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Le Mot de l'évêque

Émission présentée par Mgr Francis Bestion

Regard sur l'actualité et la vie de l'Église

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Episodes

  • RCF
    20 décembre 2024

    Joyeux Noël

    3 min
    La fête de Noël approche. Depuis déjà plusieurs semaines, les rues, les places de nos villages, de nos bourgs, de nos villes se sont garnies parées d'illuminations, de sapins, de guirlandes. On prépare les cadeaux, on fait les achats pour les repas en famille. Et pour décrire tout cela, cette joie de la fête... Un mot à la mode revient souvent dans les médias : la magie de Noël.
    Pour nos chrétiens, ce mot de magie est assez inapproprié, car dans le mystère du Dieu fait homme, de l'enfant Jésus de la crèche, il n'y a rien de magique. Il y a l'amour, l'amour infini d'un Dieu qui consent à prendre notre condition humaine pour réaliser son éternel dessein de salut pour l'humanité. Il n'y a pas la magie, mais comme dirait saint Paul, il y a la folie, la folie d'un Dieu qui nous aime. C'est le mystère d'amour de la crèche et de la croix.
    D'ailleurs, dès le lendemain de Noël, le 26 décembre, nous fêterons le premier martyr, saint Étienne, et le 28 décembre, ce sera la fête des saints innocents, les enfants martyrs. Il suffit de regarder notre monde pour comprendre qu'à la joie de Noël se mêle la tristesse de la guerre, la tristesse des victimes. victimes des catastrophes comme à Mayotte et bien d'autres malheurs. À Noël, nous ne pouvons pas faire semblant de les ignorer. Le Fils de Dieu n'est pas né dans un monde idyllique. Il est né dans la pauvreté d'une étoile, dans la campagne de Bethléem. Il est né dans la nuit, symbole de toutes les nuits ténébreuses de l'humanité, hier et aujourd'hui et demain. Mais toutes ces nuits, elles peuvent s'illuminer de la présence du Sauveur, de la présence du Prince de la Paix.
    Et à Noël, c'est l'espérance qui fleurit, celle qu'ont chanté les prophètes dans l'attente du Messie. Jésus est notre lumière, notre joie, notre paix, notre espérance. Alors en célébrant la nativité du Sauveur, dans nos maisons, nos familles, nos communautés paroissiales, laissons vraiment le Christ venir habiter nos cœurs, les éclairer, les réchauffer, et les rendre brûlants de charité pour ceux qui, autour de nous, sont dans la peine, le deuil, la maladie, dans le manque.
    A tous et à toutes, je vous souhaite une bonne et sainte fête de Noël à vous et vos familles.
  • RCF
    13 décembre 2024

    Notre-Dame de Guadalupe

    2 min
  • RCF
    6 décembre 2024

    Le bon commencement d'une belle page d'écriture

    2 min
    Le nouvel évêque de Blois revient sur la célébration de son installation, dimanche 1er décembre.
  • RCF
    29 novembre 2024

    Monseigeur Francis Bestion installé à Blois ce premier dimanche de l'Avent

    3 min
    Ce dimanche marque une double célébration pour notre diocèse de Blois. C’est tout d’abord le premier dimanche de l’Avent, ce temps liturgique qui nous invite à entrer dans une période d’attente joyeuse et d’espérance. Cette année, il est aussi marqué par l’arrivée, tant attendue, de notre nouvel évêque, Mgr Francis Bestion. Et en bonus cette année, juste après Noël, l’Église universelle célèbrera l’ouverture du jubilée de l’Espérance !
    L’Avent, comme vous le savez, est un temps fort de l’année liturgique. Durant ces quatre semaines, nous nous préparons à accueillir la lumière du Christ dans nos vies. C’est une période où l’Église nous invite à veiller et à prier pour ne pas nous laisser endormir par la routine ou les distractions du monde. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus nous exhorte : Restez éveillés et priez en tout temps.
    Cette vigilance est un appel à ne pas céder à la lassitude, mais à entretenir une espérance active, concrète, combative pour reprendre une expression du Pape François que j’affectionne particulièrement. Ce n’est pas seulement une attente passive, mais une invitation à préparer nos cœurs, à accueillir la nouveauté de Dieu dans nos vies. Cet Avent n’est pas l’Avent que nous avons vécu il y a un an. L’arrivée de Mgr Bestion, justement en ce 1er dimanche de l’Avent, est un signe fort d’espérance et de joie. Mgr Francis Bestion est le 17e évêque de Blois. Il arrive après une riche mission de 10 ans dans le diocèse de Tulle, et donc avec une expérience pastorale et humaine profonde. Quelle grâce pour le diocèse de Blois.
    Le temps de l’Avent est le temps des recommencements, des nouveaux départs, et le Seigneur accorde beaucoup de grâce dans ce sens, spécialement en ce temps béni. Quoi de plus beau pour le diocèse de Blois que de commencer cette année dans la joie en accueillant son nouveau pasteur et d’ouvrir avec lui l’année jubilaire de l’espérance, voilà une belle route qui s’ouvre devant nous. Pour conclure je reprends un passage du message qu’il a adressé au diocèse de Blois pour annoncer sa nomination :
    « Vous puiserez les eaux aux sources du Salut » : cette parole du prophète Isaïe, j’en ai fait ma devise épiscopale. Mon souhait le plus cher est bien qu’ensemble, prêtres, diacres, laïcs et consacrés, nous soyons des témoins du Christ, la Source du Salut, notre Unique espérance.

