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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 17

Une émission de RCF Rennes

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    26 octobre 2023

    Evangile du 26 octobre Michel YVET

    10 min
  • Temps Spirituel
    25 octobre 2023

    Evangile du 25 octobre Michel YVET

    12 min
  • Temps Spirituel
    24 octobre 2023

    Evangile du 24 octobre Michel YVET

    8 min
  • Temps Spirituel
    23 octobre 2023

    Evangile du 23 octobre Michel YVET

    11 min
  • Temps Spirituel
    20 octobre 2023

    Evangile du 20 octobre Monique MERLY

    12 min
  • Temps Spirituel
    19 octobre 2023

    Evangile du 19 octobre Monique MERLY

    10 min
  • Temps Spirituel
    18 octobre 2023

    Evangile du 18 octobre Monique MERLY

    9 min
  • Temps Spirituel
    17 octobre 2023

    Evangile du 17 octobre Monique MERLY

    11 min
  • Temps Spirituel
    16 octobre 2023

    Evangile du 16 octobre Monique MERLY

    11 min
  • Temps Spirituel
    15 octobre 2023

    Evangile du 15 octobre David BUICK

    10 min
    Dans cette parabole, Jésus reprend des images que nous retrouvons dans plusieurs de ses récits : un roi, qui envoie des serviteurs, avec un message de sa part : ceux-ci sont mal reçus par les destinataires, tués même dans certains cas. Cette réaction est d’autant plus extrême ici parce que le message est a priori une bonne nouvelle : une invitation à un grand mariage.

    Ainsi revient un thème récurrent dans la Bible : l’inattention du peuple de Dieu, voire leur hostilité, face aux messagers de Dieu que sont ses prophètes. Dans ce récit ce thème est adossé à une autre image répandue dans le Nouveau Testament, celle d’une grande fête de mariage qui évoque la fin des temps et l’advenue du règne de Dieu. En croisant les deux thèmes, Jésus montre l’ironie de la situation : que ce soit dans l’indifférence ou par l’hostilité, en rejetant le message qui leur est adressé par Dieu les gens ne profitent pas de quelque chose de merveilleux. Les indifférents pensent sans doute être mieux en allant « l’un à son champ, l’autre à son commerce » (v5) ; les violents pensent certainement qu’en empoignant, maltraitant et tuant les serviteurs du roi ils vivront tranquilles. En réalité, tous font fausse route en boudant la fête.

    Cette histoire est donc un avertissement solennel vis-à-vis de celui ou de celle qui s’imagine inscrit d’office sur la liste d’invités de Dieu : ce sont eux qui passent à côté de la fête faute de l’avoir discernée dans le message que Dieu leur envoie.

    Ici, le malheur des uns fait le bonheur des autres, car c’est à ce moment-là que le roi envoie les invitations à tout un chacun, « les mauvais comme les bons » (v10). Ainsi Jésus rappelle la grâce de Dieu qui ne fait pas de considération de personnes et qui s’étend librement à tous – et donc à nous.

    Toutefois, cet évangile termine la parabole par un épilogue que l’on ne retrouve pas dans le récit parallèle en Luc : l’un des invités de dernière minute n’a pas respecté le dress code ; il ne met pas un habit de noces, et se fait donc éjecter sur le champ. Que penser de ce retournement inattendu ? Comme le théologien Dietrich Bonhoeffer l’a dit, « la grâce est gratuite, mais pas bon marché ». Elle nous est offerte non pas pour que nous en abusions mais pour que nous adaptions notre pensée et notre comportement à ce nouvel environnement de fête qui nous accueille et nous bénit.
  • Temps Spirituel
    14 octobre 2023

    Evangile du 14 octobre David BUICK

    10 min
  • Temps Spirituel
    13 octobre 2023

    Evangile du 13 octobre David BUICK

    10 min
    Ce récit qui parle de Satan, de Béelzéboul, de démons et d’autres esprits mauvais peut facilement nous dérouter tellement il est loin de nos champs de références habituels d’aujourd’hui. Il convient donc d’en tirer des enseignements à partir des propos les plus simples, plutôt que de nous perdre en spéculations inutiles à partir de ceux qui nous sont moins accessibles.

