Où va la vie ? La bioéthique en podcast RCF - page 5

Le don d'organes permet de sauver des vies. Quels organes peut-on greffer ? Dans quelles conditions ? Qui peut donner, qui peut recevoir ? Il y a aujourd'hui de plus en plus de demandes : en 2021, il y a eu 523 donneurs vivants en France. Et si le nombre de demandeurs évoluent, le nombre de personnes qui meurent alors qu'elles sont en attente de greffe augmente également.

Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit le Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris.

Avec le P. Bruno Saintôt, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Paris)

Le transhumanisme n'est pas un courant structuré comme pourrait l'être un parti politique ou une institution religieuse. Pour autant, les tenants de ce mouvement imaginent qu'avec la machine on peut nier la mort. Ou que l'intelligence artificielle peut nous rendre plus charitables... 





Frédéric Mounier vous propose une série de trois épisodes sur les transhumanisme, ces nouvelles manières de penser l'homme. L'être humain serait augmenté, voire transformé et délivré de ses limites. Jusqu'où peut aller la fusion entre l'humain et la machine ? Les transhumanistes veulent-ils la mort de Dieu ?




Invités : Père Éric Charmetant, prêtre jésuite, philosophe ; Franck Damour, historien des idées, essayiste, chercheur associé au sein du laboratoire Ethics de l'université catholique de Lille, co-auteur du livre "Transhumanisme - Quel avenir pour l'humanité ?" (éd. Le Cavalier bleu, 2018) et "Le transhumanisme - Histoire, technologie et avenir de la réalité augmentée" (éd. Eyrolles, 2019).

Numériser le cerveau humain, fabriquer des exosquelettes, annuler les effets du vieillissement... Autant de fantasmes portés par les transhumanismes et dont on est encore bien loin ! Le transhumanisme représente-t-il un danger ? Dans le monde de l'industrie, faire des promesses, surtout les plus folles, c'est ce qui permet de lever des fonds...



Frédéric Mounier vous propose une série de trois épisodes sur les transhumanisme, ces nouvelles manières de penser l'homme. L'être humain serait augmenté, voire transformé et délivré de ses limites. Jusqu'où peut aller la fusion entre l'humain et la machine ? Les transhumanistes veulent-ils la mort de Dieu ?



Invités : Père Éric Charmetant, prêtre jésuite, philosophe ; Franck Damour, historien des idées, essayiste, chercheur associé au sein du laboratoire Ethics de l'université catholique de Lille, co-auteur du livre "Transhumanisme - Quel avenir pour l'humanité ?" (éd. Le Cavalier bleu, 2018) et "Le transhumanisme - Histoire, technologie et avenir de la réalité augmentée" (éd. Eyrolles, 2019).

"Vous serez comme des dieux" (Gn 3, 5) dit la Genèse. L'idée que l'on peut améliorer l'espèce humaine est fort ancienne. C'est dans les années 50 qu'a émergé la notion de "transhumanisme". Mais avant de la corréler à la technique, elle a été pensée dans une perspective évolutionniste, notamment le théoricien de l'eugénisme Julian Huxley (1887-1975). Le transhumanisme actuel trouve ses origines dans les travaux de Robert Ettinger (1918-2011) et cryoconservation des cadavres dans l'hypothèse de les ramener à la vie quand les progrès de la science le permettront.





Frédéric Mounier vous propose une série de trois épisodes sur les transhumanisme, ces nouvelles manières de penser l'homme. L'être humain serait augmenté, voire transformé et délivré de ses limites. Jusqu'où peut aller la fusion entre l'humain et la machine ? Les transhumanistes veulent-ils la mort de Dieu ?



Invités : Père Éric Charmetant, prêtre jésuite, philosophe ; Franck Damour, historien des idées, essayiste, chercheur associé au sein du laboratoire Ethics de l'université catholique de Lille, co-auteur du livre "Transhumanisme - Quel avenir pour l'humanité ?" (éd. Le Cavalier bleu, 2018) et "Le transhumanisme - Histoire, technologie et avenir de la réalité augmentée" (éd. Eyrolles, 2019).

Abus de pouvoir, abus sexuels... Peut-on continuer à vivre sa foi dans l’Église ? Peut-on continuer à faire vivre l’Église comme si de rien n'était ? Cela fait plusieurs années maintenant que l’institution traverse une grave crise. La Conférence des évêques de France avait alerté sur la pédocriminalité en 2000 après l’affaire Pican. En octobre 2021, à sa demande, était publié le rapport de la Ciase, la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. En reconnaissant dans la foulée la dimension systémique des abus, l’institution accomplissait un pas immense. Pourtant, avec la révélation, le 14 octobre dernier par Famille Chrétienne des abus commis par Mgr Michel Santier, la défiance et la colère ressurgissent : ce n’est plus seulement l’image du prêtre qui est mise en cause mais celle de l’évêque.





Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit deux des auteures du livre "J’écouterai leur cri - Cinq regards de femmes sur la crise des abus" (éd. Emmanuel / La Xavière, 2022) : Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, et Monique Baujard, ancienne directrice du service Famille et Société de la Conférence des évêques de France (CEF). Il reçoit aussi le Père Patrick Goujon, jésuite, enseignant au Centre Sèvres, auteur de "Prière de ne pas abuser" (éd. Seuil, 2021) et Thérèse de Villette, religieuse xavière, criminologue et auteure de "La justice réparatrice, une justice nouvelle enracinée dans la tradition africaine" (éd. L'Harmattan, 2021).

Abus de pouvoir, abus sexuels... Peut-on continuer à vivre sa foi dans l’Église ? Peut-on continuer à faire vivre l’Église comme si de rien n'était ? Cela fait plusieurs années maintenant que l’institution traverse une grave crise. La Conférence des évêques de France avait alerté sur la pédocriminalité en 2000 après l’affaire Pican. En octobre 2021, à sa demande, était publié le rapport de la Ciase, la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. En reconnaissant dans la foulée la dimension systémique des abus, l’institution accomplissait un pas immense. Pourtant, avec la révélation, le 14 octobre dernier par Famille Chrétienne des abus commis par Mgr Michel Santier, la défiance et la colère ressurgissent : ce n’est plus seulement l’image du prêtre qui est mise en cause mais celle de l’évêque.





Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit deux des auteures du livre "J’écouterai leur cri - Cinq regards de femmes sur la crise des abus" (éd. Emmanuel / La Xavière, 2022) : Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, et Monique Baujard, ancienne directrice du service Famille et Société de la Conférence des évêques de France (CEF). Il reçoit aussi le Père Patrick Goujon, jésuite, enseignant au Centre Sèvres, auteur de "Prière de ne pas abuser" (éd. Seuil, 2021) et Thérèse de Villette, religieuse xavière, criminologue et auteure de "La justice réparatrice, une justice nouvelle enracinée dans la tradition africaine" (éd. L'Harmattan, 2021).

Agata ZIELINSKI, philosophe (Centre Sèvres), Dr Claire FOURCADE, présidente de la société Française de soins palliatifs, et Erwan LE MORHEDEC ("Fin de vie en république.. Avant d'éteindre la lumière", Cerf

Le débat sur la fin de vie est relancé en France dès le mois de décembre 2022 par une convention citoyenne sur la fin de vie. Pour préparer les réflexions à venir, le porte-parole du gouvernement s'est rendu récemment en Belgique. Un pays où la loi autorise l'euthanasie. Elle est pratiquée à 70% sur des personnes de plus de 70 ans, qu'elles aient ou non un pronostic vital engagé. Le cas belge préfigure-t-il ce qui nous attend en France ?



Pour en parler, Frédéric Mounier reçoit Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, membre du conseil d’administration de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs, auteure de "Les patients au cœur - La vie dans un service de soins palliatifs" (éd. Bayard, 2019) et Erwan Le Morhedec, avocat, blogueur sous le nom de Koz, chroniqueur à La Vie, et auteur de "Fin de vie en République - Avant d'éteindre la lumière" (éd. Cerf, 2022).

Voulue par le président de la République, la convention citoyenne sur la fin de vie sera lancée dès le mois de décembre 2022. 
Dans un avis rendu le 13 septembre 2022, le CCNE (Comité consultatif national d'éthique) estime qu'il existe "une voie à une application éthique de l'aide à mourir". Qu'est-ce que cela signifie ? Va-t-on vers une légalisation du suicide assisté ? 





Invités : Agata Zielinski, religieuse xavière, philosophe, enseignante au Centre Sèvres, membre du conseil d’administration de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap), Dr Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs, auteure de "Les patients au cœur - La vie dans un service de soins palliatifs" (éd. Bayard, 2019) et Erwan Le Morhedec, avocat, blogueur sous le nom de Koz, chroniqueur à La Vie, et auteur de "Fin de vie en République - Avant d'éteindre la lumière" (éd. Cerf, 2022).

Avec P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris).Et Stéphanie BOURGOIS, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand. Et Claire BOLZINGER, responsable de l'aumônerie de l'Hôpital Necker-Enfants Malades (Paris)

Lorsque la situation des malades est critique, quand la maladie est grave, quand la mort se profile ou que le traitement doit durer, les aumôniers d'hôpitaux sont alors dans une situation difficile. Y a-t-il un type d'écoute particulier ? Comment trouver les mots justes, le ton juste ?

Pour en parler,


Frédéric Mounier reçoit le P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) ; Stéphanie Bourgois, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand ; Claire Bolzinger, responsable de l'aumônerie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris).

