Tempo · Le podcast d'actualité de RCF Lyon RCF - page 7

Pas besoin de traverser le globe pour voir des monuments uniques. Depuis Lyon, il suffit d'une vingtaine de minutes de trajet pour découvrir la plus grande statue de France ! Direction la commune de Miribel, dans l’Ain, juste à la frontière avec la Métropole de Lyon, à la rencontre d’un monument de plus de 32 mètres de haut. La plus haute statue de France : la Vierge du Mas Rillier, construite pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1938 à 1941.

Dans cet épisode de Tempo :
- Josiane Bouvier, élue de Miribel et responsable du patrimoine,
- Jacques Meyer, habitant de Miribel.

C'est sans doute LE restaurant qui incarne le plus la tradition gastronomique lyonnaise, perpétuant la marque Paul Bocuse : l'Auberge du Pont de Collonges, près de Lyon, fête cette année ses 100 ans.

Triplement étoilé pendant 55 ans, l'établissement de Collonges-au-Mont-d’Or conserve encore aujourd’hui 2 étoiles, avec toujours dans l’assiette la tradition de la cuisine française préparée à la perfection : la quenelle de homard sauce champagne, la soupe aux truffes VGE, le loup en croûte feuilletée sauce Choron, ou la volaille de Bresse demi-deuil en vessie…

Pour célébrer ce centenaire, Tempo s’est rendu dans les cuisines du restaurant Bocuse pour un reportage très gourmand signé Marie Leynaud.

Dans cet épisode en cuisine :
- Gilles Reinhardt, chef Meilleur Ouvrier de France,
- Frédéric Demeure, assistant maître d'hôtel et 37 ans de maison chez Bocuse,
- Thibault Curioz, chef sommelier.

EN VIDÉO | Retrouvez notre reportage vidéo sur notre chaîne YouTube.

Juste à côté de l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry coexistent deux centres de rétention administrative, à moins de deux kilomètres de distance l’un de l’autre. Des lieux de privation de liberté où sont enfermées les personnes en situation irrégulière, dans l’attente de leur expulsion vers leur pays d’origine.

Dans le jargon, un centre de rétention administrative est un "CRA". Celui construit en 2022 à l’aéroport de Lyon, le deuxième, est le dernier CRA à avoir ouvert ses portes en France. Il a été inauguré par Gérald Darmanin lui-même : le ministre de l’Intérieur en a fait un modèle, tout en affichant sa volonté de doubler le nombre de places dans ces centres en France.

Pourtant, depuis son ouverture, les polémiques se multiplient au CRA 2 de Lyon : élus, associations et avocats dénoncent les conditions de rétention de cet établissement de 140 places. La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a même rendu un rapport en juin dernier y dénonçant des conditions indignes. Six mois après sa publication, où est-on au CRA 2 de Lyon ?

Dans cet épisode de Tempo :
- Raymonde Poncet, sénatrice écologiste du Rhône,
- commandante Sandrine Battin, cheffe du CRA 2,
- Dr Abdelkader Bessedik, médecin du CRA 2.

Acheter un appartement deux fois moins cher que les prix du marché, ça peut paraître incroyable, mais c'est bien possible aujourd’hui à Lyon, Dardilly, Saint-Genis-Laval ou encore Oullins, grâce à une nouvelle disposition mise en place par la métropole de Lyon : le bail réel solidaire (BRS) qui permet aux classes populaires et aux classes moyennes d’accéder à la propriété dans des territoires tendus ou en ruralité.

Aujourd'hui, 2 000 logements en BRS sont en préparation dans la métropole de Lyon. Quelques centaines ont déjà été livrés. Ce dispositif a pour objectif de faire accéder les classes moyennes plus rapidement à la propriété et, par effet domino, de faire baisser les prix de l'immobilier.

Le point dans cet épisode avec :
- Renaud Payre, vice-président délégué au logement à la métropole de Lyon,
- Frédéric Marchal, directeur général adjoint au pôle immobilier résidentiel de Nexity,
- Sylvain Grataloup, président national de l'UNPI, Union Nationale des Propriétaires Immobiliers.

Pendant quarante nuits, entre le 8 décembre 2023 et le 16 janvier 2024, plusieurs dizaines de migrants ont dormi dans l'église du Saint-Sacrement dans le 3e arrondissement de Lyon.

Depuis avril 2023, ils étaient installés dans des tentes de fortune dans le square Sainte-Marie-Perrin, faisant face à l'église, dans l'attente de la décision concernant le recours sur leur âge. Ces jeunes Africains se disent mineurs mais pas reconnus comme tels par l’État français.