    Le premier enseignement de Jésus est que ce qui contribue à l’extension du règne de Dieu ne peut venir du camp opposé : comme il le dit, une maison divisée contre elle-même va s’effondrer. Son ministère ne peut venir du diable, car il a constamment fait reculer le mal. Comme les opposants de Jésus dans ce texte, les croyants ont une fâcheuse tendance à diaboliser ce qui ne correspond pas exactement à leurs attentes en matière de faire le bien, alors que Dieu est certainement plus grand et plus large que leur champ de vision. Ne tombons pas dans ce piège ; sachons plutôt reconnaître et saluer toute action au nom du Christ qui repousse le mal même si elle peut heurter nos sensibilités personnelles.

    Deuxièmement, si Jésus reconnaît l’existence et l’influence du mal, il affirme surtout que Dieu est le plus fort : c’est bien ce qu’il est venu démontrer par ses miracles et délivrances. Selon lui, le bien et le mal ne sont pas deux forces égales opposées dans un équilibre fragile qui pourrait basculer dans un sens ou dans l’autre à tout moment : Dieu est infiniment plus fort que son adversaire. Dans ce monde le mal peut ressembler à cet « homme fort » qui tient toute une maison sous son emprise, mais voilà que quelqu’un d’encore plus fort survient et le dépouille : c’est une évocation de toute l’œuvre du Christ. Pour autant que le mal paraît envahissant, il est totalement éphémère face à l’œuvre et à la puissance de Dieu.

    Enfin, la parole de Jésus sur les esprits mauvais revenant à plusieurs dans une « maison » vide d’où l’un d’entre eux a été chassé nous rappelle qu’à terme on ne peut ménager le bien et le mal, pas plus que la chèvre et le chou. Se décider à se détourner du mal seulement en partie ou provisoirement, cela revient à faire un pas en avant puis deux pas en arrière. Comme l’a chanté Bob Dylan, en fin de compte « que ce soit le diable, que ce soit le Seigneur, tu dois servir l’un ou l’autre ».
  • Temps Spirituel
    12 octobre 2023

    Evangile du 12 octobre David BUICK

    10 min
    Je suis sûr que chacun pourra s’identifier assez facilement à ce pauvre habitant réveillé la nuit par un soi-disant ami ; nous connaissons sans doute une telle personne qui ne nous a peut-être pas dérangés en plein milieu de la nuit mais tout de même à un moment qui ne nous convient pas, peut-être en nous demandant quelque chose que nous ne pouvons pas raisonnablement lui refuser mais qu’il nous embête de lui prêter. Pourtant, pour la plupart d’entre nous comme pour cet habitant, notre amour-propre et notre peur de nous faire mal voir par cet ami, même s’il dépasse les bornes, l’emportera sur notre irritation : nous allons céder à sa demande.

    Jésus utilise cette illustration et celle qui suit comme une sorte d’argument a fortiori. Si nous sommes capables de faire droit à une demande alors que les circonstances sont aussi inopportunes, à plus forte raison Dieu qui nous aime nous donnera ce qu’il a en réserve pour nous. Si nous, « qui sommes mauvais » comme le dit Jésus, sans doute avec le sourire en coin, nous savons donner de bonnes choses plutôt que des cadeaux empoisonnés à nos enfants, à plus forte raison ce que Dieu nous donnera sera bon.

    Parfois il est vrai, tel cet ami qui vient sonner à la porte la nuit, nous devons insister un peu. Le texte grec du verset 9 pourrait se lire « continuez à demander, continuez à chercher, continuez à frapper ». Parfois Dieu teste notre persévérance et par la même occasion, nos motivations. De même, il est important de retenir qu’il ne s’agit pas ici d’une formule magique selon laquelle Dieu dispenserait tout ce qu’on lui demanderait à volonté, tel un distributeur automatique. Dans ce passage Jésus est en train de parler surtout du don de l’Esprit-Saint de la part du Père : celui qui nous manifeste l’amour de Dieu, nous assure de sa présence, nous rappelle les paroles de Jésus, et nous conduit dans la vérité. C’est surtout de lui que nous avons besoin et c’est sa présence avec nous que Jésus nous encourage à demander auprès du Père avec insistance.
  • Temps Spirituel
    11 octobre 2023

    Evangile du 11 octobre David BUICK

    7 min
    Si l’un des disciples a demandé à Jésus de leur enseigner à prier, c’est que ce disciple a été impressionné par l’exemple de Jésus en la matière. Du coup on peut déjà se demander si nos prières, les intentions que nous formulons à haute voix et les autres moments où nous conduisons d’autres dans la prière encouragent ces autres à prier ou les découragent !

