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Le Mot de l'évêque
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Le Mot de l'évêque

Une émission de RCF Loir-et-Cher présentée par Mgr Francis Bestion

Regard sur l'actualité et la vie de l'Église

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Episodes

  • RCF
    25 avril 2025

    Repos et bonheur éternels

    2 min
    Lundi matin, nous apprenions la mort du pape François, alors que dimanche matin, jour de Pâques, il était apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre pour donner la bénédiction «Urbi et Orbi» et il avait ensuite, sûrement d'ailleurs contre l'avis de ses médecins, fait un tour de la place Saint-Pierre avec la papamobile pour saluer le peuple. Je retiens ces deux gestes du pape François qu'il a posés avant de nous quitter. Bénir et être au milieu du peuple de Dieu. Ce sont les attitudes du pasteur qui a soin de son troupeau. Bénir, c'est dire du bien et donc faire du bien. Être proche des frères et sœurs, c'est imiter le Christ qui s'est fait tout à tous, qui s'est approché des pécheurs que nous sommes pour nous sauver. Jusqu'au bout, malgré le poids des années, la maladie, le Saint Père a accompli sa charge de successeur de pierre, de Serviteur, des Serviteurs de Dieu. Jusqu'à son dernier souffle, il a voulu rejoindre le peuple de Dieu pour le bénir de la part du Seigneur, pour lui manifester la tendresse divine à travers des gestes tout simples, de proximité et d'affection. Merci, pape François. Nous ne vous oublions pas dans notre prière, comme vous le demandiez souvent. Que le Seigneur vous donne maintenant le repos éternel, le bonheur éternel.
  • RCF
    18 avril 2025

    Rendons grâce à Dieu

    2 min
    Dans la nuit Pascale, la vigile pascale, la plus sainte de toutes les nuits, ce sont 17 800 catéchumènes qui dans les cathédrales et les églises de notre pays, recevront le baptême. Parmi eux, plus de 10 000 adultes et 7 400 adolescents, presque le double que l'an passé. Déjà l'an dernier, le nombre des catéchumènes avait très fortement augmenté. Dans notre diocèse, ce sera une cinquantaine d'adultes. Parmi les catéchumènes, la tranche d'âge la plus importante est celle des 15-25 ans, qui représente 42%, alors qu'auparavant, c'était la tranche d'âge des 26-40 ans qui dominait. Certains s'étonnent de cette affluence et y cherchent des causes relevant de la pure sociologie, des contingences historiques. Comme si la foi n'était qu'une affaire purement humaine. Il y a dans ce renouveau du catéchuménat, quelque chose d'une sorte de nouvelle Pentecôte. L'Esprit-Saint dit Saint Jean, souffle où il veut. Et c'est vrai, l'Église n'est pas devenue subitement plus active, plus prosélyte et encore moins plus attrayante qu'auparavant, non. Mais l'Esprit-Saint a trouvé un terrain favorable chez beaucoup de jeunes en quête de sens pour leur vie. Alors, accompagnons tous ces catéchumènes de notre diocèse, de notre pays. Accompagnons-les de notre prière et de notre joie. Quelle joie pour nous de voir cette Moisson abondante. Prions pour eux et la nuit de Pâques, dans toutes nos paroisses, soyons avec eux, soyons près d'eux pour rendre grâce à Dieu.
  • RCF
    11 avril 2025