On parle beaucoup en ce moment de la fin de vie, il y a eu aussi la pandémie de Covid-19 mais tout au long de l'année, les aumôniers d'hôpitaux accompagnement les patients. Quel est leur rôle ? Quelles sont les relations qu'ile entretiennent avec l'État, avec les soignants ?



Frédéric Mounier reçoit le P. Bruno Saintôt, jésuite, directeur du Département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris) ; Stéphanie Bourgois, aumônier d'hôpital au CHU de Clermont-Ferrand, responsable diocésaine des aumôneries d'hôpitaux pour le diocèse de Clermont-Ferrand ; Claire Bolzinger, responsable de l'aumônerie de l'hôpital Necker-Enfants Malades (Paris).

En France, alors que la contraception est facilement accessible, une grossesse sur quatre qui se termine par une IVG. "La sexualité, la vie, la mort, ce n'est pas simple... Il y a parfois de l'inconscient, du déni, des omissions", rappelle Bruno Saintôt. En fait-on assez en matière d'éducation sexuelle et affective en France ? 

Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, vous propose une série de trois émissions sur l’IVG.

L'embryon a-t-il une âme ? La vie humaine est-elle là dès la fécondation ? Si l'Église a toujours été extrêmement ferme sur l'avortement, elle ne l'a pas toujours condamné de la même façon. Jusqu'au XVIIIe, les peines étaient plus sévères s'il était pratiqué après 40 ou 80 jours, selon si l'embryon était de sexe masculin ou féminin. Aujourd'hui le pape François défend le respect de l'embryon, figure du plus fragile. Et appelle de la même façon, dans une certaine cohérence de discours, à l'accueil des migrants. Ce faisant, il dépasse l'opposition entre chrétiens conservateurs et le reste du monde qui serait progressiste. Opposition à laquelle on résume trop souvent le débat sur l'IVG.

Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, vous propose une série de trois émissions sur l’IVG.

Le 24 juin dernier aux États-Unis, la Cour suprême a annulé l’arrêt Roe v. Wade. Elle n’a pas interdit l’IVG mais renvoyé la question à la compétence des États. L’occasion de s’interroger sur la situation actuelle en France.





Dans "Où va la vie", l’émission de RCF consacrée aux enjeux bioéthiques, Frédéric Mounier, avec Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, lance une série de trois émissions sur l’IVG.

De « mauvais traitements » dans un élevage de poulets, « des chevreaux à l’agonie et des cadavres entassés » dans une autre exploitation… Pas une semaine ne passe sans que l’association L214 ne signale des cas de maltraitance sur des animaux d’élevages intensifs. Des accusations auxquelles les consommateurs sont de plus en plus sensibles et qui amènent la filière à se demander comment assurer véritablement le bien-être des animaux d’élevage, tout en assurant la survie économique des éleveurs.  

Depuis deux générations une forme extraordinaire d'industrialisation a saisi le secteur de l'élevage. Ce qui ne va pas sans soulever des questions d'ordre éthique, écologique et spirituel. Dans quelle mesure en effet les animaux d'élevage, qui sont des créatures de Dieu, peuvent-elles louer le Seigneur par leur existence ? Si on regardait en face la réalité de la vie des animaux d'élevage, cela questionnerait nos manières de produire toujours plus et nos rythmes de consommation de viande. En France, on abat un milliard d'animaux par an, trois millions par jour...

 

Invités : Père Éric Charmetant, jésuite, philosophe, professeur au Centres Sèvres - Facultés jésuites de Paris ; Estella Torres, responsable de la Fraternité pour le respect animal (FRA).

 

Quelle est le rôle des religions dans la réflexion bioéthique ? Début et fin de vie, procréation médicalement assistée, intervention médicale sur le vivant, recherche sur l’embryon humain, médecine génomique, don et transplantation d’organes, intelligence artificielle… Les évolutions de la science interrogent forcément les religions, tant elles mettent en conflit les représentations du vivant. Quelle attitude avoir devant certaines innovations ? S’agit-il d’interdire, d’éveiller les consciences ? Est-ce le rôle des religions de poser des limites ? Faut-il craindre une communautarisation du soin ?

AVEC : Père Bruno Saintôt, jésuite, directeur du département d'éthique biomédicale du Centre Sèvres - Facultés jésuites de Paris ; Michaël Azoulay, rabbin, ancien membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), chargé des questions sociétales auprès du grand rabbin de France, auteur du livre "Le monde qui vient - Sagesse juive en temps d’incertitude" (éd. Salvator, 2021) et de "Éthiques du judaïsme" (éd. La Maison d’édition, 2019) ; Ali Benmakhlouf, philosophe, ancien vice-président du CCNE, professeur à l'université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), membre de l’Académie nationale de pharmacie, auteur de "L’humanité des autres" (éd. Albin Michel, 2023).