    Je vous souhaite à tous un très beau et joyeux temps de l’Avent.
  • RCF
    22 novembre 2024

    La fête du Christ Roi

    3 min
    Dimanche, nous célébrerons la solennité du Christ Roi, un moment fort qui clôt l’année liturgique. Cette fête, instituée en 1925 par le pape Pie XI, peut nous sembler surprenante dans un monde où le mot “roi” évoque souvent pouvoir et domination. Alors, que signifie proclamer le Christ Roi aujourd’hui ?
    Le royaume du Christ est un royaume qui défie les attentes
    Jésus lui-même n’a jamais revendiqué un trône terrestre. Souvenez-vous de sa réponse à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Le Christ ne règne pas avec des armées ou des palais dorés, mais avec une couronne d’épines et une croix. Son pouvoir est celui de l’amour, du don de soi, du service humble. Il est le Roi qui lave les pieds de ses disciples, qui tend la main aux exclus, qui pardonne à ceux qui l’ont abandonné, qui donne la paix qui vient de Dieu.
    La royauté du Christ est une royauté actuelle et universelle
    Proclamer le Christ Roi, c’est affirmer qu’il est le centre de l’histoire et de notre vie. Son royaume, c’est celui de la justice, de la paix et de la vérité. Il ne s’impose pas par la force, mais par la conversion intérieure. Là où nous choisissons d’aimer au lieu de haïr, de servir au lieu de dominer, de bâtir la paix au lieu de semer la discorde, le Christ règne déjà.
    Cette fête du Christ Roi est un appel pour aujourd’hui
    Cette fête est aussi une invitation personnelle. Qui règne sur mon cœur ? Mes ambitions, mes peurs, mes possessions ? Ou bien le Christ, qui me pousse à aimer toujours plus ? C’est un appel à reconnaître Jésus comme notre guide, notre modèle, notre espérance et notre sauveur.
    En terminant, rappelons les paroles du bon larron sur la croix : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. » Aujourd’hui encore, le Christ nous invite à entrer dans ce royaume, non pas par nos mérites, mais par sa grâce infinie.
    Alors, laissons le Christ régner dans nos vies, non pas comme un monarque lointain, mais comme un roi - frère qui marche à nos côtés, transformant nos cœurs et le monde par son amour.
  • RCF
    15 novembre 2024

    Prière pour les défunts

    3 min
    Durant tout le mois de novembre, l’Église nous invite à entrer dans cette belle prière d’intercession pour les défunts, pour tous ceux qui sont en purgatoire et qui attendent de pouvoir accéder au paradis. C’est une manière de faire l’expérience de la communion des saints.
    Au Catéchisme de l’Église Catholique n°958 La communion avec les défunts. " Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ (2 M 12, 45) " (LG 50). Notre prière pour eux peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. »
    Dans ce numéro du catéchisme, on voit que notre prière a un double effet : Non seulement les aider, mais aussi rendre efficace leur intercession pour nous.
    Par notre prière nous pouvons aider les âmes des défunts qui sont en purgatoire, c’est-à-dire en état de purification. Ces âmes sont certaines de leur entrée dans le Royaume, mais leur âme ayant besoin d’être purifié, Dieu dans sa miséricorde a permis qu’il y ait le purgatoire pour effectuer cette ultime purification.
    Le 2ème effet de notre prière est de rendre efficace leur intercession pour nous. Cela veut dire que les défunts peuvent intercéder pour nous. Ils ne peuvent plus rien pour eux, dans ce sens où ils sont en état de purgation, mais ils peuvent exercer la charité en intercédant pour nous. C’est là que nous expérimentons bien la communion des saints, ce lien que nous établissons par la prière va bien dans les 2 sens, de nos vers eux et de eux vers nous.
    Le chrétien ne craint pas la mort, il ne la recherche pas pour autant, mais il l’accepte comme faisant partie de sa condition d’homme pécheur. Elle est aujourd’hui ce passage vers l’au-delà, elle marque la fin de notre vie terrestre mais pas la fin de notre vie. La vie éternelle est déjà commencée, elle commence le jour de notre conception et n’aura pas de fin. Notre vie sur terre n’est qu’une partie de cette vie, une préparation à ce que nous vivrons après. Le choix nous appartient : Vivre avec ou sans Dieu ! Vivre auprès de lui ou loin de lui !
    Que ce mois de novembre soit non seulement l’occasion d’intercéder pour nos amis défunts mais aussi d’un approfondissement de notre désir du ciel et de la vie auprès du Père, dans son Royaume.
  • RCF
    8 novembre 2024