    La Semaine sainte

    2 min
    Dimanche prochain, ce sera le dimanche des Rameaux et de la Passion. Et nous entrerons ainsi dans la Semaine sainte. Nous accompagnerons Jésus dans sa montée vers Jérusalem, son entrée triomphale, sa dernière scène avec les apôtres, son agonie au Jardin des oliviers, son arrestation, sa flagellation, sa condamnation, sa crucifixion, sa mort, sa mise au tombeau et sa Résurrection. Cette célébration du mystère pascal, en particulier du Jeudi Saint au soir, avec la Cène jusqu'au soir du dimanche de Pâques, Ce qu'on appelle le triduum pascal, est vraiment le sommet de l'année liturgique, parce qu'on y célèbre le cœur de la foi, le centre du mystère du salut. Je vous invite donc à avoir à cœur de participer à toutes les célébrations de cette semaine. D'abord, dimanche des Rameaux et de la Passion, puis mardi, Il y aura la messe chrismale à la cathédrale, où l'évêque concélèbre avec les prêtres qui renouvellent les promesses de leur ordination, avec la présence des diacres, et où a lieu la bénédiction des Saintes huiles, la consécration du Saint Chrême. C'est vraiment une messe diocésaine, une assemblée de tout le peuple de Dieu. Et puis il y aura le jeudi saint, La Sainte Cène, le vendredi saint, l'Office de la Passion, et sommet du Triduum Pascal, La vigile pascale, le samedi, dans la nuit, avec le baptême des catéchumènes. Et puis, le dimanche, Saint Jour de Pâques. J'invite en particulier tous les jeunes qui étaient si nombreux dans les églises le mercredi des Cendres, à l'être tout autant. Et même plus à tous les offices de la Semaine sainte. Le Triduum Pascal, c'est plus important que le mercredi des cendres, parce que c'est le cœur de la Foi.
  • RCF
    4 avril 2025

    L'Assemblée des évêques à Lourdes

    2 min
  • RCF
    7 mars 2025

    L'entrée en Carême

    2 min

    Nous sommes entrés dans le temps du Carême, un temps fort dans l'année liturgique, pour nous préparer à célébrer Pâques. La mort et la résurrection du Christ qui est le cœur de la foi chrétienne et le cœur de l'année liturgique. Le Carême, ça veut dire 40, 40 jours pour vivre en chrétien, un chemin de conversion, pour revenir à Dieu. “Revenez à moi de tout votre cœur”, c'est la Parole que nous entendions à la messe des cendres dans le livre du prophète Joël. Alors même si nous sommes déjà des fidèles du Christ, il n'en reste pas moins que notre conversion personnelle et communautaire est toujours d'actualité. C'est un chemin de long cours, si je puis dire, car il n'est rien d'autre que celui de la sainteté. Et il n'est d'ailleurs pas réservé au temps du carême. Mais c'est quarante jours avant Pâques nous sont offerts. justement pour raviver en nos cœurs ce désir de la sainteté et donc aussi de la conversion. Il y a quelque chose de l'ordre du combat, le combat spirituel. C'est ce que Jésus a vécu lui-même pendant quarante jours, lorsqu'il fut conduit au désert par l'Esprit et qu'il affronta les tentations du diable. Qui dit combat dit effort, persévérance, pénitence, d'où l'invitation à prier plus intensément, à jeûner et à partager avec les plus nécessiteux. Donc la conversion  n'est pas passive, elle est un agir, un mouvement intérieur qui se traduit par des actes concrets. Mais, attention, rien ne peut se faire sans la grâce de Dieu. Nous demandons au Seigneur sa grâce pour inspirer nos actes de conversion, pour les soutenir et les accompagner, et pour que toutes nos activités prennent leur source en Lui et reçoivent de Lui leur achèvement.

     

  • RCF
    27 février 2025

    Prions pour le pape François

    2 min
    Comme vous le savez, le pape François est hospitalisé depuis plsuieurs jours à la clinique Gemelli à Rome. Et bien sûr, nous avons à cœur de prier pour lui, pour le rétablissement de sa santé et pour qu'il puisse reprendre, continuer son ministère apostolique. Les nouvelles que nous donne le Vatican chaque jour sont plutôt rassurantes en ce moment, mais restent tout de même inquiétantes, rassurantes parce que son état de la pneumopathie semble stabilisé et le scanner semble aussi bon, ainsi que les prises de sang, mais en même temps une inquiétude demeure toujours sur l'évolution possible de la maladie.
    Nous savons aussi que le Saint-Père ne reste pas sans rien faire, puisqu'il reçoit des collaborateurs, et qu'avant-hier encore, il a signé des décrets pour les causes de certains saints, de canonisation ou de reconnaissance de vénérabilité. Il reste toujours déterminé et actif, malgré sa maladie. Alors, je vous invite... à vous unir à la prière de toute l'Église dans le monde entier pour le rétablissement de sa santé. Et nous pouvons nous unir en particulier chaque soir à 21h, au chapelet récité sur la place Saint-Pierre pour que le Seigneur accorde à son serviteur le rétablissement de sa santé.
  • RCF
    14 février 2025

