Marchez sur les traces des saints et des saintes au cours des siècles, piliers de la foi catholique et bâtisseurs de l'Eglise. Découvrez également les grands témoins de la foi, qui ont agit par amour de Dieu et de leur prochain.
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Comme l’a rappelé en 1990 le saint pape Jean-Paul II dans son encyclique Redemptoris Missio, « les missions restent comme par le passé une œuvre difficile et complexe, et requièrent toujours aussi instamment du courage et la lumière de l’Esprit Saint ». Or des saints comme saint Daniel Comboni sont à cet égard un modèle pour tous ceux qui veulent annoncer l’Evangile. Cet évêque italien du XIXe siècle appartient à cette catégorie de missionnaires comme le vénérable père François Libermann ou Melchior de Marion- Brésillac, la Bienheureuse Anne-Marie Javouhey ou saint Justin de Jacobis, qui ont cru fermement que l’Afrique, comme les autres continents, est l’objet du plan de Salut de Dieu. Saint Daniel Comboni croit que les africains peuvent se libérer du péché, se regénérer afin de devenir « la perle brune » qui manque au diadème de l’Eglise catholique, Epouse du Christ.
Voici les aventures d’un missionnaire mort voici plus d’un siècle qui a lutté toute sa vie pour que les Africains soient totalement libérés, de corps et d’âme, dans le Christ, de cette condition inhumaine appelée esclavage. Le cardinal capucin Guillaume Massaja, grand évangélisateur de l’Ethiopie au XIXe siècle a écrit ces mots à la mort de saint Daniel Comboni : « Je ne parlerai pas du zèle, de la ferveur ni des autres qualités spirituelles par lesquelles Daniel Comboni était vraiment un missionnaire modèle, qui m’a beaucoup édifié ; il était aussi doué de vertus naturelles qui lui étaient propres : une volonté de fer, une énergie sans pareille, une érudition bien supérieure à la mienne, une éloquence remarquable, il était un de ces hommes faits pour gagner la sympathie des gens. Je dois avouer qu’il laisse un grand vide dans sa mission, et qu’un successeur aura fort à faire pour le remplacer ».
Presque inconnu en France, saint Daniel Comboni est un des grands missionnaires de l’Afrique au XIXe siècle. Fondateur de 2 instituts religieux et 1er évêque de l’Afrique centrale, il fut en relation suivie avec les plus hautes personnalités de son époque. Pendant toute sa vie, saint Daniel Comboni fut pour ainsi dire hanté par la misère matérielle et surtout spirituelle de l’Afrique. Il vit dans l’amour brûlant du Cœur de Jésus pour tous les Hommes la source inépuisable d’un dynamisme missionnaire qu’il concevait comme une conséquence totale à l’évangélisation des peuples de l’Afrique noire. Anticipant sur l’inculturation qui préside depuis Vatican II à l’effort missionnaire de l’Eglise, saint Daniel Comboni rappelle à chacun de nous les dimensions universelles de l’Incarnation : « Noir, le Christ l’était aussi ».
Il est mort à Khartoum au Soudan, au cœur de l’Afrique, après avoir vécu une aventure missionnaire féconde et prophétique. Véritable précurseur, saint Daniel Comboni a appliqué les principes qui sont aujourd’hui les nôtres vis-à-vis de l’Afrique et de ses problèmes. Il a lutté énergiquement contre le trafic des esclaves, il a poussé le monde des Blancs à croire en l’Afrique, et surtout, il a encouragé les Africains à croire en eux-mêmes. Il les a aidés à s’affranchir de la soumission et du fatalisme, à prendre en main leur destin. La vie de saint Daniel Comboni, souvent dramatique, a été une succession de combats contre les préjugés et les égoïsmes. Mais il en est sorti vainqueur grâce à son esprit obstiné et courageux, sa patience dans les épreuves et l’aide de la Providence.