    L'Assemblée des évêques à Lourdes

    3 min
  • RCF
    1 novembre 2024

    La Toussaint, célébration de la sainteté

    3 min
    Aujourd’hui, 1er novembre, nous fêtons la Toussaint, c’est-à-dire la fête de tous les saints connus ou inconnus. Il y a parfois une confusion avec la fête d’Halloween (fêtée le 31 octobre) ou même avec la commémoration de tous les fidèles défunts (célébrée le 2 novembre). La Toussaint se voit désormais teinté de tristesse alors que c’est la fête de l’espérance et de la joie chrétienne par excellence, celle du ciel !
    A l’origine, c’est-à-dire dans les 1ers siècles de la chrétienté, la fête de la Toussaint était célébrée le vendredi de Pâques ou le dimanche après la Pentecôte sous la forme d’une fête de tous les martyrs. La Toussaint a donc un lien étroit avec la fête de Pâques, c’est-à-dire la Victoire du Christ sur le mal, sur la mort et sur le péché, avec la Résurrection du Christ prémisse de notre résurrection.
    Quant à cette fête d’Hallowen elle est d’origine celtique. Elle correspondait à un passage de saison, à la fin des récoltes, sans doute aussi au nouvel an Celte. Cette cérémonie était en l’honneur du Dieu Samain : le dieu de la mort et permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Durant les jours de la fête il y avait un temps de mémoire pour les héros, un temps de mémoire pour les défunts et un temps de réjouissance familiale et populaire. Durant la nuit la légende disait que les fantômes des morts rendaient visite aux vivants, les portes entre le monde des vivants et celui des morts étaient ouvertes !
    Lors de l’évangélisation des celtes, les évangélisateurs ont utilisé ces fêtes pour y célébrer tout d’abord ceux qui sont en amitié avec Dieu, c’est-à-dire les saints ou ceux de l’Église Triomphante (souvenez-vous de ce que je vous expliquais l’année dernière dans ma chronique sur la Toussaint qui détaillait les 3 états de l’Église) ensuite ceux qui sont encore en purification, c’est-à-dire les défunts non encore saints ou l’Église souffrante.
    Quels trésors de pédagogie que ces 2 fêtes de la Toussaints et de la commémoration de tous les fidèles défunts ainsi liées. Mais il est sans doute important que les chrétiens retrouvent le sens de ces fêtes, et de manière urgent celui de la Toussaint !
    A la Toussaint nous célébrons la sainteté ! Celle du Christ qui se déploie dans celles des fidèles, de tous ceux qui acceptent de se laisser guider et sauver par lui ! C’est à la fois une immense action de grâce pour le Salut que nous donne la Christ et un immense appel : Chacun de nous est appelé à la Sainteté, car chacun de nous est fait pour la sainteté, pour cette amitié avec Dieu ! Aujourd’hui laissons nous faire par l’espérance, par cet appel à la joie, par cet appel vibrant à la Vie ! Et si en regardant notre vie nous sommes tentés de baisser les bras en pensant que nous n’en sommes pas digne, la commémoration de tous les fidèles défunts est là pour nous rappeler que la miséricorde de Dieu nous est acquise !
    Chers amis, laissez-moi vous le redire, vous êtes faits pour la sainteté, vous êtes faits pour la joie, vous êtes faits pour la Vie de Dieu ! Je vous souhaite à tous une très belle fête de la Toussaint.
  • RCF
    25 octobre 2024

    Claude La colombière

    4 min
  • RCF
    10 octobre 2024

    Le Rosaire

    3 min
    Chers amis, le mois d’Octobre est consacré particulièrement à la prière du chapelet. Je vous propose d’en regarder les origines. Le Saint Rosaire trouve ses origines en 1212 lorsque Saint Dominique, lors de son séjour à Toulouse, vit la Vierge Marie qui lui donna le Rosaire, comme réponse à l'une de ses prières, pour savoir comment combattre l'hérésie albigeoise. La victoire qu'il remporta l'amena à voir dans la récitation du rosaire l'instrument grâce auquel il pourrait trouver refuge et réconfort, force et confiance pour affronter et surmonter les difficultés de la vie, trouvant dans la couronne le "bouclier" pour vaincre les hérésies. La "consignation" de la couronne par la Vierge Marie et sa simplicité ont contribué à la diffusion de cette pratique de piété parmi le peuple, pratique reconnue par le pape François comme "mystique du peuple". À la lumière de cette expérience, on comprend ce qui allait se passer en 1571. Les musulmans se pressaient aux frontières de l'Europe. Fut alors constituée la Sainte-Ligue pour entraver leur progression. Le pape St Pie V, dominicain et très dévot à la Vierge, bénit la bannière représentant le Crucifix entre les apôtres Pierre et Paul et surmontée de la devise constantinienne « In hoc signo vinces » (par ce signe, tu vaincras). Ce symbole, avec l'image de la Vierge Marie et l'inscription « Sancta Maria succurre miseris » (secours des malheureux), serait le seul à flotter dans tout le dispositif de la Sainte-Ligue. Dans le même temps, le pape demanda à tous les chrétiens de se joindre à la bataille en récitant le saint rosaire. C'était le 7 octobre 1571. Ce fut un triomphe. Il était évident pour tous que la victoire avait été obtenue par une intervention divine. En 1572, St Pie V institua la fête de Sainte Marie de la Victoire, qui fut transformée par son successeur, Grégoire XIII, en "Notre-Dame du Rosaire". D'autres victoires suivirent, comme celle de 1683 à Vienne, grâce à l'intervention du bienheureux Marco d'Aviano, où - toujours grâce à l'intervention divine et à la confiance en la Vierge Marie - l'avancée des musulmans fut stoppée, ainsi qu'en 1687, lorsque le peuple de Venise supplia la Vierge Marie de mettre fin à la peste : une fois l'épidémie vaincue, on construisit la basilique de Notre-Dame de la Santé, célébrée le 21 novembre. Dans le rosaire, les croyants d'aujourd'hui voient un instrument donné par la Vierge pour contempler Jésus et, en méditant sa vie, l'aimer et le suivre. Il est intéressant de noter que dans plusieurs apparitions, la Vierge Marie nous confie le chapelet : Lourdes, Fatima... en nous recommandant avec insistance de le réciter quotidiennement pour surmonter les divisions, les discordes et les maux dans nos cœurs, dans les relations familiales et entre les peuples. Je me suis aidé pour cette chronique d’un article de Vatican news.
  • RCF
    4 octobre 2024

