Accueil
Les Histoires du Dauphiné
RCF

Les Histoires du Dauphiné - page 3

Emission présentée par Claude Muller, Annie Francou

Afin de mieux connaître le patrimoine, un historien nous invite à découvrir l’ histoire des lieux de notre quotidien en Isère. Depuis les rues de Grenoble, de places en places, de villages en villages. En racontant aussi la vie de personnages exceptionnels qui ont marqué l’histoire de ce département.

Partager
S'abonner

Episodes

  • RCF

    La République du Vercors

    21 mars 2023
    Le 3 juillet 1944, Eugène Chavant, paré du titre de président du comité de Libération, lançait un vibrant appel à tous les habitants du Vercors, leur annonçant que la République Française avait été officiellement restaurée dans le Vercors et que les lois républicaines étaient remises en vigueur dans ce territoire français où l'ennemi ne pouvait plus pénétrer. Il fut chaleureusment félicité par les Alliés à Alger et par le général Koenig à Londres.
  • La résistance des jeunes dans le Vercors

    La jeunesse dans le Vercors

    14 mars 2023
    De nombreux jeunes Dauphinois qui ne voulaient pas être intégrés d'office dans le sinistre S.T.O. rejoignirent le maquis du Vercors. Mais, parmi eux, il y avait déjà une infime minorité de ceux qu'on appellera plus tard blousons noirs. Ils furent bien pris en main par les Résistants et deviendront vite à leur tour d'ardents défensuers d'une France libre.
  • Drapeau français

    Enfin le drapeau tricolore !

    7 mars 2023
    Quand, le 9 juin 1944 les grenoblois virent flotter au dessus de Saint-Nizier un immense drapeau tricolore, leur coeur bondit. Ce drapeau annonçait la grande bataille finale et bien sûr la mobilisation générale de tous les Dauphinois sur place qui pouvaient encore combattre. L'ennemi, furieux, fit appel à la 157ème division d'infanterie qui venait de décimer l'héroique maquis des glières. Malgré le parachutage d'armes par les alliés dans le Vercors, les forces en présence étaient inégales et les Allemands mirent Saint-Nizier à feu et à sang.
  • RCF

    Le Vercors : Une armée

    28 février 2023
    Quand, dans la nuit du 5 juin 1944 la B.B.C. lança le message codé : " Le chamois des Alpes bondit", tous les coeurs des résistants dauphinois battirent à l'unisson. A Londres, on considérait les maquisards du Vercors comme une véritable armée levée contre l'ennemi. Et ce message - qui était attendu - était le signal de l'insurrection qui allait coincider avec le développement des troupes alliées en Normandie. L'armée du Vercors et tous les maquis de l'Isère allaient retenir les Allemands de la région qui ne pouvaient pas foncer en Normandie pour repousser les forces américaines.
  • RCF

    Louis Nal, chef des groupes Francs de l'Isère

    21 février 2023
    Décédé prématurément à l'âge de 47 ans le 13 juin 1949, atteint de turberculose, Louis Nal devint chef des groupes Francs de l'Isère, commandant plus de 200 actions spectaculaires contre l'ennemi pendant la guerre. Après la libération, malgré sa maladie, il occupe les fonctions de chef départemental des forces de police et conseiller municipal de Grenoble. Un monument lui a été cosacré. On peut le voir à la Tronche près de l'hôpital.
  • André Sibellas

    André Sibellas, résistant isérois torturé devant son fils

    31 janvier 2023

    Deux grands résistants, André SIBELLAS et son fils Maurice furent arrêtés par la gestapo le 25 Juin 1944. Le fils, qui possédait un faux certificat médical attestant qu’il était atteint de la tuberculose ne fut pas beaucoup importuné puis libéré au bout de quelques jours. Mais son père fut affreusement torturé. André fut pendant quelques jours, témoin de ces affreuses tortures. Libéré, il apprit que son père avait été emmené au fort Monteux à Lyon puis fusillé.

  • Autocars D. Huillier

    Les cars Huillier

    24 janvier 2023

    Victor Huilier fut abattu par la gestapo dans la nuit du 20 au 21 Août 1944 à Grenoble. Avec ses enfants Paul, Emile et Georges, il avait fait de sa grande entreprise des cars du Vercors un outil devenu indispensable pour la Résistance, transportant pour les combattants de l’ombre tous les jours et secrètement du courrier, du ravitaillement, des instructions et même des armes, transportant même parfois des maquisards, rendant d'innombrables et précieux services à la Résistance.

  • Massacre Cours Berriat

    Massacre cours Berriat

    17 janvier 2023

    Deux soldats allemands ayant été abattus le matin au niveau du 153 Cours Berriat, les Allemands se vengèrent en faisant venir un camion plein de résistants ou de simples otages au même niveau du Cours Berriat, le même jour le 14 Août 1944. Tous furent abattus, au fur et à mesure qu’on les faisait descendre du camion. Après la Libération, le lieu de l’affreux massacre prit le nom de square des Fusillés et un peu plus tard, un monument y fut érigé.

