Commune Planète autour de Lyon

Il y a un an, certains étudiants ingénieurs d’AgroParisTech prenaient la parole lors de leur remise de diplôme pour dénoncer la part de l’industrie dans la dégradation de notre air et de notre environnement.

Pour la première fois, des étudiants de grandes écoles s’exprimaient publiquement sur l’écologie pour demander en creux des formations, des écoles en adéquation avec ce monde qui change.

Des réponses se font entendre notamment à Lyon où une formation aux métiers de la transition écologique, Ecologica, va ouvrir en septembre 2023 à Oullins : le point sur cette « école supérieure de la transition résiliente, désirable et solidaire » avec son co-fondateur Floyd Novak.

"Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, tu vois, je n'ai pas oublié", dit la chanson célèbre d'Yves Montand.
Une fois ramassée, que deviennent ces feuilles ? Du compost, de la décoration ?

Depuis quatre ans, Donia Ouertani travaille, avec son associée, pour créer, à base de ces feuilles mortes des objets design, responsables et durables. Un travail en lien avec l'ENS Lyon, qu'elle nous présente dans ce nouvel épisode de Commune Planète. 

Et si on apprenait des choses de manière ludique ? Un peu comme à l’école avec le cycle de l’eau, où l’on devait remettre les différentes étapes dans le bon ordre. Des images simples, mais si impactantes qu’on s’en souvient encore des années plus tard.

Au-delà du côté ludique, c’est en comprenant comment les choses s'enchaînent qu’il est possible d’agir. C’est le principe des 1001 Fresques du climat. Un événement de cette fin d’année 2024 à Lyon, à Gerland, le 23 novembre.

On en parle avec l’un de ses organisateurs, Christophe Richon.

En 1994, sept associations unissaient leurs forces pour créer la Maison de l'Environnement à Lyon. Trente ans plus tard, une soixantaine d'associations qui partagent cet espace commun et unissent leurs forces.

Comment a évolué cette structure, quelle est sa mission aujourd'hui ? Sa directrice, Clémence Bruggeman, est notre invité.

Il est toujours difficile de parler des sujets qui touchent à la mort. De la à les lier à l’écologie et au respect de la planète, cela est encore plus intrigant. Pourtant, partout en France se développent ces dernières années des coopératives funéraires qui se donnent l’objectif d’une approche plus humaine, plus respectueuse, d’un sujet qui, au fond, nous concerne tous.

Julien Grouiller, co-fondateur de la Coopérative funéraire de Lyon est notre invité.

« N'essayez pas d'être écolo, essayez d'être heureux ». Voilà l’un des leitmotiv écrit et décrit dans le livre de notre invité : Le meilleur est Avenir !, un titre accrocheur pour tenter de nous faire changer de focale sur demain, sur l’après, sur ce qui nous attend sur cette planète commune, cette commune planète.

Arthur Auboeuf, originaire de l’Ain et de ses montagnes, co-créateur de Team for the Planet, publie son premier ouvrage.

Qui décide de l’avenir de notre planète ? Qui est responsable au fond, quand un drame environnemental se produit ? Le droit environnemental est une discipline complexe et pourtant les affaires se multiplient. Pour rendre ces affaires accessibles, le collectif Notre Affaire à Tous fait le pont entre les citoyens, les  industriels et les politiques. 

Une histoire de vie d’un animal dans les bois, d'un jeune faon, entouré de sa mère et des animaux de la forêt. Pas besoin de plus d'explications pour reconnaître l’histoire de Bambi.

Il y a un siècle, en 1923, Felix Salten publiait le premier roman de cette histoire, belle et tragique à la fois devenu culte ensuite. Plusieurs adaptations cinématographiques plus tard, et surtout plusieurs décennies après, le réalisateur lyonnais Michel Fessler remet Bambi à l’écran. Il est notre invité dans ce nouvel épisode de Commune Planète.

D'où viennent les produits qui sont chaque jour dans notre assiette ? Par qui sont-ils fabriqués, vendus ?

