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Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 22

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    12 novembre 2022

    Evangile du 12 novembre Guy MALBRANCKE

    10 min

    Commentaire de l’évangile de Luc 18, v 1-8

    Dans notre monde chamboulé et face à notre Eglise qui nous déconcerte encore ces jours-ci, n’attendons pas le salut de nos institutions humaines, car c'est ce n’est pas l'Église qui sauve, nous rappelle le dominicain Adrien Candiard, mais c’est Dieu. « Ce que révèlent les ténèbres à qui les regarde avec les yeux de la foi, c’est qu’elles sont le lieu d’où jaillira la lumière » nous dit un autre dominicain, Nicolas Tixier. Oui, seul Dieu sauve.

     C’est dans le contexte d’un monde sans vision, apparemment sans espoir, où tout semble aller à la dérive qu’il nous faut lire la parabole de ce jour : Jésus nous demande ce matin de lui faire confiance ! Car :

    •  « Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. » (psaume 33) ;
    • « Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. » (psaume 144)
    •  Et encore "La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, le pauvre demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes, et rendu justice. Le Seigneur ne tardera pas…" (livre du Siracide au chapitre 35).

    Oui, Jésus nous invite ce matin à prier sans cesse et surtout à persévérer, à ne pas nous décourager face à ce monde d’adversité. Car Il nous fera rapidement justice si tant est qu’il trouve la foi en nous, dans nos communautés et dans nos assemblées.

    Que pouvons-nous retenir de cette parabole aujourd’hui ?

    • 1. Prier sans cesse, ne serait-ce pas mettre progressivement dans nos vies la priorité à la prière en demandant que l’Esprit de Jésus nous habite et que nous retrouvions la paix face aux adversités de toutes origines qui parfois nous paralysent ; pourquoi ne pas entamer un tendre dialogue avec Jésus tout au long de notre journée, par de constantes petites attentions à son égard dans tous les événements de notre quotidien ?
    • 2. Ne pas nous décourager, persévérer, ne pas lâcher la prière, y revenir dès que nous prenons conscience que nous l’avons laissée de côté ; c’est tout l’intérêt de ces petits objets que beaucoup de personnes de toutes religions portent sur elles ; c’est tout l’intérêt aussi de mettre en place un rythme dans nos journées où la prière a toute sa place ; c’est aussi tout l’intérêt de rejoindre ou monter un groupe fraternel où nous prierons ensemble à partir de la Parole de Dieu.
    • 3. Grandir dans la foi, car Jésus nous invite fortement à lui faire confiance : « La foi, nous dit Adrien Candiard, c'est la relation difficile, surprenante avec un Dieu qu'on ne voit pas, mais dont on accepte de se laisser aimer. Dans un monde chamboulé, la foi n'est pas une forteresse qui protège des soucis du monde, c'est en revanche le choix de les traverser avec confiance ».

     

  • Temps Spirituel
    10 novembre 2022

    Evangile du 10 novembre Luc BOUGE

    9 min

    Voici un texte bien difficile. Nous sommes un peu comme les disciples qui s'approchent de Jésus en lui disant : Que signifient ces paroles ? (Luc 8, 9)

    Regardons donc attentivement ce que Jésus fait.

    1. Le contexte

    Jésus a pris résolument la route de Jérusalem pour y vivre sa Passion. Il traverse la région située entre la Samarie et la Galilée (Lc 17, 11). Il avait dit aux 72 disciples envoyés en avant de lui pour préparer son passage: Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : "Le règne de Dieu s’est approché de vous." (Lc 10, 9). Juste avant notre texte, Il vient de guérir 10 lépreux qui sont venus à sa rencontre. Oui, vraiment, les malades sont guéris. Oui, vraiment, le règne de Dieu s'est bien approché.

    1. Le règne de Dieu

    Mais voici que des pharisiens, des savants, des spécialistes remarquables de l'interprétation de la Loi de Moïse, demandent à Jésus quand viendra le règne de Dieu. Ils se situent dans une approche de savants. Ils observent et ils déduisent, comme de bons scientifiques, mais en restant soigneusement à l'extérieur de l'objet qu'ils observent.

    Jésus leur répond au contraire : le règne de Dieu est au milieu de vous. Le règne de Dieu n'est pas une chose extérieure que l'on peut observer scientifiquement comme le temps qu'il fait, que l'on peut épier de l'extérieur. Ce n'est pas quelque chose dont on peut dire: le voici ou le voilà. C'est plutôt comme un état que l'on ressent intérieurement. Ça ressemble à un sentiment de joie, de paix, d'ajustement intérieur. Ce n'est pas mesurable, de même que l'amour que l'on peut ressentir n'est pas mesurable.

