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L'album de la semaine

L'album de la semaine

Chaque semaine les spécialistes musiques de RCF vous propose de découvrir un album récent ou une pépite vintage. Des nouveautés à ne pas manquer, au gré des envies et des inspirations : découvrez les coups de cœur de nos chroniqueurs.

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Episodes

  • " Lux prima " - Karen O et Danger Mouse
    2 juillet 2022

    " Lux prima ", un petit bijou musical de Karen O et Danger Mouse

    6 min

    Au programme cette semaine, un album qui n'est pas vraiment une nouveauté, puisqu'il est sorti en 2019, en Mars pour être plus précis. Mais plutôt une très belle découverte musicale que nous voulions vous partager cette semaine sur RCF, tant nous avons apprécié cet album, le jour-où nous avons eu le bonheur de le poser sur nos platines. L'une des plus belle sorties musicales de cette année 2019, son nom " Lux Prima ", un album collaboratif de Danger Mouse et Karen O.

    Alors d’un côté, on a Karen O, leader du groupe Yeah Yeah Yeahs, un groupe de rock américain, originaire de New York. Leur style musical est un mélange de styles rétro, à mi-chemin entre Blondie et Siouxsie and the Banshees.

    Et de l'autre on a Danger Mouse, de son vrai nom Brian Joseph Burton qui a grandi entre New York et Athens ( en Géorgie ), où il officie comme DJ à la radio du campus et produit ses premiers instrumentaux hip-hop. Trop timide pour apparaître sur scène à visage découvert, il enfile un masque de souris et se rebaptise Danger Mouse ( héros de " Dare Dare Motus ", mythique dessin animé des années 80 ). En 2003, son " Grey album ", opus qui mixe le " White album " des Beatles avec le " Black album " de Jay-Z, fait un carton, et est d'ailleurs maintenant quasi introuvable.

    Depuis Danger Mouse a multiplié les projets musicaux, d'abord avec Damon Albarn de Blur, pour qui il produit le sublime deuxième album de Gorillaz, avant de retourner aux États-Unis où il forme Gnarls Barkley avec le chanteur Cee-Lo Green. En 2006, le duo sort " Crazy ", tube mondial au groove électrisant. Un succès retentissant qui aurait pu pousser cet artiste a tombé dans la facilité en produisant pour des grands noms de l'industrie musicale ou à privilégiez un certain confort économique, voire artistique. Bref à comme on dit " cachetonner ", à courir derrière les dollars. Et bien non, cet artiste sans concession continue de nous étonner, à être là où on ne l'attends pas, un coup en faisant revivre les musique des westerns spaghettis avec le très bel album " Rome ", où l'on retrouve le compositeur italien Daniele Luppi, ainsi que Norah Jones ou encore Jack White des White Stripes, rien que ça.

    Ou encore "  Lux prima ", un album collaboratif ou le Beatmaker américain s'accompagne cette fois-ci de Karen O, leader du groupe Yeah Yeah Yeahs. Et là encore c'est un petit bijou, dont nous vous proposons aujourd'hui de retrouver un extrait, intitulé " Turn Off The Light ". Danger Mouse et Karen O sur RCF.

  • L'album de la semaine
    25 juin 2022

    "Oasis", de Melingo

    6 min
    Proposé par Olivier, des médiathèques du Mans
  • L'album de la semaine
    18 juin 2022

    Kikesa - l'album " Rubi "

    4 min
    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, je vous propose de découvrir Kikesa et son album « Rubi ».

    C’est à Nancy que Kikesa fait ses premiers pas, l’histoire démarre sur Youtube et très vite il est mis en avant par Booska-P qui le comptait déjà dès Janvier 2019 dernier parmi les "11 rappeurs à suivre ". Accompagné par Cadillac et Dinosaurs depuis déjà un moment, c’est ensemble qu’ils signent finalement chez Capitol Music France. De cette collaboration sortira PUZZLE le tout premier album de KIKESA.

    Pour son second album, sorti en mars 2022, Kikesa nous présente un concept inédit sous la forme d'un album livre-disque d'une vingtaine de pages. Il nous raconte l'histoire de Rubi, son amie imaginaire, la muse qui l'a tant inspiré.
    Rubi, le fil conducteur de l'album, est présente à la fois dans les contenus, visuels, clips mais aussi vocalement puisqu'elle participe à plusieurs titres de cet album. Articulé comme un vrai roman, l'album contient également des interludes qui permettent de plonger les auditeurs dans l'univers de Kikesa et la présence d'invités dans quelques chapitres.

    Pour découvrir Kikesa et Rubi en live, je vous donne rendez-vous le 10 décembre 2022 à l’Oasis !
  • " Shimmering " de Melaine Dalibert
    11 juin 2022

    " Shimmering " de Melaine Dalibert

    7 min

    Bonjour,

    je suis Ludovic Bu, passionné de musiques en tous genres. Et ceci est ma dernière chronique pour RCF Sarthe, après deux années passées sur ces ondes accueillantes. Pour terminer ce cycle, je vais vous parler de comment j’ai découvert la musique ambient un peu par hasard.

    Dans les années 90, la marque Levi’s (lévisse, prononcé à la française) utilisait des morceaux de musique incroyables pour ses publicités. Et, parmi eux, j’ai totalement accroché au “Novelty Waves” de Biosphere, un titre électro rythmé et un peu étrange. Sans rien savoir de l’artiste, j’ai acheté “Patashnik”, l’album qui contenait ce morceau, et suis tombé des nues. Et le terme est bien choisi : à part le titre précité, chaque morceau ne comportait que quelques notes, quelques boucles, des nappes électroniques planantes. Une nudité quasi absolue. Rien de connu par mes oreilles à l’époque, elles qui se gavaient de shoegazing, de rock à guitares et de C86 pop.

