Bientôt l’Ascension, une importante fête chrétienne, qui se tient 40 jours après Pâques. On célèbre le moment où le Christ est élevé au ciel. C'est aussi la dernière fois que les disciples le voient. Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus semble leur proposer une initiation à un chemin d’intériorité car ils vont devoir apprendre à vivre sans lui. Mais pourquoi nous envoie-t-il défenseur ?
Évangile du dimanche 14 mai (Jn 14, 15-21)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Source : AELF
Bientôt l’Ascension, une importante fête chrétienne, qui se tient 40 jours après Pâques. On célèbre le moment où le Christ est élevé au ciel. C'est aussi la dernière fois que les disciples le voient. Dans l’évangile de ce dimanche, Jésus semble leur proposer une initiation à un chemin d’intériorité car ils vont devoir apprendre à vivre sans lui.
Mais cette intériorité ne va pas sans une "obligation à vivre au cœur du monde", précise Sébastien Antoni. Jésus dit en effet au premier verset : "Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements". "En liant commandement et amour", résume le Père Antoni, Jésus "formule de manière pressante" que la vie intérieure n’est pas synonyme de fuite dans une bulle déconnectée des réalités. Au contraire, l’intériorité "nourrit notre action dans le monde".
Les exégètes disent de l’évangile de Jean qu’il est le plus spirituel. Jean qui fait dire au Christ : "Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi." (Jn 14, 6). Une déclaration qui précède l’évangile de ce dimanche. Jésus se décrit comme "le passage obligé de l’existence du croyant pour avancer vers le Père, pour être en intimité totale avec Dieu", explique Sébastien Antoni. Et juste après ce passage de l’évangile, "Jésus donnera des clés pour être missionnaire" et porter au monde son message.
Dans l’évangile de dimanche dernier, Jésus insistait sur la relation très étroite entre Jésus et son Père. Il parle ici de l’Esprit saint : on trouve les éléments qui vont inspirer le dogme de la Trinité. "Vous avez ici quelque chose des liens qui unissent la Trinité, commente en effet le Père Antoni, et qui unissent aussi le croyant à la Trinité." On comprend ici comment la Trinité agit pour le croyant, pour celui qui veut se mettre à la suite du Christ.
Pourquoi un défenseur ? De quoi avons-nous besoin d'être défendu ? Sans doute ressentons-nous de la culpabilité à l'égard des commandements que Jésus nous donne. Servir, aimer et croire : on n'y arrive pas toujours ! "Peut-être que nous avons notre conscience qui nous accuse, suppose Sébastien Antoni, on a besoin d'être défendus : le premier défenseur c'est le Christ qui nous dit le péché n'a pas d'importance, moi je te sauve." Quant à "l'autre défenseur", l'Esprit saint, "c'est notre capacité à aimer et à vivre, à recevoir la vie qui se donne".
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