Parler ou agir, par Guillaume d'Aboville
En partenariat avec ENFANTS DU MÉKONG
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LA CHRONIQUE DES ENFANTS DU MÉKONG - Aujourd’hui, Antoine Besson nous emmène dans l’un des lieux les plus célèbres du Cambodge, réputé pour ses mystères et sa beauté. Un lieu qui doit notamment sa notoriété à un Français injustement oublié.
Aujourd’hui nous nous envolons pour Angkor. Connaissez-vous ces grandioses citées de pierre qui s’élèvent au-dessus de la canopée de la forêt cambodgienne ? Savez-vous que certaines de ses tours emblématiques (que l’on nomme en Asie les Stupa) ont été érigées au IXe siècle. Pour vous donner une idée, en France, la construction de Notre-Dame de Paris ne commence qu’au XIIe siècle pour se terminer au XIVe. Et si aujourd’hui on connaît ces merveilles de l’Asie, ces temples qui regorgent d’un art khmer fin et délicat à la mesure de l’incroyable civilisation qui a construit cette capitale ; si elles font l’objet d’un tel état de conservation, c’est aussi grâce à un Français injustement méconnu. Un jeune aventurier du XIXe siècle qui, des décennies après la chute de l’ancien Empire khmer va s’aventurer seul aux confins de la jungle cambodgienne à peine soutenu par les institutions du Second Empire, un jeune Franc-Comtois qui, par ses qualités humaines et sa curiosité pour les peuples du Mékong, va révolutionner la connaissance que nous avions alors de l’Asie du Sud-Est.
Le jeune homme s’appelle Henri Mouhot et malgré sa découverte, il est fort possible que ce nom ne vous dise rien ! Il est naturaliste et entomologiste. Passionné de voyage, il a parcouru l’Europe. Dans l’indifférence la plus totale, il s’embarque pour Bangkok en 1858 afin de remonter le fleuve Mékong, en découvrir les peuplades et la source. Sa vie est aussi extraordinaire que sa découverte, découverte que certains n’hésitent pas à rapprocher de ses extraordinaires qualités humaines : son souci de s’intégrer aux populations autochtones, son goût pour les comprendre et décrire leurs cultures. Pourtant sa fin est tragique : il succombe à une fièvre locale qui mettra un terme brutal à son expédition et à sa vie. Henri Mouhot meurt au Laos le 10 novembre 1861.
Grâce à ses carnets et surtout à ses dessins, publiés à titre posthume quelques années plus tard, l’Occident découvrira les merveilles d’Angkor, donnant naissance à un engouement qui ne s’est jamais réellement éteint. D’abord parce qu’une telle destinée mérite d’être connue. Et puis surtout parce qu’il se raconte qu’à Angkor, Henri Mouhot n’aurait pas découvert que de monumentales statues de pierre. Un naga d’or, statue de serpent à cinq têtes ornées d’un rubis d’une valeur de 50 000 euros, aurait été déterrée lors de son voyage. C’est en tout cas ce que raconte son carnet secret publié par Enfants du Mékong en partenariat avec Voyages Gallimard. Un carnet disponible sur le site internet nagador.com qui vous permettra d’accéder à huit énigmes indiquant où est caché le trésor. Une chasse au trésor donc, comme la célèbre chouette d’or, mais avec une donnée essentielle pour nous : une chasse au trésor solidaire ! Tous les bénéfices sont reversés à nos projets d’éducation au Cambodge. Alors, nous comptons sur vous pour offrir ce jeu autour de vous, le diffuser, en parler, l’offrir à Noël, tenter de résoudre les énigmes et plonger avec nous dans les coulisses de la découverte des temples d’Angkor avec Henri Mouhot.
Association de loi 1901, reconnue de bienfaisance et habilitée à recevoir dons et legs, Enfants du Mékong n’a cessé d’évoluer depuis 1958 pour s’adapter aux demandes du terrain. Voulue comme un lien d’amitié avec les peuples d’Asie du Sud-Est, elle est restée fidèle à sa vocation première : aimer et secourir les enfants pauvres et souffrants en leur offrant un avenir grâce à l’instruction.
Retrouvez la chronique Loin des yeux, près du cœur tous les lundis à 6h44 dans la Matinale.
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