    Très vite, l’album “Patashnik” est devenu mon hymne pour ambiance nocturne et boisée. J’adorais l’écouter fort, au milieu de la nuit, en regardant les feuilles d’un saule qui trônait alors dans mon jardin. Cela créait un petit effet magique, m’offrant une tranche d'apaisement, tout en laissant penser que des aliens allaient débarquer à tout moment. Et depuis, j’écoute très régulièrement le formidable “Shenzhou”, sommet de l’ambient electro et de la discographie de Biosphere.

    Après cette découverte, j’ai peu à peu poussé l’exploration vers le minimalisme, redécouvrant les extraordinaires Talk Talk, passés d’une pop new-wave formatée pour la radio à des chansons épurées, proches du silence. J’ai aussi découvert les disques magnifiques des Boards of Canada ou la discographie de Sylvain Chauveau, dont je vous ai déjà parlé sur cette antenne. J’ai commencé par ses reprises dépouillées de Depeche Mode, sur le génial “Down to the bone” (jusqu’à l’os), pour explorer le reste de sa discographie par la suite.

    Dernièrement, j’ai reçu le nouvel opus de Mélaine Dalibert, qui collabore de temps en temps avec Sylvain Chauveau. Mélaine est professeur de piano au conservatoire de Rennes. Et il publie régulièrement des disques aux compositions algorithmiques sur des labels anglophones. Pour la première fois, c’est Ici d’ailleurs, l’excellente maison nancéienne, qui sort un recueil de pièces pour piano, probablement très inspirées par les confinements de ces dernières années.

    On y retrouve parfois ces ambiances métronomiques, qui, un peu accélérées et dotées d’un kick, pourraient faire danser des foules. Mais Mélaine Dalibert propose aussi quelques ballades qui ont trouvé leur place dans les playlists “Soft piano” ou “Journée au calme” de sites de streaming. Et, parmi elles, je vous propose d’écouter “Shimmering”, "chatoyant" dans la langue de Molière.

  • L'album de la semaine
    4 juin 2022

    " Amor Adolescente ", le nouvel album de Ximena Sariñana

    5 min
    Il y a deux ans, David des médiathèques du Mans effectuait ses débuts radiophoniques sur RCF-Sarthe pour une émission qui ne s’appelait pas encore " l’Album de la semaine ", avec une chronique consacrée à la chanteuse mexicaine Ximena Sariñana. Quoi de plus naturel donc, aujourd’hui, que de boucler la boucle avec son magnifique cinquième opus, " Amor Adolescente ", enfin tout récemment sorti sous format CD.

    " Amor Adolescente " ( est-il besoin de traduire le titre ? ) est un album-concept qui aborde les différentes facettes de l’amour à la période de la vie – l’adolescence – où celui-ci se révèle dans ses aspects les plus intenses. Les chansons sont ainsi liées entre elles par des intermèdes où différents adolescents s’expriment tour à tour sur leur vision de l’amour à notre époque, apportant un aspect documentaire sonore original, sans nuire à la fluidité et à la musicalité de l’ensemble, bien au contraire.

    Ainsi Ximena Sariñana s’est associée à l’artiste indépendante Marian Ruzzi pour produire un disque remarquablement homogène malgré l’éventail stylistique déployé : pop, folk, grunge, reggaeton, trap, cumbia, mariachi, et j’en passe…

    Arrêtons-nous sur la chanson-titre de l’album qui, espèrons-le, vous accompagnera tout au long de cet été pour un amour que David vous souhaite, cher-e mélomane, sans fin…

    Dans la douceur
    De la lumière
    De feu
    Ainsi tu es arrivé
    Avec ta sérénité
    Sans peur (quelle immensité)

    Si nous parlions d'histoire ou de la mer
    Moi ça m'était égal
    Allons-nous promener
    Et pour un instant oublier
    A quel point nous nous sentons…
    Tellement peu à notre place

    Autant rêver des poissons colorés
    Que tu as promis d'aller chercher
    Si au fond de toi tu le vois arriver
    Ne le laisse pas s'en aller
    Ne le laisse pas s’en aller
    Ne le laisse pas s’en aller

    Plus d'infos sur : mediatheques.lemans.fr
  • Fu Chronicles - Antibalas
    28 mai 2022

    Antibalas : l'album " Fu Chronicles "

    7 min

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, Charlène de Superforma nous propose de découvrir « Fu Chronicles» du groupe Antibalas.

    Antibalas Afrobeat Orchestra (de l'espagnol « pare-balle ») est un groupe d'afrobeat originaire de Brooklyn inspiré par Fela Kuti et le Harlem River Drive Orchestra de Eddie Palmieri.

    Fondé en 1998 par Martín Perna sous le nom de « Conjunto Antibalas », le groupe joue sur scène pour la première fois en mai 1998 au St. Nicks Pub à Harlem, pour une soirée organisée par l'artiste Xaviera Simmons. Au cours des mois suivants, le groupe développe son répertoire original autour d'un noyau de onze membres. Durant l'été 2000, Antibalas enregistre son premier album, Liberation Afrobeat Vol.1 et fait deux tournées en Angleterre tout en jouant occasionnellement à New York.

    Après deux décennies, Antibalas est sans conteste le principal groupe à avoir contribué à la redécouverte mondiale du son afrobeat des années 70. « Fu Chronicles », son dernier album sorti en 2020 lui permet de boucler la boucle. Ce dernier est fidèle au modèle nigérian original de l’afrobeat, de la pochette jusqu’aux exhortations contestataires, en passant par les rythmes complexes et les cuivres flamboyants.

    L’album est un hommage au Brooklyn d’autrefois, le lieu de naissance du groupe, et une critique de l’embourgeoisement qui est en train de le faire disparaître. Même si le saxophoniste Martín Perna dirige toujours le groupe, Fu Chronicles relève davantage du chanteur principal, le Nigérian Duke Amoyo, aussi illustrateur, dessinateur de mode, instructeur de kung-fu et leader de premier plan. C’est ainsi qu’on y trouve, mêlé au folklore ouest-africain et aux sermons anticoloniaux, un certain mysticisme des arts martiaux.