    1. Le jour du Fils de l'homme

    Et voici que Jésus se tourne vers ses disciples, eux qui ont annoncé précisément que le règne de Dieu s'est approché. Il ont vu le doigt de Dieu expulser les démons. Ils ont entendu Jésus dire : si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous (Lc 11, 20).

    Les disciples ont reconnu que le règne de Dieu est au milieu d'eux, mais Jésus leur annonce une autre étape à vivre au-delà de cette reconnaissance : son départ à Jérusalem. Après le départ de Jésus, ils vont devoir entrer dans l'attente du retour du Fils de l'homme. Cette attente sera une attente de désir, une attente qui habitera tout leur être, qui va habiter chacune de leurs actions. Mais comment savoir que le Fils de l'homme sera vraiment revenu ?

    Comme pour les pharisiens, Jésus leur explique que ce retour n'est pas un événement à saisir, à prévoir, à maîtriser, à calculer. Un éclair qui déchire toute la largeur du ciel ne peut se saisir. On ne le voit que quelques instants après qu'il a disparu, on ne l'entend que quelques secondes encore plus tard. On ne peut le saisir, mais on ne peut manquer de l'observer si on l'attend avec patience. Oui, le jour du Fils de l'homme sera de cette nature. On ne pourra pas le saisir, mais il sera comme une évidence éblouissante pour ceux qui le désireront de tout leur coeur.

    1. Désirer

    Mais Jésus est inquiet : le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Lc 18, 8). Est-ce que les hommes auront accepté de reconnaître que le règne de Dieu s'est approché d'eux ? Est-ce que ses disciples seront restés dans le grand désir de son retour une fois qu'il sera parti ? Et nous qui avons reconnu le règne de Dieu parmi nous lors de notre baptême, sommes-nous bien enracinés dans ce grand désir à notre tour ?

    Laissons-nous toucher par le désir du psalmiste : Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? (Ps 41, 2)

  • Temps Spirituel
    9 novembre 2022

    Evangile du 9 novembre Régis ROUGEVIN-BÂVILLE

    8 min

    Ce texte de l’évangile est si connu qu’il est même évoqué dans un dialogue de
    Michel Audiard, dans la bouche de Bernard Blier : « Oubliez-vous, madame,
    comment notre Seigneur a chassé les marchands hors du temple ? »…

    Cette colère du Christ, la plus célèbre et la plus démonstrative, se situe au tout
    début de l’évangile de Saint Jean, juste après les noces de Cana. Ses disciples
    sont encore en train d’apprendre à Le connaître. Et le moins que l’on puisse
    dire est que ce premier visage qu’Il nous révèle est loin d’une image parfois
    mièvre ou édulcorée d’un Jésus d’image d’Epinal : avant qu’on ne Le voie par la
    suite déjeuner chez des pécheurs, pardonner ou guérir, Il manifeste avant tout
    son autorité, son refus du péché, sa lutte contre le Mal.

    Le premier danger que Jésus souligne donc est le danger des biens matériels en
    général, et de l’argent en particulier : « on ne peut pas servir deux maîtres,
    Dieu et l’Argent » dira-t-Il plus tard à ses disciples.
    Et pourtant, cet épisode est un petit plus énigmatique qu’on ne pourrait le
    croire.

    D’abord il est dérangeant de laisser croire que toute transaction, tout
    commerce est intrinsèquement mauvais et nous éloigne de Dieu.
    Ensuite pourquoi donc Jésus s’en prend-Il si vivement à des braves gens, vivant
    à proximité du Temple, et dont l’activité permet aux Juifs pieux de rendre un
    culte au Seigneur ? Il ne s’agit pas de vendeurs de souvenirs futiles ou de biens
    superflus ! au contraire, les bœufs, les brebis, les colombes sont nécessaires
    aux Juifs pour rendre un culte dans le Temple. Après la naissance de Jésus, par
    exemple, Joseph et Marie viennent offrir en sacrifice deux petites colombes,
    selon ce qui est prescrit dans la Loi. Il leur était sans doute bien utile de trouver
    ces colombes sur place. Et même les changeurs sont indispensables, puisqu’ils
    permettent de changer en monnaie juive la monnaie romaine, la monnaie de
    l’occupant, qui a cours à Jérusalem mais qu’il n’est pas permis d’offrir au
    Temple.

