Marchez sur les traces des saints et des saintes au cours des siècles, piliers de la foi catholique et bâtisseurs de l'Eglise. Découvrez également les grands témoins de la foi, qui ont agit par amour de Dieu et de leur prochain.
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C’est un homme contagieux de Dieu, considéré comme l’oracle spirituel de l’Espagne du XVIème siècle, prêtre de paroisse, prédicateur itinérant, fondateur de collèges, réformateur de clergé, directeur spirituel, saint Jean d’Avila, connu sous le nom du Père d’Avila et plus fréquemment appelé le Maître d’Avila fut, au cœur d’un siècle bouillonnant, l’âme d’un mouvement enthousiaste d’élévation spirituelle. Grand connaisseur des Saintes Écritures, il était doté d’un ardent esprit missionnaire. Par ses écrits et son exemple, saint Jean d’Avila peut être aussi considéré comme l’initiateur d’une authentique spiritualité sacerdotale diocésaine. D’un calice surmonté d’une hostie, il marque chacune de ses lettres. C’est son sceau, le sceau d’une existence de prêtre.
Elle est une créatrice, une volonté, un feu. Elle commande, elle domine, elle subjugue. Proclamée docteur de l'Eglise en 1970 par le pape saint Paul VI en même temps d’ailleurs que sainte Thérèse d’Avila, sainte Catherine de Sienne a vécu une mystique aussi active que contemplative, chevaleresque et fleurie, forte et heureuse, à sa manière, avec une originalité qui en fait une des grandes gloires religieuses du catholicisme. Le secret de sa vie et de sa doctrine : la foi vive intellectuelle. « Dans la lumière de la foi, nous confie sainte Catherine de Sienne, je suis forte, constante et persévérante. Dans la lumière de la foi, j’espère ; elle ne me laisse pas défaillir dans le chemin ; cette lumière m’enseigne la voie, et sans elle j’irais dans les ténèbres ». La foi est pour elle l’âme de l’apostolat.
Dans ce 4ème et dernier volet de votre série des Pèlerins de Dieu sur les pas ce mois-ci de sainte Catherine de Sienne, goûtons ensemble abondamment ses écrits et notamment son Dialogue de la Divine Providence afin de recueillir sa spiritualité centrée sur le Christ Rédempteur miséricordieux, aimant en Jésus le Sacré Cœur penché sur la misère humaine et saignant pour l’humanité.
Au départ, une simple pénitente d’un quartier de Sienne, qui pratique l’ascèse et la vie recluse en devenant tertiaire dominicaine à 18 ans. A l’arrivée, une mystique stigmatisée et prophétesse, une des plus grandes saintes du Moyen Age, consultée par les papes et les princes dans les affaires de la chrétienté au XIVe siècle. Et pour mener les grands combats de son temps, notamment le retour de la papauté d’Avignon à Rome, sainte Catherine de Sienne innove par son incroyable correspondance, 383 lettres en italien conservées, adressée à de multiples réseaux dans toute l’Europe, qui forment une véritable communauté virtuelle, ancêtre d’internet ! Sainte
Catherine de Sienne nous parle aujourd'hui encore et nous pousse à marcher avec courage vers la sainteté pour être toujours plus pleinement disciples du Seigneur.
Dans cette 3ème émission des Pèlerins de Dieu consacrée à sainte Catherine de Sienne, partons ensemble pour Rome, dans la dernière partie de sa vie, où elle doit faire face au Grand Schisme d’Occident, à la division de toute l’Eglise entre deux papes ennemis. Sainte des grandes crises mondiales, elle rappelle à ses contemporains des vérités oubliées ou occultées.
Elle est l’une des plus grandes mystiques de l’histoire de l’Eglise car elle voyait et entendait le Christ et la Vierge comme je vous vois et je vous entends. Enflammée, passionnée et libre, sainte Catherine de Sienne critique la papauté qui se complaît alors dans la diplomatie et la politique au détriment de la Réforme de l’Eglise. Le pape schismatique est appelé « le démon », le clergé attiédi, plein d’amour-propre et craignant de déplaire « des chiens qui ne savent pas aboyer ». En même temps son critère de perfection reste l’obéissance et elle garde sans cesse le respect et la dévotion vis-à-vis du prêtre, en tant que ministre de l’autel. Non rancuniers, les papes successifs l’ont canonisée en 1461 (le pape siennois Pie II), puis l’ont proclamée copatronne de la ville de Rome (le bienheureux Pie IX en 1866) puis de l’Italie toute entière (le vénérable pape Pie XII en 1939).
