À partir du vendredi 4 juillet, les votes seront ouverts pour les 12 candidats du concours J’aime mon clocher, qui ont été sélectionnés par le jury de l'hebdomadaire Le Pèlerin. Un concours en partenariat avec RCF, La sauvegarde de l'art français et BFM Régions. L’occasion de se (re)plonger dans le patrimoine religieux français et de (re)découvrir certaines églises et clochers qui font vibrer ces candidats.
Alors que le second tour des élections législatives approche, un vote plus léger prendra place à partir du jeudi 4 juillet : celui qui désignera le lauréat de l’édition 2024 du concours J’aime mon clocher. Ce concours existe pour donner de la visibilité aux églises et clochers qui mettent en valeur le paysage des villages français.
Créé en 2023, le concours J’aime mon clocher est on ne peut plus simple : ”C’est une lettre d’amour pour un clocher qui fait vibrer l’auteur. La lettre doit être envoyée pour que le jury la lise, puis, il sélectionne une lettre par région qui sera mise sur le site du 4 juillet au 23 août pour que les internautes votent et désignent un lauréat”, explique Sophie Laurent, grande reporter dans l’hebdomadaire Le Pèlerin.
Alors, que doit-on mettre dans sa lettre ? “Il est évident que les lettres qui ont un style original, comme par exemple sous la forme d’une poésie en alexandrins ou en vers libres, sont plus impactantes. Mais la beauté du texte et le message transmis sont les plus importants”. La lettre doit aussi raconter une histoire : “Un témoignage, une expérience en rapport avec le clocher sont très importants. Il faut aussi que l’on puisse ressentir l’attachement de l’auteur pour le clocher”, souligne Sophie Laurent. Pour autant, il n’est pas nécessaire de témoigner de sa foi dans sa lettre.
On sait tous très bien que le patrimoine religieux tombe en ruine dans de nombreux endroits.
Le concours J’aime mon clocher a une vocation claire : mettre en valeur la beauté des églises qui embellissent le paysage français, tout en sensibilisant les populations quant à l’état de certaines églises : “On sait tous très bien que le patrimoine religieux tombe en ruine dans de nombreux endroits, la faute à de mauvais entretiens, mais aussi et surtout aux difficultés que rencontrent les communes à maintenir ces églises dans un bon état”, explique Sophie Laurent.
Une initiative inspirée par le tragique incendie qui a emporté le toit de la cathédrale Notre-Dame de Paris en 2019 : “Cela a provoqué une prise de conscience générale des Français, notamment à l’égard de l’état des églises et des clochers locaux”, explique la grande reporter. Francine Martinez-Margerin, lauréate de l’édition 2023 du concours J'aime mon clocher, témoigne : “J’ai écrit ma lettre pour l'église de la Transfiguration-du-Saint-Sauveur à Cerbère car elle est dans un mauvais état et je voulais que les gens s’en rendent compte, il y pleut toujours à l’intérieur. Mais le concours nous a permis d’apporter de la visibilité quant aux problèmes que rencontrait cette église, et nous avons pu créer une association pour essayer de résoudre ce problème”.
La première phase de sélection étant terminée, les 12 candidats ont été annoncés. Ils représentent chacun une église dans leur région, avec une histoire et une architecture bien à elle.
C’est une belle lettre où elle décrit la transmission de l’histoire de son église aux plus jeunes générations.
Des profils de lettres et d'églises tous plus différents les uns que les autres, c’est là ce qui rend ce concours aussi intéressant, selon Sophie Laurent : “On y découvre à quel point l’architecture des églises françaises diffère selon les régions et leur âge."
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