Il est un authentique témoin de ce que veut dire entretenir une relation avec Dieu. Un saint reconnu au-delà des frontières de l’Église orthodoxe, universellement, en particulier dans l’Église catholique où il est vénéré comme « un saint sans frontières ». Confronté à un incrédule qui interroge : « Dieu, où serait-il donc ? », saint Silouane se dit du haut de ses 4 ans : « Lorsque je deviendrai grand, j’irai chercher Dieu par toute la terre ».
Entendant parler de miracles sur la tombe d’un ascète reclus, contemporain de saint Séraphim de Sarov, saint Silouane à 19 ans est rassuré : « Cela montre
que Dieu est avec nous ». Devenu starets, père spirituel, au Mont Athos, il a écrit : « Grâce aux moines, la prière ne cesse jamais sur la terre, et là est leur
utilité pour le monde. Le monde tient grâce à la prière. Si la prière cessait, le monde périrait ».
Robuste charpentier d'un village de Russie centrale, d’une vigueur peu commune mais d'un caractère parfois violent, à 26 ans, tout change : saint Silouane entend la voix de la Mère de Dieu qui l'appelle à rejeter le péché. Il se met en route pour l'Athos et connaît tout d'abord la joie du moine qui a trouvé sa place sur terre. Mais cette euphorie des premiers jours ne dure pas. Saint Silouane va connaître, au monastère, des tentations alternées d'orgueil et de désespoir. C'est alors que le Christ lui apparaît et lui dit : "Tiens ton âme en enfer et ne désespère pas." Saint Silouane a compris que si bas qu'il puisse descendre, Jésus est là. Il vivra désormais dans la douceur et la prière continuelle, priant pour le monde entier et semant la paix autour de lui.
Voici une figure exceptionnelle de l’Eglise orthodoxe, dont le témoignage et l’expérience spirituelle reste d’actualité pour tous les chrétiens. Entré à 26 ans, en 1892, au mont Athos en Grèce, saint Silouane aurait vécu sans laisser de traces si le jeune Sophrony, son disciple, n’avait pas entrepris d’écrire sa vie et de recueillir ses écrits. Car il avait trouvé en saint Silouane un témoin incarné de la grâce, apte à répondre aux multiples formes de désespoir qu’étreint l’humanité contemporaine. Véritable père pour notre temps, saint Silouane l’Athonite a été capable d’exprimer dans les mots les plus simples la plénitude de l’expérience chrétienne qui tient dans la rencontre personnelle avec le Christ.
La vie de saint Silouane se passa sans évènements extérieurs particulièrement saillants. Issu d’une famille paysanne de Russie centrale, il vécut en charpentier jusqu’à son service militaire, ensuite ce fut la vie monotone d’un simple moine pendant 46 ans au monastère Saint Panteleimon du mont Athos en Grèce. Les archives du monastère nous résument d’ailleurs sa vie en quelques lignes. Pourtant Syméon Ivanovitch Antonov, devenu le moine Sylvain, Silouane, a été canonisé par le patriarche de Constantinople en 1987 en tant que docteur apostolique et prophétique de l’Eglise et du peuple chrétien. Il est vénéré tous les 24 septembre comme le moine le plus authentique du XXe siècle.
« Pour une seule âme d’enfant, j’aurais fondé la Société du Sacré-Cœur. » Née à Joigny en Bourgogne, sainte Madeleine-Sophie Barat reçoit de son frère prêtre Louis une solide formation théologique et spirituelle. Soutenue par le père Joseph Varin, des Pères de la Foi, elle entreprend de fonder une congrégation enseignante en 1800 ; c’est chose faite avec l’ouverture d’un premier établissement à Amiens. Devant faire face tout de suite à de graves difficultés, sainte Madeleine-Sophie Barat, supérieure générale jusqu’à sa mort, réussit à envoyer aux Etats-Unis en 1818 sainte Rose-Philippine Duchesne, sa 1ère religieuse missionnaire. Rappelons qu’entre 1800 et 1820, 35 nouvelles communautés de femmes furent fondées en France et de 1820 à 1880 6 nouvelles communautés se créent chaque année, bien accueillies et hautement estimées par les clercs. Dans ce 4ème et dernier épisode de votre feuilleton spirituel Les Pèlerins de Dieu, laissez-vous toucher par la vie intérieure, la spiritualité de sainte Madeleine-Sophie Barat, qui se devine grâce à ses milliers de lettres : cette religieuse du XIXe siècle a découvert le Cœur du Christ comme source d’où naissent l’Eglise et les sacrements, centre des « dispositions intérieures » de Jésus et de son amour rédempteur.