    Présence et proximité

    2 min
    Ce sont deux mots que j'ai entendus dans la bouche d'une personne lors de la réunion des services de la diaconie. Et ces deux mots, en quelque sorte, nous permettent de dire beaucoup sur notre vie chrétienne. D'abord, elle nous renvoie au Christ, parce que la présence... C'est la présence de Jésus, présence de son vivant lorsqu'il parcourait les routes de la Palestine, qu’il se rendait présent à tous les hommes, toutes les femmes de son temps, et présence de Jésus aujourd'hui, de diverses manières. Et puis la proximité, c'est Jésus qui s'est fait proche de tous ceux qui étaient loin, de tous ceux qui souvent étaient mis à l'écart dans la société. Nous pensons bien sûr aux pécheurs, aux lépreux, aux malades, aux infirmes de toutes sortes, aux petits. Donc présence et proximité, cela doit nous parler aujourd'hui, car l'Église est la prolongation de l'incarnation de Jésus dans ce monde. Et c'est une manière d'être pour elle, la présence et la proximité auprès de tous, auprès des plus loin, auprès des plus petits. Alors je vous encourage, là où vous êtes, à être ses représentants, ses porteurs. Chacun, porteur de Jésus au monde.
  • RCF
    7 février 2025

    Dénatalité

    2 min
    Il y a des chiffres qu'on commente moins que d'autres. Et c'est le cas notamment du taux de natalité pour notre pays. Un rapport de l'INSEE publié le 14 janvier dernier, a de quoi nous interroger. Pour la première fois, la France métropolitaine est entrée en dépopulation. C'est-à-dire que le nombre de décès dépasse celui des naissances. Et jamais le taux de fécondité n'a été aussi bas, 1,62, et en baisse régulière. Il devrait être à 2,1 pour assurer le simple renouvellement des générations. La France était déjà un pays de vieux, elle va le devenir encore davantage. Ce n'est pas péjoratif ce que je dis là. En 15 ans, on a fermé 5000 écoles et on a ouvert 300 EHPAD. Il semble que peu de partis politiques ne se soucient vraiment de cette dénatalité. On se soucie davantage de revenir sur la réforme des retraites en ce moment ou de vouloir imposer l'euthanasie à tout prix. Alors y a-t-il encore une politique familiale dans notre pays ? Hélas non. Ce serait pour tout le monde une priorité si on veut essayer d'endiguer ce phénomène néfaste de la dénatalité. Alors bien sûr cela ne suffirait peut-être pas, mais c'est indispensable. Mais il faudrait aussi que les mentalités changent et qu'on retrouve le sens de l'existence, le goût de la vie, de sa transmission et puis la confiance dans l'avenir. Alors que souvent on agite des épouvantails de la peur, qu'on instrumentalise aussi. Mais sans enfants, sans jeunesse, il n'y a plus d'avenir et il n'y a plus de dynamisme.
  • RCF
    30 janvier 2025

    Transformation

    2 min
  • RCF
    23 janvier 2025

    L'unité des chrétiens

    2 min
    Nous sommes entrés dans la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. Vous savez que la quête de l'unité est vraiment intrinsèque à la nature de l'Église. Et œuvrer pour l'unité est au cœur de notre identité. Ceux qui croient au Christ et qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, sont véritablement nos frères et sœurs en Christ. Et les communautés auxquelles ces frères et sœurs appartiennent sont dans une communion réelle, mais bien qu'imparfaite, avec l'Église catholique. Et puis, cela nous rappelle aussi la nécessité d'un engagement de tous les fidèles dans la tâche œcuménique. Le pape François aime à dire, il faut marcher ensemble, prier ensemble et travailler ensemble. Alors, il y a plusieurs manières de vivre l'œcuménisme. Il y a l'œcuménisme spirituel qui consiste principalement dans la prière, c'est ce que nous faisons cette semaine. Il y a la conversion des cœurs et la sainteté de vie. Il y a le dialogue de la charité qui privilégie la rencontre dans les relations. Il y a le dialogue de la vérité qui est surtout pour les théologiens. Et puis, il y a le dialogue de la vie, les occasions d'échange, de collaboration dans la pastorale, dans l'œcuménisme pratique, qui est la défense de la dignité humaine, les œuvres de charité, la défense de la vie, la recherche de la paix, etc. Et puis même l'œcuménisme culturel pour promouvoir des projets culturels.
  • RCF
    17 janvier 2025

