JavaScript is required
©Gerd Altmann de Pixabay

A vrai dire... - page 8 | RCF

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

Partager
S'abonner

Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    18 décembre 2023

    Noël

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    15 décembre 2023

    Faut-il manger de l'agneau du bout du monde ?

    2 min
    C’est toujours la COP 28 en ce moment et tout le monde a compris, je crois, qu’il nous fallait absolument réduire nos émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Les pays d’Europe sont parmi les premiers à l’avoir fait, mais dans des proportions bien insuffisantes, et puis cela a surtout consisté à délocaliser la production de nos biens manufacturés et même souvent de notre alimentation, avec la production de gaz à effet de serre correspondante.


    Ce n’est évidemment pas une solution, et puis cela a contribué à appauvrir objectivement nos économies, en même temps que cela a pu favoriser des modèles de production dévastateurs. C’est notamment ce que dénoncent en ce moment les jeunes agriculteurs qui, comme vous l’avez peut-être remarqué, retournent les panneaux d’entrée de ville pour expliquer que l’on marche sur la tête, suivant leur expression. Il nous faut donc créer de meilleurs mécanismes d’ajustement à nos frontières si les produits importés ne satisfont pas aux mêmes normes que chez nous. Et, de manière générale, il faudrait en Europe une véritable ambition pour aligner nos politiques environnementales, économiques, fiscales, sociales dans les Etats membres pour arriver à un véritable Green Deal.
    Là-dessus, fin novembre, l’Union Européenne et la Nouvelle-Zélande ont finalisé un accord de libre-échange qui va conduire à augmenter nos importations, notamment de viande ovine. De bons esprits nous expliquent que ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour la planète dans la mesure où, là-bas, les conditions d’élevage sont optimales : grands pâturages, peu de bâtiments, peu de besoins d’apports nutritionnels complémentaires… Cela s’entend.
    Mais, en achetant de l'agneau à l'éleveur du coin sur le marché de ma ville, je favorise l'économie locale, la préservation du lien social, l'entretien du bocage normand. Pas besoin de calculette CO2 pour se rendre compte que c’est un mode de consommation quand même plus raisonnable, si l’on veut bien considérer que tout est lié, si l’on veut à la fois cesser d’exploiter la planète comme si ses ressources étaient inépuisables et permettre à chacun de vivre de son travail.
    Ceci étant, malheureusement, victime de la concurrence internationale ou de la difficulté à accéder aux terres, ou les deux, mon producteur local a dû arrêter son activité. Quand on parle d’appauvrissement : moi-même, ne souhaitant pas consommer de l’agneau venu du bout du monde, je n’ai plus l’occasion d’en manger et, surtout, le producteur et sa famille ont perdu leur gagne-pain.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    14 décembre 2023

    Dette Climatique

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    13 décembre 2023

    La taxe lapin

    3 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    12 décembre 2023

    Jésus n'est-il qu'un concept ?

    3 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    11 décembre 2023

    Partager joie ou mécontentement

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    8 décembre 2023

    Le passeport de Jésus Christ est périmé

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    7 décembre 2023

    En Seine-Maritime, un projet ambitieux d’adaptation face à la montée des eaux

    2 min
    Jean-François Bloc est très sollicité. Le maire de Quiberville, une petite commune du littoral, au sud de Dieppe, n’arrête pas d’être appelé par les journalistes. Il le dit d’emblée, quand je le rencontre la semaine dernière au cours d’un reportage sur la montée des eaux : « J’ai longtemps été un résistant. » Un résistant contre la nature. Il me raconte : « Je pensais qu’on pouvait montrer à la nature ce qu’on savait faire !. Bétonner la plage, faire des enrochements, déposer des galets... et comme ça, consolider le trait de côte. »
    Et puis Jean-François Bloc a subi : la tempête de 99 qui a submergé le camping municipal. La mer monte, les falaises s’effondrent, des maisons vont tomber à l’eau. Et il faut réagir. Jean-François Bloc a été accompagné par le Conservatoire du littoral pendant 10 ans. Le résultat de cette concertation est un projet ambitieux d’adaptation. Oui, d’adaptation, car on ne peut pas résister à la mer.
    Cet automne, le camping municipal qui se retrouvait derrière la digue a fermé ses portes. Un autre a été construit en hauteur, à 10 minutes de la mer. L’année prochaine, la route digue va être ouverte sur 9
    mètres de long, afin de laisser passer la mer, et de permettre aux eaux de la vallée de s’écouler.
    Bref, Quiberville est engagé dans une déconstruction des ouvrages créés par l’Homme pendant des années. Un Homme tout puissant, qui pensait pouvoir domestiquer la nature. Aujourd’hui, il n’y a plus
    choix, il faut anticiper pour ne plus subir.
    En attendant que les gouvernants se mettent d’accord pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre, localement des femmes et des hommes agissent dès maintenant pour préparer le monde de demain.
    S’adapter face à une montée des eaux inexorable.
    Un autre élu rencontré à Quiberville me confie : « J’ai envie d’imaginer qu’après moi, ce que l’on fait maintenant servira, pour mes enfants, petits enfants et arrières petits enfants. »

    Par Simon Gouin fondateur et coordinateur du média normand Grand-Format"
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    6 décembre 2023

    Impossible justice

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    5 décembre 2023

    L'Avent et après ?