    Pour découvrir le live décapant d’Antibalas, rendez-vous le jeudi 2 juin aux Saulnières !

  • " El Renacimiento ", le nouvel album de Carla Morrison
    14 mai 2022

    " El Renacimiento ", le nouvel album de Carla Morrison

    5 min

    Bonjoure à tous les mélomanes de RCF Sarthe, c’est David des Médiathèques du Mans.

    Tu le sais mieux que quiconque : le propre de la joie, c’est qu’elle se partage. Et, si jamais tu t’en souviens encore, le moins que l’on puisse dire est que je n’ai pas contenu la mienne quand j’ai chroniqué en début d’année dernière le deuxième album de Carla Morrison intitulé « Amor Supremo ». A tel point que, à mon grand étonnement et plaisir, cette chronique a suscité de la part de l’artiste mexicaine un tweet de remerciement, et en français dans le texte ! Il faut croire que la joie se partage aussi – parfois – sur twitter !

    Bien évidemment, je ne pouvais passer à côté de la sortie de son troisième album le 29 avril dernier, le tant attendu « El Renacimiento » (« La Renaissance »), titre ô combien signifiant quant on sait que sept ans séparent celui-ci de l’opus précédent…

    Tout semblait ainsi aller pour le mieux dans la carrière de l’artiste, qui achevait en 2017 sa triomphale tournée internationale… Mais l’engrenage surmenage, surexposition, harcèlement public a failli avoir raison de sa santé mentale : dépression, crises d’angoisse, « burn out » comme on dit de nos jours, en français dans le texte… Deux albums, la gloire et écran noir : cette trajectoire n’est pas sans rappeller celle d’un certain Stromae. De « L’Enfer » à « Ansiedad » (« L’anxiété »), il n’y a qu’un pas vers le bord du gouffre…

    La Renaissance de l’artiste est ainsi passée par un des pays emblématique de la période historique du même nom : la France ! Eh oui, Carla Morrison a vécu incognito deux ans à Paris pour étudier l’histoire, apprendre le Français (d’où le tweet rédigé dans la langue de Molière), approfondir ses connaissances musicales et se donner les moyens de régénérer sa passion et son art, avant de retourner en Californie où elle réside désormais….

    Et ainsi de poursuivre ses mutations surprenantes : de la pop chambriste de ses débuts, aux vastes ambiances cinématographiques de « l’Amour Suprême », « El Renacimento » emprunte un tournant électronique sensiblement plus rythmé, flirtant parfois avec le RNB contemporain, sans pour autant abandonner la signature de l’artiste : textes poétiques et sens mélodique inné portés par cette voix unique, tout à la fois puissante et céleste, à même de poursuivre sa quête et de rêver sans entraves : « soñar ».

    Que ton rêve fleurisse dans les rayonnages des médiathèques du Mans, ainsi que sur les ondes lumineuses de RCF-Sarthe !

    Pour plus d'infos : mediatheques.lemans.fr

  • L'album de la semaine
    7 mai 2022

    Alvan & Ahez, les représentants de la France au concours de l'Eurovision 2022

    7 min
    Dans l'album de la semaine, on parle aujourd'hui de l'Eurovision 2022 qui approche à grand pas.
    Vous le savez peut-être, la France sera représenter par Alvan et Ahez, avec leur chanson " Fulenn " intégralement en breton, qui mêle sonorités électro et chant traditionnel. Fulenn, signifie "étincelle" et "jeune fille".

    Le groupe naît de la rencontre d'Ahez, le trio féminin chantant en breton et d'Alvan, un artiste électro, dans un bar à Rennes l'été dernier. Le nom Ahez est issu du nom breton de Carhaix (Ker Ahez), la ville où les trois chanteuses ont étudié.
    Elles ont réalisé leur scolarité en immersion linguistique et ont commencé à chanter en breton. Le trio se produit en fest-noz, notamment au festival interceltique de Lorient en 2018. Sterenn Diridollou et Marine Lavigne chantent également en duo de leur côté.

    Ahès est aussi une figure mythologique bretonne à la fois décrite comme une déesse et comme une sorcière. Alvan est une contraction du prénom et du nom d'Alexis Morvan. Depuis 2015, le musicien Alexis Morvan s'inscrit dans le courant de la musique électronique en Bretagne, en se produisant notamment au festival Trans Musicales de Rennes.
    Avec la chanson Fulenn, le quatuor veut donner une image moderne de la Bretagne tout en parlant aux autres langues et cultures de France en déclarant que leur musique est « la preuve que la diversité des régions fait la force de la France ».

    Le concours de l'eurovision aura lieu à Turin en Italie, c'est la 3éme fois que le pays accueille la compétition. Pour la première fois dans l’histoire du concours, il n’y aura pas de chanson avec des paroles en français. Et pour la première fois, il y aura une chanson avec une partie du texte en latin.

    Le concours de l'eurovision de l'année dernière a été marquée par beaucoup d'artistes féminines interprétant des chansons dance, cette année c'est plutôt des ballades qui nous attendent.
    Parmi les plus marquantes, on peut cité la Suédoise Cornélia Jakobs, ou les Italiens Mahmood et Blanco qui chantent les amours impossibles, notons que Mahmood a déjà représenter l'Italie en solo il y a quelques années. Il avait fini 2éme.

    Pour se déhancher un peu, il faudra principalement compter sur l’Espagne, la Norvège et l’Autriche.
    Le triomphe de Måneskin l’an passé a donné envie à certains pays de tenter leur chance avec des morceaux rocks. Comme la Bulgarie, la Georgie ou encore la Finlande, avec Jezebel du groupe The Rasmus que l’on connaît en France pour le tube In The Shadows, sortie il y a plus de 10 ans.

