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Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 16

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    13 mars 2023

    Evangile du 13 mars Pierrik DESDOIGTS

    11 min
    Jésus venait de refermer le livre d’Isaïe proclamant l’actualité de Jésus venu sauver le monde de sa misère.
    Devant Lui, un parterre de personnes qui croient le connaitre parce qu’il a grandi, qu’il a vécu, au milieu d’eux, une trentaine d’années.

    Jésus, lui, revient, non pas en homme du peuple qu’il est certes toujours, mais en Dieu-fait-Fils venu apporter au peuple, la bonne nouvelle du salut.
    Est-il possible de croire dans ces conditions ?

    Le drame de celui qui croit avoir la connaissance, c’est de s’enfermer en elle et ne pas voir et entendre celui qu’on croit connaître.
    C’est exactement ce que les habitants de Nazareth vivent en entendant Jésus, revenu au pays de son enfance.
    Il y était tellement devenu un homme, se fondant dans le costume du charpentier de son village ! Comment ceux de Nazareth pouvaient-ils le voir autrement ?
    (Oh !) certes il y avait tous ces miracles qui, déjà, pavaient les routes de Galilée où il passait. Mais ses concitoyens étaient perplexes ; ils demandaient un signe, rien que pour eux….
    Et il n’y en eut pas.

    Et Jésus s’est expliqué : la veuve de Sarepta, le Syrien Naaman.. Pourquoi pas des gens du peuple ? Pourquoi ces étrangers qui n’ont rien à faire dans la promesse du salut faite au peuple ?
    Peut-être parce que le peuple semblait tant connaître Dieu et qu’il leur fallait apprendre à regarder ailleurs, autrement.

    On peut comprendre la fureur des habitants de Nazareth qui croyaient connaître Jésus et obtenir de lui un signe privé, quelque miracle comme il savait si bien les faire ailleurs.
    Le signe est là, devant eux. C’est Jésus Lui-même ; mais leur suffisance les empêche de voir celui qui est venu sauver non pas Nazareth seul, mais l’humanité entière…

    Déjà deux semaines sont passées dans notre carême. Il est temps, pour nous, de quitter nos suffisances.
    Car le signe est bien là, devant nous, aujourd’hui. Nous nous habituons à voir cette croix dressée sur le bord de notre chemin. Mais n’avons-nous pas laissé nos cœurs s’empoussiérer de certitudes nous voilant l’éclatante vérité de notre salut ?
    Pousserons-nous Jésus sur un escarpement de nos vies tumultueuses pour l’y rejeter comme on rejette ceux qui nous dérangent ?
    Ou bien brandirons-nous des rameaux pour, le temps venu, acclamer celui qui vient nous sauver ?
  • Temps Spirituel
    12 mars 2023

    Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

    8 min
    Commençons par dire que l'évangile de Jean n'est pas bâti comme ceux des évangélistes qui l'ont précédé.... Le vieux Jean est pétri d'Esprit Saint; c'est un voyant, un mystique... pour ceux qui le liront, il choisit quelques faits et à partir de la façon dont il les présente, il nous enseigne Jésus, son maître bien-aimé, fils de Dieu, assoiffé du bonheur de chacun de nous....donc, cette femme est venue puiser de l’eau , à l ‘heure où il n’y a plus personne ... elle s’étonne ; qu’un juif lui demande à boire réveille en elle non seulement qu’elle soit une femme – ça ne se fait pas – mais aussi les différends entre sa communauté et celle de Jérusalem ….
    Lui, Jésus a soif, et c’est normal après la fatigue , mais il sait mieux que cette femme tout ce qui agite sa vie et qu’elle est habitée d’une soif dont elle n’a pas conscience… Jean n’a t-il pas écrit en son chapitre 2 : « il savait, Lui, ce qu’il y avait dans le coeur de l’homme, il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur le coeur humain »….Jésus, lui aussi est habité d’une autre soif , celle de lui révéler qui est le vrai Dieu, et que lui est venu pour lui donner l’eau véritable, celle qui apaise pour toujours...et lui permet de rejoindre Dieu à l’intime d’elle même.
    Petit à petit la confiance va s’établir et c’est elle qui va avoir soif de l’eau que lui promet Jésus mais il va falloir que Jésus la confronte à sa souffrance profonde, à sa vérité, pour qu’elle puisse faire un pas de plus , le reconnaître comme prophète puis comme le Messie attendu…
    En nous aussi il y a une source, et je crois que Jésus ressuscité se tient toujours sur la margelle de notre puits et qu’il dit à chacun, chacune de nous : « donne-moi à boire » mais aussi : « si tu crois en moi, si tu me suis, je te donnerai l’eau vive qui jaillit de mon sein pour vous donner la vie éternelle ». Et toi aussi, tu seras source pour tes frères …
    Ce temps de carême est un temps privilégié pour boire à notre source intérieure ; ça se fait par des temps de silence, de présence intime à Jésus ; bientôt en lisant sa passion douloureuse, nous l’ entendrons à nouveau nous crier : « j’ai soif ». Laissons-nous faire par son Esprit-Saint
  • Temps Spirituel
    12 mars 2023

    Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

    7 min
  • Temps Spirituel
    11 mars 2023

    Evangile du 11 mars Guillemette LAMY

    13 min
    Ce passage de l'évangile de Luc évoque l'itinéraire de deux frères. Le premier souhaite mener une vie de fête. Sans se soucier des liens qui l’unissent à son père et à ceux de sa maison, il réclame sa part d'héritage et s’en va vivre au loin. Le deuxième frère, lui, se conforme à la tradition, reste au domaine paternel et accomplit son travail consciencieusement pendant de longues années. Mais revenons au premier : l’aventure qui se voulait festive tourne mal. La route prise s’avère une impasse. Alors, du fond de sa misère et de sa douleur, le premier des frères entre en lui- même. En son cœur, au plus profond, il se souvient du lien qu’il a rompu, il se souvient de son père comme le port d’attache sûr, où il pourra trouver de quoi reprendre vie. Il décide donc un changement de cap pour retourner à la demeure paternelle et dans, une attitude de vérité et d’humilité, s’adresse à lui : « Père j'ai péché contre le ciel et contre toi ». Il reconnaît sa fausse route. Mais le père, tout à la joie de retrouver celui qu’il croyait perdu, l’interrompt pour le fêter. Le second fils découvrant cela, est pris de colère : quel sentiment d’injustice, lui qui a tant donné n’a jamais été fête ! On peut l’entendre...Qu’il nous est difficile d’entrer dans la compréhension d’un tel amour, si patient, tout donné, qui s’il n’exige rien en retour ne cesse d’attendre le retour de celui qui se perd. Mais le second frère ne veut rien entendre ,trop blessé trop fermé ; il refuse la main tendue, la parole d'accueil et d'amour. Il en faut du temps pour passer d’une logique du mérite à une logique de don et de gratuité. Quelle finesse psychologique dans l’évangile ! Il me semble que ces deux frères, c'est un peu nous-même dans différentes attitudes de notre vie. Nous sommes par moments dans des impasses, nous prenons des fausses routes envers nos prochains ou nous-même, où envers Dieu. A d’autres moments, nous sommes si persuadés d'être dans le droit chemin, de bien faire que le cœur n'y est plus tout à fait et que la comptabilité commence.
    Une fois encore Jésus cherche à nous révéler qui est le Père : un Père qui nous aime inlassablement. Qui nous ouvre grand les bras dès que nous nous tournons vers lui et ne nous compte pas nos fautes. Notre liberté et notre responsabilité sont de nous regarder nous-mêmes en vérité et d'accepter de nous laisser aimer.
  • Temps Spirituel
    10 mars 2023

