Tempo · Le podcast d'actualité de RCF Lyon - page 8 | RCF

Les prévisions de l'Organisation météorologique mondiale sont formelles : les 5 prochaines années pourraient être les plus chaudes jamais enregistrées dans l'Histoire. Le réchauffement climatique, couplé à des phénomènes météo incontrôlables, confirme ces projections, et pose la question de notre quotidien sur une planète toujours plus chaude.

Notre quotidien, mais aussi notre manière d'habiter, notamment dans nos grandes métropoles comme celles de Lyon. Cette nécessité aujourd’hui de mener une véritable politique du logement, pour rendre nos maisons et nos appartements les plus vivables possibles.

Mais où en est-on dans le Grand Lyon ? Le point dans cet épisode de Tempo, avec :
- Delphine Agier, directrice de Soliha Rhône et Grand Lyon,
- Joseph Clémenceau, directeur technique pour Soliha Rhône et Grand Lyon,
- Renaud Payre, vice-président de la métropole de Lyon délégué à l'habitat, au logement social et à la politique de la ville.

Vous êtes plus de 2 millions chaque année à lui rendre visite, en haut de sa colline. Mais sous ses airs imposants et solides, la basilique de Fourvière est en péril. Souvent décrite comme protectrice de la ville de Lyon, l'édifice cache pourtant d’importantes fragilités.

Des besoins urgents se font sentir notamment sur les tours de la basilique, victime du temps et des aléas climatiques : la Fondation Fourvière, propriétaire du monument, a besoin de fonds pour financer les travaux.

Dans cet épisode de Tempo :
- Philippe Allard, architecte du patrimoine,
- Magaly Chatin, déléguée générale de la Fondation Fourvière,
- Antoine Requin, salarié de la Fondation Fourvière chargé du suivi des travaux de la basilique.

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Ils ont décidé d'occuper une église à Lyon pour se mettre à l'abri : entre 40 et 80 jeunes migrants dorment depuis vendredi dans l'église du Saint-Sacrement, dans le 3e arrondissement. Avec l'arrivée du froid et de la pluie, ces Guinéens, Ivoiriens et Sénégalais ont frappé à la porte de l'église alors qu'ils sont depuis des mois sans solutions d'hébergement dans le square Sainte-Marie-Perrin juste à côté. Le diocèse de Lyon cherche de son côté des solutions temporaires pour leur venir en aide, l'État et la Métropole de Lyon sont attendus pour ouvrir d'urgence de nouvelles places d'hébergement.

La situation est loin d'être anecdotique : depuis le début de l'année, le nombre de jeunes migrants arrivés dans la Métropole de Lyon n'a jamais été aussi élevé, ils sont deux fois plus nombreux que l'an dernier, ce qui laisse les collectivité locales désemparées.

Dans cet épisode de Tempo, Charlotte Mongibeaux s'est rendue sur le parvis de l'église du Saint-Sacrement à Lyon, à la rencontre de ces jeunes qui ont dormi ces dernières nuits sur les bancs de l'église :
- Souleiman, de Guinée-Conakry,
- Abdul, Ivoirien,
- Pierre Verrier, chargé de projets pour l'association Forum réfugiés,
- Lucie Vacher, 8e vice-présidente de la Métropole de Lyon à l'enfance, la famille et la jeunesse.

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C'est l'une des stars des fêtes de fin d’année. Et même si l’on se dit qu’on veut limiter les friandises, il est difficile d’y résister. La papillote devrait à nouveau envahir les tables d’ici quelques jours, si ce n’est pas déjà fait.

Ce produit iconique, chocolat emballé dans un papier brillant, souvent accompagné d’un petit proverbe, a été inventé à Lyon. Et son histoire n’est pas forcément connue.

Dans cet épisode de Tempo :
- Yves Rouèche, historien de la gastronomie,
- Anne-Charlotte Valorge, directrice marketing chez Révillon.

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La goélette Tara s'est amarrée au ponton du jardin du musée des Confluences pour une cinquantaine de jours. Ce bateau scientifique a été d’abord construit pour l’explorateur Jean-Louis Étienne avant d’être repris par la styliste agnès b. et Étienne Bourgois il y a 20 ans.