« Ne vivre que pour obéir à l’Esprit Saint » voilà son secret car toute sa vie, elle s’effaça dans le rayonnement de la « gloire du Sacré-Cœur », dont elle voulut n’être que l’instrument. Très douée à tous points de vue : intelligence, don d’organisation, vive sensibilité, ouverture à tous avec une préférence pour les enfants et les pauvres, sainte Madeleine-Sophie Barat, cette femme d’action fondatrice et supérieure de la Société du Sacré-Cœur de Jésus fut avant tout une grande contemplative remplie de la sagesse de Dieu. En 1839, à 60 ans, pensant que sa mort était toute proche, elle a écrit à une amie : « Faisons comme le cygne qui, près de mourir, recueille ses forces et chante avec plus d’harmonie que jamais. C’est ainsi que les saints finissent. C’est l’acte de leur vie le plus pur, le plus brûlant d’amour, le plus parfait ». Dans ce 3ème épisode de votre émission Pèlerins de Dieu consacrée à sainte Madeleine-Sophie Barat, revivez avec nous la grande crise qu’a connue la Société du Sacré-Cœur, aujourd’hui les religieuses du Sacré-Cœur, autour des années 1840, véritable descente dans l’abîme pour sa fondatrice, finalement victorieuse à l’image du Christ lors de sa résurrection pascale.
Elle est fêtée le 25 mai, béatifiée en 1908 et canonisée en 1925. Elle a joué un rôle majeur au XIXe siècle dans la diffusion considérable de la dévotion au Sacré-Cœur et dans l’attention croissante donnée à l’éducation féminine. Dotée d’un étonnant charisme de fondatrice et de supérieure de congrégation religieuse, sainte Madeleine-Sophie Barat, petite bourguignonne très instruite, fut une diplomate de grande envergure. Elle s’est appuyée sur une grande vie intérieure centrée sur l’Esprit Saint, lui permettant de triompher des grandes difficultés et des obstacles. Lorsqu’elle mourut à l’âge de 85 ans, elle avait dirigé sa société du Sacré-Cœur pendant 63 années : une société devenue internationale composée de 3359 femmes se consacrant à l’éducation et adorant le Sacré-Cœur de Jésus en Europe, Afrique du Nord, et en Amérique. Dans ce premier épisode découvrez la naissance miraculeuse et l’enfance joyeuse de sainte Madeleine-Sophie Barat au sein d’une famille bourgeoise de Joigny en Bourgogne. Fortement marqué par l’éducation de son frère Louis et par le traumatisme anticlérical de la Révolution française, elle monte à Paris à 16 ans où une rencontre changera sa vie.
Elle est fêtée le 25 mai, béatifiée en 1908 et canonisée en 1925. Elle a joué un rôle majeur au XIXe siècle dans la diffusion considérable de la dévotion au Sacré-Cœur et dans l’attention croissante donnée à l’éducation féminine. Dotée d’un étonnant charisme de fondatrice et de supérieure de congrégation religieuse, sainte Madeleine-Sophie Barat, petite bourguignonne très instruite, fut une diplomate de grande envergure. Elle s’est appuyée sur une grande vie intérieure centrée sur l’Esprit Saint, lui permettant de triompher des grandes difficultés et des obstacles. Lorsqu’elle mourut à l’âge de 85 ans, elle avait dirigé sa société du Sacré-Cœur pendant 63 années : une société devenue internationale composée de 3359 femmes se consacrant à l’éducation et adorant le Sacré-Cœur de Jésus en Europe, Afrique du Nord, et en Amérique.