Dans ce 2 ème numéro de votre feuilleton mensuel Pèlerins de Dieu à la découverte de sainte Catherine de Sienne essayons de comprendre ensemble son combat pour l’Eglise à travers 4 thèmes fondamentaux de son action et étroitement liés entre eux qui sont la croisade, la pacification de l’Italie, le retour du siège pontifical à Rome et la réforme de l’Eglise.
Par une lettre apostolique en 1999, le saint pape Jean-Paul II a proclamé copatronnes de l’Europe sainte Brigitte de Suède, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) et sainte Catherine de Sienne. Selon l’historien André Vauchez, une vie de pénitence dans le tiers ordre dominicain, un mysticisme d’une grande intensité, des dons prophétiques, une pensée théologique d’une force étonnante, une correspondance d’une richesse inouïe, enfin une participation active aux affaires politiques et religieuses de son temps sont autant d’éléments qui confèrent à Catherine de Sienne une place privilégiée dans l’histoire de l’Eglise, de la mystique et de la littérature.
Dans ce 1 er épisode de votre série Pèlerins de Dieu sur les traces ce mois-ci de sainte Catherine de Sienne, admirons ensemble sa vocation, l’appel pressant de Jésus-Christ à Le suivre par la médiation de la famille dominicaine. Au sein d’une famille italienne nombreuse et modeste, la petite Catherine est admise à 18 ans, après bien des difficultés, dans le tiers-ordre de la pénitence de Saint
Dominique.
Déraciné par le tourbillon de la Révolution française, saint Eugène de Mazenod connaît une enfance difficile avec un exil en Italie, la ruine de sa famille de petite noblesse et la séparation de ses parents. Après une vie plutôt facile dans les salons d’Aix-en-Provence, il est bouleversé par la croix du Christ le vendredi saint 1807. Ordonné prêtre en 1811, saint Eugène de Mazenod fonde les Missionnaires oblats de Marie Immaculée afin de porter l’Evangile aux plus pauvres. Evêque de Marseille en 1837, il réorganise son diocèse en pleine expansion. Méditerranéen au caractère ardent, il ne supporte pas l’injustice surtout contre les plus petits et sait dire leurs vérités aux puissants de ce monde.
Né à Aix en Provence en 1782, Saint Eugène de Mazenod a connu une enfance et une jeunesse mouvementées. Après avoir cherché à briller dans les salons, il est bouleversé par la Croix du Christ, lors d’un office du vendredi saint. Il fait la découverte de Dieu Amour. En 1816 à 33 ans il fonde les Missionnaires de Provence, qui prendront 10 ans plus tard le nom d’Oblats de Marie-Immaculée, et surtout s’orientent à partir de 1841 vers les missions lointaines sur tous les continents. Canonisé en 1995, il a le souci des plus pauvres car, comme il l’affirmait au petit peuple de Provence : « Dieu seul est digne de votre âme. Dieu seul peut satisfaire votre cœur ».
« Maître Dominique qui, vivant dans cette chair au milieu des pécheurs, habitait en son âme dévote avec Dieu et les anges ; gardien des préceptes, zélateur des conseils, il servait son éternel créateur de toute sa science et de tout son pouvoir, brillant dans la noire obscurité de ce monde par l'innocence de la vie et la pratique très sainte du célibat ». Son successeur à la tête de l'Ordre dominicain au XIIIe siècle, le bienheureux Jourdain de Saxe, poursuit par cette prière le portrait spirituel de saint Dominique : « Enflammé par le zèle de Dieu et par l'ardeur surnaturelle, par ta charité sans fin et la ferveur de ton esprit véhément, tu t'es consacré tout entier par le vœu de la pauvreté perpétuelle à l'observance apostolique et à la prédication évangélique ».
Dans ce 4ème et dernier épisode de votre émission Pèlerins de Dieu sur les pas de saint Dominique fondateur en 1215, il y a 800 ans exactement, de l’ordre des Prêcheurs, essayons de découvrir sa sainteté guidés par ces formules : « Ne parler que de Dieu, ou qu’avec Dieu… consacrer la journée à son prochain, mais donner la nuit à Dieu ».
