L'actualité qui prend son temps, le choix d'un tempo lent. Info, culture, économie, écologie, religion, sport, mobilités et plus encore : RCF Lyon prend du recul sur le rythme médiatique classique. Après une saison 2023-2024 en quotidienne, Tempo passe en rendez-vous hebdomadaire à la rentrée 2024. Chaque semaine, quinze minutes pour traiter en longueur un sujet concernant le Rhône, le Roannais ou le Nord-Isère, en mêlant interview, décryptage, reportage et ambiance sonore.
Soleil, douceur et arbres en bourgeons : cette fois ça y est, le printemps est officiellement arrivé. Et parmi toutes les fleurs printanières, certaines communes tentent d’en obtenir une tout particulièrement : celles du label “Villes et Villages fleuris”. Une marque nationale, créée en 1959, et qui récompense les communes qui œuvrent à la création d'un cadre de vie favorable à l'accueil et au bien-être des habitants et des visiteurs par le fleurissement de l’espace urbain.
Des labels comme ceux-là, il en existe des dizaines, et on se demande parfois à quoi correspondent ces appellations évasives. Ville amie des enfants, Pavillon bleu, Station verte… Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ces labels ?
Éléments de réponse dans cet épisode de Tempo, avec :
- Arthur Nighoghossian, conseiller municipal de Limonest (métropole de Lyon) délégué à la communication et au numérique,
- Olivier Lanore, 1er adjoint à la mairie de Riverie (69).
En janvier dernier, Cathy Bonard perdait la vie après 11 jours de coma et de multiples infarctus. Un décès que son mari Jean-Didier estime avoir été causé par les urgences de Bourgoin-Jallieu où elle est restée 11 heures avant d’être prise en charge.
Faut-il voir dans ce décès un événement isolé ou un symptôme d’un système de santé à bout de souffle ? Depuis plusieurs années, les services d’urgences répètent qu’ils sont proches du point de rupture. Manque de lits, de personnels, trop grand afflux de patient... Une situation qui pèse sur les urgentistes, mais aussi sur les patients. Emmanuel Macron avait pourtant promis de désengorger les urgences d’ici fin 2024 : à 9 mois de l’échéance, où en est-on à Lyon ?
Dans cet épisode de Tempo :
- Dr Agnès Ricard-Hibon, médecin urgentiste et porte-parole de l’association Samu-Urgences de France,
- Jean-Didier Bonard, époux de Cathy Bonnard décédée suite à un événement indésirable grave associé aux soins (EIGS)
- Dr Lazhar Chelihi, médecin urgentiste et ancien délégué départemental Ardèche de l’Association des médecins urgentistes de France
- Sophie Léonforte, directrice de l’hôpital Saint-Joseph Saint-Luc
C'était il y a 62 ans, le 19 mars 1962 : un cessez-le-feu met fin à la guerre d’Algérie. Quelques semaines plus tard, les accords d'Évian consacrent l’indépendance. Des centaines de milliers de pieds-noirs et d’Algériens commencent à fuir par bateau. Arrivés d’abord à Marseille, certains vont trouver refuge à Lyon : 25 000 rapatriés s’installent dans la région, en grande partie dans le quartier de la Duchère, nouvellement sorti de terre.
Dans cet épisode :
- Pierre Gras, co-auteur avec Philippe Dufieux de l'ouvrage La Duchère, une histoire au futur (éditions Libel)
- Madeleine Muhlstein, présidente du centre social de la Sauvegarde, arrivée dans les années 60 à la Duchère.
C'est un moment très attendu par bon nombre de restaurateurs : le Guide Michelin France dévoile sa sélection 2024 à partir de 16h30 le lundi 18 mars et ainsi le nombre de chefs étoilés. Il y a quatre ans, l'Auberge du Pont de Collonges, enseigne Bocuse, perdait sa troisième étoile, faisant de la capitale de la gastronomie une orpheline.
Seuls quatre restaurants de la métropole lyonnaise portent fièrement deux étoiles Michelin aujourd’hui.
Ces récompenses décernées par le fameux guide rouge comptent-elles toujours autant pour les jeunes cuisiniers lyonnais ? La capitale mondiale de la table ne peut-elle pas rayonner autrement ?
