L'actualité qui prend son temps, le choix d'un tempo lent. Info, culture, économie, écologie, religion, sport, mobilités et plus encore : RCF Lyon prend du recul sur le rythme médiatique classique. Après une saison 2023-2024 en quotidienne, Tempo passe en rendez-vous hebdomadaire à la rentrée 2024. Chaque semaine, quinze minutes pour traiter en longueur un sujet concernant le Rhône, le Roannais ou le Nord-Isère, en mêlant interview, décryptage, reportage et ambiance sonore.
Créée il y a tout juste 30 ans, en 1993, la chaîne de télévision Euronews a été hébergée depuis sa naissance dans la métropole lyonnaise. Mais l'arrivée d'un nouvel actionnaire et ses conséquences suscitent aujourd'hui de l'inquiétude chez les salariés de la chaîne européenne : une situation compliquée qui s’est manifestée le 11 octobre avec le vote d’une motion de défiance envers la direction et l’actionnaire Alpac Capital, approuvée à 85 % par les salariés votants (60 % des salariés ont voté). Tempo fait le point sur la situation.
Dans cet épisode :
- Julien Jouanne, directeur des ressources humaines d'Euronews
- Alexis Caraco, délégué syndical SNJ-CGT et monteur depuis 23 ans à Euronews
- Sylvie Guillaume, eurodéputée socialiste lyonnaise
- Jean-Marie Charon, sociologie spécialiste des médias
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C'est une nouveauté dans le diocèse de Lyon : une commission diocésaine de pastorale vient d’être envoyée en mission par Mgr Olivier de Germay. L'archevêque de Lyon a souhaité s'entourer de conseils pour repenser la pastorale dans le diocèse. Il s'agit d'un groupe d'une vingtaine de personnes : prêtres, laïcs, théologiens, censés représenter la diversité de l'Église à Lyon.
Tempo reçoit deux membres de cette commission diocésaine de pastorale : son coordinateur, le diacre permanent Frédéric Subra, et un membre du comité de pilotage de cette nouvelle structure, Olivier Grand, paroissien de la paroisse de Villeurbanne-Sud.
Cinq ans après le début des travaux, le métro B arrive à Saint-Genis-Laval ! Après un mois de test à blanc, la mise en service a lieu ce vendredi 20 octobre. Deux kilomètres et demi de prolongement et deux nouvelles stations : Oullins-Centre, et Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon Sud. La commune saint-genoise profite de cette extension du métro B pour créer autour du terminus un nouveau quartier, comprenant 1 350 logements, des bâtiments tertiaires et 55 hectares d’espaces verts.
Les entreprises aussi se positionnent pour s'implanter autour du métro. Un mode de transport fort comme le métro crée un appel d’air économique. Mais pour quelles conséquences concrètes ? Pistes de réponse dans Tempo.
Dans cet épisode, habitants et professionnels de Saint-Genis-Laval :
- Michel, 78 ans, habitant
- Sylvie, 55 ans, habitante
- Stéphanie, coiffeuse
- Christophe, boulanger
- Marylène Millet, maire de la commune
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Installée en presqu'île de Lyon, l'École Pierre propose des formations post-bac d'un type particulier : de la théologie, de la louange, mais aussi des cours d'entrepreneuriat destinés à former les futurs cadres de l'Église. S'appuyant sur la créativité audiovisuelle et l'évangélisation, l'École Pierre reçoit de nombreuses candidatures chaque année. Alors que l'établissement financé par le diocèse de Lyon vient de commencer sa cinquième rentrée, point d'étape sur cette formation d’évangélisation version 21e siècle.
Dans ce Tempo :
- Guillaume Cail, fondateur et directeur de Pierre
- Jérémy, chrétien évangélique de 22 ans, étudiant de l'actuelle promo 5
- Marie-Nathanaëlle Bougeant, étudiante catholique de la promo 1, aujourd'hui chargée de la coordination, de la communication et des partenariats pour l'école
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C'est un dispositif qui n’a jamais été mis en place pour l'acquisition d'une œuvre d’art. Depuis lundi 16 octobre, le Musée d'Art Contemporain de Lyon, le MAC, fait appel aux Lyonnais pour acquérir une peinture monumentale de 140 mètres de long sur plus de 2 mètres de haut. Il faudra donc réunir 100 000 euros sur la plateforme KissKissBankBank avant le 29 novembre. Une œuvre qui n'a jamais été exposée, ni vue dans son intégralité et qui sera découverte petit à petit au fil de la collecte.