Pendant à peu près 25 ans Sophie de Swetchine, russe convertie, exerça sur le monde catholique une influence extrêmement profonde et surnaturelle.
Sous la monarchie de juillet et jusqu'aux 1ères années du second empire, rien des affaires importantes de l’Eglise de France n'a été entrepris ou décidé sans qu'elle ait été consultée. Aucune activité religieuse et même aucune attitude intérieure de quelque retentissement n'ont été adoptées, sans son accord et son appui, aux moments cruciaux de leur vie par des hommes comme Armand de Melun, Charles de Montalembert, Henri Lacordaire, Prosper Guéranger, Alfred de Falloux, et par quantité d'autres. Or, Madame Swetchine, qui a longuement étudié le catholicisme avant d'y adhérer, manifeste une sureté doctrinale extraordinaire, jointe à une perspicacité psychologique hors de pair et à une lucidité aigüe des événements. Son sens de l'Église, qui lui vient de la tête et du cœur (elle a une théologie ecclésiale et elle en vit), est lié à une foi et à une vie spirituelle profondes et rayonnantes. Tout cela fait d'elle une des femmes qui ont le plus influé sur la vie chrétienne française : elle est la « directrice spirituelle » des laïcs et des prêtres les plus représentatifs.
Sophia Petrovna Soïmonov est née à Moscou le 22 novembre 1782. Son père fut un conseiller intime de Catherine II et tomba en disgrâce sous le tsar Paul Ier. Elle reçut une éducation soignée et une instruction très large, marquée par l’esprit des Encyclopédistes et la culture française. Elle apprit, outre le russe et le slavon, le français, l’allemand, l’anglais, l’italien, le latin et le grec, un peu d’hébreu. On ne sait rien de l’éducation religieuse de son enfance, mis à part qu’elle fut baptisée dans l’Eglise orthodoxe. En 1799, à 17 ans, elle fut mariée au général Nicolas Swetchine, quadragénaire dont elle n’eut pas d’enfant et auquel une tendre amitié la lia jusqu’à sa mort en 1850. Après une longue période de recherche, elle se convertit au Christ en proclamant la foi du catholicisme romain en novembre 1815 à 33 ans. Mais son mari doit démissionner de son poste, le couple quitte la Russie et après de nombreux voyages, Sophie Swetchine se fixe à Paris en 1826 au 71 rue Saint-Dominique.
Surnommée « la Madame de Sévigné russe », elle est une figure majeure du « réveil » catholique de la 1 ère moitié du XIXe siècle. Son idéal de bonheur
était le suivant : « Causer, lire, prier, admirer avec ceux qu’on aime ». Sur sa tombe, au cimetière du calvaire de Montmartre, où elle repose, les mots latins qu’elle avait tenu à y voir inscrits et qui résumaient sa foi et son énergie sont effacés depuis longtemps : « Seigneur j’ai aimé la beauté de ta maison et le lieu où réside ta gloire ». Dans ces textes, Madame Swetchine apparaît surtout comme une chrétienne vivant de foi, de confiance en Dieu, soumise à la volonté de Dieu que manifestent les évènements, fidèle à l’Eglise hiérarchique, apôtre auprès de ses amis qu’elle cherche à éclairer et à soutenir.