    En fait, Jésus ne condamne pas le commerce, il alerte sur la dangereuse, et
    même l’impossible proximité entre l’argent et Dieu. « Cessez de faire de la
    maison de mon père une maison de commerce ». Ce n’est pas une
    condamnation du commerce, mais une sanctuarisation de ce qui touche à Dieu.
    Il est très facile de laisser des préoccupations matérielles nous détourner de la
    prière. Jésus nous connaît bien, il sait que pour prendre le temps de venir
    rencontrer Dieu, nous avons besoin de laisser de côté ce qui nous encombre,

    Nous avons aussi besoin comme d’un sas, d’une zone protégée, réservée,
    préservée.

    Le Temple de Dieu est aussi notre corps et notre âme, sachons donc préserver
    un espace et un temps qui ne soient pas encombrés de nos réalités
    quotidiennes afin de permettre à notre cœur de se recueillir et de se rendre
    réellement disponible à la présence de Dieu.

  • Temps Spirituel
    8 novembre 2022

    Evangile du 8 novembre Agnès PERSEHAIE

    7 min
  • Temps Spirituel
    7 novembre 2022

    Evangile du 7 novembre Gilles DE COURREGES

    9 min
  • Temps Spirituel
    6 novembre 2022

    Evangile du 6 novembre Jean-Baptiste MORIN

    9 min
  • Temps Spirituel
    5 novembre 2022

    Evangile du 5 novembre Patrick PUECH

    10 min
  • Temps Spirituel
    3 novembre 2022

    Evangile du 3 novembre David BUICK

    9 min
  • Temps Spirituel
    2 novembre 2022

    Evangile du 2 novembre Thierry LAMY DE LA CHAPELLE

    12 min
    A la première lecture de Matthieu, on pourrait être tenté de se rebeller et de se demander de quel droit Dieu viendrait délivrer une sentence implacable, une sélection binaire à la fin de notre vie condamnant les uns et magnifiant les
    autres, bref un jugement dernier impitoyable et définitif. Une fois de plus, il
    nous faut réfléchir au sens profond des paroles du Christ qui vient ici nous
    inciter à accueillir son amour et nous ouvrir à notre prochain.
    On trouve ici 3 mots symboliques: anges, brebis et bouc. « Quand le Fils de
    l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui », cela vient signifier
    que l’esprit de Dieu est constamment avec lui et nous accompagne. La brebis
    est l'évocation de la douceur, de la vulnérabilité. Le bouc, l’évocation de
    l’animal chargé symboliquement de tous les pêchers commis par le peuple,
    chassé au désert et offert comme victime au démon dans l’ancien testament.
    Cette opposition vient ici matérialiser les penchants naturels auxquels nous
    sommes soumis, tantôt bouc, tantôt brebis.
    Jésus nous rappelle la nécessité de nous placer en état de veille permanent vis-à-vis de ceux qui nous entourent et que nous croisons au quotidien. Ouvrons nos yeux, nos oreilles, notre cœur et agissons en discernant celles et ceux qui nous ont manifesté leurs souffrances, leurs difficultés ou leurs besoins. Ne restons pas sourd à celui qui nous tend la main. Sachons découvrir celui qui a faim, qui est isolé, qui a froid, qui est étranger, qui est exclu. Et ce message n’est pas dans l’immédiateté mais dans la durée, une incitation continue, tout au long de notre vie, gardons vive notre attention.
    Au-delà de cette attention à autrui, Jésus nous invite avec l’aide de l’Esprit, à
    identifier en nous ce qui relève du bouc et ce qui relève de la brebis : savons-
    nous ouvrir les yeux sur nos faiblesses et faire grandir nos élans d’amour ? Le
    bouc évoqué par Matthieu rappelle la dimension de notre être qui est souffrante et qui a besoin de l’aide du berger.
    Dieu ne vient pas nous condamner. Ce berger séparant les brebis des boucs vient nous rappeler que Dieu nous questionne sur notre capacité à aimer nos frères.
    Pour cela, puissions-nous accueillir le don de Dieu et nous ouvrir à Lui. Dieu
    nous invite également à Le reconnaitre parmi nos semblables, parmi les pauvres et les souffrants. En effet, dans cet évangile, Jésus nous dit : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.”
    Sachons éveiller le meilleur de nous-même et le meilleur de chacun, là où la
    parole de Dieu s’est logée.
  • Temps Spirituel
    1 novembre 2022

