Faire découvrir, redécouvrir, aimer la poésie.
L’œuvre de Fernando Pessoa, multiple et insaisissable, se compose de poèmes, de textes en
prose, de pamphlets et d’essais qui ont laissé une trace majeure dans la littérature du XXème
siècle. Cet orfèvre des mots est tout d’abord un homme fracturé et ordinaire qui deviendra
plusieurs auteurs en un seul corps. Alberto Caeiro sera la signature du recueil
« Le Gardeur de troupeaux » dont voici 2 extraits. (XVI), (XVIII)
Fernando Pessoa, né à Lisbonne en 1888, y meurt 47 ans plus tard, seul, prématurément vieilli
par l’alcool. Ce poète portugais est inclassable, intriguant, secret mais non moins
resplendissant par l’immensité de son œuvre.
Alors qu’il écrit en mars 1914 «Le Gardeur de troupeaux», explique-t-il, Pessoa sent une autre
personne croître dans son corps et il lui donne le nom d’Alberto Caeiro. C’est l’apparition des
hétéronymes nombreux par lesquels il signera ses textes. Pessoa est donc un poète pluriel.
Voici un extrait du 1er poème de ce recueil. (I)
Claude Roy est un poète sensible à la nature. Dans « L’eau vive », il mêle sensations physiques ressenties et sentiment de la fuite du temps. Avec « Les autres étés », le poète évoque la beauté de la vie dans la nature, mêlée du sentiment que cela finira un jour.
Cette semaine , c’est Claude Roy que nous écouterons.Ce journaliste écrivain a traversé le XXe siècle de 1915 à 1997, il a été marqué par les différents événements majeurs que sont la 2de guerre mondiale et la résistance,le communisme et le rejet de ses dévoiements -totalitarisme et maoïsme.Mais c’est le poète qui nous retient ici .Son œuvre poétique, débutée dès sa jeunesse, décrit son cheminement intérieur profond.
Pour terminer cette semaine consacrée à la lecture de quelques textes de François de Cornière,nous écouterons 3 poèmes .
Dans « Quelque chose de ce qui se passe »le poète nous explique qu’il essaie de fixer dans un texte des émotions ressenties. Dans « Il faut reprendre » la vie affleure avec ses douleurs, thème repris dans le dernier texte « S’arrêter là » où la mort d’un proche très présente stoppe l’élan, mais le poète termine son poème sur le mot « continuer »plutôt signe d’espoir.
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