    Evangile du 10 mars Chantal BAGOT

    9 min
  • Temps Spirituel
    9 mars 2023

    Evangile du 9 mars Rosalinda MERINO

    12 min
  • Temps Spirituel
    8 mars 2023

    Evangile du 8 mars Henri MASSON

    9 min
  • Temps Spirituel
    7 mars 2023

    Evangile du 7 mars Michel YVET

    9 min
  • Temps Spirituel
    6 mars 2023

    Evangile du 6 mars Dany MICHON

    9 min
    Avons-nous entendu, bien écouté ce qui dit vraiment le texte de l’Evangile de ce jour ?
    « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
    Matthieu, lui dit « Soyez parfait comme votre Père est parfait »
    Et l’auteur de la lettre aux Ephésiens n’hésite pas à dire « Imitez Dieu » !
    Comment est-ce possible ? Comment nous serait-il possible de devenir semblable à Dieu ? C’est extravagant ! C’est une exigence inatteignable.

    Et pourtant, les auteurs du livre de la Genèse, 6 siècles avant Jésus-Christ, nous disent que Dieu créa l’homme à son image, homme et femme à sa ressemblance.
    Pour le Peuple de la Bible, la vocation de l’homme serait donc d’être à l’image de Dieu, ce Dieu qui se révèle comme un « Dieu de tendresse et de miséricorde, lent à la colère et plein d’amour ».
    Alors que les romains et les grecs faisaient des statues de leurs dieux à leur ressemblance, l’homme biblique renverse cette perspective : c’est l’être humain qui doit s’élever à l’image de Dieu !

    Ce petit passage d’aujourd’hui se trouve à la fin du discours dans la plaine de Luc.
    C’est comme une charte du Royaume. Un langage paradoxal qui pousse à l’excès le commandement de l’amour du prochain.
    C’est le renversement de la logique humaine : aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, bénir ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous maltraitent !
    Mais comment peut-on vivre cela dans notre société, dans notre monde actuel ?
    Cela bouleverse tout de l’organisation de nos sociétés qui cherchent à mettre de la justice pour protéger les droits de chacun et surtout des plus petits.
    N’est-ce pas une utopie ?
    Alors que nous dit ce texte : que Dieu est bon pour tout être humain sans condition, pour les bons et les méchants ; pour les justes et les injustes et rien ne le fait changer d’avis, rien ne peut nous séparer de son amour même pas notre péché.
    Si Dieu est ainsi avec nous, peut-être que, malgré nos limites, notre petitesse, nous pouvons nous efforcer de ne pas entrer dans la spirale de la violence. Ce passage nous dit la démesure de l’amour de Dieu et nous invite à la vivre.
    La mesure de l’amour, dit Saint Augustin, c’est d’aimer sans mesure.
    Cette mesure, dont parle l’évangéliste est une mesure de joie et de plénitude que nul ne pourra nous ravir.
  • Temps Spirituel
    5 mars 2023

