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Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

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Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    18 septembre 2024

    L'industrie pétrolière : coupable idéal du réchauffement climatique ?

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    Il y a quelque mois, Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies, devait répondre à une commission d’enquête parlementaire sur sa politique pour atteindre la neutralité carbone de l’entreprise. Je lis régulièrement des articles de presse qui accusent les groupes pétroliers et gaziers d’être les responsables principaux du réchauffement climatique, pourtant, des entreprises comme TotalEnergies brûlent très peu de pétrole eux-mêmes puisqu’ils cherchent à le vendre.
    En février 2022, la Russie a commencé une guerre contre l’Ukraine et suite aux sanctions occidentales contre la Russie, la Russie réduit ses livraisons de gaz vers l’Europe. Après quelques mois, le prix du gaz en Europe a été multiplié par 6 et toutes les industries grandes consommatrices de gaz ont soit arrêté la production, soit fortement augmenté les prix de leurs produits. Ainsi, le prix des engrais azotés a été multiplié par 5 et le coût de production des céréales en agriculture conventionnelle a été multiplié par 3. C’est la logique des marchés : les prix explosent si on réduit l’offre sans réduire la demande. Avec le prix réglementé de l’énergie, pendant environ 8 mois, le citoyen français n’a pas remarqué cette flambée des prix du gaz, car l’État a payé le surcoût de l’énergie en augmentant considérablement sa dette. Si le prix de l’énergie était resté si élevé plus longtemps, soit l’État aurait fait faillite, soit l’économie serait entrée en une récession grave. Heureusement pour nous, après quelques mois, le prix du gaz a fini par baisser en Europe parce que les Américains ont fortement augmenté leur production et leurs exportations de gaz. Sans le gaz Américain, l’Europe aurait connu une hyperinflation et une crise économique grave.
    Que nous enseigne ces évènements ? Ils nous montrent qu’on ne peut pas demander aux groupes pétroliers de réduire leur production si nous ne réduisent pas en même temps notre consommation. Il faut donc en priorité que notre consommation de produits pétroliers diminue.
    Cependant, réduire la dépendance aux produits pétroliers n’est pas une chose facile parce que le pétrole et le gaz sont les énergies les moins chères pour de nombreuses industries et utilisations, comme la production de béton, de verre, de céramique et de produits chimiques. Les entreprises qui veulent remplacer le pétrole ou le gaz par des énergies propres ne seront plus compétitives. De plus, nous ne savons pas encore comment entretenir tout notre réseau routier sans le bitume issu des raffineries de pétrole.
    La solution la plus juste pour notre industrie est la taxe carbone à la frontière de l’Union Européenne. Cette taxe entrera en videur en 2026. Les objets entrant dans l’Union Européenne seront taxés en fonction de la quantité de gaz à effet de serre émis dans les pays exportateurs. Cela rendra les produits importés plus chers et permettra à nos entreprises d’utiliser des énergies propres.
    En réalité, si nous voulons lutter contre le réchauffement climatique, nous devons accepter une baisse du pouvoir d’achat dès à présent, sinon nous subirons à la fois cette baisse plus tard, quand il y aura moins de pétrole et nous subirons en plus un réchauffement climatique avec un coût d’adaptation très élevé.
    Limitons donc plutôt notre train de vie dès maintenant, et investissons pour réduire la consommation d’énergies fossiles. Certes, ce n’est pas facile, car l'économie mondiale nous incite tous les jours à ne pas considérer ce qui a réellement de la valeur tout en étant gratuit, comme l'amitié, mais à dépenser notre argent pour des biens qui au fond n'ont pas de valeur.
    Choisissons et soignons donc ce qui a de la valeur mais qui est gratuit : les relations humaines, la découverte de la nature, les jeux en famille et entre amis, l’ouverture aux autres. En bref, choisissons ce que Jésus nous a recommandé.
    Vous trouverez davantage d’informations et d’autres émissions sur le site internet « pratiquement-durable.com »
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    18 octobre 2024