    Parlons maintenant des favoris, quelles chansons attirent l'attention des Bookmakers. C'est l’Ukraine qui est considérée comme favorite pour le moment, avec 35 % de chances de victoires.
    L'Ukraine sera représenter par la chanson Stéfania du groupe Kalash Orchestra mêlant sonorités folkloriques et rap.
    L’Italie est la deuxième favorite, avec 15 % des chances de victoires. Le pays hôte réaliserait ainsi un doublé s’il s’imposait. Troisième favorite, la Suède avec Cornelia Jakobs qui, selon les bookmakers, a 11 % de chances de s’imposer avec Hold Me Closer, une ballade jugée très efficace.

    Personnellement j'ai bien aimé la chanson de l'Australie et de la Moldavie. Ne ratez pas la grande finale aura lieu le 14 mai prochain. Et pour terminer cette chronique, voici la chanson Fulenn, celle qui nous représentera.
  • L'album de la semaine
    30 avril 2022

    Karimouche - " Folies Berbères "

    5 min
    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, je vous présente « Folies Berbères » de Karimouche.
    Chanson française, musique orientale, trap, electro… : si les influences sont multiples, le style, lui, s’impose comme résolument novateur et épuré.
    Dans son troisième opus Folies Berbères, Karimouche aborde frontalement le sujet de ses origines. En témoignent le titre de l’album, mais aussi celui de certains morceaux comme Buñul ou Princesses.

    Carima Amarouche, alias Karimouche, née à Angoulême dans une famille berbère, balaie les fausses contradictions et les dualités stériles pour célébrer une nouvelle façon d’habiter l’Hexagone et le monde. La chanteuse féline abolit les barbelés entre les cultures. Sous l’empire des Folies Berbères, il n’est qu’une pluralité de goûts, de beats hypnotiques et d’accents vibrants sous une voix chaude et frondeuse.

    L’album réalisé par Camille Ballon alias Tom Fire trouve sa modernité dans ces rapprochements inattendus.
    L’opus emprunte aussi bien à Edith Piaf qu’à Missy Elliott comme à la musique gnaoua. À Jacques Brel comme à Nass El Ghiwane, groupe marocain légendaire des années 70.
    Quant aux featurings, ils illustrent à eux seuls l’amplitude des influences : sur une piste, l’irrésistible cariocaise Flavia Coelho ; sur l’autre, R.Wan, parrain du rap-musette, l’un des plus talentueux paroliers de sa génération.
    Folies Berbères prouve surtout la capacité de Karimouche à se renouveler en affirmant ses fondamentaux : la force poétique, la minutie de la chronique sociale, sans oublier l’humour ravageur.

    Karimouche, c’est à découvrir en live le 14 mai prochain à la Salle Jean Carmet à Allonnes.
  • L'album de la semaine
    23 avril 2022

    20 ans de Natalia Lafourcade

    5 min
    Cher-e Mélomane de RCF-Sarthe,C’est David des médiathèques du Mans.

    Le 1er octobre dernier, dans ma chronique consacrée à la chanteuse chilo-mexicaine Mon Laferte, j’avais suggéré qu’il serait un jour, ici-même, question de Natalia Lafourcade... Celle qui peut-être considérée comme la cheffe de file de la pop mexicaine contemporaine fête en effet ses 20 ans de carrière.

    Des artistes de ce pays que j’ai pu chroniquer ici, Natalia Lafourcade est sans doute la seule jouissant d’une petite notoriété en France.
    Celle-ci a germé il y a cinq ans avec la parution des deux volumes de
    « Musas » puis de « Un canto por Mexico », 4 albums consacrés à la valorisation du folklore mexicain et plus largement latino-américain, qui pourraient faire penser à la première écoute à un art dans la lignée de Chavela Vargas, ou bien Lila Downs en guise de référence plus contemporaine.
    De même que la musique mexicaine ne se limite pas aux termes Mariachi, Ranchera et autres Bolero, la carrière de Natalia Lafourcade dépasse de loin les larges bords des sombreros de son pays natal.

    Ainsi, au lieu de chroniquer le deuxième volume de « Un canto por Mexico » paru au printemps 2021, je vais revenir vingt ans plus tôt, à la sortie du premier album éponyme de la jeune chanteuse, âgée alors de 18 ans seulement ! Propulsé par le hit « en el 2000 », chanson pop et entêtante qui conte les espoirs et désillusions d’une jeune femme du nouveau millénaire tout juste entrée dans le monde adulte, le disque surprend tant par la qualité de la production que par sa maturité d’écriture, et animé d’une exubérance qui n’est pas sans rappeler les deux premiers albums solo de Björk, à la saveur
    nouveau millénaire : house, drum’n’bass, acid jazz, grunge, le tout mâtiné de bossa-nova !

    Et puisque le mois dernier je t’ai fait goûter à la carambole stellaire de Moonchild, pourquoi ne pas savourer une belle mangue mexicaine débordante de jus, de sucre et de chair ? « Je vais commencer maintenant à te dévêtir / C'est un art de te dévorer / Peut-être que tu deviendras ma dépendance / Peut-être que j'atteindrai ton cœur / Parce que ta couleur me fait penser / Si je trouve quelque chose de similaire à toi / à la mangue / Mango,
    Mango, Mango, Mango, Mango... »
    Et toi, cher-e mélomane, quel autre fruit exotique voudrais-tu trouver
    dans les rayonnages des médiathèques du Mans, ainsi que sur les
    ondes fertiles de RCF-Sarthe ?
  • L'album de la semaine
    16 avril 2022

    Jean-Louis Murat - " La vraie vie de Buck John "

    5 min
    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, je vous présente « La vraie vie de Buck John » de Jean-Louis Murat.
    A l’aube de fêter ses 40 ans de carrière, le chanteur qui n’en fait qu’à sa tête revient en 2022 sur les routes de France avec de nouvelles chansons, créées, enregistrées, et produites durant ces derniers mois dans son Auvergne natale.

