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Deux jeunes naviguent sur l'Atlantique sous les couleurs d’Enfants du Mékong
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Deux jeunes naviguent sur l'Atlantique sous les couleurs d’Enfants du Mékong

Un article rédigé par Guillaume d'Aboville - RCF, le 16 avril 2024  -  Modifié le 22 avril 2024
Loin des yeux, près du cœur Deux navigateurs traversent l'Atlantique aux couleurs d’Enfants du Mékong, par Guillaume d'Aboville

François et Vianney naviguent en mer en ce moment. Ces deux jeunes ont fait un emprunt étudiant pour acheter un bateau et récolter de l'argent pour l'association représentée sur leurs voiles, Enfants du Mékong.

Guillaume d'Aboville est le directeur général d'Enfants du Mékong ©DR Guillaume d'Aboville est le directeur général d'Enfants du Mékong ©DR

François & Vianney ont 21 ans. Ils ont fait un emprunt étudiant pour acheter un bateau. Ils se sont entraînés pendant un an, au contact de skippers expérimentés. Ils ont poussé les limites, à être les plus jeunes d’une course à la voile de 3 semaines. A repousser les conseils des réticents, prêts à affronter les éléments, prêts à se retrouver seul face à l’autre dans un espace confiné, coupé du monde et du flot des réseaux sociaux.

Ils vont sans doute en baver, comme on dit, mais ils partent avec la fougue de leur jeunesse. Cette génération veut aller vite et cherche du sens. Comme le dit Sylvain Tesson : "le voyage est une fuite contre la routine, la monotonie, la familiarité, la soumission à la régulation du gouvernement collectif".

Ces jeunes cherchent le cap de leur vie 

Les jeunes sont l’avenir du monde. C’est ce que nous croyons chez Enfants du Mékong, en permettant à des enfants pauvres en Asie d’aller simplement à l’école. Un exemple :  il y a quelques semaines, j’étais au Cambodge dans la déchetterie de Battambang, une ville au nord ouest. 40 familles vivent là depuis 30 ans, se considérant comme des déchets au milieu des déchets. Là-bas, on trie les déchets, on abandonne les enfants qui vivent à côté. Alors, nous avons décidé de soutenir les 20 enfants de ces familles pour qu’ils aillent à l’école. Une grand-mère déguenillée pleurait dans nos bras : "10 ans que je rêve d’un avenir pour mes petits enfants".

Ces jeunes cherchent le cap de leur vie, comme un marin mène son bateau.

Financer l'association Enfants du Mékong

François et Vianney croient en l’éducation. Etudiants, sans ressource stable, ils parrainent chacun 1 jeune, l’un en Birmanie, l’autre au Cambodge. Leur course est double : celle d’atteindre la Martinique avec leur bateau "Les parrains marins" ; mais aussi celle de trouver des parrains et marraines : Imaginez, si à chaque mile nautique parcouru, un enfant asiatique est parrainé et donc assuré d’avoir un cap dans sa vie, alors nous serons comblés" !

A tous ceux sur ces bonnes ondes qui se posent la question : quel sens, quel cap puis je donner à ma vie, je vous engage à suivre sur les réseaux les parrains marins, et à se dire : "à quoi ou à qui mon talent peut-il servir + pauvre que moi ?"

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Loin des yeux, près du cœur

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