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Le Mot de l'évêque
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Le Mot de l'évêque

Une émission de RCF Loir-et-Cher présentée par Mgr Francis Bestion

Regard sur l'actualité et la vie de l'Église

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Episodes

  • RCF
    7 mars 2025

    L'entrée en Carême

    2 min
  • RCF
    27 février 2025

    Prions pour le pape François

    2 min
    Comme vous le savez, le pape François est hospitalisé depuis plsuieurs jours à la clinique Gemelli à Rome. Et bien sûr, nous avons à cœur de prier pour lui, pour le rétablissement de sa santé et pour qu'il puisse reprendre, continuer son ministère apostolique. Les nouvelles que nous donne le Vatican chaque jour sont plutôt rassurantes en ce moment, mais restent tout de même inquiétantes, rassurantes parce que son état de la pneumopathie semble stabilisé et le scanner semble aussi bon, ainsi que les prises de sang, mais en même temps une inquiétude demeure toujours sur l'évolution possible de la maladie.
    Nous savons aussi que le Saint-Père ne reste pas sans rien faire, puisqu'il reçoit des collaborateurs, et qu'avant-hier encore, il a signé des décrets pour les causes de certains saints, de canonisation ou de reconnaissance de vénérabilité. Il reste toujours déterminé et actif, malgré sa maladie. Alors, je vous invite... à vous unir à la prière de toute l'Église dans le monde entier pour le rétablissement de sa santé. Et nous pouvons nous unir en particulier chaque soir à 21h, au chapelet récité sur la place Saint-Pierre pour que le Seigneur accorde à son serviteur le rétablissement de sa santé.
  • RCF
    14 février 2025

    Présence et proximité

    2 min
    Ce sont deux mots que j'ai entendus dans la bouche d'une personne lors de la réunion des services de la diaconie. Et ces deux mots, en quelque sorte, nous permettent de dire beaucoup sur notre vie chrétienne. D'abord, elle nous renvoie au Christ, parce que la présence... C'est la présence de Jésus, présence de son vivant lorsqu'il parcourait les routes de la Palestine, qu’il se rendait présent à tous les hommes, toutes les femmes de son temps, et présence de Jésus aujourd'hui, de diverses manières. Et puis la proximité, c'est Jésus qui s'est fait proche de tous ceux qui étaient loin, de tous ceux qui souvent étaient mis à l'écart dans la société. Nous pensons bien sûr aux pécheurs, aux lépreux, aux malades, aux infirmes de toutes sortes, aux petits. Donc présence et proximité, cela doit nous parler aujourd'hui, car l'Église est la prolongation de l'incarnation de Jésus dans ce monde. Et c'est une manière d'être pour elle, la présence et la proximité auprès de tous, auprès des plus loin, auprès des plus petits. Alors je vous encourage, là où vous êtes, à être ses représentants, ses porteurs. Chacun, porteur de Jésus au monde.
  • RCF
    7 février 2025

    Dénatalité

    2 min
    Il y a des chiffres qu'on commente moins que d'autres. Et c'est le cas notamment du taux de natalité pour notre pays. Un rapport de l'INSEE publié le 14 janvier dernier, a de quoi nous interroger. Pour la première fois, la France métropolitaine est entrée en dépopulation. C'est-à-dire que le nombre de décès dépasse celui des naissances. Et jamais le taux de fécondité n'a été aussi bas, 1,62, et en baisse régulière. Il devrait être à 2,1 pour assurer le simple renouvellement des générations. La France était déjà un pays de vieux, elle va le devenir encore davantage. Ce n'est pas péjoratif ce que je dis là. En 15 ans, on a fermé 5000 écoles et on a ouvert 300 EHPAD. Il semble que peu de partis politiques ne se soucient vraiment de cette dénatalité. On se soucie davantage de revenir sur la réforme des retraites en ce moment ou de vouloir imposer l'euthanasie à tout prix. Alors y a-t-il encore une politique familiale dans notre pays ? Hélas non. Ce serait pour tout le monde une priorité si on veut essayer d'endiguer ce phénomène néfaste de la dénatalité. Alors bien sûr cela ne suffirait peut-être pas, mais c'est indispensable. Mais il faudrait aussi que les mentalités changent et qu'on retrouve le sens de l'existence, le goût de la vie, de sa transmission et puis la confiance dans l'avenir. Alors que souvent on agite des épouvantails de la peur, qu'on instrumentalise aussi. Mais sans enfants, sans jeunesse, il n'y a plus d'avenir et il n'y a plus de dynamisme.
  • RCF
    30 janvier 2025

