Quel lien entre le pèlerinage militaire à Lourdes et les jeux olympiques ?

A Lourdes, plus de 20.000 pèlerins soldats affluent de toute l’Europe et d’au-delà, des Etats-Unis, de Corée, d’Afrique, pour participer au Pèlerinage Militaire International. Et dans les rues, en liesse et en feu, on retrouve une petite ambiance de supporterisme et donc de sport ….et vous l’imaginez, tout ceci me plaît !

Que vous voyez dans les ruelles de la cité mariale ? 

Autour de l’entrée du sanctuaire, dans les rues, nous sommes comme à quelques heures de coup d’envoi d’une finale de Top14 ou de Coupe de France ! Les drapeaux, les cris de joie, les défilés, les uniformes et les maillots, l’esprit patriotique assumé et proclamé, les chants, la consommation de houblon, … Comme dans les grandes rassemblements sportifs je pense aux JO et au Rugby, il y a un esprit joyeux et léger, complice et avec des identités assumées. Et tout à l’heure, en pénétrant dans la basilique Saint Pie X, le silence se fera. Le grand cierge du PMI sera allumé par l’évêque aux armées, et, un long temps de prière s’imposera aux délégations et aux milliers de soldats. 

La vision du Père Didon et de Coubertin rejoint ainsi la vision des initiateurs du Pèlerinage Militaire International – un espace de rencontre entre les pays pour y célébrer la concorde et la paix ! Mais au sujet de la relation entre le sport et la foi, je souhaite partager avec vous une grande et belle nouvelle.

Une grande et belle nouvelle, laquelle ? 

La grande nouvelle c’est – selon l’antique expression – l’élévation aux autels – c’est-à-dire la canonisation d’un grand champion, le jeune Carlo Acutis qui deviendra un saint pour toute l’humanité. A Assise son corps est exposé dans une chasse, où nous pouvons admirer son haut de survêtement et ses baskets, celui d’un jeune bien de son temps. Ce jeune garçon à la culture digitale, n’a pas été élevé dans la piété fervente d’une famille nombreuse. Il a découvert la puissance de l’eucharistie dans nos vies et en a été un témoin ardent.

Chaque semaine, vous nous proposez le geste juste, un petit truc en plus avant de partir en week-end ?

Le geste juste pour la semaine, c’est, dans l’élan de la Pentecôte, de demander la paix dans nos cœurs, et de poser – là où nous sommes plantés - des gestes de paix et de réconciliation. Donc si nous avons un nœud, du ressentiments de la rancœur, allégeons-nous et demandons pardon pour construire, à notre petit niveau,  la paix !