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    4 décembre 2023

    Paix

    3 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    1 décembre 2023

    La COP 28

    2 min
    La Conférence sur l’avenir de la planète a démarré cette semaine à Dubaï.
    Elle est présidée par le sultan al-Jaber, ministre de l’Energie et P-DG de la
    compagnie pétrolière nationale d’Abou Dabi. Nous n’en sommes plus à un paradoxe près, quand on sait que l’Arabie Saoudite voisine doit accueillir bientôt les Jeux asiatiques d’hiver…



    Le pape François est attendu à Dubaï. Espérons, si j’ose dire, qu’il
    contribuera à remettre l’église au milieu du village ! « Si nous avons confiance
    dans la capacité de l’être humain à transcender ses petits intérêts et à penser
    grand, nous ne pouvons renoncer à rêver que cette COP28 conduira à une
    accélération marquée de la transition énergétique, avec des engagements effectifs
    et susceptibles d’un suivi permanent », écrivait-il dans sa récente exhortation
    apostolique Laudate Deum sur la crise climatique.
    Il s’agit déjà de la COP 28. Toutes celles qui ont précédé ont insisté sur la
    nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais sans jamais
    vraiment pointer leur cause : les énergies fossiles. Pour atteindre les objectifs
    que l’on s’est fixés, ou du moins éviter des dérapages complètement incontrôlés,
    car chaque dixième de degré compte, il n’y a pas 36 solutions.
    Il faut, d’une part, agir sur l’offre, c’est-à-dire renoncer à retirer du sous-sol
    les combustibles fossiles. D’après l’Agence Internationale de l’Energie, la
    neutralité carbone à l’horizon 2050 passe par la réduction de 75 % de la
    production de pétrole, de 55 % pour le gaz et de 98 % pour le charbon. Pour ce
    faire, aucun nouveau gisement ne doit plus voir le jour. Or, deux ONG françaises
    viennent de recenser plus de 420 projets déjà en fonctionnement ou en phase de
    démarrage, dont à terme l’exploitation ferait exploser le budget carbone
    mondial.
    Il faut aussi, d’autre part, agir sur la demande. Schématiquement, on ne peut
    pas continuer, comme on le fait en France, à construire des autoroutes et à
    fermer des lignes de chemin de fer…
    Le double langage ne peut plus être toléré. Fabrice Bonnifet, président du
    Collège des directeurs du développement durable, dans une récente tribune de
    La Croix, pointe le besoin de cohérence, y compris pour les acteurs économiques.
    On ne peut continuer de favoriser, voire de subventionner les énergies fossiles,
    tout en appelant la main sur le cœur à sauver le climat. Il est nécessaire que la
    COP décide d’un péage carbone, pour les importations de matières premières ou
    de produits semi-finis. La moins-disance économique doit cesser de l’emporter
    sur les critères environnementaux et sociaux. On attend de la classe politique
    internationale qu’elle développe une vision et une régulation juste, la plus
    harmonisée possible.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    30 novembre 2023

    COP 28

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    29 novembre 2023

    Se nourrir, un vrai casse tête

    2 min
    Les slogans publicitaires en tous genres tentent de guider nos achats en matière d'alimentaion. Thierry Grenet ne sait plus comment faire ses courses... Il nous partage ses questions.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    28 novembre 2023

    Les droits sexuels

    3 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    27 novembre 2023

    Le Christ Roi renverse les valeurs

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    24 novembre 2023

    La paix est-elle possible ?

    3 min
    L'édito de guy Fournier, diacre du diocèse de Séez.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    23 novembre 2023

    70 ans après l'appel de l’Abbé Pierre, toujours des gens à la rue

    2 min
    Alors qu’un film sort sur la vie de l’Abbé Pierre, le journaliste du magazine normand Grand-Format, Simon Gouin, revient sur la question du logement. À Caen, au moins 300 personnes dorment à la rue.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    22 novembre 2023

    Chercher la vérité

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    21 novembre 2023

    Laissons-nous transformer par les pauvres

    3 min

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 563

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.