    Evangile du 5 mars Bernadette LE TOUZE

    10 min
  • Temps Spirituel
    4 mars 2023

    Evangile du 4 mars Nathalie DAVAULT

    9 min
    « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent. »
    Quel commandement difficile ! Il ne s’agit même pas d’ignorer ceux que l’on ne veut pas voir, mais de les aimer et les confier à Dieu dans ce moment si intime qu’est la prière, un moment où l’on n’a pas vraiment envie de penser à ceux qui nous dérangent. Il est pourtant nécessaire pour vivre en Dieu d’être en vérité avec les autres comme il est écrit dans l’Evangile selon Saint Matthieu (5,23-24) « Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère ».
    Ce passage d’Evangile me rappelle l’histoire vraie qu’un prêtre aumônier de prison m’avait racontée pour me faire prendre conscience de l’importance du pardon. Un prisonnier avait un ami très proche qui avait profité de son absence pour séduire son épouse. Il me montra alors comment le pardon lui avait permis de reprendre vie. Le pardon libère et permet, grâce à la force de l’Esprit Saint et l’amour du Père, de regarder l’autre avec le regard de Jésus rempli d’amour et de vérité.
    Je ne suis pas pleinement fils/fille de notre Père qui est aux cieux si je repousse celui qui s’écarte du chemin de la bonté et de la justice d’autant plus que je suis, moi-même, parfois bon, parfois méchant, parfois juste et parfois injuste. « Votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et les injustes. » La grâce de Dieu est un don offert à tous.
    Jésus vient appeler en moi la part qui est malade du péché pour me convertir, me donner la vie en abondance, et il me demande de faire de même envers les hommes et les femmes que je rencontre : porter sur eux le regard miséricordieux que Jésus porte sur moi en me souvenant, comme l’écrit Saint Matthieu un peu plus loin dans son Evangile, que Jésus n’est « pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9,13).
    Aujourd’hui, je peux confier dans ma prière une personne qui m’a blessée ou avec qui j’ai de la difficulté à communiquer.
  • Temps Spirituel
    3 mars 2023

    Evangile du 3 mars Monique MERLY

    10 min
    Du légal au juste??


    Surpasser la justice des Scribes et des Pharisiens, mais en quoi? Comment est-ce possible? Est-ce que les Scribes et les Pharisiens ne cherchent pas, au tribunal, à rendre justice, aussi parfaitement, aussi objectivement que possible en se référant à la Loi (qu'ils ont méthodiquement étudiée)?comment surpasser cette justice? ne risque-t-on pas d'oublier le projet de Dieu? N'est-ce pas Lui qui a dicté la Loi comme un étalon du juste?

    Jésus va nous guider vers un autre ordre que celui du jugement légal. Ecoutons- le!
    «..va d'abord..» Avant tout, même avant un acte religieux toujours louable( une offrande par exemple)Jésus nous demande une conciliation, une réconciliation «avec nos frères» donc un échange, un dialogue, un accord entre hommes de bonne volonté:
    car c'est là se traiter en frères et non en adversaires qui auraient des comptes à régler!
    Notre justice doit au delà du légal (et même du légaliste) de nos revendications, mettre en place une relation fraternelle: et c'est en cela qu'elle surpassera l'ajustement à la Loi que préconnisent Scribes et Pharisiens.

    La justice de Dieu, c'est sa miséricorde!( ai-je souvent entendu..) Dieu serait-il prêt à fermer les yeux sur nos désaccords? Bien sûr que non! Alors, en Jésus, Dieu nous fait-Il prendre de la hauteur? ou plutôt veut-Il nous élever jusqu'au pardon??
    Jésus nous amène à relire la Loi, dictée par son Père, non pour en retenir la lettre et y puiser l'objectivité d'une froide application légale, mais pour savoir y reconnaître Celui qui est notre Père, ce qu'Il peut espérer de nous, à la lumière qu'apporte la détermination de Jésus Lui-même concernant la Loi( cf.Matt.5 v.17etss), Loi dont Il nous dit qu'Il n'a pas pour intention de l'abolir mais de La réaliser pleinement; ou encore(en Matt. 5v.40) compte tenu de ce qui dépasserait toute logique d'un procès, dépassée par l'incroyable générosité d'un homme.
    Ainsi Jésus nous apprend à cultiver les débordements de notre cœur plutôt que la rigueur ou l'objectivité d'un quelconque tribunal! c'est de cette manière que nous serons frères, reçus d'un même Père et de son Amour pour chacun de nous!

