Chaque jour, dans la matinale RCF, la parole est donnée à un membre de l'Église catholique ou de l'Église protestante.
Ils s'appellent Noam, Ariel, Kfir, Ofry ou encore Almog... Il y a plus d’un mois, au petit matin, ces enfants ont été kidnappés en Israël. Benoist de Sinety leur rend hommage ce matin, priant pour eux, une prière "comme elle peut, hésitante, tremblante, inquiète d’être jamais exaucée".
Consoler, écrit Andreas de la Fondation des Diaconesses de Reuilly, membre de la Fédération de l’Entraide Protestante, « consoler, c’est apporter un peu de douceur et d’humanité au cœur de la réalité si dure de la souffrance ; offrir une simple présence, un mot apaisant, un geste de tendresse, un regard qui cherche à rejoindre l’autre dans sa douleur ». Elisabeth Walbaum revient sur la consolation.
Que faisons-nous de nos cimetières ? Que faisons-nous de nos morts ? La mémoire de ceux qui nous ont précédé n’est-elle qu’un souvenir figé et immobile, comme mort lui aussi ? Si nous les évoquons et si le soir, seul, à l’abri des regards, il nous arrive de pleurer leur absence, de hurler dans nos silences la souffrance de ne plus pouvoir les chérir dans nos bras, c’est qu’ils ont imprimés en nous quelque chose de particulier. Quelque chose que le temps n’altère pas et que l’absence ne peut faire oublier.
Le 31 octobre 2023, c’est un anniversaire pour tout bon protestant luthero réformé qui se respecte, celui de la Réforme, de ses soli, sola, solus : Soli Deo Gloria, Sola Gratia, Sola Fide, Sola Scriptura, Solus Christus et son Semper : Ecclesia reformata semper reformada qui ont tout juste 506 ans. Osons le dire : quand on déverse ces soli, sola, solus et semper, on s’emballe un peu comme je viens de le faire et rien de pire que les anniversaires jargonneux qui viennent finalement remplacer le contenu de ce que nous avons à proclamer. Osons effectivement parler du Christ, de ce que l’Ecriture nous partage de sa vie et annonçons la grâce pour tous et tout ce que cela engendre dans notre foi et donc dans notre vie.
Vous avez entendu parler de l’interdiction de distribuer de l’aide alimentaire dans certains arrondissements parisiens ? de ces personnes sans abris que l’on a déplacées en région pour que notre capitale soit bien propre pour les JO ? Est-ce nous sommes, collectivement, à la hauteur des enjeux de la grande vulnérabilité ? Rien n’est moins sûr. Elisabeth Walbaum perd patience.
La seule manière de tuer le mal, c’est la vérité et la justice. Aux responsables politiques de méditer sur cet axiome et d’avoir le courage d’y entrainer leurs peuples en ne confondant pas le droit à résister à celui de massacrer pour anéantir. A nous de prier pour qu’ils en aient la lucidité, tout en œuvrant, là où nous sommes, pour tenir une parole et un témoignage en particulier auprès de nos amis et voisins musulmans : et si nous étions attendus là, nous, chrétiens ? Auprès de nos frères musulmans pour les aider à ne pas sombrer dans les appels au néant de quelques-uns, auprès de nos frères juifs pour rappeler au monde l’importance de leur place aux carrefours de l’humanité.
Depuis plus d’une semaine, l’actualité a malheureusement été très sombre. Attentat en Israël, en France, guerre à Gaza et en trop de lieux dans le monde. Dans ce contexte deux textes bibliques résonnent actuellement particulièrement dans le coeur de Marc Schaefer. « Œil pour œil et dent pour dent » de l’ancien testament et « c’est ma paix que je vous donne » dans le nouveau testament.
Que pensent-ils ces deux jeunes hommes croisés il y a quelques semaines à Marseille lors des Rencontres Méditerranéennes ? L’un syrien, probablement musulman, l’autre israélien et juif. Ils parlaient alors, détendus et libres, plaisantant, heureux de discuter sans avoir d’autre but que celui de la rencontre.
Que pensent-il maintenant qu’ils ont regagné leur rive de cette mer intérieure dont la géographie même invite à se regrouper plutôt qu’à s’affronter ?
Nous avons tous fait l’expérience d’entrer dans une pièce et de constater que personne ne nous regardait ou pire, que tout le monde nous évitait. C'est ce que subissent ceux qui vivent dans la rue.
Avant-hier s'est ouvert le synode sur la synodalité au Vatican, rassemblant le souverain pontife et de nombreux cardinaux. Benoist de Sinety voit dans cette grande réunion l'objectif de "préserver la sérénité" des échanges et des discussions liées à l'Eglise. Destinée à masquer les discussions virulentes, ce synode est l'occasion d'éviter les prises de positions et les coups d'éclat pouvant mettre à mal l'atmosphère vaticane.
Le week-end dernier s'est déroulé depuis la place Saint-Pierre à Rome le rassemblement Together réunissant des jeunes chrétiens de plusieurs pays. Cette réunion, qui prit place suite au synode de l'Eglise Catholique, a permis de rappeler la volonté du pape François qui est la "communion de tous les chrétiens", selon le pasteur Marc Schaeffer. Un message d'unité allant au-delà du Vatican et qui tend à l'universalité.
Ce fut le maitre mot de l'homélie du pape François lors de la messe célébrée au stade Vélodrome de Marseille : tressaillir. Un terme qui, selon Benoist de Sinety, doit être un moyen pour franchir les obstacles émotionnels. Tressaillir, c'est ressentir une "secousse de l'âme et du coeur" et retrouver un "climat de paix".
Les dernières nouvelles ne sont pas des plus optimistes. Guerre en Ukraine, inflation... Les sources de nos incertitudes sont multiples. Pourtant, le ressentiment issu de ces turpitudes créé une société imprégnée de "colère", selon Elisabeth Walbaum de la Fédération Entraide Protestante. Face à cela, il paraitrait nécessaire d'agir de manière "responsable et digne", de changer notre rancoeur en une "sainte" colère.
Marc Schaefer, pasteur de l'Eglise Protestante unie de France, nous témoigne de l'actualité oecuménique, rythmée par le festival Let It Bee à Nîmes ou encore le colloque des facultés théologiques protestantes d'outre-mer. Une actualité également marquée par la communion des Eglises Protestantes des pays latins, ainsi que par la 13ème assemblée de la Fédération Luthérienne Mondiale à Cracovie.
Le père Benoist de Sinety nous fait le portrait d'Ibrahim, jeune bangladais arrivé en France à l'âge de 16 ans. Après l'obtention de son bac et l'entreprise d'études supérieures, cet homme s'est vu refusé son visa de travail. Une situation d'"impasse administrative" qui, selon Benoist de Sinety, doit symboliser l'ensemble des enjeux de la prochaine visite du pape François à Marseille dont la question migratoire considérée comme essentielle.
Une question dont beaucoup souhaitent avoir la réponse : comment faire face à la pression ? Elisabeth Walbaum, de la Fédération de l’Entraide Protestante, veut nous livrer quelques conseils pour s’assurer du bon fonctionnement des choses qui nous entourent, en cette rentrée ou un retour de pression peut rimer avec la dépression.
Marc Schaefer, pasteur de l'Eglise protestante unie de France, revient aujourd'hui pour nous livrer les pensées du frère Roger de Taizé sur la joie et la peine, en cette semaine de rentrée. Ces sentiments, qui habitent notre coeur et qui demeurent indissociables de ce contexte de rentrée, permettent de faire face à la tension traversant notre esprit et nourrissant la réflexion du frère Roger.
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