    L'amour : l'extraordinaire dans l'ordinaire

    2 min
    Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans ce que l'Église appelle le temps liturgique ordinaire, après le temps de Noël. Ce temps liturgique ordinaire ne célèbre pas un mystère particulier de la vie du Christ, mais le mystère du Christ dans sa plénitude, surtout le dimanche. J'aime beaucoup cette expression de temps ordinaire. Car finalement, notre vie de tous les jours est assez ordinaire et souvent banale. Alors, ça me fait penser que le pape Paul VI, lorsqu'il avait canonisé le frère Bénilde, un frère des Écoles Chrétiennes, qui était instituteur à Saugues, en Haute-Loire, tout petit village, avait dit ceci : “Mais qu'a donc fait d'extraordinaire le frère Bénilde dans sa vie pour être saint ?” Il avait dit : “Non, il n'a rien fait d'extraordinaire, mais il avait... de l'ordinaire de sa vie de manière extraordinaire.” Alors c'est une indication précieuse pour nous, parce que ça veut dire que nous n'avons pas à chercher à faire des choses extraordinaires pour devenir saint, mais que dans le banal, le quotidien, l'ordinaire de nos vies, il faut mettre un peu d'extraordinaire dans notre manière de vivre, c'est-à-dire que nous vivions les choses ordinaires avec beaucoup d'amour.
  • RCF
    12 janvier 2025

    L'espérance

    2 min
    Dimanche 5 janvier, c'était l'Épiphanie. J'ai présidé la messe à la cathédrale, la célébration d'ouverture de l'année sainte dans le diocèse. Comme vous le savez, le pape François a souhaité donner un thème pour cette année : pèlerin de l'espérance. Il n'a pas dit pèlerin de l'espoir, mais pèlerin de l'espérance. C'est vrai qu'en français, il existe deux mots, l'espoir et l'espérance. En latin, en grec, en anglais, en allemand, il n'y a qu'un seul mot. Mais en revanche, en français, comme dans d'autres langues sûrement, il n'y a qu'un seul verbe, espérer. L'espoir, c'est un phénomène humain, sans garantie de résultat. Par exemple, un jeune étudiant peut dire j'ai espoir de réussir mon examen mais cela ne signifie pas que ça se produira. Pour l'espoir, il y a une sorte de brise-lame, je dirais, contre lequel il s'anéantit et sans toutefois disparaître d'ailleurs, mais c'est l'impossible. Tandis que l'espérance reçoit sa forme, ses déterminations, non pas de notre condition humaine, mais d'une promesse, et ultimement de Dieu lui-même. Devant l'impossible, il faut trouver de bonnes raisons d'espérer encore. Et ces raisons, seul Dieu peut les donner lui-même. Et c'est cela l'espérance. Dieu est lui-même notre espérance. Le Christ est notre unique espérance.
  • RCF
    20 décembre 2024