    Dans la joie d'accueillir notre nouvel évêque

    4 min
    Chers amis c'est dans la joie et l’action de grâce que je vous retrouve aujourd'hui en effet depuis mardi 1er octobre le pape François a nommé Monseigneur Bestion comme évêque de Blois, il actuellement évêque le Tulle en Corrèze. Monseigneur Bestion sera installé le dimanche 1er décembre à 15h00 en la cathédrale de Blois, vous êtes tous invités à cette belle fête pour le diocèse. Le 1er décembre ce sera aussi le premier dimanche de l'Avent, quel beau signe que d'installer notre évêque le premier jour de la nouvelle année liturgique. Cette année liturgique qui ouvrira le grand jubilé de 2025, le jubilé de l'espérance. Voilà autant de motifs d'action de grâce pour le diocèse de Blois.
    Hier jeudi 3 octobre, c'était la journée de rentrée des prêtres et diacres du diocèse. Là encore c'était une grande grâce pour notre diocèse puisque Monseigneur Bestion s'est rendu disponible pour rencontrer tous les prêtres et diacres du diocèse. Cette journée a débuté par un temps de prière ensuite Monseigneur Bestion s'est présenté et a adressé quelques mots aux prêtres et diacre du diocèse, j'ai ensuite comme l'année dernière fait une petite relecture de cette année écoulée. Les prêtres se sont ensuite retrouvés en petits groupes pour échanger et partager sur le thème de la joie sacerdotale : Qu'est-ce qui fait ma joie d'être prêtre ou diacre ? quelles sont les joies de cette année ? Je trouve en effet important que l'on puisse échanger sur ce qui fait notre joie, il est parfois assez naturel d'échanger sur nos difficultés sur nos échecs nous sommes souvent plus pudiques pour échanger sur ce qui fait notre joie d'être prêtre et diacre, sur nos joies profondes.
    Après cette réflexion nous nous retrouverons pour célébrer la messe qui a été présidée par Monseigneur Bestion après quoi nous partagerons un repas dans la maison diocésaine, pendant le café Monseigneur Bestion s'est tenu disponible pour répondre aux questions des prêtres et des diacres.
    Le diocèse de Blois compte 61 prêtres et 19 diacres sur les 61 prêtres, 31 sont incardinés dans le diocèse de Blois c'est à dire qu’ils sont prêtre du diocèse de Blois. Sur ces 31, 11 sont des prêtres qui, s'ils rendent encore des services, n’ont plus de ministère pastoral en raison de leur âge. Pour les autres prêtres 10 sont des prêtres qu'on appelle fidei donum c'est-à-dire des prêtres prêtés par d’autres diocèses en l'occurrence ici des prêtres de Côte d'Ivoire, du Congo et de Haïti. 4 sont des prêtres religieux appartenant à la communauté des béatitudes. 13 sont des prêtres appartenant à des communautés sacerdotales comme la communauté Saint-Martin et la fraternité Thomas Beckett, enfin 3 sont des prêtres retirés dans le diocèse c'est-à-dire qu’après leur retraite, ils sont venus s'installer dans le diocèse. Parmi les diacres sur les 19, 13 sont incardinés dans le diocèse, 2 viennent d'autres diocèses et 4 appartiennent soit à la communauté Saint-Martin soit à la communauté des Béatitudes.
    Chers amis je vous invite donc à rendre grâce non seulement pour les prêtres et diacres qui œuvrent dans le diocèse de Blois mais aussi pour notre nouveau pasteur Monseigneur Bestion. Bien sûr je ne peux que vous encourager à continuer de prier pour que le Seigneur envoie des vocations pour le diocèse.
  • RCF
    27 septembre 2024