Les peintres de l’Italie médiévale se sont plu à représenter une scène connue sous le nom de « Songe d’Innocent III ». On y voit le pape, méditer, perplexe, sur l’apparition qu’il vient d’avoir : un homme en train de soutenir avec ses seules forces la basilique Saint-Jean-De-Latran, qui menace de s’effondrer. Suivant les cas, le personnage en question est saint François d’Assise ou saint Dominique, tous 2 fondateurs des ordres mendiants, Frères mineurs franciscains et Frères prêcheurs dominicains. De fait à un moment (au XIIIe siècle) où la chrétienté latine traverse une des crises les plus graves de son histoire dans ses villes face aux doctrines hérétiques, saint Dominique apporte la réponse d’une règle profondément apostolique, issue de son expérience personnelle.
Dans ce 3ème épisode de votre émission Pèlerins de Dieu consacré à saint Dominique en cette année 2015 de commémoration des 800 ans de la fondation de l’ordre des Dominicains, retrouvez saint Dominique à Toulouse puis en Italie à Rome dispersant ses frères dans toute l’Europe.
Aux XI-XIIe siècles, l’essor du commerce et l’explosion démographique donnent le jour à de nouveaux groupes sociaux qui s’entassent dans les faubourgs des villes. Politiquement contestataires, ils apprécient les thèses hérétiques des Albigeois ou Cathares, qui remettent en question la hiérarchie ecclésiastique. Les prêtres locaux se désintéressent de ces populations frondeuses et n’ont pas les moyens intellectuels de répliquer aux contradicteurs. Face à eux dans le Midi toulousain sont envoyés des légats cisterciens puis une véritable croisade mais finalement et surtout un grand saint : Dominique. Nous sommes en 1206, saint Dominique à 34 ans et ce chanoine espagnol accompagné de son évêque est envoyé par le pape Innocent III prêcher aux Albigeois.
Dans ce second volet de votre émission Pèlerins de Dieu consacré ce mois-ci à saint Dominique, en ce 8 ème centenaire de la fondation de l’ordre des frères prêcheurs (1215-2015), partez avec l’un des plus grands prédicateurs chrétiens par la parole et par l’exemple, blessant vos pieds nus sur les chemins du Languedoc, mendiants votre pain et avec pour seule boussole l’amour du Christ Jésus.
Selon le poète Jean Cocteau, « Dieu ne supporte aucune tiédeur. Il exige le silence ou les hardiesses ». Tels sont les saints, héroïques imitateurs de Jésus Christ et dotés d’une énergie sans pareille. Fêté le 8 août, patron de Bologne et de Naples, canonisé en 1234 (seulement 13 années après sa mort sur terre et sa naissance au ciel) saint Dominique de Guzman est un clerc, un homme d’Eglise castillan (espagnol) qui, à la même époque que S François d’Assise, au XIIIe siècle, a apporté une contribution fondamentale au renouveau de l'Eglise de son temps. Chez saint Dominique, tout est d’Eglise : il y est né, elle l’a nourri, façonné et doté de sa joie, il lui a donné sa vie car par disposition du Christ lui-même « on doit avoir pour mère l’Eglise, si l’on veut avoir Dieu pour père ». Dans ce 1 er épisode de votre nouvelle émission Pèlerins de Dieu sur les pas de saint Dominique en cette année 2015 de 8ème centenaire de la fondation de l’ordre des frères prêcheurs, laissez-vous toucher par l’enfance et la formation d’un chanoine castillan à la fin du XIIe siècle qui veut imiter d’amour le Christ en son Eglise.
Evangélisé dès le XVIe siècle par des Franciscains puis par des Jésuites, le Vietnam a connu de très violentes persécutions antichrétiennes sous l’empereur Minh Mang (1820-1841). La société des Missions étrangères de Paris conserve les reliques de plusieurs de ses prêtres, morts en Indochine comme saint Joseph Marchand qui a subi héroïquement le supplice des cent plaies. Mais le martyr le plus populaire du XIXe siècle est saint Jean-Théophane Vénard mort décapité à Hanoï le 2 février 1861. Canonisé en 1988, il doit cette notoriété à son talent d’épistolier, à la jeunesse de son caractère, à sa gaieté, ou du moins sa sérénité, au milieu des dangers le plus graves et devant la mort.