    La paix peut renaître

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    Le 7 octobre 2023 ont eu lieu les odieux attentats terroristes du Hamas. 376 jours et plusieurs dizaines de milliers de morts plus tard, il semble impensable de prêter foi aux propos dans son ouvrage L’Art de la paix, paru récemment chez Flammarion : « la paix peut renaître, plus convaincante et radieuse »
    Il est vrai qu’il précise que cela est possible si la paix « devient le principe de la cité complexe, si elle parvient à redéfinir le politique, à construire cet état, réelle finalité des contrats sociaux, où l’utilité de se tenir humain apparaîtra, enfin, plus avantageuse que les délices des pouvoirs…
    Une telle perspective suppose donc une triple inversion. Savoir, tout d’abord, penser la guerre comme attentatoire à la paix, au lieu de concevoir celle-ci comme un épisode de trêve dans un jeu d’affrontements perpétuels. (…) En deuxième lieu, la solidarité doit se substituer à la compétition (…) en troisième lieu, enfin, le global doit se substituer au particulier. Nos vieilles relations internationales obéissent à une charte mettant les intérêts nationaux en compétition infinie, oubliant simplement que, dans notre monde présent, l’intérêt national n’est servi que si les intérêts globaux sont préalablement satisfaits ! »
    L’art de la paix a ses agents, ONG., institutions du multilatéralisme social, éducateurs et lanceurs d’alerte, il a ses structures et ses ressources.
    Hanna Assouline, juive française d’origine marocaine et Sonia Terrab, marocaine de culture arabo-musulmane, toutes deux documentaristes, féministes et membres de l’association Guerrières de la Paix, qui œuvre pour la concorde entre Israéliens et Palestiniens en font partie. Elles ont réalisé un admirable documentaire intitulé Résister pour la Paix. Elles y dressent un état des lieux des générations de juifs israéliens, d’arabes israéliens et de palestiniens et de leur rapport à l’engagement pour la paix. La palestinienne Reem Al-Hajajra qui partage la conviction des deux réalisatrices s’y expriment en termes suivants : « Moi, je suis convaincue que c’est le bon moment pour que les leaders palestiniens et israéliens retournent à la table des négociations ».
    Malgré la douleur, la colère, le ressentiment qui s’expriment, toutes les personnes interviewées privilégient l’apaisement.
    Les deux réalisatrices répètent inlassablement leur crédo : « Le combat pour la Paix est le plus pragmatique. Il demande du courage. Il résonne avec un sentiment de responsabilité ».
    Ce combat demande aussi d’être attentifs à la douleur de l’autre. Il s’agit là d’humanité. Mais pour autant, il faut une solution politique. Hanna Assouline précise : « Aujourd’hui, se battre pour un avenir de paix, de justice et d’égalité, c’est le seul horizon possible ; sinon qu’est ce qu’on a comme options, à part être dans des logiques soit fanatiques, soit messianique d’annihilation, de destruction de l’autre. Il y a 7 millions d’israéliens qui vivent sur cette terre, 7 millions de palestiniens qui vivent sur cette terre. Aucun des deux ne va exterminer l’autre. (…) Ce qui nous manque, c’est du courage politique, c’est des leaders, ces leaders ils existent aussi dans la société civile. »
    Comme le dit Bertrand Badie l’art de la paix peut gagner. Les voix de ces leaders, de ces militants qui se battent au quotidien sont aujourd’hui étouffées par les vociférations de haine, mais vous pourrez les entendre dans le documentaire Résister pour la Paix diffusé demain soir, 19 octobre, à 21h00 sur la chaine parlementaire.
    Il mériterait d’être diffusée sur grand écran sur la place Stanislas sous l’égide de la mairie de Nancy et du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, et à l’invitation conjointe de l’Association France Palestine Solidarité, de l’Association Culturelle Juive et de la Communauté Juive. Regardez le film, laissez vous convaincre et dès lundi, décrochez vos téléphones pour appeler nos élus.
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    16 octobre 2024