    L'Espérance

    3 min
    Chers amis, la semaine dernière je vous disais que le « thème » du Jubilée de l’Église Universelle de 2025 sera l’espérance. Je vous propose aujourd’hui de regarder de plus près ce qu’est l’espérance.
    Dans le CEC au n°1817 nous pouvons lire : « L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit. »
    Nous pouvons donc voir que l’espérance est une vertu théologale, c’est-à-dire une vertu qui a Dieu lui-même pour origine, pour motif et pour objet immédiat, en d’autres termes c’est une vertu qui part de Dieu et qui utilise Dieu pour aller à Dieu.
    L’espérance vise la vie éternelle et le Royaume des Cieux comme notre Bonheur. C’est une des grandes différences avec l’espoir qui lui aussi vise le bonheur, mais pour cette vie terrestre seulement. L’espérance voit grand, voit loin et nous propulse vers un avenir magnifique et merveilleux ! Là où beaucoup nous annoncent un avenir horrible et terrible, Jésus nous promet un avenir Magnifique auprès de lui.
    L’espérance s’appuie sur les promesses du Christ ! Elle est cette ancre, comme dit l’épître aux hébreux, qui est dans le ciel, là où le Seigneur nous précède et nous a préparé une place. C’est là qu’est notre patrie et notre cité, et nous savons que les promesses du Christ ne sont pas veines et que l’espérance ne déçoit pas. Voilà une autre différence avec l’espoir : là où il est incertain car fondé sur nos rêves humains, elle est sûre puisqu’appuyée sur les promesses de Dieu !
    Et enfin l’espérance s’appuie sur la grâce du St Esprit ! Qu’y a-t-il de plus puissant que la grâce de Dieu ? Nos forces sont humaines, limités, incertaines tandis que la grâce de Dieu est inépuisable, surnaturelle, illimitée et sûre !
    L’espérance est donc ce moteur intérieur qui me met en mouvement vers le Royaume de Dieu, qui me fait comprendre que le but est certain puisque promis par le Christ et que le moyen pour y parvenir est solide puisque c’est la grâce de Dieu. Cela semble si simple, en écoutant ces quelques lignes… Si le pape François a choisi de mettre au cœur du jubilée l’espérance, c’est parce que notre monde a perdu l’Espérance. Malheureusement les chrétiens sont nombreux, eux aussi, à s’être laissé aller à troquer l’espérance contre l’espoir, et peu à peu à tomber dans le désespoir. Laissons-nous faire par notre pasteur, le pape François et redécouvrons la force de l’espérance, laissons le St Esprit ranimer notre cœur et redonner vie à notre moteur intérieur pour que nous puissions à nouveau désirer le Ciel, non pas pour quitter la terre mais pour rejoindre le Christ.
    En guise de prière de fin, je vous propose l’acte d’espérance que je vous invite à apprendre par cœur pour l’utiliser comme un remède à chaque fois que le désespoir nous guette :
    Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.
  • RCF
    20 septembre 2024

    Le jubilé

    4 min
    En 2025 l’Église tout entière va vivre une nouvelle année sainte, que le pape François place sous le signe de l’espérance.
    « L’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). L’espérance sera le message central du prochain Jubilé que le Pape proclame tous les vingt-cinq ans, selon une ancienne tradition. Que cette année sainte soit pour tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus, “porte” du salut (cf. Jn 10, 7.9). Il est « notre espérance » (cf. 1Tm 1, 1), Lui que l’Église a pour mission d’annoncer toujours, partout et à tous. »
    Le pape commence par réaffirmer combien l’espérance est solide « L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 1-2.5)
    Il invite à redécouvrir la patience, « qui est aussi le fruit de l’Esprit Saint, maintient vivante l’espérance et la consolide en tant que vertu et style de vie. Apprenons donc à souvent demander la grâce de la patience qui est fille de l’espérance et en même temps la soutient. Redécouvrir la patience fait beaucoup de bien à soi-même et aux autres. » Dans la démarche jubilaire, le pape souhaite que la dimension de pèlerinage soit présente. « Ce n’est pas un hasard si le pèlerinage est un élément fondamental de tout événement jubilaire. Se mettre en marche est caractéristique de celui qui va à la recherche du sens de la vie. Le pèlerinage à pied est très propice à la redécouverte de la valeur du silence, de l’effort, de l’essentiel. Les églises jubilaires, le long des itinéraires, seront des oasis de spiritualité où l’on pourra se rafraîchir sur le chemin de la foi et s’abreuver aux sources de l’espérance, avant tout en s’approchant du sacrement de la réconciliation, point de départ irremplaçable d’un véritable chemin de conversion. » « Ne renonçons donc pas à la Confession, mais redécouvrons la beauté du sacrement de la guérison et de la joie, la beauté du pardon des péchés ! Cependant, comme nous le savons par expérience personnelle, le péché “laisse des traces”, il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s’agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où « tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas, soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire ». Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des “effets résiduels du péché”. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est, comme l’a écrit saint Paul VI, « notre “indulgence” ». »
    Le pape souhaite que l’espérance ne soit pas qu’un mot mais que des signes soient visibles telle la paix, une vision de la vie pleine d’enthousiasme, un regain du désir de transmettre la vie. Il nous invite à être signe d’espérance pour nos frères en particulier pour les détenus, les malades, les jeunes, les migrants, les personnes âgées et les pauvres.
    Le pape, rappelle que 2025 est aussi l’anniversaire des 1700 ans du 1er concile Œcuménique de Nicée, il y voit l’occasion aussi pour toute l’Église de rendre plus concrète la forme synodale de l’Église, de sa vie et de son mode de gouvernement, comme lors des conciles.
    Si l’espérance est aussi solide c’est parce qu’elle possède de solides raisons et fondements. Le fondement de l’espérance est la vie éternelle. Nous, en vertu de l’espérance dans laquelle nous avons été sauvés, en regardant le temps qui passe, nous avons la certitude que l’histoire de l’humanité, et celle de chacun, ne se dirige pas vers une impasse ou un abîme obscur, mais qu’elle s’oriente vers la rencontre avec le Seigneur de gloire. Vivons donc dans l’attente de son retour et dans l’espérance de vivre pour toujours en Lui. C’est dans cet esprit que nous faisons nôtre l’émouvante invocation des premiers chrétiens, par laquelle se termine l’Écriture Sainte : « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20).
    Chers amis, profitons de cette invitation papale
  • RCF
    13 septembre 2024

