditrice de RCF, a fait le choix de scolariser ses enfants dans des établissements catholiques : "l’enseignement dispensé est adapté à chaque enfant. Les enseignants sont très attentifs aux difficultés de mon fils. Des réponses spécifiques et individuelles lui ont été apportées". Un suivi des élèves souligné par Franck Etheve, chef d’établissement de l’école Sainte-Famille à Saint-Jean-de-Luz : "Nous travaillons quotidiennement à l’inclusion sociale. Nous vivons depuis les lois de février 2005 une vraie révolution mais il reste encore beaucoup de travail afin d’accompagner le mieux possible les jeunes en difficulté".
Marie, auditrice de RCF s’interroge sur la place réservée à l’enseignement spirituel au sein des établissements catholiques. "Nous proposons des projets d’animation pastorale sans jamais les imposer. Il ne faut pas oublier que la laïcité n’est pas la négation de toutes les religions mais leur cohabitation. C’est une véritable chance pour nos établissements de pouvoir accueillir des familles de confessions différentes. Notre rôle est d’ouvrir des horizons et des espaces de réflexion aux jeunes en allant trouver chacun là où il est" explique Bruno Rispal.
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