    On retrouve, dans son album intitulé « La vraie vie de Buck John », les thèmes qui lui sont chers : les voyages, l’amour, la transmission, l’histoire, ainsi que de nombreuses références aux grandes figures qui ont marqué sa vie, son enfance.
    La vraie vie de Buck John est un hommage très personnel à son héros de jeunesse. A ce cowboy, héros de western, né au début des années 50, dont les plus grandes aventures se poursuivraient à travers les chansons pop moderne de ce nouveau disque.
    Jean-Louis Murat nous surprend une fois encore par sa faculté unique et très personnelle à nous livrer une collection de chansons plus attachantes les unes que les autres. Des chansons à la production impeccable. Intemporelles.

    Personnage imprévisible, plein de contradictions, parfois taciturne, chaque concert de Jean-Louis Murat est une rencontre unique où cet admirateur de Leonard Cohen, Franck Sinatra et d’Anne Sylvestre, aime à raconter ses émois du moment.

    On vous laissera en juger par vous même le 3 mai à la Salle Jean Carmet à Allonnes !
  • L'album de la semaine
    9 avril 2022

    Naâman - l'album " Temple Road "

    8 min
    Aujourd'hui dans l'album de la semaine, on s'intéresse à Naâman.
    C'est un chanteur français de musique reggae. Naâman commence à écouter du reggae vers l'âge de 11 ans. Il apprend ses premiers accords de guitare avec son père.
    Après le bac, il entame des études de communication et de graphisme et décide d'arrêter à l'âge de 20 ans pour se consacrer entièrement à la musique.

    Au fil des années, Naâman est devenu l'un des acteurs les plus importants de la scène reggae française. Il rempli des salles partout où il passe.
    Il est aussi très écouter à l'international avec des tournées européennes, en Amérique du Nord, dans le Pacifique et en Afrique.

    En 2016, malgré le peu d'impact dans les médias nationaux du fait de refuser de travailler avec les grandes maisons de disques, Naâman est le 2e artiste le plus programmé dans les festivals français.

    Son 2éme album " Rays of Resistance " sorti en octobre 2015, a été certifié disque d'or en novembre 2019.
    Son 3éme album, nommé Beyond, sorti en 2017 est très bien reçu et se classe 6éme sur Itunes France le jour de sa sortie. Pour ce nouveau projet musical, Naâman a misé sur l’éclectisme. Ses inspirations reggae et hip hop sont présentes, mais aussi des sonorités caribéennes, un peu de soul et des rythmes venus d’Amérique Latine.

    Pour la troisième fois de suite, Naâman est à nouveau récompensé par la victoire de « l'album Reggae French Touch de l'année » lors des Victoires du Reggae 2018.
    A la suite de ce 3éme album, il crée son propre label Big Scoop Records avec son beatmaker Fatbabs avec qui il travaille depuis de nombreuses années.

    En 2019, il opte pour un album live issu des scènes françaises et européennes.
    L'album vient immortaliser le "Beyond The Tour", un an de tournée, plus de 80 concerts, 8 musiciens sur scène, des featuring inédits et des milliers de spectateurs. Une tournée basée sur le partage avec le public, qui est passée par toute la France, dont notamment des zéniths, la Fête de L’Humanité, le Trianon, mais aussi à travers l'Europe comme le Festival Esperanzah.

    L'album est très bien reçu par la critique et le public, rassemblant le meilleur de la discographie de Naâman en version Live et retransmettant parfaitement l'énergie explosive dégagée sur scène et la relation fusionnelle avec son public.

    Naaman vit maintenant entre l'Inde et la métropole, l'Inde l'a grandement inspiré et son dernier album nommé "TEMPLE ROAD" est simplement le nom de la rue où il vit en Inde.
    Prévu en 2020 mais retardé à cause du Covid, lalbum Temple Road est sorti en mars dernier. Classé 3ème sur AMAZON France, Il rencontre immédiatement un grand succès et d'excellentes critiques. Cet album est décrit comme étant le plus abouti de sa carrière.

    Naâman a voulu offrir un son qui lui ressemble : profond, mêlant reggae, hip hop, soul et même folk, le tout dans des circonstances personnelles particulières - l'artiste ayant partagé ses problèmes de santé et dit qu'il avait crée cet album comme le dernier.
    Temple Road reste un album solaire, à découvrir d'urgence et qu'on attend d'écouter en live. De nombreuses scènes sont déjà programmées cette année, des Festivals cet été... et le Zénith de Paris le 22 octobre prochain sont notamment prévu.

    Voici maintenant Walk, c'est la 1ere chanson qui figure sur le dernier album de Naaman, j'aurais pu évidemment choisir une autre chanson, mais je vous laisse la liberté de découvrir les autres titres de l'album.
  • ICHON-pour de vrai
    2 avril 2022

    ICHON - album « Pour de vrai »

    6 min

    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, nous retrouvons le rappeur-chanteur « Ichon », révélation hybride du paysage musical français.

    Ichon, de son vrai nom, Yann-Wilfred Bella Ola, est un rappeur montreuillois (93), membre du collectif Bon Gamin, aux côtés de Loveni et Myth Syzer.
    Né en 90, il sort son premier projet, Cyclique, en Octobre 2014.
    Un premier EP qui donnera suite à un second, FDP, paru deux ans plus tard.
    En novembre 2017, il change de format et balance la mixtape Il suffit de le faire, sur laquelle il invite Loveni, Jeune LC et Ventchi.

    Avec un style de plus en plus peaufiné et singulier, il mettra trois ans de plus avant de revenir avec son tout premier album, « Pour de vrai », dont la réédition a été dévoilée le 10 Septembre 2021. Pour ce premier album, le Montreuillois, qui s’est mis au piano, a collaboré avec PH Trigano, Crayon et Adrien Pallot. Le résultat, quinze pistes parfois difficilement classables, souvent à la croisée des genres, toutes plus originales les unes que les autres; effleurant la bass music, le funk, le R’n’B et la neo soul.

    Pour découvrir Ichon en live, je vous donne rendez-vous le samedi 9 avril. Le rappeur assurera la première partie de Lujipeka à L’Oasis dans le cadre du Festival Connexions.