Est-ce que si mes fruits et légumes sont bio mais qu’ils viennent de très loin, qu’est-ce que cela veut dire sur mon rapport à l'environnement, moi qui veut manger des choses saines ?

De toute façon, acheté local, bio, c’est cher ! C’est réservé à celles et ceux qui gagnent bien leur vie !

Ces questions et réflexions, nos invités du jour les ont sans doute entendues, voir peut-être prononcés, nous leur demanderons…

En tous cas, ils portent, le MIAM Festival, premier festival de l’alimentation durable organisé par la métropole de Lyon.

C’est du 12 au 27 octobre : plus de 200 évènements, 15 jours d'ateliers, d'expérimentations, de conférences au programme.

On parle de ce festival avec Jérémy Camus, Vice président de la métropole de Lyon en charge de l'agriculture, de l'alimentation et avec Lucile Delorme, gérante du Courtil de Lucile, une micro-ferme maraîchère à Francheville.

Le réchauffement climatique, les phénomènes météorologiques violents et de plus en plus incontrôlables prennent une place importante, qu’on le veuille ou non une place importante pour notre vie.

Comme chaque aspect de notre existence, la question de la gestion de ces phénomènes et de leur impact sur notre vie se pose : comment y réagir et comment agir.

Pour parler de ces thématiques, nous recevons Maéva Bigot, psychologue sociale et environnementale à Lyon, qui va participer à une table ronde lors du Greener Good Festival le 5 et 6 octobre intitulée : "Éco-logique : Quelles intelligences au service de la transition écologique ?".

Que faites-vous de vos carottes qui ont une forme bizarre et qui traînent au bas du votre réfrigérateur, ou de cette tomate qui n’a pas une belle apparence et que vous n’allez sans doute pas manger ?

Si ces questions peuvent vous paraître un peu bêtes, c’est pourtant la base d’un projet qui est né il y a quelques mois dans la tête de deux étudiants lyonnais : transformer des fruits et légumes moches en savon. Les fondateurs du projet Leggun c’est son nom, ils sont deux, Fabien Poulenas et Océane Camus sont les invités de Commune Planète.

Vous vous êtes mis au sport à la suite des Jeux et vous voulez concilier cela avec votre intérêt pour la protection de la nature ?

Alors cet évènement qui permet de ramasser des déchets tout en se dépensant va surement vous intéresser : la 4e édition de la Course aux Déchets se déroule ce dimanche 15 septembre dans l’ouest lyonnais, mais aussi dans le monde entier !

On en parle avec l'organisateur de l'évènement, Jean-Marc Roffat.

Des étés de plus en plus chauds en ville, une rentrée des classes sous 30 degrés : en ce mois de septembre, nous sommes tous à la recherche de fraîcheur.

Qui veut rafraîchir sa ville ? C’est une question mais c’est aussi et surtout le nom d’une toute jeune société à mission basée à Lyon.
L’idée, réutiliser l’eau de pluie avec l’aide de la technologie, tout en rendant les citoyens acteurs !

Jean Marc Bouillon et Elsa Lourdeau, deux des fondateurs du projet, sont les premiers invités de cette nouvelle saison de Commune Planète.

Elle sont en bas de chez nous dans nos villes, nos rues, nos campagnes : les nombreuses associations de protection de l'environnement, de la biodiversité et du patrimoine local. Souvent dans l'ombre, on ne les connait pas ou pas encore.

Voilà une initiative originale pour aller à leur rencontre : à Lyon, l’association Kaypacha organise des randonnées thématiques. Sur 13-15 km, vous vous arrêterez pour rencontrer des personnes engagées, des associations de terrains.

Nos invités : Célia Guizard et Camille Chowah, cofondatrices de l'association

Ce sont des œuvres qui ne prennent pas place dans un musée, chez un collectionneur ou dans les livres d’histoire. Des œuvres en plein air, des œuvres vivantes.
Depuis plus de dix ans, l’artiste Thierry Boutonnier lance des projets avec et à partir des habitants : vergers, plantation d’arbres au pied des immeubles en ville, distillation d’eau de rose. « Je ne sculpte pas du bois mort mais je forme du bois vivant avec des gens » présente-t-il. Des œuvres pour reconnecter le vivant ou les vivants entre eux qui prennent place notamment dans le quartier de Mermoz, à Lyon. 