    La réponse de Jésus à ce disciple est bien évidemment magistrale. S’il en faut une preuve, c’est le fait que les chrétiens du monde entier et de toutes sensibilités reprennent encore cette prière de nos jours. Elle peut fonctionner comme un ensemble « prêt à l’emploi » si d’autres mots venaient à nous manquer. Dans le même temps, elle peut servir de cadre, de trame pour une prière spontanée ou une liturgie plus développée.

    La prière du Seigneur commence où toute prière doit commencer : avec Dieu lui-même, en reconnaissant sa primauté et son règne. Avant de porter nos propres soucis devant Dieu c’est bien de nous recentrer sur lui et de méditer sur qui il est : cela nous donne déjà du recul, de la perspective.

    Cette prière nous rappelle aussi la vérité essentielle du christianisme : que Dieu n’est pas un être impersonnel et lointain mais un être relationnel. De plus, en se faisant appeler Père il évoque une relation familiale forte qui est bien plus qu’une simple amitié des beaux jours.

    S’il est important de commencer la prière en se tournant vers Dieu, les choses pratiques viennent tout de suite après : le pain de ce jour. A plusieurs reprises dans la Bible nous pouvons constater que lorsque Dieu vient à la rencontre d’individus en prière, il pourvoit d’abord à leurs besoins matériels essentiels.

    Ce n’est qu’ensuite que l’on se tourne vers les questions d’ordre plus spirituel : le péché, le pardon, et la tentation. La demande de pardon à Dieu nous rappelle ce volet relationnel vertical ; le pardon de ceux qui nous auraient fait du tort ouvre aussi un volet relationnel « horizontal » avec nos semblables. Nous retrouvons alors le tandem de la relation à Dieu et à son prochain qui est au cœur de la vie éternelle dont Jésus a parlé quelques versets plus haut. Comme le disciple anonyme, demandons encore à Jésus de nous enseigner à prier de façon aussi riche que lui.
  • Temps Spirituel
    10 octobre 2023

    Evangile du 10 octobre David BUICK

    10 min
    Si vous êtes d’un tempérament contemplatif vous n’aurez aucune difficulté à lire ce récit comme une critique de celles et ceux qui sont tellement préoccupés par les choses « bassement matérielles » comme on dit qu’ils passent à côté de l’essentiel. Mais le plus important ici, ce n’est peut-être pas le rapport aux « multiples occupations du service » qui accaparent Marthe mais son rapport avec le Seigneur.

    D’abord, Marthe tente un exploit hasardeux : elle essaie de culpabiliser Jésus ! « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service … » ? C’est un exercice voué à l’échec lorsqu’il est dirigé contre celui qui n’a rien à se reprocher. Si nous nous retrouvons à vouloir accuser le Christ, mieux vaut bien s’interroger avant de se lancer dans la brèche : le problème se situe certainement de notre côté et nous ferions bien de chercher à le discerner plutôt que de nous en prendre au Seigneur.

    La deuxième parole de Marthe est peut-être plus grave encore : « dis-lui donc de m’aider ». Il n’y a absolument rien qui empêche Marthe de demander directement de l’aide à sa sœur, mais elle préfère faire ce qu’on appelle de la « triangulation » : elle demande à Jésus de faire la commission pour elle en estimant que cela aurait plus d’impact venant de lui ; de plus, cela dissumulerait le fait qu’en réalité c’est elle qui en est à l’origine.