Dans cet épisode :
- Isabelle Bertolotti, directrice du MAC de Lyon
- Sylvie Ramond, directrice du Musée des Beaux-Arts de Lyon
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Le festival Lumière se tient du 14 au 22 octobre. Vous pouvez profiter des séances pour découvrir ou revoir les grands classiques du cinéma. Près de 200 films sont projetés dans toute la métropole lyonnaise pour cette 15e édition qui met cette année le réalisateur Wim Wenders à l’honneur. De quoi contenter un public cinéphile comme amateur.
Avec 740 000 visiteurs l’an dernier, le Festival Lumière est l’un des plus grands rendez-vous de cinéma d'Europe. Un engouement populaire dans cette ville où le cinéma est né à la fin du 19e siècle. Comment faire vivre cet héritage ? Une partie de réponse dans cet épisode de Tempo.
Dans cet épisode :
- Philippe Roger, historien du cinéma et enseignant-chercheur à l'université Lumière Lyon 2
- Hélène Dussart, coordinatrice des actions pédagogiques et sociales à l'Institut Lumière
- Maëlle Arnaud, directrice de la programmation du Festival Lumière
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Son cri au milieu d’une nuit d'émeutes à Villeurbanne fin juin avait beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. « S’il vous plaît, pas l’école ! », s'était exclamée Samar Antoun, directrice de l'école maternelle Antonin Perrin à Villeurbanne. Après la mort de Nahel à Nanterre, elle s'était interposée face à des jeunes qui avaient tenté d'entrer dans une école voisine de la sienne, celle de Grandclément.
En septembre, Samar Antoun a reçu les palmes académiques des mains du ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, qui a salué « son courage qui avait ému toute la France ».
Plus de trois mois plus tard, que reste-t-il de cette nuit de violences ? Samar Antoun est l'invitée de Tempo pour y répondre.
C'est une histoire mal connue ; et pourtant, la Marche pour l'égalité et contre le racisme, qui a réuni 100 000 personnes à Paris en décembre 1983, a commencé à Vénissieux (Rhône). Un groupe de jeunes Maghrébins sensibles aux actions non violentes a décidé de traverser la France suite à une bavure policière.
Ils ont réussi à obtenir la carte de séjour de dix ans, et à rentrer dans l'espace politique. Mais que reste-t-il aujourd'hui dans cette grande marche dans l'Histoire et la mémoire collective, à l'heure où le racisme envers les populations immigrées ne s'est pas éteint.
Dans cet épisode :
- des habitants sur le marché de Vénissieux
- Philippe Hanus, historien, coordinateur de l'ethnopôle « Migrations, Frontières, Mémoires » à Valence
C'est une histoire mal connue ; et pourtant, la Marche pour l'égalité et contre le racisme, qui a réuni 100 000 personnes à Paris en décembre 1983, a commencé à Vénissieux (Rhône). Un groupe de jeunes Maghrébins sensibles aux actions non violentes a décidé de traverser la France suite à une bavure policière.
Dans cet épisode :
- le père Christian Delorme, co-initiateur de le Marche
- Djamel Atallah, marcheur et président de l'association des marcheurs historiques de 1983
Le bâtiment, la construction, le logement, l'immobilier sont en crise et font craindre une spirale dangereuse pour l’économie française. Avec son second plan logement présenté en juin, le gouvernement tente d’éteindre le feu avec des mesures proposées par le Conseil national de la Refondation. Mais l’inquiétude des professionnels est réelle : dans le secteur du bâtiment, 15 000 emplois pourraient être menacés à moyen terme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Dans cet épisode :
- Samuel Minot, président régional AURA de la Fédération Française du Bâtiment
- Sylvain Grataloup, président rhodanien et national de l'Union Nationale des Propriétaires Immobiliers (UNPI)
- Marc Balaÿ, co-fondateur de l'opérateur lyonnais M PLUS M
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Ils étaient plus de 1 600 à Lisbonne cet été, parmi un million et demi de jeunes du monde entier : les jeunes du diocèse de Lyon étaient rassemblés à Lisbonne début août à l’occasion des JMJ, les Journées mondiales de la jeunesse. Une semaine de rencontres, de partage, d’éveil de leur foi. Mais deux mois après, qu'en reste-t-il ? Les graines des JMJ ont-elles germé ?
