JavaScript is required

[Évangile du dimanche] Je suis une vraie nourriture pour vous

RCF, le 30 juillet 2024 - Modifié le 12 août 2024
Enfin une Bonne Nouvelle[Évangile du dimanche] Je suis une vraie nourriture pour vous (Jn 6, 24-35)

Dans l'évangile de Jean, il y a sans cesse des gens qui ne s'intéressent pas vraiment à Jésus. Des gens qui sont attirés par lui mais qui ne cherchent pas dans la bonne direction. Pourtant, Jésus leur envoie des signes. S'ils savaient les interpréter, ils sauraient pourquoi le Christ se présente comme une vraie nourriture.

Le thème de la recherche de Dieu est très important dans l’évangile de Jean ©Corinne Simon / Hans LucasLe thème de la recherche de Dieu est très important dans l’évangile de Jean ©Corinne Simon / Hans Lucas

 

Évangile du dimanche 4 août (Jn 6, 24-35)

Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »

Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »

Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » 

Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »

Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Source : AELF

 

Dans cet évangile, qui rapporte un échange verbal entre Jésus et une foule d’anonymes, il y a une chose que la foule précisément ne sait pas, c’est que Jésus vient de marcher sur les eaux. (Ce que l’on peut lire au verset 19.) Sous les yeux de ses disciples, Jésus a donné le signe de la toute-puissance de Dieu. Or, si la foule avait demandé à Jésus non pas "quand es-tu arrivé ici ?" mais comment, elle aurait su et peut-être compris qui est Jésus. Chez Jean, il y a sans arrêt des gens qui ne voient pas les signes.

Les erreurs de la foule

Il en est de même avec l’épisode des cinq pains et des deux poissons, raconté dans l’évangile du dimanche précédent. La foule veut faire de Jésus son chef car celui-ci a accompli quelque chose qui leur est bien confortable ! Elle a vu une "profusion matérielle" et n’a "absolument pas compris quel était le sens de ce message".

Des gens qui posent les mauvaises questions et qui ne cherchent pas dans la bonne direction : comme s’ils n’étaient pas prêts à rencontrer le Christ. "L’erreur de la foule révèle un manque de disponibilité, analyse la théologienne, un manque d’intérêt pour qui est vraiment Jésus. Et ça c’est quelque chose que nous expérimentons, nous, tous les jours. C’est-à-dire que nous avons quelque chose sous les yeux et notre questionnement passe à côté de l’essentiel."

Jésus va donc les enseigner. Cet évangile résume les "quatre erreurs" à ne pas faire pour qui cherche vraiment le Christ, et que résume ainsi Sylvaine Landrivon : "Mal chercher Jésus, le chercher pour de mauvaises raisons, mal repérer le donateur des bienfaits et mal interpréter les signes qui nous sont envoyés."

 

On peut faire devant nous tous les miracles qu’on voudra, si au départ on ne croit pas, si on n’est pas en état de réception de la parole du Seigneur, on ne le verra même pas

 

Des signes inutiles...

Même si elle s’y prend mal, au fond ce que fait la foule c’est de chercher Jésus. Le thème de la recherche de Dieu est très important dans l’évangile de Jean. La première chose en effet que Jésus dit à ses disciples est : "Que cherchez-vous ?" (Jn 1, 38). Puis, après sa résurrection, il dit à Marie-Madeleine : "Qui cherches-tu ?" (Jn 20, 15) "Ce thème de la recherche, qui est la première parole de Jésus au début de l’évangile et la première parole du ressuscité à la fin, on voit qu’il est très important."

Comment chercher Jésus ? Où le voir ? Dans son évangile, Jean n’emploie jamais le mot "miracle", il parle de signes. Ce qu'il nous montre, c’est combien les signes sont inutiles "s’ils ne sont pas reçus dans un acte de foi", explique la théologienne. "On peut faire devant nous tous les miracles qu’on voudra, si au départ on ne croit pas, si on n’est pas en état de réception de la parole du Seigneur, on ne le verra même pas."

 

Croire pour savoir qui est Jésus

Un signe, "c’est quelque chose qui qui va permettre d’indiquer l’identité de Jésus", explique Sylvaine Landrivon. En résumé, il s’agit de croire pour savoir interpréter les signes qui indiquent qui est Jésus. 
Jésus se présente comme "une nourriture qui demeure dans la vie éternelle" (v. 27)

Cela renvoie à la manne donnée aux Hébreux dans le désert, au Livre de l’Exode. "Là, c’est une nourriture pour la vie éternelle, nous dit la théologienne. S’il n’était pas le fils du Père, il ne pourrait pas nous donner notre salut. C’est-à-dire la vie éternelle."

 

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Enfin une Bonne Nouvelle
©RCF
Cet article vous a plu ?
partager le lien ...
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.