Aujourd'hui, dans le cadre d'un plan d'urgence, ils viennent d'être mis à l'abri par la mairie de Lyon et le diocèse.

Le prêtre en charge de la paroisse, le père Renaud de Kermadec, est l'invité de Tempo pour revenir sur ce qui s'est vécu dans la paroisse depuis le 8 décembre avec ces migrants hébergés dans l'église du Saint-Sacrement.

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu… et ton prochain comme toi-même » : voilà le thème retenu cette année pour une nouvelle semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Chaque année, du 18 au 25 janvier, toutes les Églises chrétiennes dans le monde sont amenées à se rassembler sous une seule et même semaine de célébrations et de liturgies, pour faire vivre l'œcuménisme. Une semaine qui trouve son origine à Lyon, au début du 20e siècle, notamment grâce à la volonté de dialogue incarnée par un homme, l'abbé Paul Couturier, dont la mission d'unité résonne encore aujourd’hui dans les différents diocèses du pays.

Dans cet épisode de Tempo :
- Anne-Noëlle Clément, théologienne, membre du groupe des Dombes, ex-directrice du centre lyonnais Unité Chrétienne,
- Ben Harding, pasteur de l'Église anglicane lyonnaise.

Les pluies des dernières semaines ont fait monter le niveau du Rhône et de la Saône à Lyon, inondant quelques berges, sans pour autant inonder la ville. Et pourtant, si Lyon a été une nouvelle fois épargnée de la montée des eaux, tout s’est joué à une soixantaine de kilomètres en amont sur le Rhône. Pour protéger Lyon, une zone est inondée, volontairement, dans la plaine du Bouchage, dans le Nord-Isère. Un héritage d’une loi de Napoléon III, décidée après une crue meurtrière à Lyon en 1856. Cette plaine du Bouchage, composée de 4 communes, est inondée, volontairement, pour faire baisser le niveau des eaux en aval et ainsi protéger Lyon.

Dans cet épisode de Tempo :
- Ercole Ghirelli, retraité et habitant du Bouchage depuis 60 ans,
- Annie Pourtier, maire du Bouchage,
- Jean-Pierre Barbier, président du département de l'Isère.

Dominant la Saône au niveau du Quai Saint-Vincent, elle est prise en photo quotidiennement par les touristes, mais aussi par les Lyonnais eux-mêmes, et donne à voir, en une seule et même œuvre, l’histoire de toute une ville : la Fresque des Lyonnais fête ses 30 ans cette année. Une immense peinture murale en trompe-l’œil de 800 m², sur la façade d’un ancien immeuble situé à l’angle du Quai Saint-Vincent et de la rue de la Martinière, dans le premier arrondissement de Lyon. Créée en 1994, la fresque représente l’histoire de la cité, par les personnages emblématiques qui y ont vécu : ils sont 30 à être représentés sur cette fresque évolutive, pleine de détails et d’Histoire à raconter.

Dans cet épisode de Tempo, vous entendrez Séverine Jardin, directrice de CitéCréation.

Du dépôt de la demande jusqu'à l’emménagement, il faut pour certains attendre 10 ans pour enfin entrer dans un logement social. 100 000 demandes de logement social ont été déposées sur l’ensemble du Rhône l’an dernier, et moins d’une démarche sur dix aboutit dans la métropole de Lyon. Face au non-respect de la loi de SRU, la préfecture du Rhône a décidé d’agir et de retirer à sept communes leur compétence d’urbanisme pour les reprendre à son compte. Une décision inédite.

Dans cet épisode de Tempo :
- Vanina Nicoli, secrétaire générale et déléguée à l'égalité des chances à la préfecture du Rhône,
- Marylène Millet, maire de Saint-Genis-Laval,
- Xavier Inglebert, président du directoire et directeur général du Groupe Deux Fleuves.

Nouveau gouvernement et nouvelle surprise : après la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, l'entrée au gouvernement de Rachida Dati, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, surprend.

Que penser de ce remaniement ministériel ? Tempo pose la question à une élue lyonnaise de la majorité présidentielle, la députée Renaissance de la 4e circonscription du Rhône Anne Brugnera.

Il y a deux ans, cet acronyme ne vous disait peut-être rien… mais aujourd’hui, les PFAS évoquent un véritable scandale sanitaire dans le sud de Lyon. Des substances chimiques rejetées par les industriels de la vallée de la chimie depuis les années 70.