    Biocarburants et biodiversité

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    Actuellement, le carburant le moins cher pour les voitures à essence est le Superéthanol-E85, qui contient entre 60 et 85 % de bioéthanol, complété par de l’essence Sans Plomb. En France, ce carburant est issu de la fermentation des sucres contenus dans les betteraves sucrières et les céréales.
    Toutes les étapes de la production du bioéthanol consomment de l'énergie, depuis l’agriculture jusqu’aux entreprises chimiques. Le rendement énergétique des biocarburants est variable selon leur type. Ainsi, la combustion de bioéthanol de canne à sucre brésilienne fournit 6 fois plus d'énergie que n'en consomme sa production, ce qui représente un bon rendement. Pour d'autres biocarburants, ce chiffre est nettement moins satisfaisant. Il faut un litre d’énergie fossile pour produire 2.5 litres de bioéthanol à base de blé ou pour produire 1.5 litre à base de la betterave sucrière.
    Le bilan énergétique est donc positif, mais pas sans problèmes pour l’agriculture.
    La croissance du marché des biocarburants, subventionnés par les États, est considérée comme l'une des causes de l'augmentation du prix des céréales. D'une part, les biocarburants accroissent la demande en céréales, et d'autre part, les financiers spéculent aussi bien sur ces denrées agricoles que sur les terres agricoles. Ainsi, depuis 10 ans, les milliardaires américains ont acheté des millions d’hectares de terres agricoles. Ils savent qu’à l’avenir, on va demander à l’agriculture de produire toujours plus de biocarburants.
    Nous pouvons utiliser une image pour comprendre le volume de la consommation de biocarburant E85 en France. Les automobilistes en France consomment chaque jour l’équivalent de 9 millions de baguettes de pain en matière organique provenant par exemple de blé et de betteraves. Dans la mesure où les pays riches consomment davantage de biocarburants, le prix de l’alimentation va logiquement augmenter, également dans les pays pauvres.
    En 2022, l’ADEME a constaté que les cultures utilisées pour la production de biocarburants font disparaître dans le monde des prairies, des zones humides et des forêts primaires.4 Les États-Unis sont un des rares pays à avoir documenté cette disparition de zones humides, prairies et forêts, désormais consacrés à l’agriculture, ce qui ne reste pas sans effet sur la biodiversité.
    En effet, l’organisation intergouvernementale sur la biodiversité (IPBES) a publié un rapport en 2019 répertoriant les causes de l’appauvrissement de la biodiversité. Ce rapport cite les biocarburants parmi les politiques publiques qui favorisent la surexploitation des ressources naturelles et la déforestation.
    On détruit des forêts au profit de cultures énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre par litre de biocarburant sont supérieures à celles d’un litre de pétrole ! Une partie des biocarburants produits dans le monde est en réalité néfaste pour la planète. Cela nous mène à un autre paradoxe.
    Les palmiers à huile ont besoin de 2 à 4 fois moins de surface agricole que le tournesol et le colza pour produire la même quantité d'huile. Pour produire des biocarburants, l’huile de palme permettrait en réalité de réduire la surface des terres cultivées, tout au moins s’il n’y avait pas un problème humain.
    Si en Europe, nous avions des palmiers à huile, nous ne réduirions pas les terres cultivées pour favoriser la biodiversité, mais nous augmenterons la production de biocarburant en appauvrissant les terres agricoles.
    En tant que chrétiens, nous devrions montrer que la relation avec Dieu dans notre vie nous libère de l’insatiabilité de consommation qui nous pousse à toujours acheter plus. Cela commence, par exemple, par garder nos objets plus longtemps et de les faire réparer.
    Vous trouver davantage d’informations sur le site internet pratiquement-durable.com
    Notes :
    1) https://www.numerama.com/vroom/1795496-la-voiture-electrique-a-100-e-par-mois-a-attire-des-clients-inhabituels.html
    2) Voiture à essence : 100g CO2 par km * 10’000 km =
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    15 octobre 2024