    Transformation

    2 min
  • RCF
    23 janvier 2025

    L'unité des chrétiens

    2 min
    Nous sommes entrés dans la semaine de prière pour l'unité des chrétiens. Vous savez que la quête de l'unité est vraiment intrinsèque à la nature de l'Église. Et œuvrer pour l'unité est au cœur de notre identité. Ceux qui croient au Christ et qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, sont véritablement nos frères et sœurs en Christ. Et les communautés auxquelles ces frères et sœurs appartiennent sont dans une communion réelle, mais bien qu'imparfaite, avec l'Église catholique. Et puis, cela nous rappelle aussi la nécessité d'un engagement de tous les fidèles dans la tâche œcuménique. Le pape François aime à dire, il faut marcher ensemble, prier ensemble et travailler ensemble. Alors, il y a plusieurs manières de vivre l'œcuménisme. Il y a l'œcuménisme spirituel qui consiste principalement dans la prière, c'est ce que nous faisons cette semaine. Il y a la conversion des cœurs et la sainteté de vie. Il y a le dialogue de la charité qui privilégie la rencontre dans les relations. Il y a le dialogue de la vérité qui est surtout pour les théologiens. Et puis, il y a le dialogue de la vie, les occasions d'échange, de collaboration dans la pastorale, dans l'œcuménisme pratique, qui est la défense de la dignité humaine, les œuvres de charité, la défense de la vie, la recherche de la paix, etc. Et puis même l'œcuménisme culturel pour promouvoir des projets culturels.
  • RCF
    17 janvier 2025

    L'amour : l'extraordinaire dans l'ordinaire

    2 min
    Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans ce que l'Église appelle le temps liturgique ordinaire, après le temps de Noël. Ce temps liturgique ordinaire ne célèbre pas un mystère particulier de la vie du Christ, mais le mystère du Christ dans sa plénitude, surtout le dimanche. J'aime beaucoup cette expression de temps ordinaire. Car finalement, notre vie de tous les jours est assez ordinaire et souvent banale. Alors, ça me fait penser que le pape Paul VI, lorsqu'il avait canonisé le frère Bénilde, un frère des Écoles Chrétiennes, qui était instituteur à Saugues, en Haute-Loire, tout petit village, avait dit ceci : “Mais qu'a donc fait d'extraordinaire le frère Bénilde dans sa vie pour être saint ?” Il avait dit : “Non, il n'a rien fait d'extraordinaire, mais il avait... de l'ordinaire de sa vie de manière extraordinaire.” Alors c'est une indication précieuse pour nous, parce que ça veut dire que nous n'avons pas à chercher à faire des choses extraordinaires pour devenir saint, mais que dans le banal, le quotidien, l'ordinaire de nos vies, il faut mettre un peu d'extraordinaire dans notre manière de vivre, c'est-à-dire que nous vivions les choses ordinaires avec beaucoup d'amour.
  • RCF
    12 janvier 2025