Ces perfluorés, nocifs pour la santé, ont été retrouvés à des niveaux explosifs. Alors depuis deux ans et les révélations d'un reportage sur France 5, les habitants autour de Pierre-Bénite vivent au rythme des prélèvements, études et arrêtés préfectoraux.

Dans cet épisode de Tempo :
- Martin Boudot, journaliste qui a enquêté sur ce sujet,
- Thierry Mounib, président de l'association Bien vivre à Pierre-Bénite,
- Xavier, membre de l'association Alternatiba ANV Rhône

Connue pour la basilique de Fourvière, les quais du Rhône et de la Saône, les pentes de la Croix-Rousse, la ville de Lyon s’est aussi fait remarquer par certains monuments qui la mettent moins en beauté : de l’échangeur de la gare Perrache au tunnel de Fourvière, en passant par les alentours de la gare de la Part-Dieu.

Loin des cartes postales, ces lieux devant lesquels on passe sans prêter attention font pourtant parler d’eux. Des visites guidées sont aujourd’hui consacrées aux lieux « moches » de Lyon, notamment par l'agence Cybèle ; des anti-guides touristiques ont fait leur apparition et, sur les réseaux sociaux, les internautes se passionnent pour le sujet.

Erreurs architecturales, installations absurdes et ambiances lugubres : le « patrimoine moche » attire les regards amusés et interrogatifs des Lyonnais.

Dans cet épisode de Tempo :
- Clémence Pornon, co-fondatrice de l'agence de visites contées et théâtralisées Cybèle,
- Raphaëlle Poyet, auteure de l'anti-guide touristique Lyon Spleen.

Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF.

Il s’agissait du dernier survivant lyonnais de la Shoah : Claude Bloch est mort le 31 décembre 2023 à Lyon, à l’âge de 95 ans. Il avait été déporté à Auschwitz quand il était adolescent. Depuis presque 30 ans, il témoignait inlassablement auprès des plus jeunes, pour que son histoire et que l’Histoire ne se répètent pas.

Claude Bloch sera inhumé mardi 9 janvier 2024 au cimetière de la Guillotière à Lyon, avant un hommage officiel à l'hôtel de ville le jeudi 25 janvier.

Dans cet épisode de Tempo :
- extraits de l'interview de Claude Bloch de mars 2021 sur RCF Lyon
- Jean-Olivier Viout, substitut du procureur général au procès de Klaus Barbie et aujourd’hui président du Conseil d’orientation du mémorial de la prison de Montluc, où fut détenu pendant quelques jours Claude Bloch après son arrestation

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C'était la promesse phare de la campagne de Grégory Doucet en 2020 : faire de Lyon une ville à hauteur d’enfants. De la création de nouveaux parcs aux rues piétonnisées près des écoles, en passant par les conseils d’arrondissements des enfants, la Ville de Lyon multiplie les initiatives pour s’engager en faveur des familles.

Pourtant, en Presqu’île, ces projets semblent aujourd’hui avoir du mal à trouver leur public. Tout simplement car de moins en moins de familles habitent dans l’hyper-centre de Lyon. Les raisons sont multiples : insécurité, nuisances sonores et manque d’accessibilité…

On fait le tour du sujet dans Tempo, avec dans cet épisode :
- Jérôme Humbert, président du Comité d'Intérêt Local Lyon Sud Presqu'île ;
- Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement de Lyon ;
- Renaud Payre, vice-président habitat et logement à la Métropole de Lyon ;
- Antoine Nanterme, cofondateur de l’Association pour le Développement de la Presqu'île de Lyon (ADPL).

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Son nom reste associé à l'affaire politico-financière qui a provoqué la chute de son ancien beau-père, Michel Noir, alors maire de Lyon. En 1996, Pierre Botton avait écopé de cinq ans de prison pour abus de biens sociaux. Plus de vingt-cinq ans plus tard, en 2020, il est à nouveau condamné pour une nouvelle affaire d'abus de biens sociaux. Entre temps, libre, Pierre Botton s'était engagé pour l'amélioration des conditions de vie des détenus.

Aujourd'hui en liberté après avoir purgé sa nouvelle condamnation, Pierre Botton publie chez Robert Laffont un livre « QB4 » - du nom du « quartier bas numéro 4 » de la prison de la Santé à Paris, où il a effectué son deuxième séjour en prison. Il y décrit les dangers que représente notamment la radicalisation religieuse.

