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Le 13 mai 1917, il y a 100 ans, en pleine Première Guerre mondiale, la Vierge Marie, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, qui révèlera son nom : Notre-Dame du Rosaire, apparaît sur un petit chêne vert, à 3 jeunes bergers illettrés : Lucie 10 ans, François 9 ans et sa sœur Jacinthe 7 ans, dans un vallon appelé la Cova de Iria dans le diocèse de Leiria près de Fatima, au Portugal. Entre mai et octobre de la même année, les enfants assistent ensemble à 6 apparitions et devront subir de nombreuses attaques de leurs détracteurs dans leurs familles puis auprès des autorités civiles qui va jusqu’à les enlever t les emprisonner pendant presque 3 jours, en vain.
Nous sommes dans l’un des plus célèbres sanctuaires du monde, le vendredi soir 12 mai 2017 à Fatima au Portugal, en ce centenaire des apparitions de la Vierge à 3 jeunes bergers en 1917, le Pape François, citant les paroles de Paul VI, a salué les pèlerins par ces mots : « Si nous voulons être chrétiens, nous devons être marials ». Notre-Dame du Très-Saint Rosaire apparaît à Lucie, saint François et sainte Jacinthe à 6 reprises puis à Lucie à plusieurs reprises
jusqu’en 1944. Selon Joachim Bouflet il s’agit des apparitions les plus remarquables du XXe siècle, même si certains médias retiennent davantage le fameux « 3ème secret » de Fatima, rendu public par le saint pape Jean-Paul II en 2000.
Le Portugal a vécu les 12 et 13 mai 2017 le centenaire des apparitions de la Vierge à Fatima, et la canonisation de 2 des 3 petits bergers qui l’ont vue. Ils
sont ainsi devenus les plus jeunes enfants non martyrs canonisés de toute l’Histoire de l’Eglise devant une foule d’un demi-million de pèlerins. Telle est la foi, solidement ancrée du Portugal dont Marie est la vraie reine depuis le XVIIe siècle. Le pape François s’est adressé à la Vierge couronnée, à la Madone dans une émouvante prière amoureuse : « Ô douce Vierge Marie, Reine du Rosaire de Fatima, fais-nous suivre l’exemple des bienheureux Jacinthe et François », exemples donnés au monde d’une Eglise fervente, pure, pauvre et missionnaire.
Du 13 mai au 13 octobre 1917, alors que la guerre fait rage en Europe, la Vierge Marie est apparue à 7 reprises à 3 petits bergers portugais de Fatima.
L’ancien cardinal de Lisbonne affirmait : “Ce n’est pas l’Eglise qui a imposé Fatima au monde, mais c’est Fatima qui s’est elle-même imposée au monde”.
Notre mentalité actuelle, souvent empreinte de rationalisme, est souvent réfractaire aux signes surnaturels qui pourtant scandent l'histoire, surprenant croyants et non-croyants. Ces apparitions, qui ne contredisent pas le contenu de la foi catholique, convergent vers l'objet central de l'annonce du Christ : l'amour du Père qui suscite chez les hommes la conversion et qui donne la grâce pour s'abandonner à Lui avec une dévotion filiale.
Son âme est montée au ciel depuis Lourdes le 16 avril 1879 à 34 ans. Canonisée par le pape Pie XI en 1933, le 8 décembre en la fête de L’immaculée Conception, on ne trouva pendant sa vie pouvant ternir son auréole qu’un simple enfantillage à 16 ans : elle avait jeté son sabot dans le potager de l’hospice de Lourdes, donnant ainsi prétexte à Julie Garros d’aller le ramasser et de cueillir des fraises. On a alors souri lors du procès de canonisation : quelques fraises chapardées face à des années de souffrance et d’expiation volontaire « pour les pécheurs ». Dans ses notes intimes, sainte Bernadette écrit : "Pour la plus grande Gloire de Dieu, l'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire. Allons, mon âme, courage ! Un jour encore, à la suite de Jésus et de Marie, gravissant le Calvaire et puis, avec Jésus et Marie, le Bonheur, l'Allégresse, l'Eternité ».