  • L'album de la semaine
    26 mars 2022

    James - " Come Home "

    6 min
    Bonjour.
    Je suis Ludovic Bu, collectionneur patenté de milliers de morceaux de musique, chacun correspondant à une émotion, un état d’esprit, un moment particulier. Les beaux jours revenants, j’ai eu envie de vous parler d’un morceau qui incarne le soleil, donne envie de sortir et de danser. Alors, je suis parti piocher dans mon rayon “power pop”, la musique pop qui donne la pêche.

    J’ai d’abord pensé à vous présenter “Buffer’s Guide to the Flight Desk “ du groupe Flotation Toy Warning. Il tourne pas mal sur ma chaîne en ce moment. Ses morceaux de pop distordues ont un je-ne-sais-quoi de magique et d’entrainant. Mais je connais mal le groupe et sa discographie,et donc n’était pas à l’aise pour vous le présenter. Alors, j’ai vite penché pour vous rappeler l’existence de l’incroyable “Reservoir” du groupe Fanfarlo, qui me donne la banane dès que je le pose sur ma platine, avec ses morceaux joyeux, luxuriants et aux orchestrations riches. Sauf que le groupe n’a rien produit de marquant depuis sa parution en 2009.

    Alors, j’ai réfléchi à quel groupe m’avait donné le sourire pendant tant d’années. Et là, les Mancuniens de James, oui, juste le prénom, me sont apparus comme une évidence. James, c'était un monument en Angleterre dans les années 90. Ils remplissaient les stades, en particulier à Manchester, leur ville d’origine. Petits frères des désormais légendaires The Smiths, James a parfois partagé l’affiche avec eux. Et le public venait autant pour l’un que pour l’autre de ces deux groupes.

    James, c’était un vrai collectif de musiciens dont on voyait le plaisir à se retrouver en tournée. Menés par un chanteur, Tim Booth, qui une fois sur scène, se transformait en sorte de shaman chevelu dansant comme un pantin désarticulé, dans une sorte de transe qui emportait toute les salles dans lesquelles leurs notes emplissaient l’espace. Et puis, James, c’était aussi un groupe qui savait toucher en plein cœur celles et ceux qui partageaient la transe.

    Pour vous présenter James, j’ai choisi de vous diffuser le titre “Come Home”, qui est celui qui a fait connaître James en France. “Come Home” a fait danser des centaines de milliers de gens sur la planète. Et pourtant, Tim Booth y raconte avec des paroles déchirantes comment il est devenu l’homme qu’il a toujours souhaité ne pas être, ce qui explique sa rupture récente. Il y dit aussi combien il n’arrive pas à imaginer la vie sans celle qui a été sa femme, sans ses bras, sans . Danser sur l’histoire d’une rupture, voilà une émotion contradictoire pourtant parfaitement alignée musicalement. “Come home” est tiré de l’album “Gold Mother”. En l’écoutant, vous découvrirez onze pépites de power pop, idéales pour vous préparer pour l’arrivée du printemps.
  • L'album de la semaine
    26 mars 2022

    James " Gold Mother "

    10 min
    Bonjour.
    Je suis Ludovic Bu, collectionneur patenté de milliers de morceaux de musique, chacun correspondant à une émotion, un état d’esprit, un moment particulier. Les beaux jours revenants, j’ai eu envie de vous parler d’un morceau qui incarne le soleil, donne envie de sortir et de danser. Alors, je suis parti piocher dans mon rayon “power pop”, la musique pop qui donne la pêche.

    J’ai d’abord pensé à vous présenter “Buffer’s Guide to the Flight Desk “ du groupe Flotation Toy Warning. Il tourne pas mal sur ma chaîne en ce moment. Ses morceaux de pop distordues ont un je-ne-sais-quoi de magique et d’entrainant. Mais je connais mal le groupe et sa discographie,et donc n’était pas à l’aise pour vous le présenter.
    Alors, j’ai vite penché pour vous rappeler l’existence de l’incroyable “Reservoir” du groupe Fanfarlo, qui me donne la banane dès que je le pose sur ma platine, avec ses morceaux joyeux, luxuriants et aux orchestrations riches. Sauf que le groupe n’a rien produit de marquant depuis sa parution en 2009.

    Alors, j’ai réfléchi à quel groupe m’avait donné le sourire pendant tant d’années. Et là, les Mancuniens de James, oui, juste le prénom, me sont apparus comme une évidence. James, c'était un monument en Angleterre dans les années 90. Ils remplissaient les stades, en particulier à Manchester, leur ville d’origine. Petits frères des désormais légendaires The Smiths, James a parfois partagé l’affiche avec eux. Et le public venait autant pour l’un que pour l’autre de ces deux groupes.

    James, c’était un vrai collectif de musiciens dont on voyait le plaisir à se retrouver en tournée. Menés par un chanteur, Tim Booth, qui une fois sur scène, se transformait en sorte de shaman chevelu dansant comme un pantin désarticulé, dans une sorte de transe qui emportait toute les salles dans lesquelles leurs notes emplissaient l’espace. Et puis, James, c’était aussi un groupe qui savait toucher en plein cœur celles et ceux qui partageaient la transe.

    Pour vous présenter James, j’ai choisi un titre qui me bouleverse à chaque fois que je l’entends. D’abord parce que j’ai dansé comme un derviche tourneur à maintes reprises dessus. Mais, surtout, parce que ce titre m’a accompagné pendant la naissance de mon premier enfant, l’un des moments les plus émouvants de mon existence.
    Voir ce petit bonhomme sortir du corps de sa maman, découvrir avec un regard ébahi ce qui l’entourait, puis, un peu après, le sentir sur mon torse se lover pour trouver une nouvelle forme de confort, a été une expérience extraordinaire. Et c’est exactement ce que décrivent les paroles de “Gold Mother”.
    C’est aussi le titre de l’album qui fit connaître James en France. En l’écoutant, vous découvrirez onze pépites de power pop, idéales pour vous préparer pour l’arrivée du printemps.
  • Moonchild « Starfruit »
    19 mars 2022

    Moonchild « Starfruit »

    6 min
    Cher-e Mélomane de RCF-Sarthe, C’est David des Médiathèques du Mans.