    Joyeux Noël

    3 min
    La fête de Noël approche. Depuis déjà plusieurs semaines, les rues, les places de nos villages, de nos bourgs, de nos villes se sont garnies parées d'illuminations, de sapins, de guirlandes. On prépare les cadeaux, on fait les achats pour les repas en famille. Et pour décrire tout cela, cette joie de la fête... Un mot à la mode revient souvent dans les médias : la magie de Noël.
    Pour nos chrétiens, ce mot de magie est assez inapproprié, car dans le mystère du Dieu fait homme, de l'enfant Jésus de la crèche, il n'y a rien de magique. Il y a l'amour, l'amour infini d'un Dieu qui consent à prendre notre condition humaine pour réaliser son éternel dessein de salut pour l'humanité. Il n'y a pas la magie, mais comme dirait saint Paul, il y a la folie, la folie d'un Dieu qui nous aime. C'est le mystère d'amour de la crèche et de la croix.
    D'ailleurs, dès le lendemain de Noël, le 26 décembre, nous fêterons le premier martyr, saint Étienne, et le 28 décembre, ce sera la fête des saints innocents, les enfants martyrs. Il suffit de regarder notre monde pour comprendre qu'à la joie de Noël se mêle la tristesse de la guerre, la tristesse des victimes. victimes des catastrophes comme à Mayotte et bien d'autres malheurs. À Noël, nous ne pouvons pas faire semblant de les ignorer. Le Fils de Dieu n'est pas né dans un monde idyllique. Il est né dans la pauvreté d'une étoile, dans la campagne de Bethléem. Il est né dans la nuit, symbole de toutes les nuits ténébreuses de l'humanité, hier et aujourd'hui et demain. Mais toutes ces nuits, elles peuvent s'illuminer de la présence du Sauveur, de la présence du Prince de la Paix.
    Et à Noël, c'est l'espérance qui fleurit, celle qu'ont chanté les prophètes dans l'attente du Messie. Jésus est notre lumière, notre joie, notre paix, notre espérance. Alors en célébrant la nativité du Sauveur, dans nos maisons, nos familles, nos communautés paroissiales, laissons vraiment le Christ venir habiter nos cœurs, les éclairer, les réchauffer, et les rendre brûlants de charité pour ceux qui, autour de nous, sont dans la peine, le deuil, la maladie, dans le manque.
    A tous et à toutes, je vous souhaite une bonne et sainte fête de Noël à vous et vos familles.
  • RCF
    13 décembre 2024

    Notre-Dame de Guadalupe

    2 min
  • RCF
    6 décembre 2024

    Le bon commencement d'une belle page d'écriture

    2 min
    Le nouvel évêque de Blois revient sur la célébration de son installation, dimanche 1er décembre.
  • RCF
    29 novembre 2024

    Monseigeur Francis Bestion installé à Blois ce premier dimanche de l'Avent

    3 min
    Ce dimanche marque une double célébration pour notre diocèse de Blois. C’est tout d’abord le premier dimanche de l’Avent, ce temps liturgique qui nous invite à entrer dans une période d’attente joyeuse et d’espérance. Cette année, il est aussi marqué par l’arrivée, tant attendue, de notre nouvel évêque, Mgr Francis Bestion. Et en bonus cette année, juste après Noël, l’Église universelle célèbrera l’ouverture du jubilée de l’Espérance !
    L’Avent, comme vous le savez, est un temps fort de l’année liturgique. Durant ces quatre semaines, nous nous préparons à accueillir la lumière du Christ dans nos vies. C’est une période où l’Église nous invite à veiller et à prier pour ne pas nous laisser endormir par la routine ou les distractions du monde. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus nous exhorte : Restez éveillés et priez en tout temps.
    Cette vigilance est un appel à ne pas céder à la lassitude, mais à entretenir une espérance active, concrète, combative pour reprendre une expression du Pape François que j’affectionne particulièrement. Ce n’est pas seulement une attente passive, mais une invitation à préparer nos cœurs, à accueillir la nouveauté de Dieu dans nos vies. Cet Avent n’est pas l’Avent que nous avons vécu il y a un an. L’arrivée de Mgr Bestion, justement en ce 1er dimanche de l’Avent, est un signe fort d’espérance et de joie. Mgr Francis Bestion est le 17e évêque de Blois. Il arrive après une riche mission de 10 ans dans le diocèse de Tulle, et donc avec une expérience pastorale et humaine profonde. Quelle grâce pour le diocèse de Blois.
    Le temps de l’Avent est le temps des recommencements, des nouveaux départs, et le Seigneur accorde beaucoup de grâce dans ce sens, spécialement en ce temps béni. Quoi de plus beau pour le diocèse de Blois que de commencer cette année dans la joie en accueillant son nouveau pasteur et d’ouvrir avec lui l’année jubilaire de l’espérance, voilà une belle route qui s’ouvre devant nous. Pour conclure je reprends un passage du message qu’il a adressé au diocèse de Blois pour annoncer sa nomination :
    « Vous puiserez les eaux aux sources du Salut » : cette parole du prophète Isaïe, j’en ai fait ma devise épiscopale. Mon souhait le plus cher est bien qu’ensemble, prêtres, diacres, laïcs et consacrés, nous soyons des témoins du Christ, la Source du Salut, notre Unique espérance.