Les JMJ : bref moment de ferveur ou vrai tremplin de la foi ? Premier bilan dans Tempo.
Dans cet épisode :
- le père Étienne Roche, responsable de la pastorale des 18-30 ans pour le diocèse de Lyon
- Kelly Moudio, jeune « JMJiste » aussi violoniste et chanteuse de groupe Bakhita
- Héloïse, responsable de route aux JMJ
- Caroline, accompagnatrice de la route des sourires aux JMJ
- Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon
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D'ici trois ans, les locaux de l'EM Lyon à Écully vont se transformer pour accueillir un futur « Hub européen de la sécurité », un campus où se croiseront chercheurs et entreprises pour former et innover contre les menaces existantes : cybersécurité, sécurité physique, économique, sanitaire ou environnementale.
La direction de ce projet vient d'être confiée par la CCI de Lyon à un ancien militaire, le général Gilles Darricau, qui était jusqu'à l'été 2023 le gouverneur militaire de Lyon. Il est l'invité de Tempo.
Tous les un ou deux ans depuis 1994, les dirigeants du monde entier se réunissent et forment la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité : en décembre 2022 se tenait à Montréal la 15e de ces conférence des Parties (COP) signataires de la Convention sur la diversité biologique. Une COP 15 centrée autour d'un objectif : préserver la biodiversité et mettre en place des actions concrètes pour y parvenir. Or, dans cette préservation de la biodiversité, tout ne se joue pas seulement à l’échelle des pays.
En ville, des refuges pour les plantes et les animaux existent bel et bien dans certains interstices laissés par le béton. Exemple à Lyon, où certaines associations font le pari de garder de la nature en ville, comme la Ligue de Protection des Oiseaux et ses refuges LPO.
Immersion au cimetière de Loyasse sur les hauteurs de Lyon, le premier cimetière labellisé Refuge LPO en 2016.
Dans cet épisode :
- Fabien Dubois, chargé de mission pour la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et naturaliste
- Marie-Agnès Consolo, habitante du Vieux-Lyon, bénévole à la LPO
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L’assemblée générale du Synode sur la synodalité s'ouvre ce mercredi 4 octobre à Rome. Lancé il y a deux ans par le pape François, ce grand chantier de réflexion sur le fonctionnement de l'Église a pour objectif de réformer les prises de décisions et faciliter la participation de l’ensemble des baptisés, clercs et laïcs, à la vie de l’Église.
Plusieurs phases ont déjà eu lieu : un travail en petites communautés locales, puis des remontées en diocèse, au niveau national puis continental. Avant cette assemblée au sommet, on fait le point sur les avancées locales.
Dans cet épisode :
- Didier Rodriguez, prêtre accompagnateur de l'équipe synodalité du Diocèse de Lyon
- Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon
- Luc Champagne, membre de l'équipe sur la synodalité
- Héloïse Roche-Bataillon, paroissienne membre de l'équipe sur la synodalité
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Des salles remplies de spectateurs qui rient aux éclats, des humoristes seuls en scène qui enchainent les sketchs, dans un petit coin improvisé au fond d’un bar ou sur les planches des mythiques cafés-théâtres de Lyon : le stand-up n’a jamais connu autant de succès à Lyon. Depuis deux ans et la fin des confinements, les spectacles se multiplient par dizaine, dans tous les arrondissements sans exception.
