Ce récital Fauré est tout simplement un des plus beaux disques « piano solo » de ce compositeur, de toute l’histoire de l’enregistrement. Bien sûr, Yvonne Lefébure et Vlado Perlemuter sont passés par là, avec comme point d’ancrage « Thème et variations ». Aline Piboule, elle, navigue entre Barcarolles et Nocturnes avec, en ouverture de rideau, cette Improvisation qui amorce cet extraordinaire voyage. Car ce parcours est magnifique. Avec quelle intelligence rare, intelligence musicale, harmonique, elle enchaîne les œuvres. Ce n’est pas une succession de morceaux choisis au hasard. Il y a une logique. D’abord ne pas jouer les tubes, les standards. Pas de 4ème nocturne, pas de sixième, pas de première Barcarolle. Mettre les œuvres en miroir, comme on accrocherait des tableaux dans un musée, ces œuvres mises cote à cote se valorisant entre elles.
COMMENT ALINE PIBOULE A BATI SON PROGRAMME.
A la première écoute de ce disque, le lien entre les morceaux m’a sauté aux oreilles, et à y regarder de plus près, elle les agence en fonction des tonalités. Ut dièse mineur, fa dièse mineur. Elle utilise le cercle des quintes. Et Aline Piboule continue dans le rapport des tonalités, fa dièse mineur, fa dièse majeur. De fa dièse elle passe à sol bémol l’enharmonique. Ce qui fait que l’on aura une fluidité, une continuité durant tout ce voyage. Et puis l’instrument. C’est un magnifique piano Gaveau de 1929 lequel a été restauré pour la circonstance. Donc un piano que Fauré connaissait, du moins la marque. Et Aline, va aller très loin dans l’expression, avec cet instrument, au niveau des couleurs, au niveau de l’engagement chose qu’elle ne pourrait se permettre avec un instrument moderne. Et on aura de la sorte une image assez proche de comment la musique de Fauré pouvait sonner à son époque. Son interprétation du onzième Nocturne me bouleverse. C’est une plainte, une plainte harmonique, mélodique. Elle retient, elle avance, elle suspend, elle joue sur les tensions et les détentes. C’est vécu de l’intérieur, avec une sensibilité, une intimité dans sa forme la plus pure. Elle nous prend par la main, elle nous enveloppe. On est dans les tréfonds de l’âme humaine. J’ai beaucoup d’attachement pour cette pianiste, laquelle rejoint selon moi les Lefébure, Perlemuter, Thyssens-Valentin, et &. Elle est dans cette grande lignée et ce disque se doit d’être dans toute discothèque digne de ce nom. Philippe Soler. « Tous mélomanes »
Les Tambours du Bronx, les Ogres de Barback et Émilie Loizeau : trois noms, trois moments forts pour célébrer deux décennies d’émotions au Sonambule. Une programmation anniversaire entre puissance, poésie et fête, à découvrir dès le 14 décembre.
Ce récital Fauré est tout simplement un des plus beaux disques « piano solo » de ce compositeur, de toute l’histoire de l’enregistrement. Bien sûr, Yvonne Lefébure et Vlado Perlemuter sont passés par là, avec comme point d’ancrage « Thème et variations ». Aline Piboule, elle, navigue entre Barcarolles et Nocturnes avec, en ouverture de rideau, cette Improvisation qui amorce cet extraordinaire voyage. Car ce parcours est magnifique. Avec quelle intelligence rare, intelligence musicale, harmonique, elle enchaîne les œuvres. Ce n’est pas une succession de morceaux choisis au hasard. Il y a une logique. D’abord ne pas jouer les tubes, les standards. Pas de 4ème nocturne, pas de sixième, pas de première Barcarolle. Mettre les œuvres en miroir, comme on accrocherait des tableaux dans un musée, ces œuvres mises cote à cote se valorisant entre elles.
COMMENT ALINE PIBOULE A BATI SON PROGRAMME.
A la première écoute de ce disque, le lien entre les morceaux m’a sauté aux oreilles, et à y regarder de plus près, elle les agence en fonction des tonalités. Ut dièse mineur, fa dièse mineur. Elle utilise le cercle des quintes. Et Aline Piboule continue dans le rapport des tonalités, fa dièse mineur, fa dièse majeur. De fa dièse elle passe à sol bémol l’enharmonique. Ce qui fait que l’on aura une fluidité, une continuité durant tout ce voyage. Et puis l’instrument. C’est un magnifique piano Gaveau de 1929 lequel a été restauré pour la circonstance. Donc un piano que Fauré connaissait, du moins la marque. Et Aline, va aller très loin dans l’expression, avec cet instrument, au niveau des couleurs, au niveau de l’engagement chose qu’elle ne pourrait se permettre avec un instrument moderne. Et on aura de la sorte une image assez proche de comment la musique de Fauré pouvait sonner à son époque. Son interprétation du onzième Nocturne me bouleverse. C’est une plainte, une plainte harmonique, mélodique. Elle retient, elle avance, elle suspend, elle joue sur les tensions et les détentes. C’est vécu de l’intérieur, avec une sensibilité, une intimité dans sa forme la plus pure. Elle nous prend par la main, elle nous enveloppe. On est dans les tréfonds de l’âme humaine. J’ai beaucoup d’attachement pour cette pianiste, laquelle rejoint selon moi les Lefébure, Perlemuter, Thyssens-Valentin, et &. Elle est dans cette grande lignée et ce disque se doit d’être dans toute discothèque digne de ce nom.