    La reproche que Jésus fait à Marthe vise moins son esprit pratique que ses tentatives de manipulation, que ce soit par la culpabilisation ou par cette « triangulation ». Par contraste, Marie s’est approchée de Jésus de manière simple et directe, assise aux pieds du Seigneur pour écouter sa parole. Elle n’a pas cherché à prendre une ascendance sur lui, ni encore à contrôler quelqu’un d’autre par son intermédiaire : elle s’est intéressée au Seigneur rien que pour qui il est et ce qu’il dit. Celui ou celle qui s’approche de Jésus comme un moyen vers une autre fin va repartir les mains vides : mais celui ou celle qui vient à lui sans arrière-pensée sera comblé.
  • Temps Spirituel
    9 octobre 2023

    Evangile du 9 octobre David BUICK

    10 min
    Quel genre de question adressons-nous à Jésus ? En lui posant la question de ce qu’il fallait faire pour hériter la vie éternelle, le but de ce docteur de la loi n’était pas de trouver une réponse mais de mettre Jésus à l’épreuve (v25). Mais sa tentative de piéger Jésus va se retourner contre lui. Comme si souvent lorsqu’il est interrogé, Jésus répond en renvoyant une question à son interlocuteur. Plutôt que de dispenser des réponses toutes faites, la démarche du Christ est avant tout de nous inviter à la réflexion et ainsi nous faire faire un cheminement personnel : et c’est ce qu’il propose à ce docteur de la loi.

    L’intéressé réussit à répondre à Jésus de façon adéquate : il faut aimer Dieu et aimer son prochain ; mais il ne démord pas de sa mission de déstabiliser Jésus et pose donc une autre question : qui est le prochain qu’il doit aimer, tout en aimant Dieu, pour hériter la vie éternelle ?

    C’est là-dessus que Jésus raconte une parabole : une histoire dont la courbe trace une trajectoire visant à faire passer une vérité importante par un chemin détourné. Le récit du bon Samaritain nous est tellement familier que nous pourrions en manquer l’impact. Voilà que contre toute attente la victime d’une agression en pleine rue se fait secourir non pas par le prêtre qu’on pourrait imaginer comme la personne idéale pour porter secours, ni par quelqu’un de la tribu des prêtres, mais par un Samaritain. Juifs et Samaritains étaient en quelque sorte des frères ennemis, deux clans voisins qui se détestaient mutuellement d’autant plus que leurs pratiques spirituelles divergeantes n’étaient en réalité pas si différentes que ça.

    Confondu par ce dénouement surprise, le docteur de la loi ne peut que reconnaître que « son prochain » n’est pas celui ou celle qu’il estime être son semblable ou qu’il estime conforme ; au contraire, son prochain c’est toute personne, qui qu’elle soit, envers laquelle il est capable de faire preuve de pitié. Le corollaire indispensable de l’amour de Dieu pour hériter la vie éternelle, d’après Jésus, c’est donc l’amour du prochain qui s’exprime par la pitié, la compassion : nul besoin d’être docteur de la loi pour en avoir.
  • Temps Spirituel
    8 octobre 2023

    Evangile du 8 octobre Naomi BUICK

    8 min
    Jésus interpelle les responsables religieux qui l’écoutent en les invitant à prêter attention à la parabole qu’il va raconter. C’est l’histoire d’un maître de maison qui plante une vigne et fais tous les travaux nécessaires pour que la vigne pousse et porte du fruit. Nous comprenons que le propriétaire dans cette histoire représente Dieu : les hommes religieux qui écoutaient Jésus n’auraient eu aucun problème à voir cela. Ils connaissaient bien les écrits de l’AT qui parle de Dieu qui plante une vigne, la vigne étant le peuple d’Israël. Le prophète Esaïe dit que cette vigne a produit des fruits infects ; elle n’a rien donné de bon.
    Dans son histoire, Jésus raconte que le propriétaire, une fois qu’il a tout mis en place, loue sa vigne à des vignerons et part en voyage en s’attendant à récupérer les fruits à son retour.
    Quand le moment des vendages approche, il envoie des serviteurs demander le paiement – le loyer – calculé en pourcentage des fruits récoltés. Mais les vignerons refusent de respecter leurs obligations, voulant tout garder pour eux.
    Ils se débarrassent des serviteurs en les frappant, en les tuant ou en lançant des pierres sur eux.
    Mais le propriétaire ne se décourage pas. Il envoie d’autres serviteurs – cette fois-ci plus nombreux. Mais la même chose se produit. Alors le propriétaire décide d’envoyer son propre fils en se disant que les vignerons n’oseront rien faire à son fils – ils se sentiront obligés de le respecter. Mais il n’en est rien. Dès qu’ils le voient ils décident de le tuer pensant qu’ils pourront tout garder pour eux définitivement.
    Jésus raconte cette histoire pour résumer la relation entre Dieu et son peuple – et plus particulièrement leurs responsables religieux. Dieu leur a confié le soin de son peuple – et même la tâche d’annoncer sa bonté aux autres nations. Mais ils se sont détournés de lui – ils ont voulu garder tous les avantages pour eux – alors Dieu a envoyé des prophètes pour les mettre en garde – pour les inviter à lui revenir de tout leur cœur. En racontant cette allégorie, Jésus est en train d’annoncer sa mort – et de dire qu’il est le fils de Dieu. Dieu l’a envoyé, mais il
    va être tué. Cela semble être une catastrophe…
    Mais Jésus continue en citant un autre texte de l’AT. « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». C’est par sa mort sur la croix qu’il a pu triompher du péché et de la mort.
  • Temps Spirituel
    7 octobre 2023