    L'espérance

    2 min
    Dimanche 5 janvier, c'était l'Épiphanie. J'ai présidé la messe à la cathédrale, la célébration d'ouverture de l'année sainte dans le diocèse. Comme vous le savez, le pape François a souhaité donner un thème pour cette année : pèlerin de l'espérance. Il n'a pas dit pèlerin de l'espoir, mais pèlerin de l'espérance. C'est vrai qu'en français, il existe deux mots, l'espoir et l'espérance. En latin, en grec, en anglais, en allemand, il n'y a qu'un seul mot. Mais en revanche, en français, comme dans d'autres langues sûrement, il n'y a qu'un seul verbe, espérer. L'espoir, c'est un phénomène humain, sans garantie de résultat. Par exemple, un jeune étudiant peut dire j'ai espoir de réussir mon examen mais cela ne signifie pas que ça se produira. Pour l'espoir, il y a une sorte de brise-lame, je dirais, contre lequel il s'anéantit et sans toutefois disparaître d'ailleurs, mais c'est l'impossible. Tandis que l'espérance reçoit sa forme, ses déterminations, non pas de notre condition humaine, mais d'une promesse, et ultimement de Dieu lui-même. Devant l'impossible, il faut trouver de bonnes raisons d'espérer encore. Et ces raisons, seul Dieu peut les donner lui-même. Et c'est cela l'espérance. Dieu est lui-même notre espérance. Le Christ est notre unique espérance.
  • RCF
    20 décembre 2024

    Joyeux Noël

    3 min
    La fête de Noël approche. Depuis déjà plusieurs semaines, les rues, les places de nos villages, de nos bourgs, de nos villes se sont garnies parées d'illuminations, de sapins, de guirlandes. On prépare les cadeaux, on fait les achats pour les repas en famille. Et pour décrire tout cela, cette joie de la fête... Un mot à la mode revient souvent dans les médias : la magie de Noël.
    Pour nos chrétiens, ce mot de magie est assez inapproprié, car dans le mystère du Dieu fait homme, de l'enfant Jésus de la crèche, il n'y a rien de magique. Il y a l'amour, l'amour infini d'un Dieu qui consent à prendre notre condition humaine pour réaliser son éternel dessein de salut pour l'humanité. Il n'y a pas la magie, mais comme dirait saint Paul, il y a la folie, la folie d'un Dieu qui nous aime. C'est le mystère d'amour de la crèche et de la croix.
    D'ailleurs, dès le lendemain de Noël, le 26 décembre, nous fêterons le premier martyr, saint Étienne, et le 28 décembre, ce sera la fête des saints innocents, les enfants martyrs. Il suffit de regarder notre monde pour comprendre qu'à la joie de Noël se mêle la tristesse de la guerre, la tristesse des victimes. victimes des catastrophes comme à Mayotte et bien d'autres malheurs. À Noël, nous ne pouvons pas faire semblant de les ignorer. Le Fils de Dieu n'est pas né dans un monde idyllique. Il est né dans la pauvreté d'une étoile, dans la campagne de Bethléem. Il est né dans la nuit, symbole de toutes les nuits ténébreuses de l'humanité, hier et aujourd'hui et demain. Mais toutes ces nuits, elles peuvent s'illuminer de la présence du Sauveur, de la présence du Prince de la Paix.
    Et à Noël, c'est l'espérance qui fleurit, celle qu'ont chanté les prophètes dans l'attente du Messie. Jésus est notre lumière, notre joie, notre paix, notre espérance. Alors en célébrant la nativité du Sauveur, dans nos maisons, nos familles, nos communautés paroissiales, laissons vraiment le Christ venir habiter nos cœurs, les éclairer, les réchauffer, et les rendre brûlants de charité pour ceux qui, autour de nous, sont dans la peine, le deuil, la maladie, dans le manque.
    A tous et à toutes, je vous souhaite une bonne et sainte fête de Noël à vous et vos familles.
  • RCF
    13 décembre 2024

    Notre-Dame de Guadalupe

    2 min
  • RCF
    6 décembre 2024

    Le bon commencement d'une belle page d'écriture

    2 min
    Le nouvel évêque de Blois revient sur la célébration de son installation, dimanche 1er décembre.
  • RCF
    29 novembre 2024

