Marchez sur les traces des saints et des saintes au cours des siècles, piliers de la foi catholique et bâtisseurs de l'Eglise. Découvrez également les grands témoins de la foi, qui ont agit par amour de Dieu et de leur prochain.
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Siècle de la victoire historique du christianisme dans l’empire romain, religion d’abord persécutée puis tolérée enfin consacrée de Constantin le Grand à Théodose, le IVème siècle est également pour la Gaule le siècle de son grand apôtre : saint Martin de Tours. Il est un des tout premiers moines d’Occident et restera fidèle à cette profession monastique tout en assumant dans toute sa plénitude la charge épiscopale que la Providence, contre son gré, lui a donné. C’est un ascète, tourné par vocation vers la vie contemplative, mais qui déploie, en vrai soldat du Christ, l’activité militante d’un missionnaire. D’une humilité extrême dans ses rapports avec tous ses frères, il jouit de la puissance d’un thaumaturge, renouvelant à plusieurs reprises les miracles du Christ.
Patron de la ville de Tours mais aussi géant de la sainteté pour tout l’Occident, fêté le 11 novembre, saint Martin est aussi le patron des dynasties royales de la France. Aspirant dès son enfance au service de Dieu, mais enrôlé de force dans l’armée de l’empereur romain, il y montre, dès avant son baptême, une ardeur à mettre en pratique les préceptes de l’Evangile. Rappelez-vous son magnifique geste à Amiens lorsqu’il partage son manteau avec un pauvre. Témoignant sans relâche pour la vraie foi, il supporte avec constance, avant d’obtenir son congé, l’épreuve à laquelle le soumit le prince païen Julien et ensuite les mauvais traitements infligées par
les hérétiques.
Le 13 mai 1917, il y a 100 ans, en pleine Première Guerre mondiale, la Vierge Marie, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, qui révèlera son nom : Notre-Dame du Rosaire, apparaît sur un petit chêne vert, à 3 jeunes bergers illettrés : Lucie 10 ans, François 9 ans et sa sœur Jacinthe 7 ans, dans un vallon appelé la Cova de Iria dans le diocèse de Leiria près de Fatima, au Portugal. Entre mai et octobre de la même année, les enfants assistent ensemble à 6 apparitions et devront subir de nombreuses attaques de leurs détracteurs dans leurs familles puis auprès des autorités civiles qui va jusqu’à les enlever t les emprisonner pendant presque 3 jours, en vain.
Nous sommes dans l’un des plus célèbres sanctuaires du monde, le vendredi soir 12 mai 2017 à Fatima au Portugal, en ce centenaire des apparitions de la Vierge à 3 jeunes bergers en 1917, le Pape François, citant les paroles de Paul VI, a salué les pèlerins par ces mots : « Si nous voulons être chrétiens, nous devons être marials ». Notre-Dame du Très-Saint Rosaire apparaît à Lucie, saint François et sainte Jacinthe à 6 reprises puis à Lucie à plusieurs reprises
jusqu’en 1944. Selon Joachim Bouflet il s’agit des apparitions les plus remarquables du XXe siècle, même si certains médias retiennent davantage le fameux « 3ème secret » de Fatima, rendu public par le saint pape Jean-Paul II en 2000.
Le Portugal a vécu les 12 et 13 mai 2017 le centenaire des apparitions de la Vierge à Fatima, et la canonisation de 2 des 3 petits bergers qui l’ont vue. Ils
sont ainsi devenus les plus jeunes enfants non martyrs canonisés de toute l’Histoire de l’Eglise devant une foule d’un demi-million de pèlerins. Telle est la foi, solidement ancrée du Portugal dont Marie est la vraie reine depuis le XVIIe siècle. Le pape François s’est adressé à la Vierge couronnée, à la Madone dans une émouvante prière amoureuse : « Ô douce Vierge Marie, Reine du Rosaire de Fatima, fais-nous suivre l’exemple des bienheureux Jacinthe et François », exemples donnés au monde d’une Eglise fervente, pure, pauvre et missionnaire.
Du 13 mai au 13 octobre 1917, alors que la guerre fait rage en Europe, la Vierge Marie est apparue à 7 reprises à 3 petits bergers portugais de Fatima.
L’ancien cardinal de Lisbonne affirmait : “Ce n’est pas l’Eglise qui a imposé Fatima au monde, mais c’est Fatima qui s’est elle-même imposée au monde”.
Notre mentalité actuelle, souvent empreinte de rationalisme, est souvent réfractaire aux signes surnaturels qui pourtant scandent l'histoire, surprenant croyants et non-croyants. Ces apparitions, qui ne contredisent pas le contenu de la foi catholique, convergent vers l'objet central de l'annonce du Christ : l'amour du Père qui suscite chez les hommes la conversion et qui donne la grâce pour s'abandonner à Lui avec une dévotion filiale.
Son âme est montée au ciel depuis Lourdes le 16 avril 1879 à 34 ans. Canonisée par le pape Pie XI en 1933, le 8 décembre en la fête de L’immaculée Conception, on ne trouva pendant sa vie pouvant ternir son auréole qu’un simple enfantillage à 16 ans : elle avait jeté son sabot dans le potager de l’hospice de Lourdes, donnant ainsi prétexte à Julie Garros d’aller le ramasser et de cueillir des fraises. On a alors souri lors du procès de canonisation : quelques fraises chapardées face à des années de souffrance et d’expiation volontaire « pour les pécheurs ». Dans ses notes intimes, sainte Bernadette écrit : "Pour la plus grande Gloire de Dieu, l'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire. Allons, mon âme, courage ! Un jour encore, à la suite de Jésus et de Marie, gravissant le Calvaire et puis, avec Jésus et Marie, le Bonheur, l'Allégresse, l'Eternité ».
Fillette pauvre, Sainte Bernadette Soubirous rencontre au bord du Gave à Lourdes une belle dame en 1858. Elle ignore que l’Eglise vient de proclamer le dogme de l’Immaculée Conception, mais la dame se présente : « Je suis l’Immaculée Conception ». Elle reçoit donc le charisme de la vision puis celui du témoignage. Ses propos, suivis par les 1ères guérisons miraculeuses, suscitent une ferveur populaire telle qu’elle choisit de fuir son involontaire célébrité dans un couvent à Nevers. Religieuse pendant 13 ans sous le nom d’habit de sœur Marie-Bernard, sainte Bernadette mène une vie humble et cachée. De santé fragile, elle meurt le 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans.
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