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RCF "J'aime mon clocher" : découvrez les 12 candidats sélectionnés
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"J'aime mon clocher" : découvrez les 12 candidats sélectionnés

Un article rédigé par Pierre Raoux - RCF, le 2 juillet 2024  -  Modifié le 2 juillet 2024
Je pense donc j'agis "J'aime mon clocher" : découvrez les 12 candidats sélectionnés

À partir du vendredi 4 juillet, les votes seront ouverts pour les 12 candidats du concours J’aime mon clocher, qui ont été sélectionnés par le jury de l'hebdomadaire Le Pèlerin. Un concours en partenariat avec RCF, La sauvegarde de l'art français et BFM Régions. L’occasion de se (re)plonger dans le patrimoine religieux français et de (re)découvrir certaines églises et clochers qui font vibrer ces candidats.

Photo d'illustration © Pixabay Photo d'illustration © Pixabay

Alors que le second tour des élections législatives approche, un vote plus léger prendra place à partir du jeudi 4 juillet : celui qui désignera le lauréat de l’édition 2024 du concours J’aime mon clocher. Ce concours existe pour donner de la visibilité aux églises et clochers qui mettent en valeur le paysage des villages français. 

Qu’est-ce que le concours J’aime mon clocher

Créé en 2023, le concours J’aime mon clocher est on ne peut plus simple : ”C’est une lettre d’amour pour un clocher qui fait vibrer l’auteur. La lettre doit être envoyée pour que le jury la lise, puis, il sélectionne une lettre par région qui sera mise sur le site du 4 juillet au 23 août pour que les internautes votent et désignent un lauréat”, explique Sophie Laurent, grande reporter dans l’hebdomadaire Le Pèlerin.

Alors, que doit-on mettre dans sa lettre ? “Il est évident que les lettres qui ont un style original, comme par exemple sous la forme d’une poésie en alexandrins ou en vers libres, sont plus impactantes. Mais la beauté du texte et le message transmis sont les plus importants”. La lettre doit aussi raconter une histoire : “Un témoignage, une expérience en rapport avec le clocher sont très importants. Il faut aussi que l’on puisse ressentir l’attachement de l’auteur pour le clocher”, souligne Sophie Laurent. Pour autant, il n’est pas nécessaire de témoigner de sa foi dans sa lettre. 

On sait tous très bien que le patrimoine religieux tombe en ruine dans de nombreux endroits. 

Le concours J’aime mon clocher a une vocation claire : mettre en valeur la beauté des églises qui embellissent le paysage français, tout en sensibilisant les populations quant à l’état de certaines églises : “On sait tous très bien que le patrimoine religieux tombe en ruine dans de nombreux endroits, la faute à de mauvais entretiens, mais aussi et surtout aux difficultés que rencontrent les communes à maintenir ces églises dans un bon état”, explique Sophie Laurent.

Une initiative inspirée par le tragique incendie qui a emporté le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019 : “Cela a provoqué une prise de conscience générale des Français, notamment à l’égard de l’état des églises et des clochers locaux”, explique la grande reporter. Francine Martinez-Margerin, lauréate de l’édition 2023 du concours J'aime mon clocher, témoigne : “J’ai écrit ma lettre pour l'église de la Transfiguration-du-Saint-Sauveur à Cerbère car elle est dans un mauvais état et je voulais que les gens s’en rendent compte, il y pleut toujours à l’intérieur. Mais le concours nous a permis d’apporter de la visibilité quant aux problèmes que rencontrait cette église, et nous avons pu créer une association pour essayer de résoudre ce problème”. 

Découvrez les 12 candidats sélectionnés du concours

La première phase de sélection étant terminée, les 12 candidats ont été annoncés. Ils représentent chacun une église dans leur région, avec une histoire et une architecture bien à elle.