    Il y un an et demi, lors de mes premiers essais radiophoniques, je t’avais proposé-e une incursion dans le monde tout aussi feutré que sophistiqué, et pour ainsi dire merveilleux, du trio Nu Soul-Cool Jazz venu de Los Angeles : Moonchild.
    Puisque leur cinquième opus est arrivé à maturité le 11 février dernier, je te propose d’en goûter la saveur acidulée, sans moindre risque de fausse route – et encore moins de « carambolage » !
    Précisément, « Starfruit », le titre de l’album, signifie la carambole, fruit dont la silhouette étoilée, rayonnante de tons pastels, illustre la couverture de l’album, version CD ou vinyle…
    Étoile à cinq branches, disposée en cinq tranches, pour marquer tant la cinquième étape discographique que les dix ans d’activité du trio : autant dire qu’un habillage aussi symbolique ne peut qu’envelopper un contenu savamment préparé pour l’occasion…
    Le trio avait déjà donné un indice sur son évolution, en se joignant à Jarrod Lawson pour cinq minutes de bonheur intitulée « I’ll Be Your Radio », sur l’album « Be The Change », chroniqué ici même le 1 er décembre 2020 : le renouvellement de leur univers sonore intégrerait très probablement de nouvelles voix.
    Et pour broder cette cinquième étoile, pas moins de sept voix noires américaines s’associent tour à tour, au timbre subtil et suave d’Amber Navran. Cette dernière explique ce parti pris :
    « J’étais si heureuse qu’elles soient là et je suis obnubilée par tout ce qu’elles ont fait. Trop souvent, les femmes noires n’obtiennent pas la reconnaissance et le crédit qu’elles méritent pour leur incroyable talent et leur contribution à l’industrie de la musique...
    Chacune de cesn femmes a été une réelle inspiration pour nous et nous avons été honorés d’avoir l’opportunité de produire de la musique avec elles ».
    Et l’une d’entre elle est précisément Tarriona Ball, dite « Tank », leader du groupe néo-orléanais Tank & the Bangas, qui apporte son flow gouailleux sur le groovy « Get By », en total contraste avec les inflexions caressantes d’Amber Navran, jusqu’à la vocalise entêtante reprise par toute la formation…
    Nul doute, cher-e mélomane, que celle-ci te portera vers d’autres aventures musicales au sein des médiathèques du Mans, ainsi que sur les ondes sereines de RCF-Sarthe.
  • L'album de la semaine
    12 mars 2022

    " Pas à ma place " by Lujipeka

    5 min
    Aujourd'hui dans l'album de la semaine on s'intéresse à un jeune artiste originaire de Rennes et qui sera de passage le mois prochain au Mans.
    On parle de Lujipeka.

    Il commence à se faire connaitre en 2014, avec le groupe de rap Columbine. Le nom du groupe fait référence à la fusillade qui a eu lieu dans un lycée des Etats-Unis en 1999, mais également au symbole de la colombe.
    Ils sortent leur premier album " Clubbing for Columbine " en 2016, puis trois autres suiveront. Le groupe se sépare en 2019.

    Depuis, Lujipeka a décidé de s'envoler en solo. En 2020, il sort deux EP, le 1er LUJI et le 2éme PEKA.
    Il décrit son style comme étant hybride, dans son 1er album solo " Montagnes Russes " sortie l'année dernière, il mélange les styles, il passe du rap à la pop avec des pointes d'électro. Il y a aussi des sonorités rock ou reggae.

    Sa carrière solo devait prendre un nouveau tournant en 2020. Mais la pandémie en a décidé autrement. Sa tournée a été reportée de nombreuses fois.
    Son tube « Poupées Russes », premier extrait de l’album, donne le ton.
    Sur des airs reggae, Lujipeka raconte être en couple avec une jeune femme pas comme les autres. Une chanson qui parle notamment de santé mentale. C'est même son public qui lui a demandé de sortir cette musique.

    Lujipeka est très présent sur les réseaux sociaux pour sa communauté, faute de pouvoir faire des concerts l'été dernier, il a invité ses fans à un Summer Tour improvisé sur de nombreuses plages françaises.

    L'année 2022 semble être la bonne, sa tournée a peine débuté, il a déjà sorti un EP 6 titres, avec de nouveau sons, nommé LUJRADIO (Volume 1), c'est un projet essentiellement fait de collaborations avec d'autres artistes.

    Selon le jeune artiste, le titre qui lui ressemble le plus c'est " Pas à ma place ", musique issu de son 1er album et c'est le morceau que je vous partager aujourdhui, Lujipeka a même fait participer son frère sur l'un des couplets.

    Si vous voulez le découvrir sur scène, Lujipeka sera de passage au Mans le samedi 9 Avril prochain à l'Oasis.
  • L'album de la semaine
    5 mars 2022

    The Limiñanas " Au début c'était le début "

    7 min
    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, nous retrouvons Monsieur et Madame Liminana et leur nouvel album-concept « De Pelicula ».

    En 2017, au moment où Lionel et Marie Limiñana, le couple/duo qui forme The Limiñanas depuis 2009 et six albums, poussent la porte du Yeah festival où Laurent Garnier les a invités à se produire, une sonnerie de portable retenti. Laurent reconnaît le riff de « Louie Louie » des Kingsmen.
    Le début d’une aventure entre les Perpignanais de toujours et le provençal d’adoption. Quatre ans plus tard, le duo garage-psychédélique et le DJ/producteur pionnier de la scène électronique française, signent De Pellicula, un disque en forme de ballade sauvage comme un film noir, né d’un désir commun de composer une musique qui raconte des histoires et
    bouleverse les vieux schémas dans une transe (super)sonique.