  • Place Louis Reverdy

    Maire et résistant

    10 janvier 2023

    Maire de Sassenage depuis 1936, Louis REVERDY fut un des premiers résistants dès 1940. Il ravitaillait, hébergeait, conduisait même tous ceux qui voulaient faire partie des maquis dans le Vercors. Il avait mis un système d’alarme qui fonctionnait entre l’usine électrique de Sassenage et celle d’Engin. Les résistants étaient prévenus dès que les Allemands prenaient la direction du Vercors. Il délivrait le mot de reconnaissance aux patriotes qui allaient dans le Vercors. Pour beaucoup, grâce à ses actions, il fut l’âme de la Résistance. Arrêté, odieusement torturé, il décéda dans le train qui le conduisait à Dachau.

  • Vizille le 18 février 1944

    Raid de la gestapo de Vizille

    3 janvier 2023

    Le vendredi 18 février 1944, au petit matin, une voiture munie d'un haut-parleur lançait un sinistre messages dans les rues enneigées de Vizille : "Tous les hommes de 14 à 80 ans doivent immédiatement se rendre au parc du château. Tout homme qui tenterait de se soustraire à cet ordre sera fusillé. Les vieillards, les femmes et les enfants doivent se tenir sur le pas de leur porte."
    Pas moins de 4500 hommes se retrouvèrent dans le parc du château et durent défiler, l'un après l'autre, devant une mitrailleuse. Un traitre devait sans doute y être caché pour reconnaître les résistants.
    Sans doute eut-il conscience de ce qu'il faisait : il n'en désigna aucun.
    Furieux, les Allemands entreprirent alors d'odieuses exactions.

  • Malleval après le massacre

    Malleval, le premier Oradour

    13 décembre 2022

    Cette affirmation, c'est l'abbé PIERRE qui la prononça à Grenoble. Il avait été, alors qu'il commencait sa prétrise à Grenoble, l'aumonier de ce grand camp de maquisards. Ce grand camp qui fut massacré par les Allemands le 29 janvier 1944. Le bilan fut affreux : de nombreux morts, beaucoup de bléssés, des déportés et 75% des habitations et 18 granges incendiées. En partant, ils enlevèrent de nombreuses vaches et firent sauter l'ancien presbytère où les résistants cachaient leurs armes.

  • Cellules de la Gestapo où était détenue Olga

    On l'appelait Olga

    6 décembre 2022

    Olga fut la première résistante déportée de Grenoble. Elle n'avait que 15 ans. Dans les différents camps et prisons où elle allait se retrouver, elle chantait toujours pour faire oublier aux autres prisonnières leur terrible souffrance. Et un jour, les autres prisonnières lui remirent une chanson qu'elles avaient écrite sur elle. Dans les années 1970, Olga vint au Dauphiné Libéré pour obtenir un article sur une vieille porte qui pourrissait dans un grenier du cours Berriat. C'était celle derrière laquelle de nombreux grenoblois et grenobloises avaient terriblement souffert. L'article parut, la porte fut récupérée -et sauvée- par le musée de la Résistance.

  • RCF

    Bombardements meurtriers

    29 novembre 2022

    Les avions bombardiers américains sont intervenus deux fois au dessus de l'agglomération grenobloise en 1944 pour détruire des installations utilisées par l'ennemi. Mais ils n'étaient pas encore dotés d'appareils électroniques permettant d'atteindre sûrement l'objectif visé. Et les aviateurs étaient obligés de voler très haut pour échapper aux tirs de la D.C.A. Les bombardements manquaient terriblement de précision et semaient la mort parmi la population.

  • RCF

    Le 6 juin 1944, les échos du Débarquement en Dauphiné

    22 novembre 2022
    Comment la population dauphinoise a-t-elle appris le débarquement des troupes alliées en Normandie le 6 juin 1944 ? Finalement, par la radio. Ce jour-là, Radio- Londres n'était pas brouillé. Certains grenoblois qui l'écoutaient beaucoup ont apprit la bonne nouvelle et l'ont répandue de partout autour d'eux. Si bien qu'en fin d'après-midi, presque tout Grenoble avait apprit la bonne nouvelle, qui fut traduite curieusement dans les journaux du lendemain toujours controlés par le gouvernement de Vichy.
    C'est ainsi que sur la Dépèche Dauphinoise réduite à une page seulement faute de papier : "Débarquement massif anglo-américain sur la côte normande".
    Et en sous-titre : "cette nuit a commencé son attaque préparée depuis longtemps". C'était aux lecteurs de traduire l'information.
  • RCF