  • La première candidate est Lola, avec l’église de Saint-Just, dans le Cher : “Elle y partage son histoire d’un jour de pluie, où elle s’est abritée dans cette église et y a ressenti de la paix dans son cœur pour la première fois de sa vie”, explique Sophie Laurent.
  • Le deuxième candidate dans la liste est Soazig, avec l’église Sainte-Brigitte dans le Morbihan : “Elle décrit avec modestie que cette petite église toujours ouverte vaut le détour. C’est un aspect important car aujourd’hui de plus en plus d'églises sont fermées la journée, ce qui rend les visites d’autant plus compliquées. Sous la forme d’une poésie, la lecture de cette lettre est très agréable”, souligne Sophie Laurent.
  • La troisième église candidate est celle de Jean Louis : “Située en Maine-Et-Loire, l’église Saint-Aubin de Luigné est entourée de vignes, et Jean-Louis utilise une métaphore viticole pour peindre le paysage. Relativement imposante elle est toutefois en mauvais état, notamment à cause d’infiltrations d’eau”, raconte le grand reporter. 
  • La quatrième candidate est France, avec l’église Saint-Nicolas-de-Lieoux, située en Haute-Garonne : “C’est une lettre très originale, car elle ne fait que passer devant cette église en roulant sur la départementale. Pour autant, elle ne veut pas la visiter, car elle apprécie la découvrir sur le côté de la route plutôt que de briser le mystère en la visitant” commente Sophie Laurent.
  • L’église de Saint-Priest-Les-Vergnes, en Haute-Vienne, est la cinquième candidate : “C’est une lettre de Laure, qui raconte une histoire touchante de restauration familiale de cette église. Son père a promis qu’il rebâtirait cette église, et au fil des années, de nombreuses personnes se sont ajoutées au projet”, explique Sophie Laurent.
  • La sixième candidate est Anne, avec l’église Sainte-Lucie en Seine-Maritime, et elle se démarque des autres : Ce n’est pas vraiment une lettre, mais plus un texte et son église très moderne n’a même pas de clocher. Pour autant, le jury l’a sélectionnée, car elle décrit avec amour cette église que beaucoup n’apprécient pas”, déclare Sophie Laurent. 
J'aime mon clocher, un concours en partenariat avec RCF
  • Le septième candidat, Philippe, décrit son amour pour l’église Saint-Jean-Baptiste dans les Yvelines : “Sous la forme d’un poème en vers libres, il décrit son amour pour cette église, qui accueille en ses murs des chouettes et des chauves-souris, symbole de sagesse et de bonheur”, indique le grand reporter.
  • La huitième candidate au titre de Lauréate de l’édition 2024 de J’aime mon clocher est Francine, qui parle de l’église Saint-Rémy dans les Ardennes : “Malgré son inquiétude pour l’état de son église, elle décrit avec humour les drôles de noms que portent les cloches, comme par exemple Marie-Guillemette”, explique Sophie Laurent.
  • Le neuvième candidat, Georges Pierre, décrit Notre-Dame-de-Pradelle, située en Haute-Loire : “Liée à toute l’existence de Georges Pierre, cette église est décrite avec beaucoup d’amour, avec un vocabulaire très riche et un rythme très agréable”, souligne Sophie Laurent. 

C’est une belle lettre où elle décrit la transmission de l’histoire de son église aux plus jeunes générations. 

  • Dans cette liste de 12 lauréats, la dixième se prénomme Hélène, et parle dans sa lettre de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, dans l’Yonne : “C’est une église dotée d’un magnifique clocher, qui est aussi appréciée de ses filles qui attendent impatiemment que les cloches sonnent. On retrouve dans cette lettre beaucoup d’amour et le fait que cette cloche rythme aussi la vie des habitants”, déclare Sophie Laurent.
  • L’avant-dernière candidate est Francine, qui parle dans sa lettre de la Basilique Notre-Dame de Liesse, dans l’Aisne : “C’est une magnifique église et elle raconte son histoire qui a commencé en Égypte au temps des croisades, ce qui ne manque pas d'intéresser ses petits-enfants. C’est une belle lettre où elle décrit la transmission de l’histoire de son église aux plus jeunes générations”, souligne le grand reporter.
  • La douzième et dernière candidate de cette édition du concours J’aime mon clocher est Bernadette, avec sa lettre sur la chapelle Notre-Dame des Neiges à Briançon : “Cette lettre raconte l’ascension de Bernadette pour aller dans la chapelle perchée à 2 300 mètres de hauteur. On comprend qu’en réalité cette chapelle se mérite et vaut bien un peu de fatigue pour arriver avec la joie au cœur", explique Sophie Laurent. 

Des profils de lettres et d'églises tous plus différents les uns que les autres, c’est là ce qui rend ce concours aussi intéressant, selon Sophie Laurent : “On y découvre à quel point l’architecture des églises françaises diffère selon les régions et leur âge." 

N’oubliez pas, les votes démarrent à partir du 4 juillet et se clôtureront le 23 août, alors allez voter pour votre lettre préférée !

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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