    La conversion pastorale, le Congrès Mission

    4 min
    Le week-end des 28-29 septembre prochain se tiendra le congrès Mission. Dans le diocèse de Blois, la paroisse qui a souhaité relever le défi de l’organisation, en local, d’un tel évènement est la paroisse de Montoire.
    Le congrès Mission rassemble des milliers de chrétiens une fois par an pour réfléchir à la question toujours nouvelle : « Comment proposer l’Évangile à la société actuelle ?”. Chacun est invité à participer à des ateliers, des conférences, des tables rondes, aux messes du jour, à des concerts, des spectacles, un village de stands, des buvettes, et à partager sa foi...
    Voici 3 axes autour desquels s’articule le congrès mission
    Susciter un grand enthousiasme, renouveler son zèle et son élan missionnaire, éprouver la vitalité de l'Évangile.
    Donner des clés et de nouvelles idées pour annoncer l'Évangile. Découvrir et faire connaître les initiatives locales.
    Créer un grand réseau sur toute la France pour s'édifier, s'encourager, créer des synergies. Rencontrer des chrétiens de la France entière qui partagent l'urgence de la mission.
    Le manifeste de la Mission pouvant ainsi s’énoncer « Nous croyons qu‘annoncer l‘évangile est le moyen véritable pour changer les cœurs et petit à petit transformer la société. Nous croyons qu’en dépit de la sécularisation apparente de notre monde, une grande soif de Dieu habite les cœurs de nos concitoyens. »
    Le congrès Mission est donc une belle initiative ayant pour but de répondre à cette invitation du Pape François de devenir davantage disciple-missionnaire. Le congrès Mission n’est pas « La » réponse au sens ou eux-seuls auraient compris comment vivre la mission en France en 2024. Il faut plutôt le voir comme une initiative de chrétiens catholiques qui veulent faire avancer la mission et venir en aide aux communautés qui veulent être davantage missionnaire.
    L’année dernière, à cette époque, je vous avais parlé de la conversion pastorale et du grand mouvement nommé « divine rénovation » autour du père James Mallon. Cette initiative du congrès Mission se situe dans ce mouvement.
    Attention à ne pas considérer la conversion pastorale comme une méthode révolutionnaire qui remplace d'autres méthodes. Si c'était le cas, cela serait voué à l'échec ! Ne venez pas chercher une méthode qui serait meilleure que les autres. Venez pour être renouvelé par le Seigneur dans votre désir d'annoncer l'Évangile. Je ne peux que vous encourager à y participer.
    Pour conclure voici une citation du pape François dans Evangelii Gaudium au n°27 « J’imagine un choix missionnaire capable de transformer toute chose, afin que les habitudes, les styles, les horaires, le langage et toute structure ecclésiale devienne un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel, plus que pour l’auto-préservation. La réforme des structures, qui exige la conversion pastorale, ne peut se comprendre qu’en ce sens : faire en sorte qu’elles deviennent toutes plus missionnaires, que la pastorale ordinaire en toutes ses instances soit plus expansive et ouverte, qu’elle mette les agents pastoraux en constante attitude de “sortie” et favorise ainsi la réponse positive de tous ceux auxquels Jésus offre son amitié. »
  • RCF
    6 septembre 2024

    Une nouvelle rentrée

    3 min
    Chers amis, la dernière fois que je m’adressais à vous c’était pour vous souhaiter de bonnes vacances. Aujourd'hui, en ce début du mois de septembre, je vous souhaite à tous, une belle rentrée. Pour bien vivre cette rentrée. Il me semble qu'il faut la vivre dans l'action de grâce. C'est-à-dire commencer par rendre à Dieu toute cette année. Lui dire notre joie de la vivre avec lui, lui dire notre joie de la recevoir de lui. Nous savons que c'est de sa main que nous tenons ce temps qui nous est donné. Nous savons que c'est accompagné par lui que nous pouvons vivre cette année.
    En ce début d'année, comme en septembre 2023, nous sommes encore dans cette attente d'un évêque pour le diocèse de Blois., Cette attente doit être une attente pleine de confiance, pleine d'espérance et pleine de joie. Le Seigneur va donner, par l'intermédiaire du pape François, un évêque au diocèse de Blois.
    Comme administrateur, je vous propose de mettre notre rentrée sous le signe de l'annonce du Christ comme celui qui fait toute chose nouvelle, comme celui qui renouvelle tout.
    Au livre du prophète Isaïe, au chapitre 19, nous pouvons lire. « Voici que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? »
    Et au livre de l’apocalypse au chapitre 21 nous lisons encore « Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. »
    Cette année à bien des égards, ressemble à celle de l’année précédente et nous pourrions nous laisser aller à penser que nous tournons en rond !
    Dieu se présente comme celui qui a la capacité de tout renouveler ! J’aime beaucoup cette expression qui signifie que le Seigneur ne veut pas détruire et créer à frais nouveau, mais il veut soutenir dans l’existence sa création par le moyen de sa providence. L’homme est capable d’abîmer ce que Dieu a créé, Dieu, lui, est capable de redresser. Souvenez-vous de cette prière au St Esprit du jour de la Pentecôte qui nous fait demander :

    Sans ta puissance divine,
    il n’est rien en aucun homme,
    rien qui ne soit perverti.

    Lave ce qui est souillé,
    baigne ce qui est aride,
    guéris ce qui est blessé.