    Alors, au bout de notre chemin - et qui pourrait en dire le moment?- le Père, dans Sa grande Miséricorde, pourra nous appeler à entrer en l'Eternelle Vie .
  • Temps Spirituel
    1 mars 2023

    Evangile du 1 mars Luc BOUGE

    10 min

    En ce début de Carême, les textes de la liturgie résonnent des paroles du mercredi des Cendres : Convertissez-vous et croyez à l'Évangile, à la bonne nouvelle de Jésus sauveur. Nous y voyons Jésus appeler ceux qu'il rencontre à la conversion, à la pénitence par le jeûne, l'aumône et la prière. Oui, vraiment, Jésus n'est pas venu appeler des justes mais des pécheurs (Lc 5, 32) pour qu'ils se convertissent, pour qu'ils changent de vie, pour qu'ils reçoivent enfin la vraie vie, la vie éternelle, la vie sans limite.

    Jonas est cet homme que le Seigneur avait appelé pour l'envoyer avertir les habitants de Ninive que leur mauvaise conduite les mène tout droit à la mort : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi (Jo 1, 2). Jonas est à peine entré dans la ville en annonçant sa prochaine destruction que tous les habitants, même le roi, se repentent de leur mauvaise conduite et de leur violence. Et, devant leur réaction, Dieu renonce au châtiment dont il les avait menacés. (Jo 3, 10)

    Jésus affirme que cette génération est mauvaise, comme les habitants de Ninive. Mais comme Jonas, Jésus proclame en même temps la bonne nouvelle du salut offert à tous. Oui, il est possible de changer de vie, ici et maintenant, en réponse à l'appel de Jésus car Jésus est bien plus que Jonas. 

    Et cette génération, que va-t-elle faire ? Et notre génération, que va-t-elle faire ? Et moi, et vous, qu'allons-nous faire aujourd'hui ? Nous avons encore une fois entendu cet appel pressant de Jésus à la célébration des Cendres pour l'entrée en Carême : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle du Salut offert. Est-ce que nous allons nous mettre en route comme la reine de Saba ? Est-ce que nous allons nous repentir et implorer la miséricorde du Seigneur comme les habitants de Ninive ? Ou est-ce que nous allons encore une fois demander une confirmation pour être bien sûrs, un signe venu du ciel.

    Jésus le dit à cette femme qui l'interpelle du milieu de la foule : Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! (Lc 11, 24) Nous n'aurons pas d'autre signe que la Parole de Dieu et l'exemple de ceux avant nous qui comme la reine de Saba ou les habitants de Ninive ont écouté la Parole et l'ont mise en pratique. Il n'y a rien à attendre de plus, tout est donné dès maintenant et rien ne sera pas repris. C'est pour nous le moment favorable d'écouter et de mettre en pratique cette parole : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.

    Oui, heureux sommes-nous si nous décidons aujourd'hui de changer de vie, de rejoindre ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! (Lc 11, 24) 

