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A vrai dire... - page 21 | RCF

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    27 mai 2022

    Euthanasie et GPA, les projets qui avancent au sein du Gouvernement

    2 min
    Un pas après l'autre, les gouvernements français qui se succèdent avancent vers une légalisation de la grossesse pour autrui (GPA). C'est la conviction de Vianney Lecointre, diacre du diocèse de Séez et président de l'association Alliance Via dans l'Orne.

    "Ce quinquennat s’annonce comme celui de tous les dangers concernant
    les sujets bioéthiques.
    Le président réélu annonce une « grande consultation » concernant
    l’euthanasie mais il en donne pratiquement le résultat à l’avance et nomme
    au ministère de la santé une militante de l’exception de l’euthanasie. Quoi
    qu’il en soit, s’il y a débat, il faudra essayer de se mobiliser pour éviter les
    plus graves dérives comme celles que nous connaissons déjà en Belgique.
    Quant à la GPA, la Gestation pour Autrui, la pratique des mères
    porteuses en somme, vous vous souvenez peut-être que, lors de la
    légalisation récente de la PMA pour des raisons autres que médicales (mais
    remboursée quand même par la Sécurité Sociale), elle devait constituer une
    ligne rouge qu’il ne fallait absolument pas franchir ! L’entreprise consistant à
    rendre cette ligne la plus poreuse possible est cependant bel et bien lancée.
    On évoque la nécessité d’encadrer la pratique par la loi, la possibilité de
    définir des GPA soi-disant éthiques et on ferme les yeux sur l’importation de
    la GPA de l’étranger, et les trafics d’enfants qui en découlent, tolérant même
    la publicité qui peut en être faite en France ou les reportages mielleux de
    people posant avec leur progéniture dûment achetée.
    Certains s’offusquent aussi que la GPA soit définie comme un esclavage,
    qui ne saurait donc être éthique. C’est pourtant le point de vue défendu par
    René Frydman, le célèbre gynécologue, père du premier « bébé
    éprouvette », dans un livre sur sa vie qu’il a publié récemment. La GPA est
    un abandon d’enfant organisé, programmé, monnayé, explique-t-il. Disposer
    du corps d’une femme, presque toujours précaire, parfois choisie sur
    catalogue, comme d’une machine à procréer n’est rien moins qu’une
    aliénation d’autrui, souvent gérée par des mafias locales. Bref, il s’agit, dit le
    Docteur Frydman, d’une grave violence faite aux femmes.
    Autoriser la GPA serait bien sûr une régression. Il faut revendiquer au
    contraire l’abolition universelle de la GPA."
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    26 mai 2022

    Coiffeuse

    2 min
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    24 mai 2022

    Comment réagir face au suicide d'un proche

    1 min
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    23 mai 2022

    La décadence ne justifie pas la guerre

    2 min
    nous donne un avis sur ce qu’il
    convient de faire devant la « décadence ».
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    19 mai 2022

    Acceptons l'utopie et d'avoir des rêves

    2 min
    Le congrés national du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) avait lieu à Toulouse la semaine dernière, Pierre HERMANN, président du CJD Normandie, qu'en avez-vous retenu ?
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    18 mai 2022

    EDITO 18 MAI 2022

    2 min
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    17 mai 2022

    La sainteté au quotidien, à la portée de tous les baptisés

    2 min
    Pascaline Lano, était à Rome dimanche dernier pour la canonisation de Charles de Foucault et 9 autres saints, que retient-elle de cette célébration ?
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    13 mai 2022

    Faudra-t-il en passer par une dictature verte

    2 min
    D’après le dernier rapport du GIEC, il ne nous reste que trois ans pour agir et arriver à réduire les émissions de gaz à effet de sphère afin de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés.
    Mais que faudrait-il faire en fait ? Un gouvernement mondial devrait-il imposer aux plus prospères d’entre nous une cure d’austérité digne des temps de guerre et de rationnement ? Comment dans un monde libéral exercer pareille coercition ? Va-t-il falloir choisir entre la liberté et la fin du monde ? Faudra-t-il qu’une tyrannie plus ou moins éclairée nous impose ce qui est bon pour nous collectivement, étant donné que la somme de nos choix individuels nous mène visiblement à la catastrophe ?
    Dire que pour éviter d’en arriver là, il aurait peut-être juste suffi que :
    ? Nous n’organisions pas l’espace en fonction de la seule voiture en séparant
    comme nous l’avons fait lieux d’habitation, de commerce, de travail…
    ? Nous renoncions tous à prendre la voiture pour ne faire que quelques centaines de mètres…
    ? Nous ne soyons pas obsédés par le confort au point que quand les logements sont mieux isolés, nous n’en profitons pas pour diminuer les consommations d’énergie mais pour gagner quelques degrés de température chez soi…
    ? Nous acceptions de payer le vrai prix des choses, celui auquel on évite le
    gaspillage…
    ? Nous sachions apprécier ce qui est bon et beau autour de nous plutôt que d’aller le chercher au bout du monde…
    ? Nous nous contentions d’importer des bananes et des mangues des pays
    exotiques, mais pas des pommes, des tomates ou des fraises hors saison…
    ? Nous ayons une politique agricole tournée vers la valorisation des territoires et pas seulement le productivisme.
    Bref, il aurait fallu que nous comportions en producteurs et consommateurs
    raisonnables, soucieux de notre environnement naturel et humain. Est-ce trop tard ? Trop tard peut-être ou en tous cas insuffisant. Mais faisons déjà cela et au moins nous contribuerons déjà à rendre notre mode plus agréable et plus désirable.
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    13 mai 2022