    Evangile du 1er novembre Anne FREVILLE

    9 min
  • Temps Spirituel
    31 octobre 2022

    Evangile du 31 octobre Isabelle DELTOMBE

    9 min
  • Temps Spirituel
    30 octobre 2022

    Evangile du 30 octobre Pierrette MAIGNE

    13 min
    Quel étonnant personnage ce Zachée dont nous connaissons si bien l’histoire !
    Zachée est un personnage connu, sa profession n’est guère appréciée puisqu’il
    travaille pour l’occupant romain. Il est catalogué : c’est un riche, un voleur,
    quelqu’un à ne pas fréquenter. Il est donc seul, mis à l’écart de la communauté.
    Mais Zachée a dans le cœur un grand désir : voir Jésus ; et bravant les
    difficultés dues à sa petite taille, la foule, ainsi que tous les jugements à son
    égard, il est plein d’audace et trouve une solution. Il grimpe sur un sycomore
    pour voir Jésus qui passait par là. Et là, surprise ! lui qui voulait voir Jésus,
    c’est Jésus qui le voit. C’est comme si la foule n’existait plus. Jésus interpelle
    Zachée en l’appelant par son nom.
    Ce n’est pas l’anonymat de la foule que désire Jésus mais la rencontre de
    personne à personne. En ce dimanche, moi qui écoute cet Evangile, c’est moi
    qu’il veut rencontrer. Comme Zachée, il m’appelle par mon Nom car j’existe à
    ses yeux comme un être unique : « descends vite, il faut que j’aille demeurer
    chez toi »
    C’est l’invitation que Jésus adresse à chacun d’entre nous : je veux demeurer
    dans ta maison. Peut-être te sens-tu juger, indigne, mis à l’écart, peut-être vis-
    tu dans la culpabilité ? Mais Jésus te voit et il veut venir habiter ta maison, ton
    cœur ; il ne met pas de condition, ou plutôt si, une seule, accepter son
    invitation et comme Zachée, le faire avec joie et empressement.
    C’est chez nous, dans notre vie quotidienne qu’il veut nous rejoindre. Comme
    dans toute la Bible, quand Dieu interpelle quelqu’un, c’est toujours un appel
    singulier, un appel personnel, un cœur à cœur, une rencontre de deux désirs
    que Dieu veut instaurer.
    Zachée reconnaît Jésus comme son Seigneur. Cette rencontre le bouleverse
    tellement qu’il veut mettre sa vie en conformité avec ce que Dieu demande : le
    respect du droit et le partage.
    Toute rencontre vraie avec le Seigneur nous engage vis-à-vis de nos frères et
    sœurs. Notre vie doit être cohérente sinon elle est un contre témoignage.
    C’est parce qu’il va jusqu’au bout, mettant en œuvre par la charité, sa
    rencontre avec le Christ que Jésus peut s’écrier : « aujourd’hui, le salut est
    entré dans cette maison. »
    Et pour Dieu, chaque jour est un aujourd’hui du salut. Et nous ? saurons-nous
    lui faire une place et répondre ainsi au désir du cœur de Dieu qui veut sauver
    chacun de ses enfants.
  • Temps Spirituel
    29 octobre 2022

    Evangile du 29 octobre Bernadette LE TOUZE

    13 min
  • Temps Spirituel
    28 octobre 2022

    Evangile du 28 octobre Dominique HOUSSAY

    10 min
  • Temps Spirituel
    27 octobre 2022

    Evangile du 27 octobre Christian DABIN

    12 min
    Comme dans les autres synoptiques,i.e. Mathieu et Marc qui forment avec Luc les trois évangiles que l’on peut lire en parallèle pour y trouver de nombreuses similitudes et différences, nous voyons le piège mortel des ennemis de Jésus se refermer progressivement et inexorablement sur lui. Pourtant, il a encore de nombreux partisans , y compris des pharisiens, dont on a souvent dit à tort qu’ils étaient tous ses ennemis.
    En traitant Hérode de renard et non de lion par exemple, Jésus signifie clairement que ce potentat ne constitue pas un danger pour lui.
    Tout ce passage,émaillé de liens avec les Écritures, est consacré à Jérusalem, dans le cadre de laquelle il annonce sa passion.

    A partir du verset 34, Jésus ne retient pas sa plainte sur elle, une sorte de complainte élégiaque pleine de tristesse, par laquelle il exprime tout son amour, sa passion pour cette cité sainte. Cité sainte, mais aussi ville des pécheurs, des traîtres, des prophètes tués, des envoyés lapidés, en dehors de laquelle il ne convient pas qu’un prophète périsse. C’est en lien étroit encore avec les Écritures que Jésus s’exprime.
    Et pourtant que n’a-t-il pas fait pour sauvegarder, rassembler son peuple, L’image très simple et très concrète de la poule qui abrite ses poussins sous ses ailes de la manière la plus efficace est magnifiquement parlante. Jésus exprime par là combien il désire serrer sur son cœur, de la façon la plus étroite, la plus intime, son cher peuple.

    Le verset 35, dans une évocation apocalyptique, s’ouvre sur la fin des temps.