    Assouplis ce qui est raide,
    réchauffe ce qui est froid,
    rends droit ce qui est faussé.

    A tous ceux qui ont la foi
    et qui en toi se confient,
    donne tes sept dons sacrés.

    Donne mérite et vertu,
    donne le salut final,
    donne la joie éternelle.

    Aussi chers amis, je voudrais nous inviter tous, à nous laisser, cette année, renouveler par Dieu Trinité, par le Père Créateur et Providence, par le Fils Rédempteur et par l’Esprit consolateur.
    Je vous souhaite à tous une excellente année, pleine de la présence de Dieu et de la joie qu’il donne en abondance.
  • RCF
    5 juillet 2024

    Ne pas mettre Dieu en vacances

    3 min
    Chers amis, nous voici déjà au terme de l’année scolaire. Que nous ayons des enfants ou pas, les « grandes vacances » rythment encore l’été et une grande partie de la France prendra un temps de vacances, souvent bien méritée, durant ces 2 mois d’été.
    Derrière ce mot de vacances, qui pour certains ressemble au graal tant attendu, au moins depuis les dernières vacances, derrières ce mot se logent beaucoup de choses :
    Ne plus avoir de contraintes horaires, ne rien faire, passer un temps en famille, partir avec des amis, lire, marcher… et pour un certain nombre être en vacances c’est aussi mettre Dieu en vacances ! Comme si pendant ce temps de repos, nous n’avions plus besoin de Dieu.
    Dans l’évangile Jésus invite les apôtres de retour de mission à venir à l’écart pour se reposer un peu. Après une traversée du lac, quand ils débarquent dans le lieu que Jésus à choisi pour ce temps de repos, la foule est là et Jésus, pris de pitié va les enseigner ! A 1ère vue, les apôtres se sont fait avoir, on leur promet du repos et en fait rien du tout. J’aime à penser moi que durant la traversée qui a duré quelques heures Jésus à pris le temps de les ressourcer. Imaginer, un temps d’intimité juste eux et Jésus, pour relire leur année, rendre grâce, et épancher son cœur dans le cœur de Dieu. Après un autre genre de mission les attends, mais en fait ils sont prêts car ressourcés. Je crois que le temps de repos est ce temps de la traversée, plus ou moins long, d’intimité avec Jésus qui s’emploie à me ressourcer. Les vacances doivent être ressourçantes, c’est-à-dire me permettre de me remettre en lien avec la source ! La source de la vie, de la joie, de la paix, c’est Dieu, il n’y en a pas d’autres ! Vous pouvez aller dans toutes les iles paradisiaques de la terre, si vous y aller sans Dieu, il vous manquera quelques choses et votre repos ne sera que partiel ! Pendant ce temps de repos, cherchez le type de prière qui vous ressource, celui qui vous permet le plus de retrouver ou d’approfondir votre cœur à cœur avec Jésus : La méditation de la parole, la contemplation de la création, l’adoration, la messe, les offices liturgiques, la louange, la prière de couple, la prière familiale… Quelle est cette prière que pendant l’année vous n’avez pas le loisir de faire paisiblement et qui vous permettrais de vous ressourcer ? L’idée n’est pas de vivre les vacances comme une retraite, mais de ne pas mettre Dieu de côté. Chers amis pendant vos vacances, n’oubliez pas Dieu, au contraire emportez le avec vous, partout où vous allez et demandez-lui de vous faire vivre un véritable temps de ressourcement, personnel, de couple, familial… Je vous souhaite à tous un bon temps de repos et de ressourcement en Dieu.
  • RCF
    28 juin 2024

    Les nominations

    5 min
    Doyenné du Blaisois :
    L’Abbé Louis-Marie Boullault (FSTB) est nommé pour 1 an, prêtre disponible à temps partiel pour le blaisois. Il sera en outre disponible pour la pastorale de la santé du blaisois et sera responsable du groupe des adorateurs de l’Église St Vincent.
    Le père Jean-Pierre Lemaire est reconduit pour 3 ans comme prêtre disponible pour le blaisois.
    Paroisse cathédrale :
    Le père Sébastien Neuville est prolongé pour une année dans sa charge curiale.
    Don Vincent Clavery est nommé pour 1 an, vicaire à temps partiel, à la cathédrale de Blois. Il sera en outre disponible pour la pastorale de la santé de la ville de Blois.
    Sanctuaire Notre Dame de la Trinité :
    Le père Vincent Delaby est prolongé pour un an dans sa mission de recteur.
    Chaumont sur Loire :
    L’abbé Paul Marie Hédon (FSTB) est reconduit pour 6 ans dans sa charge curiale.
    Paroisse personnelle des Saints Apôtres (c’est la paroisse dans laquelle est célébrée la messe en ancien rite, elle est dite personnelle car elle s’adresse aux personnes qui cherchent la messe dans l’ancien rite. Le diocèse à mis à la disposition de la paroisse une Église, celle des Grouet)
    L’abbé Paul Marie Hédon (FSTB) est nommé curé pour 6 ans.
    L’abbé Jean-Pierre Gac (FSTB) est déchargé de la charge curiale, il est nommé prêtre coopérateur de la paroisse des Saints Apôtres.
    Pastorale scolaire :
    don Jean Parlanti (CSM) est nommé prêtre référent au monde scolaire de Blois, il accompagnera la direction diocésaine de l’enseignement catholique.
    don Arthus Préau (CSM) est nommé diacre adjoint à la pastorale scolaire de Blois.