    Monseigeur Francis Bestion installé à Blois ce premier dimanche de l'Avent

    3 min
    Ce dimanche marque une double célébration pour notre diocèse de Blois. C’est tout d’abord le premier dimanche de l’Avent, ce temps liturgique qui nous invite à entrer dans une période d’attente joyeuse et d’espérance. Cette année, il est aussi marqué par l’arrivée, tant attendue, de notre nouvel évêque, Mgr Francis Bestion. Et en bonus cette année, juste après Noël, l’Église universelle célèbrera l’ouverture du jubilée de l’Espérance !
    L’Avent, comme vous le savez, est un temps fort de l’année liturgique. Durant ces quatre semaines, nous nous préparons à accueillir la lumière du Christ dans nos vies. C’est une période où l’Église nous invite à veiller et à prier pour ne pas nous laisser endormir par la routine ou les distractions du monde. Dans l’Évangile de ce dimanche, Jésus nous exhorte : Restez éveillés et priez en tout temps.
    Cette vigilance est un appel à ne pas céder à la lassitude, mais à entretenir une espérance active, concrète, combative pour reprendre une expression du Pape François que j’affectionne particulièrement. Ce n’est pas seulement une attente passive, mais une invitation à préparer nos cœurs, à accueillir la nouveauté de Dieu dans nos vies. Cet Avent n’est pas l’Avent que nous avons vécu il y a un an. L’arrivée de Mgr Bestion, justement en ce 1er dimanche de l’Avent, est un signe fort d’espérance et de joie. Mgr Francis Bestion est le 17e évêque de Blois. Il arrive après une riche mission de 10 ans dans le diocèse de Tulle, et donc avec une expérience pastorale et humaine profonde. Quelle grâce pour le diocèse de Blois.
    Le temps de l’Avent est le temps des recommencements, des nouveaux départs, et le Seigneur accorde beaucoup de grâce dans ce sens, spécialement en ce temps béni. Quoi de plus beau pour le diocèse de Blois que de commencer cette année dans la joie en accueillant son nouveau pasteur et d’ouvrir avec lui l’année jubilaire de l’espérance, voilà une belle route qui s’ouvre devant nous. Pour conclure je reprends un passage du message qu’il a adressé au diocèse de Blois pour annoncer sa nomination :
    « Vous puiserez les eaux aux sources du Salut » : cette parole du prophète Isaïe, j’en ai fait ma devise épiscopale. Mon souhait le plus cher est bien qu’ensemble, prêtres, diacres, laïcs et consacrés, nous soyons des témoins du Christ, la Source du Salut, notre Unique espérance.

    Je vous souhaite à tous un très beau et joyeux temps de l’Avent.
  • RCF
    22 novembre 2024

    La fête du Christ Roi

    3 min
    Dimanche, nous célébrerons la solennité du Christ Roi, un moment fort qui clôt l’année liturgique. Cette fête, instituée en 1925 par le pape Pie XI, peut nous sembler surprenante dans un monde où le mot “roi” évoque souvent pouvoir et domination. Alors, que signifie proclamer le Christ Roi aujourd’hui ?
    Le royaume du Christ est un royaume qui défie les attentes
    Jésus lui-même n’a jamais revendiqué un trône terrestre. Souvenez-vous de sa réponse à Pilate : « Mon royaume n’est pas de ce monde. » Le Christ ne règne pas avec des armées ou des palais dorés, mais avec une couronne d’épines et une croix. Son pouvoir est celui de l’amour, du don de soi, du service humble. Il est le Roi qui lave les pieds de ses disciples, qui tend la main aux exclus, qui pardonne à ceux qui l’ont abandonné, qui donne la paix qui vient de Dieu.
    La royauté du Christ est une royauté actuelle et universelle
    Proclamer le Christ Roi, c’est affirmer qu’il est le centre de l’histoire et de notre vie. Son royaume, c’est celui de la justice, de la paix et de la vérité. Il ne s’impose pas par la force, mais par la conversion intérieure. Là où nous choisissons d’aimer au lieu de haïr, de servir au lieu de dominer, de bâtir la paix au lieu de semer la discorde, le Christ règne déjà.
    Cette fête du Christ Roi est un appel pour aujourd’hui
    Cette fête est aussi une invitation personnelle. Qui règne sur mon cœur ? Mes ambitions, mes peurs, mes possessions ? Ou bien le Christ, qui me pousse à aimer toujours plus ? C’est un appel à reconnaître Jésus comme notre guide, notre modèle, notre espérance et notre sauveur.
    En terminant, rappelons les paroles du bon larron sur la croix : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. » Aujourd’hui encore, le Christ nous invite à entrer dans ce royaume, non pas par nos mérites, mais par sa grâce infinie.
    Alors, laissons le Christ régner dans nos vies, non pas comme un monarque lointain, mais comme un roi - frère qui marche à nos côtés, transformant nos cœurs et le monde par son amour.
  • RCF
    15 novembre 2024