Jusqu'au 21 janvier 2024, la Fondation Tara Océan, propriétaire du bateau, propose des visites de l'embarcation, des conférences et des rencontres thématiques.

Présentation de cette escale lyonnaise d'un bateau pas comme les autres avec Myriam Thomas, directrice du pôle « culture, océan et sensibilisation » de la Fondation Tara Océan.

Top départ pour la Fête des Lumières : quatre jours où la ville va scintiller dans une trentaine de sites. Deux millions de personnes sont attendues jusqu'à dimanche. Mais la Fête des Lumières est née autour de la date religieuse du 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Aujourd’hui, la fréquentation de Lyon à cette période est un moyen pour les Églises de partir en mission à la rencontre des millions de touristes.

Dans cet épisode de Tempo :
- Jean-Paul, missionnaire du 8
- de jeunes bénévoles
- le père Yves Guerpillon, recteur du sanctuaire de Notre-Dame de Fourvière
- Mgr Olivier De Germay, archevêque de Lyon
- Lucas Muñoz, cofondateur de Jeunesse en Mission Lyon

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Projections sur les murs, installations dans les rues, derniers réglages : depuis quelques jours, la ville de Lyon bat au rythme des balances, les derniers préparatifs de la Fête des Lumières. Car à partir de jeudi 7 et jusqu'à dimanche 10 décembre, 32 œuvres prendront la lumière, dans 29 lieux de 7 arrondissements différents. Comme l'an dernier, deux millions de visiteurs sont attendus sur ces quatre soirs de fête.

Avec ces chiffres XXL, difficile de savoir par où commencer. À côté des très fréquentées installations de la Place des Terreaux et de la primatiale Saint-Jean, d’autres valent pourtant le détour. C'est le cas de celle projetée sur les murs de la Fondation Bullukian, Place Bellecour : une œuvre créée par un collectif d'artistes sourds. C'est la première fois que de l’art « sourd » est présenté dans un événement de cette ampleur. Il s’agit même d’une première mondiale. L'œuvre s'appelle V.V.V. pour Video Visual Vernacular : découverte dans cet épisode de Tempo.

Dans ce numéro :
- Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon
- Anthony Guyon, artiste et cofondateur de la Compagnie On Off

Il y a 25 ans jour pour jour, le 5 décembre 1998, le quartier du Vieux-Lyon était classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, conjointement avec les collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, ainsi que le cœur de la Presqu'île.

L'aboutissement d'une sauvegarde du secteur historique de Lyon entamé dans les années 1960, puisque le quartier, selon la volonté du maire Louis Pradel, devait être rasé pour laisser place à une autoroute.

Si le Vieux-Lyon est encore debout et aujourd’hui restauré, visité par des millions de touristes chaque année, c’est grâce au travail acharné d’un couple de Lyonnais amoureux du patrimoine : Régis et Annie Neyret.

Dans cet épisode de Tempo :
- Michelle Neyret, sœur de Régis Neyret,
- Frédéric Auria, actuel président de l'association Renaissance du Vieux-Lyon.

Vous avez peut-être profité du Black Friday pour avancer sur vos achats de Noël... Une journée de promotion d’autant plus importante aujourd’hui, à l’heure d’une inflation qui pèse sur le portefeuille des Français. Dans ce contexte, le marché de l’occasion et de la seconde main commence à séduire de plus en plus de clients. Aujourd’hui, ce marché pèse 7 milliards d’euros en France. Mode, jouets, produits du quotidien : tous les secteurs s’intéressent à l’occasion, d’autant plus depuis la crise sanitaire. Et notre région lyonnaise n’échappe pas à ce constat : sauter sur l’occasion de la seconde main, c’est ce que nous vous proposons dans Tempo.

Dans cet épisode :
- Rose Daviet, responsable d'un magasin Envie dans le 7e arrondissement de Lyon,
- Gilles, client du magasin Envie,
- Claire Romarie-Poirier, directrice communication de Market Prod, qui s'occupe de promouvoir le marché de la mode vintage de Lyon.

À l'occasion des Semaines sociales de France, organisées à Lyon fin novembre et consacrées au thème de la radicalité dans l'écologie, 20 associations d'inspiration chrétienne de Lyon et du Rhône ont lancé un appel pour une accélération de la transition écologique.

Tempo donne la parole à deux associations signataires : l'Antenne Sociale de Lyon avec sa présidente Bernadette Angleraud, et Chrétiens dans le monde rural (CMR) avec Jean-Louis Nicolas, membre et ancien président de la section rhodanienne.

Comment la marchandise transite en France ? 88 % par poids lourd, 10 % par train et seulement 2 % par voie fluviale, selon le bilan annuel des transports en 2022. L’État souhaite un report modal vers le fluvial, encore trop peu exploité. Parmi les cibles d’Emmanuel Macron, l'axe fluvial Méditerranée-Rhône-Saône, un axe qui reste largement sous-utilisé. Aujourd’hui, 80 % des marchandises qui arrivent en bateau au port de Marseille repartent en camion. Le Président annonçait il y a un an vouloir développer un « grand port » reliant Marseille à Lyon.

Le point sur l'avancée du projet dans Tempo, avec :
- Romain Maillot, délégué général au développement de l’axe MeRS
- Cécile Avezard, directrice territoriale Rhône-Saône de Voies Navigables de France (VNF)
- Thomas San Marco, délégué général de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR)

Parmi tous les hommages rendus à Gérard Collomb après sa mort, beaucoup soulignent sa volonté de rassembler les différentes communautés. Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon, se souvient que le maire socialiste était convaincu qu'ensemble, en dialoguant, notamment entre les différentes religions, une ville solidaire et fraternelle pouvait naître. Témoignage.

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Maire bâtisseur, qui a donné un nouveau visage à Lyon et à sa métropole, Gérard Collomb était également artisan de dialogue entre les communautés de sa ville et les religions. Le maire emblématique de Lyon est mort samedi 25 novembre : à l’occasion de ses funérailles, qui auront lieu mercredi 29 novembre à 11h à la cathédrale Saint-Jean, nous revenons sur son parcours, sur ce qu'il laissera aux Lyonnais.

On en parle dans ce numéro spécial de Tempo avec Bernard Berthod, historien et conservateur du musée de Fourvière.

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Un lieu dans lequel on vient pour souffler, un temps de répit pour les familles qui traversent des périodes difficiles.

Reportage à Villeurbanne et sa Maison des Familles : ce lieu vient de fêter sa première année d’existence, et accueille, dans un cadre chaleureux, enfants et parents pour venir discuter, boire un café, jouer à des jeux de société. Et, petit à petit, panser des plaies aux fortes répercussions sur leur vie familiale.

Créé en 2009 à Grenoble, ce réseau de Maison des Familles est porté par les Apprentis d'Auteuil et le Secours catholique.

Dans cet épisode :
- Joude, 7 ans et demi
- Géraldine Vienot, directrice

Comme chaque année, RCF sollicite votre soutien pour que notre antenne continue d'émettre. Le modèle économique de notre radio repose sur le don et nous sommes ainsi tous acteurs de RCF : salariés, bénévoles, auditeurs.

À cette occasion, passez de l'autre côté de l'antenne en découvrant les coulisses de votre radio RCF Lyon. De l'administratif à la technique, en passant par les bénévoles et les donateurs, nous vous montrons comment chacun a sa place dans l'aventure RCF.

Après le prix Femina, le prix Goncourt ou encore le prix Renaudot, c’est au tour du prix des Goncourt des Lycéens d’être annoncé* ce jeudi 23 novembre en début d’après-midi.

Mais pour l’heure, ce matin à Rennes, ville où est né le prix Goncourt des lycéens, 13 lycéens venus de toute la France ont commencé à débattre. Ils ont la lourde tâche de se mettre d’accord sur un lauréat parmi sept ouvrages encore en lice. Et leur choix sera scruté de près par les auteurs et éditeurs : le Goncourt des lycéens est le deuxième ou troisième prix, selon les années, qui fait le plus vendre en France et il repose uniquement sur le libre choix des lycéens, sans intervention extérieure.

Depuis septembre, une cinquantaine de classes (1 500 à 2 000 élèves) lisent, échangent, argumentent. Un travail titanesque, réalisé en partie à Lyon, dans le lycée Colbert du 8e arrondissement.