    Génération désenchantée

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    [Rediffusion] "Tout est chaos, à côté. tous mes idéaux, des mots abîmés. Je cherche une âme qui pourra m'aider. Je suis d'une génération désenchantée, désenchantée", chantait Mylène Farmer. Quelle tristesse ! Mais n'est-ce pas là précisément décrit le sentiment qui nous habite parfois et qui surtout habite bon nombre de nos contemporains ?
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    14 octobre 2024

    La dignité est un cadeau de Dieu

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    La dignité est un cadeau que Dieu me fait et que personne ne peut me retirer, rappelle Jean-René Berthelemy.
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    10 octobre 2024

    Le grand remplacement ? Rien de nouveau

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    Et ça continue encore et encore... la stigmatisation de ceux qui fuient les persecutions et la misère.
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    9 octobre 2024

    Immigration : le mythe de l'appel d'air

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    Selon les partis d'extrême droite, les migrants choisissent la France pour y bénéficier des avantages sociaux mais qu'en est-il vraiment ?
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    9 octobre 2024

    Qu'avons-nous en commun ?

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    [Rediffusion] Dans une société française qui se caractérise tous les jours un peu plus par l'achipélisation, comment définir ce que nous avons encore en commun ? Jean-René Berthelemy nous invite à nous appuyer sur la tradition de l'Eglise catholique qui définit le bien commun comme la condition première de la croissance à la fois de tout homme, de tout l'homme et de tous les hommes.
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    7 octobre 2024

    Directives anticipées

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    Une chronique de Jean-Marie Blondel

    Il y a quelques jours, j’ai dû subir une petite intervention chirurgicale. Oh ! Rassurez-vous, rien de vital, que de la mécanique. J’ai été reçu avec gentillesse et professionnalisme par le personnel soignant et mon court séjour à la clinique s’est déroulé dans les meilleures conditions. Nous avons beaucoup de chance d’avoir des structures médicales sûres et gérées par des personnes compétentes et respectueuses. Prions pour que nous sachions conserver cette force pour notre pays.
    Avant mon intervention, il m’a fallu remplir un certain nombre de formulaires, administration oblige, et parmi les divers formulaires qui ont été soumis à ma plume, l’un d’entre eux m’a bouleversé et fait réagir négativement. Il s’appelle « Directives anticipées ». C’est un document par lequel le patient est invité à, je site, : « affirmer rédiger ledit document en toute liberté, sans pression extérieure et en pleine possession de ses facultés intellectuelles ». Et tout cela pour faire renoncer, je site encore : « à toutes les mesures visant la prolongation de sa vie, si le pronostic médical le concernant est sans espoir, si ses fonctions vitales font défaut et que son état mène inexorablement à la mort... »
    Ça y est ! la pieuvre avance ! Le mode opératoire est finalisé ! Même si le vote de la loi sur la fin de vie est reporté, (jusque quand ?) La porte est ouverte ! Quelle tristesse ! Quelle décadence ! Quel échec ! Comprenez ma colère... Où est l’Espérance ? Où est la foi en l’amour infini de Dieu ? Par la mort et la résurrection de son fils, Dieu, le Maître de la vie, n’a pas voulu laisser la mort engloutir la vie. Et l’homme voudrait légiférer pour donner la mort ?
    Certes vous pouvez ne pas partager mon point de vue, et je le respecte, mais laissons-nous interroger par le Christ lui-même avant de trancher et déterminons notre position, nous chrétiens, en nous référant à notre doux Jésus mort pour nous, pour nous donner la Vie. N’est-il pas celui qui a dit à Marthe « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Croyons-nous vraiment cela ? Si nous le croyons pourquoi tuer la vie ? Notre société aimerait tant que nous oublions ce message d’amour infini.
    En vacances en Bretagne, j’ai rencontré des écologistes qui revendiquaient la protection des bébés dauphins : 100 000 dauphins tués par an par l’activité humaine, quelle catastrophe ! ...Belle cause à défendre ! Mais personne ne revendiquait la protection des 234 300 enfants qui n’ont pas vu le jour en 2022... Jésus ne s’est-il pas fâché en voyant les apôtres repousser les enfants que l’on présentait à Lui ? « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. » Et nous ne laisserions pas ces enfants venir à la vie ?
    Fin de vie, avortement, respect de la vie de son début à sa fin... Voilà les domaines où, nous chrétiens, nous devons, être présents dans notre société pour annoncer les merveilles de Dieu. Oui, nous nous devons d’annoncer à nos frères en humanité que l’homme est la plus belle création de Dieu, c’est une œuvre sacrée, pourvue d’une âme, créée à l’image de Dieu, et qu’à ce titre, il doit être respecté dans toute son intégrité de sa naissance à sa mort. Et pour cela nous devons accepter de ne pas être aimés par le monde pour faire respecter la vie... Le message du Christ n’est-il pas plus fort pour nous que le plaire au monde ?
    « Le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde » des mots mêmes de Jésus dans sa prière sacerdotale. Nous n’appartenons pas au monde mais nous sommes envoyés au monde,
    C’est pourquoi, face aux errements de notre société, nous devons annoncer les merveilles de Dieu et ceci en priorité aux plus fragiles.
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    4 octobre 2024