    Louis Nal, chef des groupes Francs de l'Isère

    15 novembre 2022
    Décédé prématurément à l'âge de 47 ans en 1949, Louis NAL fut le chef départemental des groupes Francs et chef de l'Etat-Major de l'Armée secrète de l'Isère pendant la guerre. Il infligea à l'ennemi de cuisants échecs, commmendant plus de 200 actions contre lui, dont certaines très spectaculaires. Autant d'opérations mûrement réfléchies, promptement menées, réalisées au mopment précis où il le fallait, qui épargnaient au maximum la vie des civils, mais pas en revanche celle des ennemis, et qui révélaient en Louis NAL un fin stratège. Un beau monument lui a été élevé à la Tronche, près des hôpitaux.
  • RCF

    Albert de Reyniès, chef de l'armée secrète

    8 novembre 2022
    Albert de REYNIES est né à Arry en Meurthe et Moselle en 1900. Très attiré par la carrière des Armes, il s'engagea dès qu'il le puit dans les Chasseurs Alpins? Et c'est ainsi qu'il devint chef de bataillon du 6ème BCA à grenoble. Au lendemain de l'invasion de la zone sud par les troupes allemandes, il entra tout de suite dans la clandestinité malgré sa famille nombreuse (il avait 8 enfants), incitant ses soldats à en faire autant. C'est ainsi qu'est née l'armée secrète. Avec l'aide de ses officiers et de ses sous-officiers, il avait réussi à mettre à l'abrit une grande quantité de matériel et même d'armes et de munitions. L'armée secrète, qui fit beaucoup de mal à l'ennemi et à ses amis...
  • RCF

    Grenoble, compagnon de la libération

    25 octobre 2022
    Si nous nous référons à la mémorable et très élogieuse citation qui l'accompagnait, la Croix de compagnon de la Libération fut accordée à Grenoble à titre exceptionnel pour les actions spectaculaires et efficaces de ses Résistants. C'est en effet dès la fin de l'année 1943, juste après l'explosion du Polygone qui a porté un rude coup à l'ennemi que le général de Gaulle décide de récompenser l'attitude héroïque de la capitale des Alpes, la citant en exemple. Mais c'est le 4 mais 1944 que les grenoblois apprirent la nouvelle.
  • RCF

    Le Colonel Tanant

    18 octobre 2022
    Pierre TANANT est né en Lorraine. Fils d'officier, attiré lui aussi par la carrière des armes, il entra à Saint-Cyr en 1927. Il fut affecté comme lieutenant au 13ème bataillon des Chasseurs Alpins. Il participe en 1940 à la campagne de Norvège et se retrouve capitaine au 6ème BCA de Grenoble, organisant soigneusement la Résistance, se révélant à la fois un meneur d'hommes et un tacticien habile et fort apprécié. Ce qu'il a réalisé dans le Vercors, ce qu'il a ressenti, il le relata après la Libération dans un remarquable ouvrage édité en 1947, couronné par l'Académie Française et plusieurs fois réédité : "Vercors, haut-lieu de France."
  • RCF

    Le Doyen Gosse, technicien de la Résistance

    11 octobre 2022
    René GOSSE est né en 1883 à Clermont-l'Héraut. En 1903, il entrait à l'Ecole Normale Supérieure de Paris, d'où il sortit agrégé de mathématiques. Il commenca une briante carrière univeresitaire à Rochefort, la poursuivant à Bordeaux puis à Grenoble en 1921. Elu doyen de la Faculté des sciences en 1927, il devint directeur de l'Institut Polytechnique en 1929. Il fit construire de nouveaux et grands bâtiments pour cet institut et fit élever l'Institut FOURIER, créant une école hydraulique, devenant l'ardent pionnier de la collaboration université-industrie. Dès 1940 il se consacre à la Résistance, y prenant d'importantes responsabilités et y apportant toutes ses connaissances. C'est ainsi qu'il devint le grand technicien de la Résistance. Il fut abbatu par l'ennemi (ainsi que son fils), le 20 Décembre 1943.
  • RCF

    Raymond Bank, chef d'état-major de la résistance

    4 octobre 2022
    Raymond BANK est né à IVRY-sur-SEINE en 1895. Il s'illustre par sa bravoure au cours de la prmeière guerre mondiale où il fut blessé à mainte reprises. La croix de guerre récompense ses mérites et sa vaillance. Volontaire ensuite pour les opérations du Haut-Atlas, le combatant devint vite journaliste, puis rapidement secrétaire général du Petit Marocain et enfin directeur de l'Echo Marocain. On le retrouva très vite secrétaire général de la Dépêche Dauphinoise à Grenoble, ne dissimulant pas ses sentiments dans ses écrits au début de la 2ème guerre mondiale. Aussi, le gouvernement de Vichy lui interdit d'exercer sa profession. Il déploya alors toute sa fougue, toute sa compétence dans la resistance, devenant chef d'Etat-Major de la Résistance. Il fut abbatu par l'ennemi le 4 mars 1944.

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 136

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

  • Ce don ne me coûte que 0.00 € après déduction fiscale

  • 80

    Ce don ne me coûte que 27.20 € après déduction fiscale

  • 100

    Ce don ne me coûte que 34.00 € après déduction fiscale

Faire un don