Le sac à dos qu’ils portent sur leurs épaules pèse lourd, parfois trop lourd. Le poids du passé, et des souffrances du présent.
Ils préparent leur départ depuis longtemps, minutieusement, ou partent sur un coup de tête.

C’est un peu de tout cela que l’on retrouve dans un roman, intitulé « un pied après l’autre » aux éditions Les 3 colonnes. On y rencontre une galerie de personnage sur les chemins de saint jacques.

Notre invité : l'auteur Benoit Perret

Depuis quelques années, les projets de plantations d'arbres et de végétation en ville se multiplient. 300 000 arbres doivent être plantés sur la métropole de Lyon d'ici 2026, un milliard d'arbres en France d'ici 2032,... Les pépinières de France tournent à plein régime. Dans l'Ain, la pépinière Soupe a ouvert il y a cinquante ans dans la petite ville de Chatillon-sur-Chalaronne. Son fondateur, Daniel Soupe, prônait déjà la nature en ville. Aujourd'hui, il parcourt le monde entier pour trouver des essences adaptables au dérèglement du climat. "Certaines plantes en France ne seront pas résistantes", constate-t-il, "il faut aller aller chercher des arbres dans des pays avec des températures extrêmes". Il ne sera pas rare dans les prochains mois de croiser la route d'arbres originaires du Tadjikistan, par exemple, dans la métropole de Lyon.

Notre invité : Daniel Soupe, fondateur des pépinières Soupe

C’est une course contre la montre avant la disparition totale et irréversible des glaciers. Frédéric Mathieu, passionné de montagne, a décidé de documenter et photographier les dernières heures des petits glaciers dans un nouveau magazine « Reliques glaciaires ».

Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF.

Transmettre l’émerveillement, en forêt, dans la campagne ou même dans un petit espace de nature en ville : c'est le travail que mène Chloé Laffay. Elle est éducatrice à l’environnement. Elle partage aux petits et aux grands sa passion pour la faune et la flore à travers des animations, des ateliers et des promenades commentées.

Depuis 2021, elle a monté son entreprise "La Renarde des Alpes" à Irigny, dans la région de Lyon, un clin d'œil aux forêts de son enfance situées aux portes du massif de la Chartreuse. Rencontre.

Comment intégrer davantage sa vocation chrétienne et un engagement en écologie intégrale ?

L’éco-centre spirituel du Châtelard (Francheville, Rhône) propose cet été une « école de vie Laudato Si » pour les jeunes de moins de 35 ans. Six semaines d’accompagnement pratique, théorique et spirituel pour ancrer sa foi dans l’écologie intégrale.

« L’idée c’est d’aider des jeunes, étudiants, en fin d’étude ou en reconversion, qui se posent la question de la suite, qui sont chrétiens et soucieux de l’état de la planète – et de mettre, au service de ces jeunes, la tradition spirituelle jésuite de discernement et d’accompagnement », précise Alexandre Masson, jésuite français, co-fondateur de l'éco-centre spirituel du Châtelard.

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Il reste des places pour participer à « l'école de vie Laudato Si » au Châtelard (Francheville) pour les 20 à 35 ans - Du 28 juin au 11 aout 2024 – une retraite de six semaines

Répertorier la faune, la flore, et les habitats naturels pour mieux les protéger : c'est un travail mené, souvent dans l’ombre, par de nombreuses associations locales. Depuis 2017, certaines communes en France ont décidé de s’y atteler en créant des « atlas de la biodiversité communale ». L’objectif : faire de la protection de la biodiversité une priorité dans les politiques locales.

Dans le Nord-Isère, la ville de Vienne est précurseuse. Elle vient de lancer son atlas de la biodiversité communale (ABC) consultable sur le site abc.mairie-vienne.net

Notre invité : Théo Groléas, conseiller municipale de Vienne en charge de la biodiversité et du plan 1000 Arbres