Comment comprendre les rites, les fêtes qui rythment le calendrier hébraïque ? Comment lire la Bible à la lumière de la tradition juive ? Qu’apporte la lecture du Talmud ou les textes de Maïmonide à un croyant juif... ? Chaque semaine, dans un dialogue avec un fin connaisseur du monde juif, Odile Riffaud nous fait entrer dans la richesse de cette tradition religieuse qui est à la racine du christianisme et de l’islam.
Du 13 au 14 mars, les Juifs célèbrent Pourim. Une fête qui s’inspire du Livre d’Esther, où c’est elle, Esther, une femme donc, qui sauve le peuple juif de l’extermination. C’est l’occasion d’évoquer la question complexe de la place et du rôle des femmes dans le judaïsme. Et de se demander si les courants féministes actuels viennent faire bouger les lignes au sein du monde juif. Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Martine Cohen, sociologue du judaïsme, et Hannah Ruimy, directrice d'un Talmud Torah et future rabbin au sein du mouvement orthodoxe moderne.
Ils ont assuré une présence juive en Provence malgré les expulsions et les conversions forcées. Les Juifs du pape ont bénéficié pendant cinq siècles de la "protection" des papes. Vivant dans des carrières - c'est-à-dire des ghettos - en Avignon mais aussi à Carpentras, Cavaillon et L'Isle-sur-la-Sorgue, ils ont développé une culture et des rites qui leur sont propres. Qui sont les Juifs du pape aujourd’hui ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Justine Van Minden, vice-présidente et porte-parole de l’Association culturelle des Juifs du pape (ACJP).
En mai 2003, en plein pendant la deuxième intifada, le Père Émile Shoufani a accompagné plus de 500 personnes, juives et arabes en majorité, à Auschwitz. Un voyage mémoriel “pour la paix” auquel Jean Mouttapa a participé. Un an après la mort d'Émile Shoufani, et pour lui rendre hommage, il revient sur ce voyage exceptionnel. Jean Mouttapa est l'auteur du livre "Un Arabe face à Auschwitz - La mémoire partagée (éd. Albin Michel, 2004).
Dans la tradition juive, on dit que le récit du Déluge, dans le Livre "Bereshit" (la Genèse) recense les sept commandements noahides. Des commandements adressés par Dieu à Noé pour toute l’humanité. Comment comprendre la dimension universelle du judaïsme ? Entre-t-elle en contradiction avec l’idée d’une alliance entre Dieu et le peuple qu’il a choisi ? Éléments de réponse avec Michaël de Saint-Chéron, philosophe des religions, co-auteur de “Revenir” (éd. Actes Sud, 2023) et auteur du livre “Les Sept palais célestes d’Anselm Kiefer” (2025).
Il y a 80 ans, la Shoah a rappelé à certains Juifs assimilés ou émancipés une identité juive qu’ils avaient laissée à l’arrière-plan. Le philosophe des religions Michaël de Saint-Chéron, spécialiste de l’œuvre d’Emmanuel Levinas ou de Paul Ricœur, explore la possibilité de transformer cette assignation identitaire par l'autre à des fins antisémites en responsabilité. Il est le co-auteur du livre "Revenir" (éd. Actes Sud, 2023) et “Les Sept palais célestes d’Anselm Kiefer” (2025).
"Auschwitz" est un mot qui résume à lui seul le génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a 80 ans, le 27 janvier 1945, le camp d’extermination et de concentration nazi était libéré par l’armée rouge. Qu’est devenu Auschwitz après sa libération ? On en parle avec Jonathan Hayoun, essayiste et documentariste, auteur du documentaire "Sauver Auschwitz ?" (2017). On lui doit aussi la série documentaire "Histoire de l'antisémitisme" diffusée sur Arte (2022).
En 2025, l'Église catholique célèbre le jubilé de l'espérance. Quelle donc est la vision juive de l'espérance ? Il existe dans la pensée juive la notion de "guéoula", c'est-à-dire de la rédemption, associée à la venue du messie et au retour en terre promise. Mais le rabbin Yann Boissière, engagé au sein du mouvement libéral, et auteur du livre “Le devoir d’espérance - Faire face à la crise spirituelle” (éd. Desclée de Brouwer), propose un regard plus personnel. Il nous livre cinq trésors de la sagesse juive, cinq "respirations", qui mènent vers l’espérance.
Du 25 décembre au 2 janvier, les Juifs célèbrent la fête de Hanouka. En hébreu, "hanouka" signifie "inauguration" ou "dédicace" : on commémore l'inauguration du Second Temple de Jérusalem, en 164 avant notre ère. Pourquoi célébrer cet événement lointain alors que le Temple est aujourd’hui toujours en état de destruction ? Que représente le Temple dans la religion juive ? Et si Hanouka est une fête « mineure », est-ce un devoir de la célébrer ? Réponses d’Édouard Robberechts, maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille.
Du 25 décembre au 2 janvier, les Juifs célèbrent la fête de Hanouka. En hébreu, "hanouka" signifie "inauguration" ou "dédicace" : on commémore l'inauguration du Second Temple de Jérusalem, en 164 avant notre ère. Pourquoi célébrer cet événement lointain alors que le Temple est aujourd’hui toujours en état de destruction ? Que représente le Temple dans la religion juive ? Et si Hanouka est une fête « mineure », est-ce un devoir de la célébrer ? Réponses d’Édouard Robberechts, maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le dernier épisode, Philippe Haddad analyse la façon dont Jésus interagissait avec ses contemporains.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le deuxième épisode il est question de Jésus commentateur des textes. Qu'est-ce son enseignement a de particulier au regard de la tradition juive ?
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
L'identité de Jésus séparent les juifs et les chrétiens mais dans ce premier épisode, nous tentons de poser les bases du dialogue judéo-chrétien. Le rabbin Philippe Haddad explique comment dans les évangiles il retrouve Yeshoua, le "juif Jésus".
Alors que la crise écologique, sociale ou économique suscite des questionnements sur notre modèle de civilisation, on se penche sur le modèle de société que propose la Bible hébraïque. Croire en un seul Dieu, et non en plusieurs, qu'est-ce que ça change ? En affirmant que l'humain est à l'image de Dieu, la Bible hébraïque est-elle anthropocentrique ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Olivier Artus, prêtre, bibliste, professeur honoraire de théologie biblique à l'Institut catholique de Paris (ICP), ancien membre de la Commission biblique pontificale, recteur de la basilique de Vézelay, co-auteur du livre "Penser les défis contemporains avec la Bible hébraïque - Une éthique du bien et du mal" (éd. Odile Jacob, 2022).
Alors que la crise écologique, sociale ou économique suscite des questionnements sur notre modèle de civilisation, on se penche sur le modèle de société que propose la Bible hébraïque. Croire en un seul Dieu, et non en plusieurs, qu'est-ce que ça change ? En affirmant que l'humain est à l'image de Dieu, la Bible hébraïque est-elle anthropocentrique ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Olivier Artus, prêtre, bibliste, professeur honoraire de théologie biblique à l'Institut catholique de Paris (ICP), ancien membre de la Commission biblique pontificale, recteur de la basilique de Vézelay, co-auteur du livre "Penser les défis contemporains avec la Bible hébraïque - Une éthique du bien et du mal" (éd. Odile Jacob, 2022).
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