    Je vous souhaite à tous un très beau et joyeux temps de l’Avent.
  • RCF
    22 novembre 2024

    La fête du Christ Roi

    3 min
    Dimanche, nous célébrerons la solennité du Christ Roi, un moment fort qui clôt l’année liturgique. Cette fête, instituée en 1925 par le pape Pie XI, peut nous sembler surprenante dans un monde où le mot “roi” évoque souvent pouvoir et domination. Alors, que signifie proclamer le Christ Roi aujourd’hui ?
    Le royaume du Christ est un royaume qui défie les attentes
    Jésus lui-même n’a jamais revendiqué un trône terrestre. Souvenez-vous de sa réponse à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Le Christ ne règne pas avec des armées ou des palais dorés, mais avec une couronne d’épines et une croix. Son pouvoir est celui de l’amour, du don de soi, du service humble. Il est le Roi qui lave les pieds de ses disciples, qui tend la main aux exclus, qui pardonne à ceux qui l’ont abandonné, qui donne la paix qui vient de Dieu.
    La royauté du Christ est une royauté actuelle et universelle
    Proclamer le Christ Roi, c’est affirmer qu’il est le centre de l’histoire et de notre vie. Son royaume, c’est celui de la justice, de la paix et de la vérité. Il ne s’impose pas par la force, mais par la conversion intérieure. Là où nous choisissons d’aimer au lieu de haïr, de servir au lieu de dominer, de bâtir la paix au lieu de semer la discorde, le Christ règne déjà.
    Cette fête du Christ Roi est un appel pour aujourd’hui
    Cette fête est aussi une invitation personnelle. Qui règne sur mon cœur ? Mes ambitions, mes peurs, mes possessions ? Ou bien le Christ, qui me pousse à aimer toujours plus ? C’est un appel à reconnaître Jésus comme notre guide, notre modèle, notre espérance et notre sauveur.
    En terminant, rappelons les paroles du bon larron sur la croix : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. » Aujourd’hui encore, le Christ nous invite à entrer dans ce royaume, non pas par nos mérites, mais par sa grâce infinie.
    Alors, laissons le Christ régner dans nos vies, non pas comme un monarque lointain, mais comme un roi - frère qui marche à nos côtés, transformant nos cœurs et le monde par son amour.
  • RCF
    15 novembre 2024

    Prière pour les défunts

    3 min
    Durant tout le mois de novembre, l’Église nous invite à entrer dans cette belle prière d’intercession pour les défunts, pour tous ceux qui sont en purgatoire et qui attendent de pouvoir accéder au paradis. C’est une manière de faire l’expérience de la communion des saints.
    Au Catéchisme de l’Église Catholique n°958 La communion avec les défunts. " Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ (2 M 12, 45) " (LG 50). Notre prière pour eux peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. »
    Dans ce numéro du catéchisme, on voit que notre prière a un double effet : Non seulement les aider, mais aussi rendre efficace leur intercession pour nous.
    Par notre prière nous pouvons aider les âmes des défunts qui sont en purgatoire, c’est-à-dire en état de purification. Ces âmes sont certaines de leur entrée dans le Royaume, mais leur âme ayant besoin d’être purifié, Dieu dans sa miséricorde a permis qu’il y ait le purgatoire pour effectuer cette ultime purification.
    Le 2ème effet de notre prière est de rendre efficace leur intercession pour nous. Cela veut dire que les défunts peuvent intercéder pour nous. Ils ne peuvent plus rien pour eux, dans ce sens où ils sont en état de purgation, mais ils peuvent exercer la charité en intercédant pour nous. C’est là que nous expérimentons bien la communion des saints, ce lien que nous établissons par la prière va bien dans les 2 sens, de nos vers eux et de eux vers nous.
    Le chrétien ne craint pas la mort, il ne la recherche pas pour autant, mais il l’accepte comme faisant partie de sa condition d’homme pécheur. Elle est aujourd’hui ce passage vers l’au-delà, elle marque la fin de notre vie terrestre mais pas la fin de notre vie. La vie éternelle est déjà commencée, elle commence le jour de notre conception et n’aura pas de fin. Notre vie sur terre n’est qu’une partie de cette vie, une préparation à ce que nous vivrons après. Le choix nous appartient : Vivre avec ou sans Dieu ! Vivre auprès de lui ou loin de lui !
    Que ce mois de novembre soit non seulement l’occasion d’intercéder pour nos amis défunts mais aussi d’un approfondissement de notre désir du ciel et de la vie auprès du Père, dans son Royaume.
  • RCF
    8 novembre 2024