  • Temps Spirituel
    28 février 2023

    Evangile du 28 février Régis ROUGEVIN-BAVILLE

    10 min
  • Temps Spirituel
    27 février 2023

    Evangile du 27 février Agnès PERSEHAIE

    9 min
  • Temps Spirituel
    26 février 2023

    Evangile du 26 février Gilles DE COURREGES

    10 min
  • Temps Spirituel
    24 février 2023

    Evangile du 24 février Patrik PUECH

    8 min
  • Temps Spirituel
    23 février 2023

    Evangile du 23 février Naomi BUICK

    12 min
    « À quoi bon gagner le monde entier, si on se perd soi-même ou si on va à sa perte ? » Jésus pose cette question à ses disciples pour les faire réfléchir... et elle est là encore aujourd’hui nous invitant à réfléchir sur nos objectifs et nos priorités. Pour beaucoup de personnes, il est important d’avoir, de posséder. La question de Jésus nous permet d’entendre qu’il existe des choses plus importantes que cette quête d’avoir toujours plus. Jésus dit que celui qui cherche à tout prix à sauver sa vie, finira par la perdre. Et paradoxalement, celui qui perd sa vie à cause de Jésus la sauvera. Comme tout paradoxe, cette déclaration semble aller à l’encontre du bon sens. C’est comme quand Jésus dit : « Les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers »... Le paradoxe est là pour faire réfléchir, pour qu’on se rende compte que la réalité est souvent beaucoup plus complexe qu’on ne pense. Effectivement on pourrait penser que celui qui sauvera sa vie, c’est celui qui met tout en œuvre pour y arriver... mais Jésus dit que si je suis tellement centré sur moi-même, que je ne voie personne d’autre, rien d’autre, je passe à côté de la vie – de la vraie vie. Par contre, si je suis Jésus, je pourrais avoir l’impression que je rate des choses.... Mais je finirai par me rendre compte que je vis, que j’ai en moi la vie nouvelle que Dieu nous donne. Suivre Jésus n’est pas toujours facile. Jésus prévient ses disciples qu’ils auront besoin de s’abandonner eux-mêmes et de prendre leur croix. On peut avoir tendance à assimiler le fait d’avoir une croix à porter à n’importe quelle souffrance dans la vie. Cependant, Jésus parle plutôt d’une identification à sa propre souffrance. Il vient d’annoncer qu’il sera rejeté par les autorités religieuses, et qu’il sera mis à mort. Ses disciples aussi seront rejetés. Comme à chaque fois qu’il annonce sa mort, Jésus annonce en même temps qu’il vaincra la mort en ressuscitant le troisième jour. La résurrection du Christ fonde notre espérance de la vie éternelle. Pour avoir part à sa vie de résurrection, nous devons aussi être prêt à avoir part à ses souffrances.
  • Temps Spirituel
    22 février 2023

    Evangile du 22 février David BUICK

    11 min
    Un seul mot au centre de cette lecture résume tout le reste : « hypocrites » ; littéralement, un acteur qui met en scène un personnage sans rapport avec sa vie intérieure. Personne d’entre nous n’est totalement « sans filtre », laissant passer au grand jour tout ce qui se vit dans notre for intérieur, et c’est tant mieux. Ce qui est évoqué ici, c’est plutôt le danger de croire, en quelque sorte, à notre propre propagande : de prendre l’image que nous projetons aux autres comme le véritable miroir de notre âme. Avec humour, ironie, et une justesse assez inconfortable, Jésus pointe du doigt le nœud du problème : ce que nous accomplissons « devant les hommes pour (nous) faire remarquer ». Dans un monde dominé par les réseaux sociaux et les influenceurs, l’image est tout, le paraître devient plus important que l’être ; dans les rêves des architectes du métaverse , il réussirait à se substituer même à « la vraie vie ». Face à cette pression quasiment insurmontable sur nous pour accomplir « devant les hommes », le Seigneur oppose à six reprises un autre mot-clé : le secret. En invitant notre main gauche à ne pas savoir ce que fait notre main droite, il nous demande sinon d’ignorer les bonnes œuvres que nous pourrions faire, tout au moins de ne pas en faire grand cas et si possible d’en faire abstraction : que ces bonnes actions nous soient aussi inconnues que si elles étaient accomplies par quelqu’un d’autre ; au lieu de les faire valoir sur la place publique, nous sommes appelés à les garder en toute confidentialité. Cette exhortation au secret n’est pas destinée uniquement à nous rendre discrets : elle touche aussi à nos motivations. Jésus pointe le fait que l’hypocrisie prend racine dans ce que nous faisons « pour devenir justes ». Je l’imagine bien dire cela avec le sourire en coin, car en réalité il nous est impossible de devenir justes de cette façon. L’apôtre Paul nous dit que devenir juste n’est pas une question d’ « œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Eph 2,9). Si Jésus insiste tant sur le secret, ce n’est pas simplement pour nous empêcher d’être d’insupportables vantards ; c’est aussi et surtout pour que dans cette face-à-face intime avec Dieu (qui lui se fiche royalement de nos comptes Instagram et autres car il connaît notre cœur), que dans ce secret nous prenions conscience que c’est par la grâce et la grâce seule que nous sommes rendus justes devant Dieu ; nous ne pouvons pas nous appuyer sur nos propres bonnes œuvres, pas plus que sur celles du voisin. C’est dans ce secret que Dieu peut travailler en nous pour déraciner le désir d’agir uniquement pour « paraître ». C’est une intervention douloureuse (surtout pour notre orgueil...) mais à trois reprises Jésus nous promet que notre Père nous « le rendra » – en nous faisant découvrir la merveilleuse liberté de la grâce
  • Temps Spirituel
    21 février 2023