    Prière pour les défunts

    3 min
    Durant tout le mois de novembre, l’Église nous invite à entrer dans cette belle prière d’intercession pour les défunts, pour tous ceux qui sont en purgatoire et qui attendent de pouvoir accéder au paradis. C’est une manière de faire l’expérience de la communion des saints.
    Au Catéchisme de l’Église Catholique n°958 La communion avec les défunts. " Reconnaissant dès l’abord cette communion qui existe à l’intérieur de tout le corps mystique de Jésus-Christ, l’Église en ses membres qui cheminent sur terre a entouré de beaucoup de piété la mémoire des défunts dès les premiers temps du christianisme en offrant aussi pour eux ses suffrages ; car ‘la pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés, est une pensée sainte et pieuse’ (2 M 12, 45) " (LG 50). Notre prière pour eux peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur. »
    Dans ce numéro du catéchisme, on voit que notre prière a un double effet : Non seulement les aider, mais aussi rendre efficace leur intercession pour nous.
    Par notre prière nous pouvons aider les âmes des défunts qui sont en purgatoire, c’est-à-dire en état de purification. Ces âmes sont certaines de leur entrée dans le Royaume, mais leur âme ayant besoin d’être purifié, Dieu dans sa miséricorde a permis qu’il y ait le purgatoire pour effectuer cette ultime purification.
    Le 2ème effet de notre prière est de rendre efficace leur intercession pour nous. Cela veut dire que les défunts peuvent intercéder pour nous. Ils ne peuvent plus rien pour eux, dans ce sens où ils sont en état de purgation, mais ils peuvent exercer la charité en intercédant pour nous. C’est là que nous expérimentons bien la communion des saints, ce lien que nous établissons par la prière va bien dans les 2 sens, de nos vers eux et de eux vers nous.
    Le chrétien ne craint pas la mort, il ne la recherche pas pour autant, mais il l’accepte comme faisant partie de sa condition d’homme pécheur. Elle est aujourd’hui ce passage vers l’au-delà, elle marque la fin de notre vie terrestre mais pas la fin de notre vie. La vie éternelle est déjà commencée, elle commence le jour de notre conception et n’aura pas de fin. Notre vie sur terre n’est qu’une partie de cette vie, une préparation à ce que nous vivrons après. Le choix nous appartient : Vivre avec ou sans Dieu ! Vivre auprès de lui ou loin de lui !
    Que ce mois de novembre soit non seulement l’occasion d’intercéder pour nos amis défunts mais aussi d’un approfondissement de notre désir du ciel et de la vie auprès du Père, dans son Royaume.
  • RCF
    8 novembre 2024

