Alors que beaucoup s'interrogent sur le sens de leur activité professionnelle, des hommes et des femmes inventent de nouveaux métiers. Des métiers "durables" et "au service du vivant". Une façon de répondre à l'éco-anxiété... On en parle avec Julien Vidal.
Au lendemain de la pandémie de Covid, beaucoup ont remis en question leur rapport au travail, refusant de "n’être qu’une ressource économique". Et cela s'étend plus globalement à toutes les catégories d'âge. "C’est un vrai phénomène ; toute une génération se raccroche à cette branche", témoigne Julien Vidal, auteur de "Mon métier aura du sens" (éd. Vuibert, 2023). Il constate l’abandon du "travailler plus pour gagner plus". Selon lui, "on a besoin de nouvelles promesses."
À cela s’ajoute un phénomène de démission silencieuse, le phénomène de quiet quitting. Certains décident de moins s’investir dans leur travail, en ne faisant que ce qui leur est demandé. "Cela témoigne d’un refus et d’un mal-être", note Julien Vidal. D’autres décident d’écouter leur désir plus profond "face à l’urgence du monde de demain".
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Artisan upcycleur, restauratrice humaniste, journaliste du Vivant, commerçant à la voile...… À l'heure de la crise écologique, on invente de nouveau métiers. Dans son livre, Julien Vidal raconte le parcours de 80 personnes qui ont décidé de changer de vie. Et qui ont opté pour "des métiers durables et solidaires au service du Vivant".
Julien Vidal voit dans ces démarches des remèdes à l’éco-anxiété. "Se relier à d’autres permet de mieux l’affronter", souligne l’auteur. Trouver des alternatives au néo-libéralisme est source de joie pour Julien Vidal comme pour les 80 personnes qu’il a rencontrées.
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