    Doyenné de Sologne Viticole
    Paroisse de Cellettes – Contres – les Montils
    Don Paul Gantois (CSM) est nommé vicaire de la paroisse
    Don Augustin Fargères (CSM) est nommé diacre pour la paroisse
    Paroisse de Montrichard – Pontlevoy
    Don Aurèle du Boucheron (CSM) est nommé diacre pour la paroisse et pour l’établissement scolaire.

    Doyenné de Beauce
    Secteur de Suèvres :
    Le père Pierre Marcel Chartier est nommé curé du secteur pastoral.
    Ensemble paroissial de la petite Beauce
    Le père Pierre-Lam Tran est nommé vicaire de l’ensemble pastoral, il débutera un cycle d’études de théologie à l’Institut Supérieur de Pastorale Catéchétique.

    Doyenné du Vendômois
    Pastorale de la santé
    Le père François Cordier, curé de Vendôme et le père Benoît Lhomme Ducret, curé de Montoire, s’occuperont chacun pour leur paroisse de la pastorale de la santé.
    Pastorale scolaire :
    Le père Laurent Prudhomme est nommé pour un an, prêtre accompagnateur du collège et lycée St Joseph de Vendôme.
    Service Diocésain :
    Diaconie de l’Église et de l’écologie
    Henri-Jean (diacre) et Martine Dupé sont nommés pour un an, responsables du service
    Formation :
    Marie Pierre Piesseau est reconduite pour 4 ans comme responsable du service
    Radio diocésaine RCF
    Serge Boutron est nommé pour 3 ans référent doctrinal et pastoral pour RCF.
    Musée diocésain d’art sacré
    Charles-Edouard Guilbert-Roed demeure conservateur adjoint du musée diocésain d’art religieux et dans ce cadre est chargé du transfert du musée actuel et de l’aménagement du nouveau musée dans l’Hôtel Dieu
    Mouvement et association de fidèles
    Mr Jérôme Stampers est reconduit pour 3 ans comme délégué diocésain.

    Cette année nous pouvons rendre grâce pour le ministère de ceux qui quittent le diocèse :
    Don Etienne de Beauregard, don Charles Girodon et Louis-Marie Angélis qui étaient en pastorale scolaire à Blois,
    don Yann Orsini et don Benoît de Floris qui étaient au service de la paroisse de Cellette-Contres-Les Montils,
    Don Benoît Pierru et Benoît D’Arcourt qui étaient au service de la paroisse de Montrichard-Pontlevoy et de l’établissement scolaire catholique de Pontlevoy,
    Bertrand Veillon qui était prêtre disponible pour le blaisois, pour la pastorale de la santé et responsable du groupe des adorateurs de St Vincent
    Et Clément Meless Agnimel qui était vicaire à St Pierre St Joseph.
  • RCF
    21 juin 2024

    N'ayons pas peur de l'appel de Dieu

    3 min
    En cette fin du mois de juin, mois traditionnellement consacré à la préparation et à la célébration des ordinations sacerdotales. Le diocèse de Blois ne peut que rendre grâce. Pour les ordinations, qui seront célébrées ici ou là : aujourd'hui et demain à Evron en Mayenne, pour la Communauté Saint-Martin, samedi 29 juin pour la fraternité Thomas Beckett qui nous fait la joie de célébrer son ordination sacerdotale dans le diocèse, à la cathédrale. Mais le diocèse, et chaque fidèle du diocèse doit aussi reprendre conscience de l'importance de la prière pour les vocations, de l'importance d'éduquer non seulement à la prière pour les vocations, mais aussi bien sûr à la disponibilité à l'appel du Seigneur. Si chaque famille prie pour que Dieu appelle chez les autres, alors acceptons de ne pas avoir de vocation, parce qu'en fait nous n'en voulons pas. L'appel de Dieu est magnifique, c’est une grâce inouïe d’être appelé par Dieu. Je me souviens très bien de ce jour où j'ai dit oui au fond de mon cœur. Ce jour-là, j'ai compris que Dieu me voulait heureux, intensément heureux et qu'il me laisserait pleinement libre de lui dire oui ou non, et qu'il m'aimerait toujours. J'étais enfin libre de dire oui parce que je pouvais aussi dire non, et je ne choisissais pas d'abord tel métier, mais le bonheur. L'appel de Dieu est toujours pour que nous puissions nous accomplir pleinement et pour que nous puissions aller vers la maison du père. Ce que Dieu nous promet est magnifique. Le chemin pour y parvenir est parfois escarpé, mais nous devons lever les yeux et regarder le but du chemin, la maison du Père et non le chemin lui-même et ses différentes embûches. Chères familles, chers chrétiens du diocèse de Blois, N'ayez pas peur de l'appel de Dieu, il est beau et il conduit à la joie et au bonheur. Priez pour que dans chacune des familles du diocèse, Dieu puisse appeler telle personne à la vie religieuse ou consacrée, telle autre au diaconat, telle autre. encore au sacerdoce, tel autre enfin au mariage chrétien. Prions pour que ceux qui sont appelés aie la joie de répondre librement avec enthousiasme au Dieu d'amour.
  • RCF
    14 juin 2024

    Les confirmations

    2 min
  • RCF
    7 juin 2024

    Le Sacré Coeur

    3 min

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