Fillette pauvre, Sainte Bernadette Soubirous rencontre au bord du Gave à Lourdes une belle dame en 1858. Elle ignore que l’Eglise vient de proclamer le dogme de l’Immaculée Conception, mais la dame se présente : « Je suis l’Immaculée Conception ». Elle reçoit donc le charisme de la vision puis celui du témoignage. Ses propos, suivis par les 1ères guérisons miraculeuses, suscitent une ferveur populaire telle qu’elle choisit de fuir son involontaire célébrité dans un couvent à Nevers. Religieuse pendant 13 ans sous le nom d’habit de sœur Marie-Bernard, sainte Bernadette mène une vie humble et cachée. De santé fragile, elle meurt le 16 avril 1879, à l’âge de 35 ans.
Béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée par le Pape Pie XI le 8 décembre 1933, chargée de transmettre à l’aube du XXe siècle, un grand message de conversion donné du Ciel pour notre temps, sainte Bernadette Soubirous à l’âge de 14 ans, voit son existence transfigurée par l’apparition d’une « dame habillée tout de blanc avec un chapelet ». Fille d’un meunier ruiné et injustement écroué, vivant dans la misère à Lourdes, de santé très fragile, la petite Bernadette revient vivre à la maison pour faire sa 1ère communion après avoir été petite servante et bergère à Bartrès. Suite aux apparitions, elle résistera aux accusations multiples. Voyante, témoin étonnant, sainte Bernadette ressemble à un petit David, victorieux de plusieurs Goliaths ligués contre elle. Dans ce 2ème épisode de votre émission Pèlerins de Dieu à la découverte de sainte Bernadette Soubirous, venez avec nous dans la grotte de Massabielle afin d’assister aux 18 apparitions de la très sainte Vierge Marie entre le jeudi 11 février et le vendredi 16 juillet 1858.
C’est l’histoire de la fille d’un meunier ruiné que l’excès de misère fit mettre en prison, l’histoire d’une bergère bigourdane, une adolescente de 14 ans pauvre, analphabète, souffreteuse, qu’on déclare folle ou complice d’une escroquerie quand elle raconte avoir vu la Vierge. C’est l’histoire d’une enfant simple et modeste, candide et loyale, pleine de bon sens, enjouée et courageuse ; l’histoire d’une sainte, tout simplement qui révèle la sainteté des pauvres, reçue de bonne source. A partir du jeudi 11 février 1858, la très sainte Vierge Marie apparaît 18 fois en 6 mois à sainte Bernadette au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. La Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l’autre ». Dans ce 1er numéro de votre émission Pèlerins de Dieu consacré à sainte Bernadette Soubirous, découvrons ensemble sa 1ère vie cachée, une période de préparation obscure, celle des enfances d’une jeune fille de Bigorre, entre bonheur et malheur familiaux, illustrant parfaitement ce verset de l’Evangile : « Je te bénis, ô Père, d’avoir caché cela aux sages et aux savants et de l’avoir révélé aux tout petits » (Mt 11, 25).
Intellectuel raffiné et réservé, d’apparence fragile, Giovanni Battista Montini, plus connu sous le nom maintenant de saint Paul VI a connu dans sa vie 3 passions : l’amour du Christ, l’amour de l’Eglise et l’amour de l’Homme. Il a été appelé à la maison du Père le 6 août 1978, le soir de la fête de la Transfiguration, fête considérée par l’Eglise d’Orient, que saint Paul VI a tant aimée, comme la synthèse de tous les dogmes : la croix et la résurrection. Grand pape spirituel, saint Paul VI a été un diplomate qui a laissé la diplomatie derrière lui et est devenu par la métamorphose de la foi, un homme de bonté profonde qui tend les mains et qui s’est efforcé, tel un nouveau saint Paul, de porter l’Evangile du Christ à tous les peuples. Dans ce 4èmenuméro des Pèlerins de Dieu en hommage au saint pape Paul VI récemment canonisé, découvrons ensemble un véritable maître spirituel, à la fois maître de la foi, tel un docteur de l’Eglise mais aussi un pasteur éloquent, capable de transmettre son expérience mystique personnelle et encourager le monde entier dans la recherche de la sainteté.