    Les boîtes aux lettres "Les Papillons"

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    Comment Libérer la parole des enfants victimes de violences quelles qu'elles soient grâce aux à l'association "Les Papillons".
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    3 octobre 2024

    Une martyre... encore une !

    Un regard chrétien sur le monde4 min
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    2 octobre 2024

    Mobilité électrique et justice sociale

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    L’objection la plus souvent entendue à propos des voitures électriques est leur prix élevé. Elles seraient un luxe pour les riches citadins et inaccessible aux autres, en particulier aux habitants de la ruralité qui ont besoin de leur voiture.
    Il mes semble, au contraire, que les nouvelles voitures électriques peuvent être intéressantes pour les foyers à faibles revenus. Ainsi, suite à une promesse de 2022 du président de la République, des constructeurs français de voitures proposent des voitures électriques à moins de 100 € par mois, dont la moins chère à 54 € par mois.
    Comment un prix si bas est-il possible ? C’est que la Direction Générale de l’Énergie et du Climat a lancé un programme de leasing social dont profiteront à terme 50’000 foyers aux revenus inférieurs à 15’000 € par an.
    Ce leasing social subventionne l'achat d'une voiture électrique neuve, pour des personnes qui roulent plus de 8000 km par an pour se rendre au travail. Cette mesure bénéficie donc surtout à des personnes qui vivent loin des centres urbains.
    Ce dispositif de leasing social a fait baisser la moyenne d’âge des acquéreurs de véhicules neufs de 54 à 40 ans, et un tiers a moins de 36 ans. Il a eu un succès fulgurant : en janvier dernier, 25’000 contrats ont été signés en seulement 6 semaines.1
    Les utilisateurs ont rapidement fait leurs calculs : Par rapport à une voiture à essence, ils font une économie annuelle 800 €, pour 10’000 km parcourus, si leur véhicule électrique est chargé à domicile. Si l’on tient compte de l’amortissement de l’achat d’une voiture d’occasion à essence et de son entretien, une voiture électrique neuve devient bonne pour le budget familial.
    Et quel est l’intérêt de ce dispositif pour l’État ? Pour l’État, le coût total du leasing social s’élève au maximum à 5600 € par voiture. La durée de vie d'une voiture électrique est de 20 ans, à condition de ne pas stresser la batterie. Ne pas « stresser une batterie » veut dire qu’il ne faudrait pas faire de charges ultra-rapides, ni de la décharger en dessous de 20 % de sa capacité, ni l’utiliser pendant de fortes gelées, si la voiture a passé la nuit dehors, au froid. Dans ces conditions, en supposant une durée de vie de 20 ans et en fonction du prix de la voiture, la mesure va coûter entre 150 de 250 € par an et par bénéficiaire. Les recherches actuelles sur les batteries montrent qu’elles auront, dans quelques années, une durée de vie jusqu’à 40 ans. Si l’État obligeait les constructeurs à réparer les voitures électriques pendant leur durée de vie de 40 ans, la facture pour l’État serait inférieure à 120 € par an et par bénéficiaire.
    Quel est alors le bilan de cette mesure pour le climat ? Sur une période de 20 ans, ces voitures électriques émettent une tonne de CO2 de moins par an qu’une voiture à essence.2 Cette réduction des émissions d’une tonne de CO2 coûte donc à l’État entre 150 et 250 €, le coût du leasing social. Ce coût correspond à peu près au prix du CO2 que l’Europe veut atteindre en 2030 avec son Système d’Échanges de quotas Carbone.3 En 2030, le coût du dispositif de leasing social correspondra donc au prix de la tonne de CO2 que devront payer les entreprises comme les cimenteries et autres grands émetteurs de gaz carbonique.
    Finalement, il reste des questions très humaines. Sommes-nous prêts à nous libérer de la pression des modes et à garder les objets plus longtemps ? Serions-nous, par exemple, contrariés de n’avoir une nouvelle voiture que tous les 40 ans ? Ou bien au contraire, serions-nous plutôt soulagés d’avoir une voiture fiable pendant des décennies ?
    Pour être libérés de la pression sociale d’acheter du neuf, suivons l’enseignement de Jésus qui donne priorité aux relations humaines plutôt qu’à la consommation ostentatoire.
    Vous trouver davantage d’informations sur le site internet pratiquement-durable.com
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    30 septembre 2024

