Marchez sur les traces des saints et des saintes au cours des siècles, piliers de la foi catholique et bâtisseurs de l'Eglise. Découvrez également les grands témoins de la foi, qui ont agit par amour de Dieu et de leur prochain.
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Face à la mort, l’espérance de chaque homme est mise à l’épreuve. A plus forte raison, quand il s’agit de la maladie, une leucémie foudroyante, et de la mort d’un jeune adolescent de 15 ans. Le 12 octobre 2006, jour où est vénérée Marie, la Mère du Seigneur, 8 ans après sa 1ère communion, le bienheureux Carlo Acutis quitte ce monde, vit sa Pâque, la fête de la Résurrection, souvent associée au chiffre 8 selon la tradition chrétienne. Son corps est veillé par un flot continu de pèlerins qui l’ont connu à Milan et à Monza. Mais depuis sa naissance au Ciel, des témoignages, des récits, des souvenirs ne cessent d’arriver de plusieurs endroits du monde révélant tous que Carlo continue de vivre au-delà des confins de la vie. Dans ce 1er numéro de votre émission Pèlerins de Dieu en hommage au jeune italien Carlo Acutis déclaré bienheureux à Assise le 10 octobre 2020, découvrons ensemble son court mais dense chemin de vie, cité en exemple par le pape François dans sa lettre aux jeunes « Christus vivit » comme modèle de génie numérique au service de la foi en Jésus-Christ.
Fêté aujourd’hui le 11 novembre, jour de sa mort sur la terre et sa naissance au ciel mais aussi le 4 juillet, jour de son élection à l’épiscopat de Tours, confesseur mort à la fin du IVème siècle en pleine paix de l’Eglise, saint Martin de Tours est en son temps immédiatement vénéré à l’égal d’un martyr. Sa vie demeure un modèle pour les chrétiens épris de perfection et des saints en grand nombre se sont efforcés par la suite de l’imiter. Aussi ce slave d’origine, romain de culture et gaulois d’adoption, devient le saint français par excellence, tout en étant l’objet d’un culte dans une grande partie de la chrétienté occidentale. Un adage s’est même formé dès le VIème siècle par le poète Fortunat selon lequel : « Où le Christ est connu, saint Martin est honoré »
Il partage son manteau et fait partager sa foi : ex-militaire de carrière et chrétien de caractère, saint Martin, évêque de Tours en 371 à 56 ans, est le plus populaire des missionnaires des campagnes. Immense thaumaturge guérissant les corps et luttant contre le démon, son intercession est requise de tous, même des pécheurs les plus endurcis, des souverains cherchant à obtenir sa protection sur leur royaume jusqu’aux petites gens sollicitant le secours d’un patron compatissant à leurs humbles misères. Cumulant tous les prestiges de la sainteté, d’une charité sans limite envers les déshérités, saint Martin de Tours admoneste les grands de ce monde avec la sévère autorité d’un prophète inspiré.
Siècle de la victoire historique du christianisme dans l’empire romain, religion d’abord persécutée puis tolérée enfin consacrée de Constantin le Grand à Théodose, le IVème siècle est également pour la Gaule le siècle de son grand apôtre : saint Martin de Tours. Il est un des tout premiers moines d’Occident et restera fidèle à cette profession monastique tout en assumant dans toute sa plénitude la charge épiscopale que la Providence, contre son gré, lui a donné. C’est un ascète, tourné par vocation vers la vie contemplative, mais qui déploie, en vrai soldat du Christ, l’activité militante d’un missionnaire. D’une humilité extrême dans ses rapports avec tous ses frères, il jouit de la puissance d’un thaumaturge, renouvelant à plusieurs reprises les miracles du Christ.
Patron de la ville de Tours mais aussi géant de la sainteté pour tout l’Occident, fêté le 11 novembre, saint Martin est aussi le patron des dynasties royales de la France. Aspirant dès son enfance au service de Dieu, mais enrôlé de force dans l’armée de l’empereur romain, il y montre, dès avant son baptême, une ardeur à mettre en pratique les préceptes de l’Evangile. Rappelez-vous son magnifique geste à Amiens lorsqu’il partage son manteau avec un pauvre. Témoignant sans relâche pour la vraie foi, il supporte avec constance, avant d’obtenir son congé, l’épreuve à laquelle le soumit le prince païen Julien et ensuite les mauvais traitements infligées par
les hérétiques.
Le 13 mai 1917, il y a 100 ans, en pleine Première Guerre mondiale, la Vierge Marie, toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil, qui révèlera son nom : Notre-Dame du Rosaire, apparaît sur un petit chêne vert, à 3 jeunes bergers illettrés : Lucie 10 ans, François 9 ans et sa sœur Jacinthe 7 ans, dans un vallon appelé la Cova de Iria dans le diocèse de Leiria près de Fatima, au Portugal. Entre mai et octobre de la même année, les enfants assistent ensemble à 6 apparitions et devront subir de nombreuses attaques de leurs détracteurs dans leurs familles puis auprès des autorités civiles qui va jusqu’à les enlever t les emprisonner pendant presque 3 jours, en vain.
Nous sommes dans l’un des plus célèbres sanctuaires du monde, le vendredi soir 12 mai 2017 à Fatima au Portugal, en ce centenaire des apparitions de la Vierge à 3 jeunes bergers en 1917, le Pape François, citant les paroles de Paul VI, a salué les pèlerins par ces mots : « Si nous voulons être chrétiens, nous devons être marials ». Notre-Dame du Très-Saint Rosaire apparaît à Lucie, saint François et sainte Jacinthe à 6 reprises puis à Lucie à plusieurs reprises
jusqu’en 1944. Selon Joachim Bouflet il s’agit des apparitions les plus remarquables du XXe siècle, même si certains médias retiennent davantage le fameux « 3ème secret » de Fatima, rendu public par le saint pape Jean-Paul II en 2000.
Le Portugal a vécu les 12 et 13 mai 2017 le centenaire des apparitions de la Vierge à Fatima, et la canonisation de 2 des 3 petits bergers qui l’ont vue. Ils
sont ainsi devenus les plus jeunes enfants non martyrs canonisés de toute l’Histoire de l’Eglise devant une foule d’un demi-million de pèlerins. Telle est la foi, solidement ancrée du Portugal dont Marie est la vraie reine depuis le XVIIe siècle. Le pape François s’est adressé à la Vierge couronnée, à la Madone dans une émouvante prière amoureuse : « Ô douce Vierge Marie, Reine du Rosaire de Fatima, fais-nous suivre l’exemple des bienheureux Jacinthe et François », exemples donnés au monde d’une Eglise fervente, pure, pauvre et missionnaire.
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