Connaître le judaïsme RCF - page 2

On dit que le judaïsme est la religion du livre, et même de l'interprétation du livre, selon le talmudiste Armand Abécassis. Il y a la Torah, le Talmud, la mishna… De quoi s’agit-il exactement ? Comment s’y repérer dans l’immensité des textes du judaïsme ? Éclairages de Frère Olivier Catel, dominicain de l’École biblique et archéologique de Jérusalem, auteur d'une thèse de doctorat sur le Talmud.

On dit que le judaïsme est la religion du livre, et même de l'interprétation du livre, selon le talmudiste Armand Abécassis. Il y a la Torah, le Talmud, la mishna… De quoi s’agit-il exactement ? Comment s’y repérer dans l’immensité des textes du judaïsme ? Éclairages de Frère Olivier Catel, dominicain de l’École biblique et archéologique de Jérusalem, auteur d'une thèse de doctorat sur le Talmud.

De récentes séries comme “Unorthodox” ou “Les Shtisel" ont mis en lumière la vie des juifs orthodoxes, parfois même ultra-orthodoxes. Des vies rythmées, et peut-être aussi contraintes, par d’innombrables règles. Ces hommes et ces femmes nous interpellent sur le sens des rites dans la vie juive. En quoi sont-ils importants ? Peuvent-ils l'être plus que la foi ? Comportent-ils un enjeu identitaire ? Réponses du Rabbin Émile Ackermann, cofondateur de la première communauté orthodoxe moderne de France.

Parmi les différents mouvements du judaïsme, l'orthodoxie moderne est très étendue aux États-Unis. Elle a été récemment implantée en France. Qu'est-ce que l'orthodoxie moderne ? En quoi se différencie-t-elle des libéraux ou des ultra-orthodoxes ? Explications du Rabbin Émile Ackermann, co-fondateur avec son épouse la rabbin Myriam Ackermann-Sommer, de la première communauté orthodoxe moderne de France.

C’est un courant du judaïsme de plus en plus visible dans les médias. Le mouvement juif libéral compte en France plusieurs femmes rabbins. Mais la place et le rôle des femmes sont-ils les seuls éléments qui distinguent les libéraux des autres courants du judaïsme ? Qu'est-ce que le judaïsme libéral ? On en parle avec Daniela Touati, rabbin de la synagogue libérale Keren Or à Lyon. Elle est la quatrième femme en France à avoir reçu l’ordination rabbinique.

Depuis l’automne 2023, il y a en France une recrudescence des actes et des propos antisémites. En raison des liens particuliers qui unissent les juifs et les chrétiens, la parole des chrétiens est essentielle sur le sujet. On en parle avec le Père Christophe Le Sourt, prêtre de l'Église catholique, responsable du Service national pour les relations avec le judaïsme, à la Conférence des évêques de France.

Qui ne connaît pas en France, les films Rabbi Jacob ou La vérité si je mens ? Des films imprégnés de cette forme d’humour si particulier qu’est l'humour juif. Mais que dit l’humour juif de la religion et de la culture juive ? On en parle avec le sociologue Michel Wieviorka, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur du livre "La dernière histoire juive - Âge d'or et déclin de l'humour juif” (éd. Denoël, 2023).

Qui ne connaît pas en France, les films Rabbi Jacob ou La vérité si je mens ? Des films imprégnés de cette forme d’humour si particulier qu’est l'humour juif. Mais que dit l’humour juif de la religion et de la culture juive ? On en parle avec le sociologue Michel Wieviorka, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteur du livre "La dernière histoire juive - Âge d'or et déclin de l'humour juif” (éd. Denoël, 2023).

Chaque samedi est une fête pour les juifs, c’est le temps du shabbat. Un mot hébreu qui renvoie à l'idée de repos ou d'arrêt du travail. En cette période estivale, il résonne assez bien à nos oreilles. Mais le shabbat est-il vraiment un temps d’oisiveté ? Pourquoi autant d'interdits lui sont associés ? Et s'il s'agit d'une fête, que célèbre-t-on ? Réponses de Yeshaya Dalsace, rabbin de la communauté massorti à Paris.

Sept semaines après Pessah, les Juifs célèbrent Chavouot, la fête du don de la Torah que l’on appelle aussi la Pentecôte juive. Quel est le sens de la fête ? Quels liens avec la Pâque juive et la libération d'Égypte ? Réponses de Ruth Ouazana-Barer, cofondatrice de l'association Les Racines de demain, responsable du centre de formation Dialogos France et vice-présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de Lyon.

Le deuxième dimanche après la Pentecôte, les catholiques célèbrent la fête du Saint-Sacrement, autrefois appelée “Fête Dieu”. Au centre de cette fête, c’est l’eucharistie et la présence réelle de Jésus Christ dans l’hostie consacrée - hostie qui se trouve être un morceau de pain azyme. C’est l’occasion d’évoquer cet héritage du judaïsme et la symbolique du pain sans levain dans la tradition juive. Odile Riffaud reçoit Ruth Ouazana-Barer, cofondatrice de l'association Les Racines de demain, responsable du centre de formation Dialogos France et vice-présidente de l’Amitié judéo-chrétienne de Lyon.