    Evangile du 21 février Thierry LAMY

    8 min
    Ce n’est pas rien si cet évangile de Marc fait écho à 4 autres versets d’évangile : Matthieu 19,13 : Matthieu 20, 16 : Mc 13,31 : Luc 13, 30 qui reprennent chacun cette phrase qui ne cesse de nous interpeller (les premiers seront les derniers et les derniers serons les premiers). Ici Marc vient nous toucher dans une réflexion profonde sur l’orgueil et l’humilité.
    D’abord, qui est le plus grand ?
    Comme elle est parlante cette question, et comme elle est d’actualité. Bien souvent, guidé par notre orgueil, nous nous mesurons s aux autres et ressentons le désir d’être le plus grand, c’est-à-dire d’ appelé avant les autres, et reconnu pour notre performance, identifié comme l’acteur principal d’une réussite professionnelle, politique, sportive, associative… L’orgueil c’est aussi vouloir faire seul, guider sa vie comme si nous en étions l’unique acteur. Bruler les étapes pour arriver le premier et dépasser l’autre ne vient que ralentir notre quête d’absolu et de vérité. La soif de reconnaissance vient exacerber notre repli sur nous-même et freiner notre ouverture et notre accueil de l’autre. Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous, nous dit le Christ. Se placer derrière les autres est souvent difficile mais la récompense est plus forte quand on a pu s’effacer et voir la personne que l’on a laissé passer savourer le bonheur de l’épanouissement. Dans une course à pied, quand on est derrière, on voit tous ceux qui sont devant, on peut aider ceux qui tombent, admirer ceux qui avancent et progressent, mais chercher la première place, c’est se positionner devant, et ignorer ceux qui sont derrière. Au passage, il est important de distinguer « Etre le plus grand », qui sous-entend vouloir surpasser les autres, « d’être grand » qui nous conduit à faire fructifier nos qualités, et oser demander à Dieu l’esprit de force.
    Tout ce cheminement indiqué par Marc nous incite à faire acte d’humilité. Etre humble, c’est se faire petit pour être le serviteur de tous. En fait l’humilité c’est suivre le Christ, lui qui est notre vie, et le recevoir comme un don qui exalte. Et comment accueillir le Christ et la parole de Dieu ? En ouvrant nos mains, nos yeux et nos cœurs et en faisant confiance. Dieu se révèlera d’autant plus que nous saurons nous faire petit, comme un enfant devant ses parents, tout ouvert à la parole pour se laisser pénétrer de leur amour. Petit, nous ferons d’autant plus fi de nos préjugés, de notre orgueil de détenir une vérité non étayée. L’évangile est là pour nous rappeler que c’est en étant petit que l’on se met en situation de grandir et d’accueillir la parole de Dieu. La symbolique de l’enfant est ici particulièrement forte, et Marc et Matthieu se rejoignent : « Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi » dit Mt 18, 5). Le plus grand est précisément le petit. L’enfant porte en lui la présence de Dieu, en Jésus, l’enfant de la crèche. L’enfant incarne l’humilité, et l’humilité c’est se laisser guider par le Christ et lui confier nos difficultés.
    Sachons-nous effacer lorsque nous voulons être le premier, et faire acte d’humilité pour accueillir la parole de Dieu.

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