Dans cet épisode de Tempo :
- Jean-François Mesplède, ancien directeur du guide Michelin France
- Christophe Marguin, président l’association des Toques Blanches Lyonnaises
- Hubert Vergoin, chef du restaurant Substrat de la Croix-Rousse
- Romain Bombail, président de l’association Bande de Gourmands
- Alexis Hostiguian, chef pâtissier du restaurant Siprès
Cette fois, c'est annoncé : Emmanuel Macron a décidé de tenir sa promesse de campagne et de présenter un projet de loi sur la fin de vie dessinant un modèle à la française, autorisant sous certaines conditions le suicide assisté ou l'euthanasie.
Comment ceux qui sont au contact des patients accueillent-ils l'annonce de ce texte ? Tempo sollicite le regard de Myriam Legenne, médecin lyonnaise en soins palliatifs. Exerçant aujourd'hui dans le cadre de l'hospitalisation à domicile avec l'association Soins et santé, elle a passé 14 ans en soins palliatifs à l'hôpital.
Les mots « colis suspect » suffisent aujourd’hui à donner des sueurs froides aux voyageurs du métro ou d'un train, autant qu'à la SNCF ou aux TCL. Aujourd’hui, dans le cadre du plan Vigipirate, tout bagage abandonné doit faire l’objet d’une « levée de doute » pour déterminer s’il représente un danger. Une procédure obligatoire avec des acteurs incontournables : les démineurs.
Aujourd’hui, la perturbation à la SNCF due à un colis abandonné peut provoquer des retards de 15 minutes à 2 heures. Comment procèdent et comment sont formés ces démineurs ?
Réponse dans ce reportage Tempo au centre de déminage de Corbas, au sud-est de Lyon, le deuxième centre le plus important de France, avec des interventions dans 11 départements différents.
Dans cet épisode :
- capitaine Loïc Legoff, chef-adjoint au centre de déminage de Corbas,
- Richard, démineur.
Ils seront de plus en plus nombreux ces prochaines années : les aidants, ces personnes qui prennent soin d’un proche dépendant, en perte d’autonomie, en situation de handicap physique ou psychique, en apportant une aide régulière dans leur vie quotidienne. Ces femmes et hommes sont aujourd’hui 9 millions en France, mais l’allongement de la durée de vie va augmenter leur nombre.
Mais si les personnes dépendantes ont besoin d’aide, les aidants eux-mêmes doivent être soutenus. À Lyon, « territoire pilote » en France sur ce sujet de l’aide aux aidants, il existe aujourd’hui plusieurs dispositifs pour leur proposer des moments de répit.
Dans cet épisode de Tempo :
- Rébecca Billy, coordinatrice de La Pause Brindille,
- Fleur Desrousseaux, directrice de Métropole Aidante,
- Pascal Blanchard, vice-président de la métropole de Lyon délégué aux politiques de santé et de solidarité.
« Nous avons voulu rendre nos oreilles sauvages, sylvestres, vierges de tout présupposé sur ce que nous devrions entendre lorsqu’on écoute de la musique » : voici l'intention émise par la direction de GRAME (Générateur de Ressources et d'Activités Musicales Exploratoires), labellisé Centre national de création musicale. Un centre qui depuis 40 ans est moteur en innovation technologique, musicale et en arts numériques.
GRAME organise la Biennale des musiques exploratoires (B!ME) du 6 au 30 mars à Lyon et dans sa région. Au programme : 35 évènements, 350 artistes, 8 créations mondiales. Un évènement qui nous ouvre ses portes dans ce nouveau numéro de Tempo.
Dans ce épisode :
- Anouck Avisse, codirectrice de GRAME,
- Rémy, Raphaël et Agathe, live coders.
Moins de quatre mois après l'ouverture de la LDLC Arena à Décines-Charpieu, au sein de l'OL Vallée, l'heure est à un premier bilan. Comment le développement de ce territoire du Montout impacte-t-il les riverains, et particulièrement les Décinois ? Entre basket, foot, tennis et concert, les riverains ont-ils trouvé leur place dans ce complexe ?
Éléments de réponse dans Tempo avec :
- Martine Ripplinger, fondatrice de l'association de riverains Montout Environnement ;
- Jean-Emmanuel Alloin, premier adjoint en charge de la prévention et la tranquillité, de l’espace public, des travaux et du patrimoine communal de Décines.
Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF.