Si Dieu lui accordait un jour l’honneur de s’incorporer plus intimement encore à l’autel, s’il devait devenir un saint, le titre qui lui conviendrait le mieux serait Doctor liturgicus. En effet le 1 er abbé bénédictin de Solesmes restaurée Dom Guéranger est à l’origine du mouvement ecclésial qui a convié tous les chrétiens à vivre de la participation spirituelle à la liturgie, « source 1ère du véritable esprit chrétien » en restaurant notamment le chant grégorien. Dom Guéranger a travaillé aussi à faire connaître et aimer les origines chrétiennes et l’Eglise des Pères, préparant pour toute l’Eglise un retour aux sources fécond et fructueux. Il s’est défini lui-même comme « l’homme de l’ordre surnaturel » s’opposant en tout au naturalisme de son époque (la nature et l’homme pensé sans Dieu)
Outre son œuvre de restauration monastique avec l’abbaye bénédictine de Solesmes, Dom Guéranger eut une influence considérable au XIXe siècle en
provoquant, non sans rudes controverses, le retour des diocèses de France à l’unité de la liturgie romaine. Il est également l’initiateur du mouvement liturgique contemporain. Apprécié par le pape Pie IX qui le salue du titre de grand liturgiste, il participe activement aux définitions dogmatiques de l’Immaculée Conception et de l’Infaillibilité pontificale. Mais Dom Guéranger est d’abord un abbé au milieu de ses moines avec ses exigences, son souci de leur formation, avec aussi sa bonhomie et sa délicatesse charmantes qui lui gagnaient la confiance et l’affection.
Il est le restaurateur de Solesmes et de la vie bénédictine en France au XIXe siècle. L’histoire de Dom Guéranger est celle d’un grand moine attachant à travers les vicissitudes d’une vie laborieuse et surchargée où n’ont pas manqué les difficultés et les souffrances. Sa patience était telle que ses épreuves n’ont pas été sues de son entourage. N’est-ce pas le fruit d’une vertu héroïque ? Une santé délabrée à la suite du choléra contracté à Rome en 1837. Des inquiétudes d’argent qui le rongèrent depuis le début jusqu’à la fin de sa vie monastique. Des trahisons et des défections tragiques. Surtout son souci de l’Église universelle, tant pour la foi que pour la discipline. Les échecs de ses 1ères fondations monastiques manifestent l’esprit surnaturel de Dom Guéranger, sa foi, sa patience, son extrême générosité à l’égard de ceux qui avaient pu abuser de sa confiance.
La vie mystique de Dom Guéranger se caractérise par un profond équilibre. Il passera sans effort de la prière liturgique la plus solennelle aux problèmes concrets de la vie courante de son monastère de Solesmes avec les mille faits divers d’une communauté à diriger. Il reçut tout jeune la dévotion au Sacré-Cœur par une grâce particulière au monastère de la Visitation du Mans et peu après, au même endroit, c’est la foi en la Conception Immaculée de Marie qui s’impose à lui. En tout, Dom Guéranger veut servir l’Église qu’il connaît à travers son histoire et sa liturgie et dans des colloques intimes avec Dieu : il saura parler avec profondeur et onction de l’amour de l’Église ; il saura faire comprendre et aimer la liturgie comme prière de l’Église-Épouse avec son Époux divin.
Mgr Jacques Faivre, évêque du Mans a ouvert en 2006 le procès diocésain de béatification et canonisation en faveur du Serviteur de Dieu, Dom Prosper Guéranger, restaurateur de l’ordre des Bénédictins en France et grand liturgiste. Les travaux préparatoires ont été l’occasion de découvrir des aspects de sa personnalité qui jusque-là avaient été occultés, à savoir : sa vie mystique, sa paternité spirituelle et sa souffrance. Un tribunal doit faire l’examen des vertus de Dom Guéranger, de ses épreuves, de sa réputation de sainteté (« fama sanctitatis ») en entendant des témoins qui ont reçu d’éventuelles faveurs du Christ par son intercession. Une fois le dossier transmis au Saint-Siège pour un procès dans le cadre de la congrégation romaine pour les Causes des saints, le pape pourra prononcer l’héroïcité de ses vertus. Pour qu’il y ait béatification, rappelons qu’il faudrait un miracle authentifié comme dû à son intercession. Enfin, si un 2ème miracle se produisait après la béatification, dom Guéranger pourrait être proclamé
saint.
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