Destructions d'écosystèmes, inondations, pollution, menaces énergétiques : la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, pourrait avoir des conséquences environnementales et humaines "sans précédent". C’est ce que dénoncent plusieurs experts et associations de défense de l'environnement.
Le Press Club, avec Arnaud Alibert, rédacteur en chef à La Croix, et Samuel Pruvot, rédacteur en chef à Famille Chrétienne.
Selon l'ONG ukrainienne Ecoaction, la destruction du barrage de Kakhovka a libéré 18 milliards de tonnes d’eau. Plusieurs parcs naturels nationaux ukrainiens, dont la réserve de biosphère de la mer Noire classée à l'Unesco, sont directement menacés. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse même la Russie d'être "coupable d'un écocide brutal". Certains jugent cet acte comme une façon de détruire toute possibilité pour l’Ukraine de redevenir ce qu’elle était. "L’impact écologique, comme humain, est considérable", considère Samuel Pruvot, selon lequel "cette nature ravagée rappelle les paysages de Verdun".
"Vladimir Poutine ira jusqu’au bout", estime Arnaud Alibert. En effet, le président russe affirme de manière récurrente sa détermination et sa volonté de ne pas céder. "Il y a une véritable escalade dans cette guerre", juge Samuel Pruvot. La centrale nucléaire de Zaporijia, bien qu’éteinte, apparaît aux yeux de tous comme une autre menace si la Russie décidait de la bombarder. Des deux côtés, il y a une forte volonté de vaincre, ce qui fait de ce conflit "une guerre totale", selon le rédacteur en chef de Famille Chrétienne.
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