Voici ce qu’a écrit en 1833 Paul Dî Buong, capitaine de la garde royale emprisonné pour sa foi chrétienne, à un prêtre vietnamien : « Je porte une chaîne au cou, je suis gardé étroitement ; on ne me laisse aucune liberté. On me bat, on me tourmente à tout propos, je n’ai pas un moment de paix. Mes chairs sont meurtries, mes os broyés, et cela ne suffit pas encore pour payer ma dette. Mes forces sont épuisées, ma vie s’éteint, je ne me plains pas. J’implore l’aide du Très-Haut pour rester toujours ferme ». Le père Dominique Drach, missionnaire au Vietnam, est torturé pour n’avoir pas voulu fouler au pied le crucifix avant d’être décapité le 18 septembre 1840. Il a écrit : « Voici l’image de la croix sur laquelle est mort mon Seigneur ; c’est l’emblème de la foi et de la religion que vous devez tous professer si vous voulez être sauvés. Pour moi, je l’adore et j’aime mieux mourir que de la profaner ! ».
Voici ce qu’a écrit le Père Alexandre de Rhodes, jésuite français de Provence, un de ces héros missionnaire de la 1 ère évangélisation du Vietnam dans les années 1620 : « Dans la capitale du Tonkin…le roi m’y fit bâtir… une belle église ; le bruit s’en répandit dans tout le royaume et le concours du peuple fut bientôt si grand que j’étais obligé de prêcher au moins quatre fois et le plus souvent six fois par jour. Le fruit était tel que, le voyant, j’avais peine à le croire… La première année le nombre de baptisés atteignit 1200 ; l’année d’après il y en eut 2 000, et la troisième 3 500… Le fruit que nous recueillons de nos travaux et de la semence de la parole de Dieu que nous jetions, était si grand qu’il nous fallait prendre deux jours de la semaine pour donner le baptême à ceux qui le demandaient ».
Le 19 juin 2018 ouvrait, pour les catholiques vietnamiens, une année jubilaire afin de marquer le trentième anniversaire de la canonisation des 117 martyrs
du Vietnam, le 19 juin 1988 à Rome par saint Jean-Paul II. Près de 20 000 catholiques de l’archidiocèse de Hanoï, par une chaleur écrasante, ont participé à la messe anniversaire organisée au centre de pèlerinage de So Kien, dans la province de Ha Nam, en présence de 13 évêques et de 300 prêtres. Ce centre de pèlerinage comprend notamment la basilique mineure de l’Immaculée Conception de Marie, construite il y a 135 ans. Richement décoré, ce centre abrite les reliques de beaucoup de martyrs, ainsi que des cordes, chaînes et piloris qui ont été utilisés pour les torturer.
Avec sainte Hildegarde de Bingen, sainte Brigitte de Suède est l’une des plus étonnantes figures de sainte du Moyen Âge. Epouse d’un sénéchal, mère de 8 enfants, intendante du palais royal de Stockholm, elle joue pendant près de 20 ans, par sa morale intransigeante et son franc-parler, un rôle politique influent dans son pays. A près de 50 ans, elle va à Rome, où elle poursuit dès lors 2 objectifs : exhorter le pape à quitter Avignon pour revenir dans sa ville, et obtenir la reconnaissance de l’ordre que ses révélations divines lui ont prescrit de créer. C’est chose faite peu avant sa mort, et le monastère double de Vadstena, accueillant brigittins et brigittines sous l’autorité d’une abbesse, va devenir le foyer religieux le plus célèbre de Scandinavie.
Elle fait partie de ces saintes dont on connaît le nom sans forcément connaître l’histoire. Grande mystique, qui a laissé plusieurs livres de révélations, grande voyageuse, qui a fait les pèlerinages de Compostelle, de Rome et de Jérusalem, grande épistolière, qui a correspondu avec les papes et les souverains européens, sainte Brigitte de Suède est une grande mystique prophétesse du XIVe siècle. Aux côtés de saint Benoît et des frères saint Cyrille et Méthode, saint Jean-Paul II a complété le cortège des patrons célestes de l’Europe par 3 grandes saintes. Il s’agit de sainte Brigitte de Suède et sainte Catherine de Sienne au cœur de Moyen Âge et enfin sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein) décédée à Auschwitz en 1942, qui toutes les 3 se sont signalées par l’amour actif de l’Eglise du Christ et le témoignage rendu à sa croix.
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