C'est le plus grand salon du monde consacré aux innovations technologiques, à Las Vegas : à partir du mardi 9 janvier et pour trois jours, le CES (Consumer Electronics Show) va accueillir 130 000 visiteurs et 3 500 exposants, dont 1 000 startups venant du monde entier. Depuis 1967, date de sa création, le salon a fait découvrir en avant-première des nouvelles technologies comme le magnétoscope, le lecteur Laserdisc, la caméra, la console de jeu NES, le DVD, la télévision HD. Des innovations qui sont aujourd’hui notre quotidien.

Cette année, 80 entreprises de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'envolent pour les États-Unis. Avec quelles innovations ? Quels seront les produits de demain ?

Dans cet épisode de Tempo :
- Stéphanie Robieux, présidente et co-fondatrice d'OOrion, application dédiée aux déficients visuels
- Luc Nadier, CEO de Safee, qui crée des coques de téléphone d'autodéfense
- Stéphanie Pernod, 1re vice-présidente de la Région AuRA déléguée à l'économie

Depuis le 1er janvier 2024, la loi demande à chaque collectivité en charge de la collecte des déchets d'organiser un tri à la source pour les biodéchets. Représentant 30 % des poubelles grises, ces déchets concernent tous les restes de repas et de cuisine, ainsi que les déchets verts (tonte de pelouse, taille de haie). La Métropole de Lyon, dirigée par les écologistes, n'a pas attendu l'entrée en vigueur de la loi pour organiser cette collecte de biodéchets.

Explications dans ce numéro du podcast Tempo, avec :
- Isabelle Petiot, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de la réduction des déchets,
- Florian Delorme, responsable d’exploitation de l'une des plateformes de compostage de Racine, le prestataire choisi par la Métropole de Lyon, à Ternay (69).

À peine passées les fêtes de fin d’année, certains sites d'occasion enregistrent un pic d’annonces : celles des cadeaux non souhaités, revendus en seconde main. Dans certains cas, ce sont même de bien mauvaises idées : les associations de protection animale avertissent particulièrement après cette période festive. Elles le martèlent : les animaux ne sont pas des jouets !

Les fêtes de fin d’année représentent un pic d'animaux abandonnés. Plus de 100 000 le sont chaque année en France. Les associations multiplient les opérations de sensibilisation, mais ce n’est pas suffisant.

Animaux et abandons, mauvaises résolutions : on fait le point dans Tempo.

Dans cet épisode :
- Florian Sigronde, ingénieur et membre de la Confédération Nationale Défense de l'Animal,
- Christine Chaume, présidente bénévole du refuge de Gerbey,
- Karine Lancel, soigneuse animalière et responsable du pôle sanitaire (chat).

Après l'inscription voilà 25 ans du Vieux-Lyon au patrimoine mondiale par l'UNESCO et l'inscription de la gastronomie française en 2010, l'an dernier des fêtes de l’ours dans les Pyrénées, les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO, c'est une tradition multi-séculaire de Lyon et sa région qui pourrait prétendre à cette distinction : le mâchon lyonnais. Appelé un peu partout ailleurs casse-croûte, le mâchon est un repas matinal composé le plus souvent de plats nourrissants et copieux où les abats sont à l’honneur.

Le mâchon est l'héritage des canuts qui mangeaient ensemble le matin après quelques heures de travail. Une tradition reprise par quelques bouchons lyonnais et lors de mâchons festifs réunissant plusieurs centaines de convives.

Dans cet épisode de Tempo :
- Maxime Caminale, président du Mâchon Fidésien,
- Olivier Canal, restaurateur du bouchon La Meunière, président de l'Association Les Bouchons Lyonnais,
- Christophe Guilloteau, président du département du Rhône,
- Julien Barbet, chef du restaurant Les Frères Barbet,
- un groupe de clients du restaurant Les Frères Barbet.

Après les engrais chimiques, le lisier, le compostage des aliments... pourquoi ne pas revenir à un engrais naturel déjà utilisé au siècle dernier : l'urine et les excréments humains ? Plus écologique et moins cher, plusieurs réseaux d'agriculteurs se penchent sur cet engrais, tout comme les collectivités territoriales. La métropole de Lyon pourrait même devenir un territoire pionnier sur cette question.

Focus sur cette petite révolution en marche dans Tempo, avec :
- Florent Brun, ingénieur de recherche en assainissement durable, responsable du projet Kolos avec la métropole de Lyon,
- Olivier Saison, arboriculteur de Saint-Chamond (42), agriculteur utilisant l’urine humaine pour ses cultures.