    L'Assemblée des évêques à Lourdes

    3 min
  • RCF
    1 novembre 2024

    La Toussaint, célébration de la sainteté

    3 min
    Aujourd’hui, 1er novembre, nous fêtons la Toussaint, c’est-à-dire la fête de tous les saints connus ou inconnus. Il y a parfois une confusion avec la fête d’Halloween (fêtée le 31 octobre) ou même avec la commémoration de tous les fidèles défunts (célébrée le 2 novembre). La Toussaint se voit désormais teinté de tristesse alors que c’est la fête de l’espérance et de la joie chrétienne par excellence, celle du ciel !
    A l’origine, c’est-à-dire dans les 1ers siècles de la chrétienté, la fête de la Toussaint était célébrée le vendredi de Pâques ou le dimanche après la Pentecôte sous la forme d’une fête de tous les martyrs. La Toussaint a donc un lien étroit avec la fête de Pâques, c’est-à-dire la Victoire du Christ sur le mal, sur la mort et sur le péché, avec la Résurrection du Christ prémisse de notre résurrection.
    Quant à cette fête d’Hallowen elle est d’origine celtique. Elle correspondait à un passage de saison, à la fin des récoltes, sans doute aussi au nouvel an Celte. Cette cérémonie était en l’honneur du Dieu Samain : le dieu de la mort et permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Durant les jours de la fête il y avait un temps de mémoire pour les héros, un temps de mémoire pour les défunts et un temps de réjouissance familiale et populaire. Durant la nuit la légende disait que les fantômes des morts rendaient visite aux vivants, les portes entre le monde des vivants et celui des morts étaient ouvertes !
    Lors de l’évangélisation des celtes, les évangélisateurs ont utilisé ces fêtes pour y célébrer tout d’abord ceux qui sont en amitié avec Dieu, c’est-à-dire les saints ou ceux de l’Église Triomphante (souvenez-vous de ce que je vous expliquais l’année dernière dans ma chronique sur la Toussaint qui détaillait les 3 états de l’Église) ensuite ceux qui sont encore en purification, c’est-à-dire les défunts non encore saints ou l’Église souffrante.
    Quels trésors de pédagogie que ces 2 fêtes de la Toussaints et de la commémoration de tous les fidèles défunts ainsi liées. Mais il est sans doute important que les chrétiens retrouvent le sens de ces fêtes, et de manière urgent celui de la Toussaint !
    A la Toussaint nous célébrons la sainteté ! Celle du Christ qui se déploie dans celles des fidèles, de tous ceux qui acceptent de se laisser guider et sauver par lui ! C’est à la fois une immense action de grâce pour le Salut que nous donne la Christ et un immense appel : Chacun de nous est appelé à la Sainteté, car chacun de nous est fait pour la sainteté, pour cette amitié avec Dieu ! Aujourd’hui laissons nous faire par l’espérance, par cet appel à la joie, par cet appel vibrant à la Vie ! Et si en regardant notre vie nous sommes tentés de baisser les bras en pensant que nous n’en sommes pas digne, la commémoration de tous les fidèles défunts est là pour nous rappeler que la miséricorde de Dieu nous est acquise !
    Chers amis, laissez-moi vous le redire, vous êtes faits pour la sainteté, vous êtes faits pour la joie, vous êtes faits pour la Vie de Dieu ! Je vous souhaite à tous une très belle fête de la Toussaint.

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