    L'Assemblée des évêques à Lourdes

    3 min
  • RCF
    1 novembre 2024

    La Toussaint, célébration de la sainteté

    3 min
    Aujourd’hui, 1er novembre, nous fêtons la Toussaint, c’est-à-dire la fête de tous les saints connus ou inconnus. Il y a parfois une confusion avec la fête d’Halloween (fêtée le 31 octobre) ou même avec la commémoration de tous les fidèles défunts (célébrée le 2 novembre). La Toussaint se voit désormais teinté de tristesse alors que c’est la fête de l’espérance et de la joie chrétienne par excellence, celle du ciel !
    A l’origine, c’est-à-dire dans les 1ers siècles de la chrétienté, la fête de la Toussaint était célébrée le vendredi de Pâques ou le dimanche après la Pentecôte sous la forme d’une fête de tous les martyrs. La Toussaint a donc un lien étroit avec la fête de Pâques, c’est-à-dire la Victoire du Christ sur le mal, sur la mort et sur le péché, avec la Résurrection du Christ prémisse de notre résurrection.
    Quant à cette fête d’Hallowen elle est d’origine celtique. Elle correspondait à un passage de saison, à la fin des récoltes, sans doute aussi au nouvel an Celte. Cette cérémonie était en l’honneur du Dieu Samain : le dieu de la mort et permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Durant les jours de la fête il y avait un temps de mémoire pour les héros, un temps de mémoire pour les défunts et un temps de réjouissance familiale et populaire. Durant la nuit la légende disait que les fantômes des morts rendaient visite aux vivants, les portes entre le monde des vivants et celui des morts étaient ouvertes !
    Lors de l’évangélisation des celtes, les évangélisateurs ont utilisé ces fêtes pour y célébrer tout d’abord ceux qui sont en amitié avec Dieu, c’est-à-dire les saints ou ceux de l’Église Triomphante (souvenez-vous de ce que je vous expliquais l’année dernière dans ma chronique sur la Toussaint qui détaillait les 3 états de l’Église) ensuite ceux qui sont encore en purification, c’est-à-dire les défunts non encore saints ou l’Église souffrante.
    Quels trésors de pédagogie que ces 2 fêtes de la Toussaints et de la commémoration de tous les fidèles défunts ainsi liées. Mais il est sans doute important que les chrétiens retrouvent le sens de ces fêtes, et de manière urgent celui de la Toussaint !
    A la Toussaint nous célébrons la sainteté ! Celle du Christ qui se déploie dans celles des fidèles, de tous ceux qui acceptent de se laisser guider et sauver par lui ! C’est à la fois une immense action de grâce pour le Salut que nous donne la Christ et un immense appel : Chacun de nous est appelé à la Sainteté, car chacun de nous est fait pour la sainteté, pour cette amitié avec Dieu ! Aujourd’hui laissons nous faire par l’espérance, par cet appel à la joie, par cet appel vibrant à la Vie ! Et si en regardant notre vie nous sommes tentés de baisser les bras en pensant que nous n’en sommes pas digne, la commémoration de tous les fidèles défunts est là pour nous rappeler que la miséricorde de Dieu nous est acquise !
    Chers amis, laissez-moi vous le redire, vous êtes faits pour la sainteté, vous êtes faits pour la joie, vous êtes faits pour la Vie de Dieu ! Je vous souhaite à tous une très belle fête de la Toussaint.
  • RCF
    25 octobre 2024

    Claude La colombière

    4 min
  • RCF
    10 octobre 2024

    Le Rosaire

    3 min
    Chers amis, le mois d’Octobre est consacré particulièrement à la prière du chapelet. Je vous propose d’en regarder les origines. Le Saint Rosaire trouve ses origines en 1212 lorsque Saint Dominique, lors de son séjour à Toulouse, vit la Vierge Marie qui lui donna le Rosaire, comme réponse à l'une de ses prières, pour savoir comment combattre l'hérésie albigeoise. La victoire qu'il remporta l'amena à voir dans la récitation du rosaire l'instrument grâce auquel il pourrait trouver refuge et réconfort, force et confiance pour affronter et surmonter les difficultés de la vie, trouvant dans la couronne le "bouclier" pour vaincre les hérésies. La "consignation" de la couronne par la Vierge Marie et sa simplicité ont contribué à la diffusion de cette pratique de piété parmi le peuple, pratique reconnue par le pape François comme "mystique du peuple". À la lumière de cette expérience, on comprend ce qui allait se passer en 1571. Les musulmans se pressaient aux frontières de l'Europe. Fut alors constituée la Sainte-Ligue pour entraver leur progression. Le pape St Pie V, dominicain et très dévot à la Vierge, bénit la bannière représentant le Crucifix entre les apôtres Pierre et Paul et surmontée de la devise constantinienne « In hoc signo vinces » (par ce signe, tu vaincras). Ce symbole, avec l'image de la Vierge Marie et l'inscription « Sancta Maria succurre miseris » (secours des malheureux), serait le seul à flotter dans tout le dispositif de la Sainte-Ligue. Dans le même temps, le pape demanda à tous les chrétiens de se joindre à la bataille en récitant le saint rosaire. C'était le 7 octobre 1571. Ce fut un triomphe. Il était évident pour tous que la victoire avait été obtenue par une intervention divine. En 1572, St Pie V institua la fête de Sainte Marie de la Victoire, qui fut transformée par son successeur, Grégoire XIII, en "Notre-Dame du Rosaire". D'autres victoires suivirent, comme celle de 1683 à Vienne, grâce à l'intervention du bienheureux Marco d'Aviano, où - toujours grâce à l'intervention divine et à la confiance en la Vierge Marie - l'avancée des musulmans fut stoppée, ainsi qu'en 1687, lorsque le peuple de Venise supplia la Vierge Marie de mettre fin à la peste : une fois l'épidémie vaincue, on construisit la basilique de Notre-Dame de la Santé, célébrée le 21 novembre. Dans le rosaire, les croyants d'aujourd'hui voient un instrument donné par la Vierge pour contempler Jésus et, en méditant sa vie, l'aimer et le suivre. Il est intéressant de noter que dans plusieurs apparitions, la Vierge Marie nous confie le chapelet : Lourdes, Fatima... en nous recommandant avec insistance de le réciter quotidiennement pour surmonter les divisions, les discordes et les maux dans nos cœurs, dans les relations familiales et entre les peuples. Je me suis aidé pour cette chronique d’un article de Vatican news.
  • RCF
    4 octobre 2024