Bruno Da Silva a pris officiellement ses nouvelles fonctions de président du Tribunal de commerce de Lyon depuis le 31 janvier 2024. Une structure que l'entrepreneur connaît bien car il y exerce comme juge depuis 10 ans. Quelles seront ses priorités pour ce mandat de 4 ans ? Plus de procédures amiables et d'exemplarité, répond Bruno Da Silva au micro de Tempo.
C’est une ligne de train qui aurait pu revoir le jour cet été : le Lyon-Bordeaux ne sera finalement pas sur les rails.
La coopérative Railcoop, qui voulait rouvrir cette liaison, a été placée en redressement judiciaire en octobre dernier. Cela fait pourtant quatre ans que des citoyens tentent de rouvrir cette liaison abandonnée par la SNCF il y a plus de dix ans. Le projet essuie échecs et difficultés. Son sort sera scellé dans quelques semaines devant le tribunal de commerce de Cahors. Alors, pour donner un dernier coup de pédale et pour soutenir le projet, une dizaine de cyclistes ont parcouru le tronçon Bordeaux-Lyon à la force de leurs mollets.
Le grand défi citoyen Railcoop, une possible relance ou un baroud d’honneur ? On fait le point dans ce numéro de Tempo avec :
- Juliette et Élisabeth, deux sociétaires de Railcoop,
- Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop,
- Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole de Lyon délégué aux mobilités.
À Lyon, l’université est multiple : Claude Bernard Lyon 1 est consacré aux sciences, Lumière Lyon 2 et Jean Moulin Lyon 3 se partagent les sciences humaines et sociales.
Pourtant, depuis quelques années, les tentatives de rapprochement entre les universités lyonnaises se sont multipliées, si bien que Lyon 1 et Lyon 2 auraient pu fusionner cette année. Le projet, de son nom Pluriel 2024, aurait permis la création d’un EPE (établissement public expérimental) qui aurait permis de créer une grande université pluridisciplinaire plus compétitive à l’internationale.
Mais Nathalie Dompnier, la présidente de l'université Lyon 2 annonçait en février dernier la fin du projet. Pour elle, les causes de l’échec seraient un désaccord sur la question de la direction. Lyon 1, de son côté, accuse plutôt un problème de financements.
Université lyonnaise, une union impossible ? Éléments de réponse dans cet épisode de Tempo :
- Bruno Benoit, historien spécialisé sur l’histoire contemporaine lyonnaise,
- Jean-Michel Longueval, vice-président à la Métropole de Lyon en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et de la vie étudiante,
- Alfred Bovon, membre de la CGT FERC Sup de l'Université Lyon 1 (CGT des établissements supérieur et de la recherche).
Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF.
Depuis décembre, la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes s'est saisie d’un sujet : l’impunité du viol en France.
En moyenne au cours d'une année, le nombre de femmes âgées de 18 à 74 ans qui sont victimes de viols, tentatives de viol et/ou agressions sexuelles est estimé à 217 000, selon l'Observatoire national des violences faites aux femmes. Aujourd’hui, 80 % des plaintes sont classées sans suite. Alors faut-il faire évoluer la loi ? Peut-on vraiment mettre fin à l’impunité des agressions sexuelles ?
Dans cet épisode de Tempo :
- Marie-Charlotte Garin, députée écologiste de Lyon,
- Rebecca Fisli, avocate au Barreau de Lyon,
- Nathalie Cavaillès, chargée de mission aide aux victimes au sein de l’association VIFFIL - SOS Femmes.
Aujourd’hui, il s’agit d’un terrain vague qui accueille régulièrement le Luna Park. Demain, cette pointe sud de la Presqu’île sera une vaste forêt urbaine : c'est la deuxième phase de la transformation du quartier Confluence, après une première phase où bureaux, logements et centre commercial étaient sortis de terre. Ici, l’idée est de créer un poumon vert à l’entrée sud du centre de Lyon : 1 millier d’arbres doivent être plantés, et l’espace actuellement occupé par les forains a vocation à accueillir des activités de l’Économie Sociale et Solidaire et de l’artisanat. Son nom : le Champ.
Dans cet épisode de Tempo :
- Valentin Lungenstrass, adjoint à la Ville de Lyon en charge des mobilités, de la logistique urbaine, des espaces publics et tourisme,
- Elsa Damien, coordinatrice de Zadiga-Cité,
- Thierry Roche, architecte et à la tête de l'Atelier Thierry Roche.