    Edito du 13 mai 2022

    2 min
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    12 mai 2022

    Nostalgie

    2 min
    La guerre en Ukraine, le réchauffement climatique, Le Covid qui s’installe et multiplie ses variants. Tout cela a de quoi nous faire regretter ce que certains appellent « le bon vieux temps ». Alain Charlier, y a-t-il une lecture plus enthousiasmante de l’avenir ?
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    11 mai 2022

    Chronique du 11 mai 2022

    3 min
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    10 mai 2022

    L'urgence de la Bonne Nouvelle

    2 min
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    9 mai 2022

    L'unité nationale

    2 min
    L’unité nationale peut se construire en recherchant l’ouverture d’une
    cohésion harmonieuse, sans donner la priorité aux accords partisans.
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    3 mai 2022

    Éduquons nos jeunes à la citoyenneté

    2 min
    Un commentaire de Sixtine de RAUCOURT après l'élection présidentielle
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    29 avril 2022

    Un débat démocratique en deçà des défis à relever

    2 min
    Vianney Lecointre, diacre du diocèse de Séez, revient sur les débats électoraux récents, passés et à venir...

    "La guerre en Ukraine a, entend-on parfois, perturbé le bon déroulement de la campagne électorale. Peut-être même en a-t-elle été un tournant essentiel. Pour ma part, je dois dire qu’elle a largement déterminé mon vote, notamment au second tour. Je suis convaincu en effet qu’elle représente un défi majeur pour nos démocraties. En s’attaquant à l’Ukraine, Vladimir Poutine veut faire reculer le modèle de justice, de respect, de libre opinion que l’Europe représente encore. Il est d’ailleurs convaincu qu’elle est décadente et qu’il peut l’abattre.
    De fait, saurons-nous nous défendre ? Je ne parle pas ici de forces militaires, mais de notre détermination à faire valoir nos valeurs, de notre capacité à montrer que, malgré ses défauts, la démocratie est un régime enviable pour tous les pays.
    En France, le niveau du débat à l’occasion de l’élection présidentielle laisse des doutes sur notre capacité collective à faire émerger des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés. Pour le dire tout net, je trouve lamentable que les vrais sujets n’aient même pas été abordés : rien sur l’adaptation de notre Défense Nationale alors que la guerre est à nos portes ; rien sur la résilience de notre société face aux crises, ni sur l’amélioration de notre système de santé alors que nous sortons de deux ans de crise sanitaire ; aucun projet digne de ce nom pour contribuer à enrayer le bouleversement climatique et l’effondrement de la biodiversité qui mettent en danger l’avenir même de l’humanité…
    « Ce qui est en jeu, c’est la dignité de la personne. Et si l’Europe est en danger, c’est avant tout parce qu’elle n’en a pas une idée assez juste et forte » alerte Constantin Sigov, un philosophe ukrainien cité par Jeanne-Emmanuelle Hutin dans un éditorial de Ouest-France. A cet égard, rappelons par exemple que le président Macron avait promis un projet de loi Grand Âge pour 2021. A la place, il nous propose désormais de discuter euthanasie…
    La culture de mort, nous alertait déjà Jean-Paul II, est un poison pour nos sociétés. Les problèmes de l’humanité, expliquait-il dans son encyclique Evangelium vitae, doivent se résoudre par l’affirmation de la primauté de l’être sur l’avoir, de la personne sur les choses, par le passage de l’indifférence à l’intérêt envers autrui et le passage du rejet à l’accueil de l’autre.
    Alors, messieurs les politiques, au travail pour les législatives ! Confrontez-vous aux vrais sujets."
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    28 avril 2022

    Président élu

    2 min
    Depuis quelques jours, les Français ont renouvelé leur confiance à Emmanuel MACRON en tant que Président de la République. Selon Alain Charlier, le sujet est-il clos jusqu’en 2027 ?
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    27 avril 2022

    Chronique du 27 avril 2022

    3 min
    Thierry Grenet
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    25 avril 2022

    L'accueil de l'étranger

    2 min
    Devant le bon exemple de la Pologne pour l’accueil des
    réfugiés ukrainiens, Marc Tesnière y voit le désir de partager une aventure commune.
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    22 avril 2022

    Le vote blanc

    2 min
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    21 avril 2022

    La place de l'innovation dans les PME normandes

    2 min
    Bonjour Pierre HERMANN, vous faites partie du centre des jeunes dirigeants, quelle est la place selon vous de l'innovation dans les PME du CJD Normandie

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