    Dans la joie d'accueillir notre nouvel évêque

    4 min
    Chers amis c'est dans la joie et l’action de grâce que je vous retrouve aujourd'hui en effet depuis mardi 1er octobre le pape François a nommé Monseigneur Bestion comme évêque de Blois, il actuellement évêque le Tulle en Corrèze. Monseigneur Bestion sera installé le dimanche 1er décembre à 15h00 en la cathédrale de Blois, vous êtes tous invités à cette belle fête pour le diocèse. Le 1er décembre ce sera aussi le premier dimanche de l'Avent, quel beau signe que d'installer notre évêque le premier jour de la nouvelle année liturgique. Cette année liturgique qui ouvrira le grand jubilé de 2025, le jubilé de l'espérance. Voilà autant de motifs d'action de grâce pour le diocèse de Blois.
    Hier jeudi 3 octobre, c'était la journée de rentrée des prêtres et diacres du diocèse. Là encore c'était une grande grâce pour notre diocèse puisque Monseigneur Bestion s'est rendu disponible pour rencontrer tous les prêtres et diacres du diocèse. Cette journée a débuté par un temps de prière ensuite Monseigneur Bestion s'est présenté et a adressé quelques mots aux prêtres et diacre du diocèse, j'ai ensuite comme l'année dernière fait une petite relecture de cette année écoulée. Les prêtres se sont ensuite retrouvés en petits groupes pour échanger et partager sur le thème de la joie sacerdotale : Qu'est-ce qui fait ma joie d'être prêtre ou diacre ? quelles sont les joies de cette année ? Je trouve en effet important que l'on puisse échanger sur ce qui fait notre joie, il est parfois assez naturel d'échanger sur nos difficultés sur nos échecs nous sommes souvent plus pudiques pour échanger sur ce qui fait notre joie d'être prêtre et diacre, sur nos joies profondes.
    Après cette réflexion nous nous retrouverons pour célébrer la messe qui a été présidée par Monseigneur Bestion après quoi nous partagerons un repas dans la maison diocésaine, pendant le café Monseigneur Bestion s'est tenu disponible pour répondre aux questions des prêtres et des diacres.
    Le diocèse de Blois compte 61 prêtres et 19 diacres sur les 61 prêtres, 31 sont incardinés dans le diocèse de Blois c'est à dire qu’ils sont prêtre du diocèse de Blois. Sur ces 31, 11 sont des prêtres qui, s'ils rendent encore des services, n’ont plus de ministère pastoral en raison de leur âge. Pour les autres prêtres 10 sont des prêtres qu'on appelle fidei donum c'est-à-dire des prêtres prêtés par d’autres diocèses en l'occurrence ici des prêtres de Côte d'Ivoire, du Congo et de Haïti. 4 sont des prêtres religieux appartenant à la communauté des béatitudes. 13 sont des prêtres appartenant à des communautés sacerdotales comme la communauté Saint-Martin et la fraternité Thomas Beckett, enfin 3 sont des prêtres retirés dans le diocèse c'est-à-dire qu’après leur retraite, ils sont venus s'installer dans le diocèse. Parmi les diacres sur les 19, 13 sont incardinés dans le diocèse, 2 viennent d'autres diocèses et 4 appartiennent soit à la communauté Saint-Martin soit à la communauté des Béatitudes.
    Chers amis je vous invite donc à rendre grâce non seulement pour les prêtres et diacres qui œuvrent dans le diocèse de Blois mais aussi pour notre nouveau pasteur Monseigneur Bestion. Bien sûr je ne peux que vous encourager à continuer de prier pour que le Seigneur envoie des vocations pour le diocèse.
  • RCF
    27 septembre 2024