Il y a un mois, le 24 janvier 2024, le diocèse de Lyon publiait un communiqué informant des sanctions visant l’ancien prêtre exorciste Emmanuel Dumont. Il est désormais interdit de mener tout accompagnement spirituel pour une durée de trois ans. Depuis son départ, la cellule exorcisme du diocèse de Lyon et son fonctionnement a été renouvelé. Rencontre dans Tempo avec l’un des 5 prêtres exorcistes lyonnais, le père Aloïs Kituba.
Une 60e édition sous tension. Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes à Paris samedi 24 février : Emmanuel Macron a inauguré cette édition sous les huées et avec quatre heures de retard. Le président a dû prendre la parole pour appeler au calme et a longuement débattu avec des agriculteurs, chez qui la colère est toujours forte après les mobilisations de janvier dernier. Ils revendiquent notamment une simplification des normes et une meilleure rémunération.
Métier vieillissant oblige, les premiers concernés sont les jeunes : aujourd'hui, deux agriculteurs sur trois ont plus de 45 ans. Difficile d’attirer dans ce secteur de plus en plus rude.
Dans cet épisode de Tempo :
- Jérémy Giroud, vice-président des Jeunes Agriculteurs et vigneron dans le Rhône,
- Benoît Marchand, vigneron dans le Beaujolais.
Il y a deux mois, la déclaration Fiducia supplicans du Vatican autorisait, pour la première fois dans l'Église catholique, la bénédiction « non liturgique » des couples de même sexe et des divorcés remariés. Une publication d’une dizaine de pages, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la foi, qui a grandement surpris. Salué comme « un premier grand pas » par les associations qui portent la parole des couples homosexuels de foi chrétienne, le texte n’est pourtant pour l’instant pas vraiment suivi d’effet.
Dans le diocèse de Lyon, comme ailleurs en France, aucune demande de bénédiction n’aurait été officiellement formulée.
Pourquoi ces bénédictions peinent à démarrer ?
Éléments de réponse dans cet épisode de Tempo avec :
- Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon,
- Amélie, qui souhaite voir son couple béni dans le diocèse de Lyon,
- Gabriel Sampaio, coprésident de D&J Arc-en-ciel (ex David & Jonathan), association LGBTI+ chrétienne.
C'est une des premières villes de France à avoir accueilli des réfugiés ukrainiens : le 3 mars 2022, une semaine après le début de la guerre, la commune de Saint-Pierre-de-Chandieu, dans le sud-est du département du Rhône, avait reçu un premier bus. À bord, une trentaine de mères et d'enfants avaient alors trouvé refuge dans des familles d’accueil.
Ils pensaient y rester quelques semaines voire quelques mois : mais deux ans après le début de la guerre en Ukraine, 29 réfugiés ukrainiens habitent toujours sur la commune, et s’y sont plus durablement installés.
Comment cette commune a su accueillir puis intégrer ces familles ? Reportage dans la famille d'Oxana, arrivée à Saint-Pierre-de-Chandieu il y a près de deux ans.
Un projet d’urbanisation qui va changer en profondeur le visage de Rillieux-la-Pape, et lui donner un nouvel élan économique. Les travaux continuent sur le site de l’ancienne friche militaire d'Ostérode, au nord de la métropole lyonnaise. Un immense terrain de 15 ha deviendra demain un quartier avec logements, services et emplois à la clé. Un quartier hybride, érigé en modèle de réhabilitation urbaine par la Métropole de Lyon, qui porte conjointement ce projet avec la ville de Rillieux.
Dans cet épisode de Tempo :
- Béatrice Vessiller, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de l'urbanisme,
- Médéric Fossard, directeur de D2P Aménagement, concessionnaire aménageur du projet,
- Gradimir Ivanov, gérant de la société Komaks.
Avec 11 nominations aux César, Anatomie d'une chute est bien parti pour remporter de nouvelles récompenses et continuer sa série de statuettes. Tourné dans la vallée de la Maurienne en Savoie et dans la région grenobloise, le long-métrage de Justine Triet a été coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma.
Entretien à quelques heures de la cérémonie des César avec le directeur général d'Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma Grégory Faes.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !