Mise à mort ou reconstruction ? Le 80e Congrès du Parti socialiste à Marseille devait être un nouveau départ. Mais l’élection du Premier secrétaire du parti mi-janvier est venue gripper ce joli narratif. La réélection d’Olivier Faure a été contestée haut et fort par son concurrent, le maire de Rouen, Nicolas Mayer Rossignol, mettant à jour les factures et les différents courants à l’intérieur du PS. Les deux rivaux ont pointé des irrégularités. Le parti s’est déjà relevé de ce genre de crise, mais cette fois le pugilat intervient alors qu’il est déjà affaibli et qu’il lui manque surtout une vraie base idéologique.
Le contre-la-montre est lancé ! Les syndicats ont fixé à jeudi 19 janvier la première mobilisation contre la réforme des retraites. Le point de départ d’une gronde qui s’annonce longue promettent-ils. Le climat social semble, en effet, explosif en France, les retraites viennent s’ajouter sur un mille-feuille de colères. Mais les syndicats ont-ils la capacité d’être le point de ralliement, le truchement, de ces mécontentements, alors qu’on parle notamment d’une “giletjaunisation” des luttes ?
Face à l'explosion des prix de l’électricité, le marché européen de l’énergie est sévèrement pointé du doigt en France, notamment par certains membres de la classe politique. Il serait à l’origine de tous les maux. Ce mécanisme existe pourtant depuis plusieurs décennies, mais jamais une crise ne nous avait poussés à nous pencher sur son fonctionnement. Jamais d’ailleurs nous n’avions regardé avec autant d’attention une facture d’électricité. Car tout cela nous semblait normal. Aujourd’hui, il s’agit donc de comprendre comment fonctionnent nos contrats d’énergie, comment fonctionne la répartition électrique européenne et surtout comment réformer ce marché.
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