    Un fiévreux roadtrip à la poursuite de Juliette et Saul, voyous adolescents dans la tradition romantique d’A Bout de Souffle ou de Sailor et Lula, dans un sud de la France flirtant avec la frontière espagnole, écrasé par la chaleur et l’alcool de mauvaise qualité.
    L’album n’est pas écrit qu’à six mains. Bertrand Belin, qui collabore régulièrement avec les Limiñanas, a posé sa voix sur « Au début, c’était le début » dont il a aussi écrit le texte. Même chose pour « Que Calor » écrit et chanté par Eduardo
    Henriquez, l’âme des groupes de rock franco-chilien Panico et Nova Materia, tandis qu’Ivan Telefunken, le guitariste du Bel Canto Orchestra de Pascal Comelade a ajouté quelques guitares. Et pour ceux qui se poseraient la question, c’est bien la voix de Laurent Garnier qu’on entend dans « Juliette dans la caravane » ou dans « Tu tournes en boucle » au côté de celles
    de Lionel et Marie.

    Ce projet au nom de Limiñanas/Garnier sera défendu en Live par The Limiñanas seuls sur scène le 24 mars à l’Oasis… enfin pas tout à fait seuls ! Ils auront le grand plaisir de le présenter entourés de leurs fidèles
    compagnons de scène, véritable gang de sudistes et de
    despérados aguerris.
  • L'album de la semaine
    5 mars 2022

    The Limiñanas " Au début c'était le début "

    7 min
    Chers auditeurs et auditrices de RCF Sarthe, Ici Charlène de Superforma.

    Aujourd’hui dans l’album de la semaine, nous retrouvons Monsieur et Madame Liminana et leur nouvel album-concept « De Pelicula ».

    En 2017, au moment où Lionel et Marie Limiñana, le couple/duo qui forme The Limiñanas depuis 2009 et six albums, poussent la porte du Yeah festival où Laurent Garnier les a invités à se produire, une sonnerie de portable retenti. Laurent reconnaît le riff de « Louie Louie » des Kingsmen.
    Le début d’une aventure entre les Perpignanais de toujours et le provençal d’adoption. Quatre ans plus tard, le duo garage-psychédélique et le DJ/producteur pionnier de la scène électronique française, signent De Pellicula, un disque en forme de ballade sauvage comme un film noir, né d’un désir commun de composer une musique qui raconte des histoires et
    bouleverse les vieux schémas dans une transe (super)sonique.

    Un fiévreux roadtrip à la poursuite de Juliette et Saul, voyous adolescents dans la tradition romantique d’A Bout de Souffle ou de Sailor et Lula, dans un sud de la France flirtant avec la frontière espagnole, écrasé par la chaleur et l’alcool de mauvaise qualité.
    L’album n’est pas écrit qu’à six mains. Bertrand Belin, qui collabore régulièrement avec les Limiñanas, a posé sa voix sur « Au début, c’était le début » dont il a aussi écrit le texte. Même chose pour « Que Calor » écrit et chanté par Eduardo
    Henriquez, l’âme des groupes de rock franco-chilien Panico et Nova Materia, tandis qu’Ivan Telefunken, le guitariste du Bel Canto Orchestra de Pascal Comelade a ajouté quelques guitares. Et pour ceux qui se poseraient la question, c’est bien la voix de Laurent Garnier qu’on entend dans « Juliette dans la caravane » ou dans « Tu tournes en boucle » au côté de celles
    de Lionel et Marie.

    Ce projet au nom de Limiñanas/Garnier sera défendu en Live par The Limiñanas seuls sur scène le 24 mars à l’Oasis… enfin pas tout à fait seuls ! Ils auront le grand plaisir de le présenter entourés de leurs fidèles
    compagnons de scène, véritable gang de sudistes et de
    despérados aguerris.
  • Creative Musicians by Jazzanova
    26 février 2022

    Creative Musicians by Jazzanova

    5 min

    Bonjour,
    Je suis Ludovic Bu, amateur éclairé de musiques qui bousculent les repères et les tympans. Lors de mes dernières chroniques, je vous avais plutôt orienté vers des albums un rien hors norme, des bidouillages sonores, des sons qui dérangent les habitudes.

    Parfois, j’aime aussi me lover dans des fauteuils profonds, moelleux et confortables. Et me laisser porter par des compositions plus accessibles, moelleuses et confortables.
    Dernièrement, j’ai reçu le nouveau disque de Jazzanova, un groupe dont j’ignorais qu’il existait encore. A la fin du vingtième siècle, le collectif de DJ’s de Berlin a produit une poignée de morceaux oscillant entre nu-jazz, latin jazz et chill-out, cette musique pour bars aux cocktails colorés et lumières tamisées.

    N’ayant publié que peu d’albums, il a surtout été reconnu pour ses remixes de nombreux autres artistes, à qui il donnait une couleur destinée à la langueur.
    Je pensais que le groupe avait disparu à la fin de la vague lounge.
    Je n’attendais donc rien de leur nouvel album en le posant sur ma platine.
    Et j’ai pourtant complètement fondu pour ses adaptations de vieux titres issus du catalogue de Strata Records, un obscur label de Detroit, qui existait dans les années soixante.
    Ce label avait une patte particulière liée à l’usage d’un Mellotron sur la plupart de ses disques. Il faut noter que l’instrument leur avait été offert par John Lennon & Yoko Ono !

    Invités par DJ Amir, chargé de valoriser le catalogue de ce label, le groupe berlinois désormais composé de véritables musiciens, se meut en terrain connu et facile à conquérir.
    Ca groove, ça swingue, ça balance. Rien de neuf sous le soleil, mais le plaisir est toujours là lorsque les Jazzanova se saisissent de leurs instruments.
    Je vous recommande donc de vous procurer “Strata Records - The Sound of Detroit - Reimagined By Jazzanova”.
    Le disque paraîtra le 22 avril sur BBE Music. Pour vous faire patienter jusque là tout en vous offrant un avant goût, je vous propose d’écouter “Creative Musicians”, le premier extrait.

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