    Evangile du 7 octobre Naomi BUICK

    9 min
    Jésus avait envoyé 72 disciples, deux par deux, pour annoncer que le Royaume de Dieu s’est approché. Et dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous lisons le récit de leur retour, et la joie qui les accompagne ! En retrouvant Jésus, ils ont envie de raconter comment ça s’est passé. Ils sont émerveillés parce qu’ils ont découvert que les démons leur obéissent. Jésus entend leur joie, mais dit que le sujet de leur joie n’est pas forcément la bonne. Plutôt que de se réjouir parce
    que les démons leur sont soumis, ils devraient être dans la joie parce que Dieu a inscrit leurs noms dans les cieux… parce qu’ils appartiennent à Dieu.
    Jésus veut les avertir contre les dangers de l’orgueil. Il ne faudrait pas qu’ils oublient que si les démons leur obéissent c’est parce que les disciples viennent avec l’autorité qui leur est donné par Dieu. Il dit : « Je vous ai donné le pouvoir de marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais. Rien ne pourra vous faire du mal. »
    Ce n’est pas parce que vous êtes meilleur que les autres – c’est parce que moi je suis là pour vous rendre capables, pour vous protéger.
    Dans la Bible, le Satan, l’ennemi de Dieu, est souvent décrit comme un serpent.
    Dans la Genèse c’est ce serpent qui vient tenter Eve, l’invitant à prendre la place de Dieu. A la fin de ce récit-là, quand tout va mal, avec tous les ennuis qui résultent de ce rejet de Dieu, Dieu promet que les choses ne resteront pas pour toujours comme cela. Son annonce que les descendants de la femme écraseront la tête de ce serpent laisse déjà entrevoir l’annonce de l’évangile à venir.
    Ici dans l’évangile de Luc, quand Jésus parle de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais, il est en train de rappeler ces paroles de l’AT pour ceux qui les connaissent. Cette promesse est en train de s’accomplir. Le pouvoir du Satan est limité. Satan n’est pas le plus fort. Le mal n’est pas plus fort que le bien.
    C’est cela qui devrait être le vrai sujet de joie ; en y pensant, Jésus est lui-même dans la joie. Il est rempli du Saint Esprit et se réjouit… Dieu est un Dieu de joie.
    Jésus est rempli de cette joie, avec cette idée que Dieu fait connaître sa vérité, non pas aux gens importants selon ce monde – mais aux «petits».
  • Temps Spirituel
    6 octobre 2023