La congrégation de Notre-Dame de Sion, est surtout connue grâce à Sœur Emmanuelle, et à son engagement auprès des enfants pauvres du Caire en Égypte. Ce que l’on sait moins, c’est que les Sœurs de Sion œuvrent depuis longtemps aux relations entre judaïsme et christianisme. Sœur Marie-Lise Adou nous raconte l’histoire de ces religieuses catholiques tournés vers les juifs.

La congrégation de Notre-Dame de Sion, est surtout connue grâce à Sœur Emmanuelle, et à son engagement auprès des enfants pauvres du Caire en Égypte. Ce que l’on sait moins, c’est que les Sœurs de Sion œuvrent depuis longtemps aux relations entre judaïsme et christianisme. Sœur Marie-Lise Adou nous raconte l’histoire de ces religieuses catholiques tournés vers les juifs.

Lors de la fête de Pessa’h, les Juifs célèbrent la libération du peuple hébreu et la sortie d’Égypte. Ce qui attend les Hébreux après ça, c’est une traversée du désert jusqu’à l’arrivée en Terre promise. L’exode est un moment fondateur dans la religion juive. C'est aussi un condensé de mythes devenus universels, la traversée de la mer Rouge, les dix commandements, les Tables de la loi, la terre promise… On en parle avec Nissim Malka, rabbin de la grande synagogue de Lyon et enseignant à l'Université catholique de Lyon.

Du 22 au 30 avril, les Juifs célèbrent la fête de Pessa’h, que l’on appelle aussi la Pâque juive. On commémore la libération du peuple hébreu qui était esclave en Égypte. C'est un moment fondateur du judaïsme. Pessa'h est-elle la plus grande des fêtes juives ? Quel est le sens symbolique de cette sortie d'Égypte ? Et qu'est-ce qu'un Dieu qui libère ? Réponses de Nissim Malka, rabbin de la grande synagogue de Lyon, enseignant à l’Université catholique de Lyon.

La fête de Pourim est décrite comme le carnaval juif. On se déguise, on inverse les rôles et les identités... Une tradition inspirée de la Bible hébraïque, et plus exactement du Livre d'Esther. Esther, c'est cette femme juive devenu reine de l'empire perse qui a sauvé son peuple de l'extermination. On en parle avec Daniela Touati, rabbin de la synagogue libérale Keren Or à Lyon.

En février 2024, cela fait dix ans que le conflit dure entre l’Ukraine et la Russie. Un conflit dont on parle surtout depuis l’invasion russe en Ukraine, il y a deux ans. La ville d'Odessa est de celles qui ont été bombardées par les forces russes. Cette cité portuaire sur la mer Noire occupe une place géopolitique stratégique. Et elle occupe dans les représentations, et l’imaginaire juif en particulier, une place à part. À la fin du XIXe siècle, la communauté juive y a connu une véritable parenthèse enchantée, un moment d'émulation intellectuelle, culturelle et religieuse, qui a laissé le souvenir d'un "bonheur absolu". On en parle avec Isabelle Némirovski, docteur de l’Inalco, auteure du livre "Histoires, mémoires et représentations des Juifs d’Odessa” (éd. Honoré Champion, 2002) et fondatrice de l'association Les Amis d'Odessa.

En février 2024, cela fait dix ans que le conflit dure entre l’Ukraine et la Russie. Un conflit dont on parle surtout depuis l’invasion russe en Ukraine, il y a deux ans. La ville d'Odessa est de celles qui ont été bombardées par les forces russes. Cette cité portuaire sur la mer Noire occupe une place géopolitique stratégique. Et elle occupe dans les représentations, et l’imaginaire juif en particulier, une place à part. À la fin du XIXe siècle, la communauté juive y a connu une véritable parenthèse enchantée, un moment d'émulation intellectuelle, culturelle et religieuse, qui a laissé le souvenir d'un "bonheur absolu". On en parle avec Isabelle Némirovski, docteur de l’Inalco, auteure du livre "Histoires, mémoires et représentations des Juifs d’Odessa” (éd. Honoré Champion, 2002) et fondatrice de l'association Les Amis d'Odessa.

Les religions monothéistes sont souvent pointées du doigt par les écologistes, elles encourageraient un rapport de domination à la création. Que peut-on dire du rapport à la nature dans la religion juive ? À l’occasion de la fête de Tou Bichvat, nous poursuivons notre discussion avec Jean-Christophe Attias, historien et philosophe du judaïsme, directeur d’études à l’École pratique des hautes études. Il publié aux éditions du Cerf l’ouvrage “Dieu n’a pas créé la nature - Écologie et judaïsme”.

Du 24 au 25 janvier 2024, les Juifs célèbrent la fête de Tou Bichvat, le nouvel an des arbres. De quoi s'agit-il ? Pourquoi l'arbre tient une place particulière dans le judaïsme ? On en parle avec Jean-Christophe Attias, historien et philosophe du judaïsme, directeur d’études à l’École pratique des hautes études. Il est l’auteur du livre "Dieu n’a pas créé la nature" (éd. Cerf, 2023).