    L'Espérance

    3 min
    Chers amis, la semaine dernière je vous disais que le « thème » du Jubilée de l’Église Universelle de 2025 sera l’espérance. Je vous propose aujourd’hui de regarder de plus près ce qu’est l’espérance.
    Dans le CEC au n°1817 nous pouvons lire : « L’espérance est la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur le Royaume des cieux et la Vie éternelle, en mettant notre confiance dans les promesses du Christ et en prenant appui, non sur nos forces, mais sur le secours de la grâce du Saint-Esprit. »
    Nous pouvons donc voir que l’espérance est une vertu théologale, c’est-à-dire une vertu qui a Dieu lui-même pour origine, pour motif et pour objet immédiat, en d’autres termes c’est une vertu qui part de Dieu et qui utilise Dieu pour aller à Dieu.
    L’espérance vise la vie éternelle et le Royaume des Cieux comme notre Bonheur. C’est une des grandes différences avec l’espoir qui lui aussi vise le bonheur, mais pour cette vie terrestre seulement. L’espérance voit grand, voit loin et nous propulse vers un avenir magnifique et merveilleux ! Là où beaucoup nous annoncent un avenir horrible et terrible, Jésus nous promet un avenir Magnifique auprès de lui.
    L’espérance s’appuie sur les promesses du Christ ! Elle est cette ancre, comme dit l’épître aux hébreux, qui est dans le ciel, là où le Seigneur nous précède et nous a préparé une place. C’est là qu’est notre patrie et notre cité, et nous savons que les promesses du Christ ne sont pas veines et que l’espérance ne déçoit pas. Voilà une autre différence avec l’espoir : là où il est incertain car fondé sur nos rêves humains, elle est sûre puisqu’appuyée sur les promesses de Dieu !
    Et enfin l’espérance s’appuie sur la grâce du St Esprit ! Qu’y a-t-il de plus puissant que la grâce de Dieu ? Nos forces sont humaines, limités, incertaines tandis que la grâce de Dieu est inépuisable, surnaturelle, illimitée et sûre !
    L’espérance est donc ce moteur intérieur qui me met en mouvement vers le Royaume de Dieu, qui me fait comprendre que le but est certain puisque promis par le Christ et que le moyen pour y parvenir est solide puisque c’est la grâce de Dieu. Cela semble si simple, en écoutant ces quelques lignes… Si le pape François a choisi de mettre au cœur du jubilée l’espérance, c’est parce que notre monde a perdu l’Espérance. Malheureusement les chrétiens sont nombreux, eux aussi, à s’être laissé aller à troquer l’espérance contre l’espoir, et peu à peu à tomber dans le désespoir. Laissons-nous faire par notre pasteur, le pape François et redécouvrons la force de l’espérance, laissons le St Esprit ranimer notre cœur et redonner vie à notre moteur intérieur pour que nous puissions à nouveau désirer le Ciel, non pas pour quitter la terre mais pour rejoindre le Christ.
    En guise de prière de fin, je vous propose l’acte d’espérance que je vous invite à apprendre par cœur pour l’utiliser comme un remède à chaque fois que le désespoir nous guette :
    Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.

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