    Evangile du 6 octobre Naomi BUICK

    8 min
    Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Les villes de Chorazin et de Bethsaïda, que Jésus déclare comme étant malheureuses, étaient considérées par ses auditeurs comme des lieux bénis. Effectivement, c’était dans ces villes que Jésus a opéré la plupart de ses miracles en Galilée. Les habitants de ces villes ont eu le privilège de voir Jésus guérir les malades et d’avoir pu écouter ses enseignements. Et pourtant, Jésus dit que ces villes, avec Capharnaüm où Jésus a résidé un temps, sont malheureuses. On comprend qu’elles subiront le jugement de Dieu.
    Jésus compare Chorazin et Bethsaïda à deux autres villes bien connues de ses auditeurs – Tyr et Sidon – toutes les deux malfamées, réputées comme étant des villes de débauche. Il renverse complètement les préjugés de ceux qui l’écoutent en disant que si ces villes avaient eu les mêmes privilèges que Chorazin et Bethsaïda – si elles avaient été témoins de ses miracles – leurs habitants se seraient convertis depuis bien longtemps.
    Cette comparaison rappelle l’histoire de Jonas et la ville de Ninive dans
    l’Ancien Testament : en effet, Ninive avait la même réputation que les villes de Tyr et de Sidon. Quand les habitants de Ninive ont entendu la prédication de Jonas, tous du plus grand au plus petit se sont repentis et l’ont montré en revêtant des sacs et en s’asseyant dans la cendre.
    Jésus est en train d’envoyer les 72 disciples en mission, pour passer devant lui dans les villes et les villages de Samarie annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Il les prévient qu’il y aura des endroits où les gens ne voudront pas les écouter, mais ce ne sera pas forcément les endroits auxquelles ils pensent. Il y aura des surprises.
    Dans tous les cas, les disciples ne devront pas prendre cela comme un affront personnel, si certaines personnes refusent de les écouter. La réaction des gens qui les écouteront visera en réalité Jésus lui-même et son Père qui l’a envoyé sur terre.
  • Temps Spirituel
    5 octobre 2023

    Evangile du 5 octobre Naomi BUICK

    9 min
    A présent, Luc décrit comment le Seigneur Jésus choisit, en plus de ses 12
    disciples les plus proches qui nous sont bien connus, 72 autres disciples pour les envoyer devant lui dans les villes et villages où il va passer pendant son voyage à Jérusalem. Luc veut montrer l’urgence ressentie par Jésus d’annoncer la bonne nouvelle que le royaume de Dieu s’est approché, que la paix de Dieu est disponible pour tous ceux qui voudraient l’accepter. Jésus ne va pas pouvoir passer longtemps dans chaque ville et village – il envoie alors des disciples annoncer son message avant sa venue, pour qu’il puisse le confirmer à son
    arrivée.
    En envoyant ces hommes devant lui, Jésus leur donne des instructions, comme les instructions qu’il a donné aux premiers 12 : de ne rien prendre avec eux pour la route : pas d’argent, pas de bagages, même pas de sandales. Ils ne devaient pas s’encombrer ; et aussi apprendre à faire confiance à Dieu. C’est Dieu qui allait pourvoir à leurs besoins. La confiance en Dieu comme ça, ça s’apprend.
    Comme aux 12, Jésus dit à ces 72 de rester là où on les accueille, et puis de manger et boire ce qu’on leur donne. Il n’est pas question de trouver une maison avec plus de confort ou une meilleure table. Le partage qu’on peut avoir autour du repas est plus important que la nourriture elle-même.
    Jésus leur dit aussi : « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des
    loups. » Leur mission ne sera pas sans danger, il y aura des moments difficiles – des moments où ils ne seront pas forcément accueillis, mais ils ne devront pas avoir peur, parce que Jésus est juste derrière eux. C’est lui qui les a envoyés.
    C’est pour lui qu’ils sont là.
    La mission que Jésus donne à ces disciples est celle de guérir les malades et d’annoncer le royaume de Dieu – « Maintenant le Royaume de Dieu est près de vous ! »
    Le Royaume de Dieu est tout endroit où la volonté de Dieu s’accomplit, comme nous le prions : « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». La volonté de Dieu c’est que son amour soit proclamé et vécu – aussi dans les relations entre êtres humains. C’est pour cela que quand les disciples arrivaient dans une maison, la première chose qu’ils devaient dire c’était « Paix à cette maison ! » Ceux qui s’y trouvaient pouvaient soit accepter ce vœu de paix, soit le refuser. Leur travail c’était d’annoncer la paix de Dieu, ils ne pouvaient pas obliger les gens à l’accepter.

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