    Et nous,somme-nous sensibles à l’amour sans limite que nous porte Jésus?
    Pas du tout ou peu? Alors demandons-lui la grâce de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
  • Temps Spirituel
    26 octobre 2022

    Evangile du 26 octobre Antoine PELLETIER

    10 min
  • Temps Spirituel
    25 octobre 2022

    Evangile du 25 octobre Xavier GOUX

    9 min
  • Temps Spirituel
    23 octobre 2022

    Evangile du 23 octobre Maryvonne NIVOIT

    9 min
  • Temps Spirituel
    21 octobre 2022

    Evangile du 21 octobre Père André DAVENEL (lu par Bertrand Jardin)

    10 min
  • Temps Spirituel
    20 octobre 2022

    Evangile du 20 octobre Pierre GIAUME

    10 min
    Mes amis, il y a un fait assez étonnant pour être relevé concernant cette page d’évangile, c’est qu’elle nous a déjà été proposée cette année, un dimanche qui plus est ! En effet, notre texte du jour était aussi celui du 14 août dernier. Je m’en souviens bien car nous étions en vacances à ce moment-là et lors de la messe dominicale qui avait lieu dans la chapelle où nous nous sommes dit « oui » pour la vie il y a 17 ans avec mon épouse, le prêtre avait commencé son homélie en nous expliquant qu’il valait mieux être un beau-père ou un gendre en ce 14 août, puisque ce sont les seuls à ne pas devoir se diviser selon Jésus. Au-delà du petit trait d’humour, cette parole m’avait tout particulièrement touchée car mes propres beaux-parents se sont séparés il y a plus de dix ans, et pour tout un tas de raisons diverses, il se trouve qu’aujourd’hui je n’ai plus aucun contact avec mon beau-père avec lequel j’entretenais pourtant une belle relation jadis. Finalement, pour se diviser, il faut au préalable être en contact, se voir, se parler, et quelque part s’aimer... Sans amour (humain), pas de division. Et sans division, est-ce que l’amour humain est possible ?
    Comme pour beaucoup d’entre nous je suppose (enfin plutôt je l’espère), je trouve que cette page d’évangile n’est pas la plus simple à appréhender : un feu qui n’est pas encore allumé, un baptême qui représente avant tout une source d’angoisse et puis en bouquet final, la division plutôt que la paix. Merci Jésus pour un tel programme à commenter !
    Reprenons dans l’ordre : le feu, l’eau et la division.
    Au premier abord, le feu n’a pas forcément une connotation très joyeuse : le feu qui tue, le feu qui brûle tout, le feu qui sème la mort sur son passage. Mais aussi le feu qui purifie, le feu qui permet de cuire la nourriture et donc de la rendre plus nutritive, le feu qui réchauffe le corps et l’âme. J’imagine qu’il s’agît du feu de l’Esprit Saint évoqué par Jésus à travers les mots de Saint-Luc dans notre texte du jour.
    Puis vient le tour de l’eau et du baptême. Cependant, à y regarder de plus près, Jésus ne doit pas parler de son propre baptême dans le Jourdain par Saint Jean-Baptiste, puisque celui-ci a déjà eu lieu… neuf chapitres plus tôt dans ce même évangile ! Il doit donc s’agir ici de sa propre résurrection. Plongée dans la mort puis renaissance après l’avoir vaincue. On imagine alors aisément toute l’angoisse que doit représenter ce « passage » pour Jésus.
    Enfin la division dans les familles. Là, j’ai beau chercher, difficile de trouver quelque chose de réellement positif dans ce passage : Jésus prône habituellement la paix et l’amour et voilà qu’il vient en fait pour nous diviser. Et si on n’a pas compris le message, il insiste avec un exemple bien concret : dans la famille divisée, je voudrais le Père. Bonne pioche !
    Plus sérieusement, j’imagine que Jésus nous met au défi avec cette parole. Être chrétien, c’est en quelque sorte vivre le défi de l’amour au cœur d’un monde qui n’est pas fait pour ça et au cœur de familles blessées par le péché originel. La division, si elle a pour but de faire triompher l’Amour (avec un grand « A ») est probablement salutaire. Il nous faut ainsi cesser de croire en une unité familiale parfaite car la première des évangélisations commence au sein de nos propres cercles familiaux. Et à y réfléchir, ce n’est déjà pas une mince affaire.
    « On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » comme le chantait Maxime Le forestier dans sa magnifique chanson « Né quelque part ». On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir de se diviser (un peu), pour aimer (beaucoup) le Christ à travers elle.
    Je vous souhaite une belle journée mes amis.

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