Plongée dans les coulisses du prix Goncourt des lycéens.

Dans cet épisode de Tempo :
- Estelle Flavet, responsable de l’action culturelle pour la Fnac,
- Syrine, élève en seconde au lycée Colbert,
- Clélia Anfray, sa professeure de lettres,
- Émilie Frèche, qui signe Les Amants du Lutetia (Albin Michel)

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*depuis la diffusion de cet épisode jeudi 23 novembre à 7h sur RCF Lyon, le prix Goncourt des lycéens 2023 a été attribué à Neige Sinno pour Triste tigre : un roman, déjà primé du prix Femina, qui revient sur les viols subis par l'auteure dans son enfance.

Question carburant, le débat tourne régulièrement autour du prix de l’essence. Et si demain, on utilisait de l’hydrogène pour faire avancer nos voitures ? L’État et la région Auvergne-Rhône-Alpes misent sur cette énergie pour décarboner les transports, l'activité la plus émettrice de gaz à effet de serre de la France avec un tiers des émissions. L'hydrogène est-elle une énergie verte ? Où en est son développement en région lyonnaise ?

Le point dans cet épisode de Tempo avec :
- Philippe Rosier, PDG de Symbio, fabriquant de piles à hydrogène pour les mobilités,
- Laurent Fullana, le président d'Horiba France,
- Thierry Kovacs, vice-président de la Région AuRA délégué à l'écologie,
- Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon.

L'écharpe tricolore est de sortie Porte de Versailles à Paris. Le 105e Congrès des maires de France a ouvert dans la capitale jusqu'à jeudi. Plus de 10 000 élus locaux seront présents pour débattre, réfléchir et échanger autour de leur rôle et de leurs missions au quotidien. Un quotidien qui peut être bien différent selon la commune, en ville ou à la campagne.

En France, 9 communes sur 10 sont considérées comme rurales. Le rôle du maire prend alors tout son sens en tant qu’élu de proximité, que l’on peut croiser au quotidien, avec qui l’on peut discuter, échanger au détour d’une rue. Des élus de terrain, passionnés, mais dont le quotidien n’est pas toujours simple, et où les vocations se font de plus en plus rares.

Dans cet épisode de Tempo :
- Sylvie Jovillard, maire de Légny (69)
- Jean-Luc Lemoine, plâtrier-peintre à Légny

Avec l’arrivée de l’automne, la pluie a largement fait son retour dans le Rhône. Des sols enfin humides, eux qui ont tant souffert de la sécheresse cet été : des canicules et de longues périodes sans précipitations, de quoi encore plus appauvrir les nappes phréatiques, et obliger la préfecture du Rhône à prononcer des restrictions.

Face à ce contexte, les agriculteurs doivent s'adapter : quel faire quand l'eau, vitale pour leur activité, devient plus rare ? Doit-on la stocker, comme le propose le modèle des « méga-bassines » ? Doit-on changer de modèle agricole ?

En début d'année 2023, la « guerre de l'eau » mettait sur la carte la commune de Sainte-Soline (79) : en mars, des milliers de manifestants s'opposaient à un projet de méga-bassine dans les Deux-Sèvres. Lors d'une manifestation ultra-violente avec d’intenses affrontements avec les forces de l’ordre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ira jusqu'à parler des manifestants comme d'« éco-terroristes ». Sainte-Soline, symbole du combat idéologique de la gestion de l'eau.

Aujourd'hui, le débat est plus que jamais au centre de l'agriculture. Deux modèles s'opposent, l'un intensif, l’autre paysan.

Illustration dans le Rhône, dans cet épisode de Tempo, avec :
- Stéphane Peillet, vice-président de la Chambre d'agriculture du Rhône
- Antoine Pariset, porte-parole de la Confédération paysanne du Rhône

À l'heure de la publication de son rapport annuel national sur l'état de la pauvreté en France, le Secours catholique constate que les personnes qu'il accompagne sont de plus en plus des femmes.

Éclairage sur la situation dans le Rhône avec la présidente locale du Secours catholique, Marie-Thérèse Briand.