Notre journaliste Charlotte Mongibeaux a écumé les salles lyonnaises : dans ce nouvel épisode de Tempo, on fait le point sur cet art qui raconte des histoires de vie drôles aux 20-40 ans, sur ces soirées comedy club où se succèdent plusieurs stand-uppeurs, et sur ce métier de comédien parfois difficile.
Trois humoristes lyonnais dans cet épisode :
- Juste Bamba
- Charlotte Creyx
- Charlène Blanchard
Les collèges Jean-d'Ormesson à Genas et Jacques-Chirac à Limas accueilleront leurs premiers élèves pour la rentrée 2025. Le département du Rhône vient de présenter les projets architecturaux : cette double construction coûtera 70 millions d'euros au total, aménagement des routes comprises. Mais l'emplacement du nouveau collège limassien, accolé à l'existant Maurice-Utrillo, ne fait pas l'unanimité. Tempo fait le point sur ce projet rhodanien, l'un des plus importants du mandat pour le Département du Rhône.
Dans cet épisode :
- Daniel Valéro, maire de Genas et vice-président du Rhône délégué aux collèges
- Thierry Girardot, conseiller municipal écologiste d'opposition à Limas
- Guillaume Grange, architecte retenu par le Département du Rhône pour le collège Jean d'Ormesson de Genas
- Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône
Vice-bâtonnier de l'Ordre des avocats du Barreau de Lyon, Jean-François Barre a déposé un recours - une question prioritaire de constitutionnalité - interrogeant la mise en place des nouvelles Cours criminelles départementales. Censées désengorger les Assises, ces nouvelles juridictions généralisées en France depuis le 1er janvier 2023 ne comptent aucun jury populaire, contrairement aux Assises. Ce qui représente une rupture d'égalité du citoyen devant la justice, selon Jean-François Barre.
Le Salon de l’automobile ouvre ses portes aujourd’hui à Eurexpo, jusqu’à lundi, avec des voitures neuves, d’occasions, de nouvelles motorisations mais aussi des solutions de mobilités innovantes. Un salon de l’automobile dans une ville tenue politiquement par les écologistes : tout un paradoxe.
Une ville en pleine mutation, et dont les choix politiques visent petit à petit à un meilleur partage de la voirie, entre pistes cyclables, piétonnisation, végétalisation et zone à faibles émissions (ZFE). Une nouvelle répartition au détriment de la voiture : pour autant, Lyon est-elle devenue une ville anti-bagnole ?
Dans cet épisode :
- Robin Treppoz, 54 ans, qui a décidé d'abandonner sa voiture pour ses trajets à Lyon
- Valentin Lungenstrass, adjoint à la Ville de Lyon en charge des mobilités, de la logistique urbaine et des espaces publics
- Pierre Chasseray, président de 40 millions d'automobilistes
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L’automne a commencé, et pourtant : ce bruit, vous continuez à l'entendre. La saison du moustique dure chaque année un peu plus. Dérèglement du climat, été indien et eaux stagnantes : un cocktail apprécié par les moustiques-tigres, ces drôles d'insectes blancs et noirs venus d’Asie du Sud-Est, espèce diurne qui pique du matin au soir. Plus petits qu'une pièce d'un centime d'euro, ils ont colonisé en dix ans toute la métropole de Lyon, et, malgré leur petite taille, provoqué d’importantes nuisances.
Au point qu'à cause d'Aedes albopictus, certains habitants ne sortent plus dans leur jardin. Entre augmentation des individus en 2023 (discrets au printemps mais nombreux depuis août) et lutte active contre le développement de l'espèce, on fait le point dans cet épisode de Tempo. Le moustique tigre : va-t-on devoir apprendre à vivre avec ?
Dans cet épisode :
- Noëlle Faugier, 29 ans, habitante d'un rez-de-jardin dans le quartier République de Villeurbanne
- Gilles Besnard, entomologiste pour l'EID Rhône-Alpes (Entente Interdépartementale de Démoustication)
- Frédéric Pronchéry, maire de Belleville-en-Beaujolais et vice-président du département du Rhône en charge de l'environnement
Pour plus d'informations sur le moustique tigre, un site est dédié à son avancée en Auvergne-Rhône-Alpes, avec des informations pratiques : agirmoustique.fr
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