    Éloge de la foi fraternitaire

    Un regard chrétien sur le monde4 min
    La présidence de la 46ème édition du Livre sur la place, qui s’est tenue début septembre, était assurée par Edgar Morin, un des penseurs majeurs de notre époque âgé de 103 ans.
    Fidèle au concept de « pensée complexe » qu’il a fondé, il dit de lui-même : « Je suis à la fois mystique et rationnel »
    « La conscience d'un destin commun de l'humanité, destin fragile et menacé, a retenu toute votre attention, promouvant la nécessité d'une politique de civilisation visant à remettre l'homme au centre et non le pouvoir de l'argent. » C'est ainsi que le pape François avait salué, dans un message, le 2 juillet 2021, Edgar Morin, lors d'une cérémonie organisée à l'Unesco pour honorer le centenaire du sociologue et philosophe. Les deux hommes s'étaient rencontrés au Vatican deux ans auparavant. À cette occasion, François avait souligné « une convergence » avec l'œuvre du penseur, qui se définit comme « un incroyant radical », mais confesse : « J'ai une foi, la foi fraternitaire – à savoir dans la fraternité, donc – et le sentiment d'être inséré comme un atome dans le destin de l'humanité. Ce que j'ai acquis de plus en plus en avançant dans les connaissances, est le sens du Mystère de l'univers, de la vie, autour de nous et en nous. (…) Mais je ne nomme pas Dieu le Mystère et la Créativité. »
    Dans les dernières lignes de Cheminer vers l’essentiel, paru récemment chez Albin-Michel, Edgar Morin nous donne quelques précisions supplémentaires. Il dit à Marc de Smedt :
    « Pour moi le mystère est omniprésent ; non seulement il nous enveloppe, mais il est en nous. Pourquoi l’univers ? Où va-t-il ? Pourquoi la vie ? pourquoi suis-je issu d’un seul spermatozoïde sur des centaines de milliers qui se sont rués vers l’utérus de ma mère ? Toute connaissance débouche sur un mystère, ou le Mystère. Et ce mystère est empreint de poésie.
    Si nous ignorons le sens de la vie, au moins pouvons-nous donner un sens à la nôtre : connaître, aimer, sentir intensément notre relation au cosmos, à la Terre, à la Nature vivante, à la vie végétale des arbres et des fleurs, à la vie animale, notamment de nos cousins mammifères, fraterniser entre humains. Vivre d’amour et aimer pour vivre. »
    Lors de l’inauguration du livre sur la Place Edgar Morin a dit que « le roman continue à me donner ce lien vital avec le monde, avec l’univers. Non seulement, je lis mais je relis et la volupté de relire, c’est-à-dire de redécouvrir sous d’autres aspects un livre est quelque chose d’extraordinaire, j’ai relu 93 de Victor Hugo, une œuvre magistrale. (…) j’ai relu un roman de Roger Martin du Gard, Jean Barois, qui m’a tellement influencé dans mon adolescence, et que j’ai relu sur le problème de la foi, de la religion, du sentiment religieux et de l’incroyance »
    Samedi 14 septembre, j’ai assisté avec un immense plaisir à la rencontre avec l’auteur égyptien Alaa El Aswany, un des plus grands écrivains du monde arabe, qui dans son dernier roman Au soir d'Alexandrie, paru chez Actes Sud, explore l’histoire de l’Égypte actuelle et le durcissement à la fin des années 50, au cœur d’une ville, Alexandrie, soumise à la violence d’un régime.
    À un auditoire venu nombreux, El Aswany, qui est aussi l'un des membres fondateurs du mouvement d'opposition « Kifaya » (C?a suffi), a expliqué que « Le roman ne change pas les situations, le roman nous change, change les gens et les gens qui seront changés par la littérature seront capables d’achever un changement »
    Durant le week-end du Livre sur la place, j’espère avoir découvert au moins un roman qui vérifie les paroles d’Alaa El Aswany. Je partagerai cette découverte avec vous, chers auditrices et auditeurs.
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    25 septembre 2024

    Nouveau gourvernement : entre satisfaction et doutes

    Un regard chrétien sur le monde3 min
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    24 septembre 2024

    Terre des hommes

    Un regard chrétien sur le monde2 min
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    23 septembre 2024

    Une question de sagesse

    Un regard chrétien sur le monde3 min
    Quand la cause animale nuit à la cause animale... Alain Colotte se demande si les obstacles qui bloquent le projet d'école de chirurgie vétérinaire de Malzéville sont bien raisonnables. Le chantier est en effet mis à l'arrêt tant qu'on n'a pas trouvé de solution d'habitat pour protéger des chauve-souris.
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    20 septembre 2024

    La libération de la France, oui... mais ?

    Un regard chrétien sur le monde4 min
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    19 septembre 2024

    Retour sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris

    Un regard chrétien sur le monde4 min
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    17 septembre 2024

    Qu'avons-nous en commun ?

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    Dans une société française qui se caractérise tous les jours un peu plus par l'achipélisation, comment définir ce que nous avons encore en commun ? Jean-René Berthelemy nous invite à nous appuyer sur la tradition de l'Eglise catholique qui définit le bien commun comme la condition première de la croissance à la fois de tout homme, de tout l'homme et de tous les hommes.
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    16 septembre 2024

    Désirs de paix

    Un regard chrétien sur le monde5 min
    Michel May rend hommage à Georges Corm, mort le 14 août 2024 à Beyrouth. Historien, économiste et homme politique libanais, Georges Corm fut finistre des Finances du Liban de 1998 à 20003 et a écrit de nombreux ouvrages consacrés à l'histoire du Proche-Orient.

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