Philippe Soler. « Tous mélomanes »
Ce récital Fauré est tout simplement un des plus beaux disques « piano solo » de ce compositeur, de toute l’histoire de l’enregistrement. Bien sûr, Yvonne Lefébure et Vlado Perlemuter sont passés par là, avec comme point d’ancrage « Thème et variations ». Aline Piboule, elle, navigue entre Barcarolles et Nocturnes avec, en ouverture de rideau, cette Improvisation qui amorce cet extraordinaire voyage. Car ce parcours est magnifique. Avec quelle intelligence rare, intelligence musicale, harmonique, elle enchaîne les œuvres. Ce n’est pas une succession de morceaux choisis au hasard. Il y a une logique. D’abord ne pas jouer les tubes, les standards. Pas de 4ème nocturne, pas de sixième, pas de première Barcarolle. Mettre les œuvres en miroir, comme on accrocherait des tableaux dans un musée, ces œuvres mises cote à cote se valorisant entre elles.
COMMENT ALINE PIBOULE A BATI SON PROGRAMME.
A la première écoute de ce disque, le lien entre les morceaux m’a sauté aux oreilles, et à y regarder de plus près, elle les agence en fonction des tonalités. Ut dièse mineur, fa dièse mineur. Elle utilise le cercle des quintes. Et Aline Piboule continue dans le rapport des tonalités, fa dièse mineur, fa dièse majeur. De fa dièse elle passe à sol bémol l’enharmonique. Ce qui fait que l’on aura une fluidité, une continuité durant tout ce voyage. Et puis l’instrument. C’est un magnifique piano Gaveau de 1929 lequel a été restauré pour la circonstance. Donc un piano que Fauré connaissait, du moins la marque. Et Aline, va aller très loin dans l’expression, avec cet instrument, au niveau des couleurs, au niveau de l’engagement chose qu’elle ne pourrait se permettre avec un instrument moderne. Et on aura de la sorte une image assez proche de comment la musique de Fauré pouvait sonner à son époque. Son interprétation du onzième Nocturne me bouleverse. C’est une plainte, une plainte harmonique, mélodique. Elle retient, elle avance, elle suspend, elle joue sur les tensions et les détentes. C’est vécu de l’intérieur, avec une sensibilité, une intimité dans sa forme la plus pure. Elle nous prend par la main, elle nous enveloppe. On est dans les tréfonds de l’âme humaine. J’ai beaucoup d’attachement pour cette pianiste, laquelle rejoint selon moi les Lefébure, Perlemuter, Thyssens-Valentin, et &. Elle est dans cette grande lignée et ce disque se doit d’être dans toute discothèque digne de ce nom. Philippe Soler. « Tous mélomanes »
dans un village du Haut-Pays maralpin, Sainte Cécile, patronne de la musique et des musiciens, est célébrée chaque année.
Aude Pénicaut ouvre aujourd’hui le bal de cette semaine radiophonique consacrée au don sous toutes ses formes. Soutenir des projets à travers le mécénat en est une.
Dans l’univers artistique et musical, les initiatives sont nombreuses pour réunir tradition et modernité. Fondations, héritiers de sites exceptionnels et patrimoniaux, se démènent avec passion pour relever ces nouveaux défis.
Connaissez-vous les labels de musique indépendants et les chanteurs et groupes qui les composent ? Il y a de fortes chances que des artistes que vous appréciez en fassent partie sans que vous le sachiez. Acheter ou écouter de la musique indépendante, c’est défendre un idéal, faire un acte militant.
Chaque lundi à 19h, Place des Arts vous ouvre les portes de la scène musicale de l’Hérault. Avec cinq partenaires de choix, découvrez artistes, concerts et coulisses pour un rendez-vous plein de découvertes et de passion sur RCF !
Imaginez une association de réinsertion, le Wake Up Café, et la Rap Académie, dans une maison de retraite. C'est dans la maison de retraite protestante à Montpellier que ces deux association sont rencontré des résidents pour créer un clip de rap. Une initiative originale et enrichissante pour tous.
Victoire 2, scène des musiques actuelles à Saint-Jean de Védas, continue d’accompagner les talents émergents. À la croisée entre soutien artistique, concerts et médiation culturelle, ce lieu incontournable de la création montpelliéraine reste un acteur essentiel. Léa Lapendry, chargée de communication, nous en dévoile les coulisses.
Du pop-rock écossais, c'est "The Silencers", un groupe du début des années 80 qui revient avec un dixième album "Silent Highway".
Le Pape François sera au Grand Duché du Luxembourg le 26 septembre prochain et les jeunes ont trouvé une façon bien à eux pour l’accueillir. Un court spectacle sera donné sur base de la chanson Laudato Si’ qui a été réarrangée pour l’occasion.
Vous vous êtes déjà demandé ce que le Pape écoute comme musique entre deux célébrations, bénédictions ou visites apostoliques ? Nous avons la réponse ! Nos programmateurs ont “mené l’enquête” et vous ont concocté une playlist qui pourrait bien être celle du Pape François.
Le Sonambule, à Gignac, fête ses 20 ans. Nous avons rencontré Stéphane Déal et Marie Cayre pour explorer l’histoire de cette salle de concert incontournable, son rôle dans la vallée de l’Hérault, et ses projets futurs. Une célébration de passion et de musique !
Une flamme accueillie et accompagnée de 150 danseurs sur fond du Boléro de Maurice Ravel. C’était l’une des images fortes de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques sur la place de la Concorde mercredi dernier. Mais une autre œuvre du compositeur pourrait aussi servir de symbole d’intégration, de la musique au sport. C’est ce que nous raconte Hamou Bouakkaz pour ce premier rendez-vous d’ "Halte aux préjugés." .