Il a proclamé en 1970 les 2 1ères femmes docteurs de l’Eglise : sainte Thérèse d’Avila et sainte Catherine de Sienne après avoir proclamé saint Benoît de Nursie patron de l’Europe. C’est le 1er pape à avoir instruit la cause de canonisation d’un couple laïc, Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse de Lisieux. C’est le 1er pape à institutionnaliser les audiences générales du mercredi avec les pèlerins. Souvent appelé le pape du S-E en raison de sa propre dévotion personnelle, il a présenté en 1975 le mouvement du Renouveau charismatique comme « une chance pour l’Eglise ». Enfin sage timonier du Concile Vatican II, le saint pape Paul VI nous exhorte aujourd’hui à vivre notre vocation commune : la vocation universelle à la sainteté. Dans cette 3ème émission des Pèlerins de Dieu sur les pas de saint Paul VI, 3ème pape proclamé saint par le pape François après saint Jean XXIII et saint Jean-Paul II en 2014, nous allons essayer de revivre ensemble la reprise du concile Vatican II à partir de 1963, son achèvement puis sa mise en œuvre difficile par un pape voyageur et réformateur.
Grand pape, chrétien courageux et apôtre infatigable, 1er à promouvoir la civilisation de l’amour, le bienheureux Paul VI, proclamé saint par le pape François le 14 octobre 2018, est déjà considéré par de nombreux historiens comme un des grands réformateurs de l’histoire de l’Eglise en mettant en œuvre les grandes orientations du concile Vatican II : il a institué par exemple les journées mondiales de prière pour les vocations sacerdotales et religieuses, pour la paix et pour la jeunesse, des commissions pour les communications sociales, la théologie et la solidarité internationale, des secrétariats pour les non-chrétiens et les non-croyants, le synode des évêques, et a supprimé la peine de mort pour tous les crimes dans l’Etat du Vatican. Dans ce 2ème épisode de votre émission historique et spirituelle Pèlerins de Dieu en hommage ce mois-ci au saint pape Paul VI, découvrons ensemble sa grande carrière au Vatican au service des papes Pie XI et Pie XII entre le fascisme et la 2 GM puis sa mission d’archevêque de Milan jusqu’à la 1ère session du concile Vatican II en octobre 1962.
Voici un homme simple et complexe, généreux et exigeant, ardent et prophétique, réservé et courtois, intellectuellement brillant et d’une grande profondeur spirituelle, qui a donné sa vie sans mesure dans une période troublée de l’histoire de l’Eglise contemporaine. Saint Paul VI est également le 1er pape de l’histoire à avoir visité les 5 continents en commençant par Jérusalem et la Terre sainte en 1964. D’abord reconnu serviteur de Dieu par saint Jean-Paul II dès 1993 puis ayant vécu les vertus chrétiennes et humaines de façon « héroïque » selon le décret du pape émérite Benoît XVI en 2012, c’est l’actuel pape François, qui, après avoir célébré sa béatification en 2014, a élevé à la gloire des autels s. Paul VI à Rome, le dimanche 14 octobre 2018, 40 ans après sa mort. Dans ce 1er numéro des Pèlerins de Dieu à la découverte de saint Paul VI, plongez avec nous au nord de l’Italie non loin de Brescia, à l’aube du XXe siècle et pendant la 1ère guerre mondiale, chez la famille Montini où un jeune garçon à la santé fragile, ordonné prêtre à 23 ans, déploie son sacerdoce par des études à Rome puis en devant aumônier national des étudiants catholiques en pleine dictature fasciste.
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