Historique, tournant majeur, victoire… Les réactions sont dithyrambiques depuis l’accord trouvé à Dubaï entre les 194 pays présents à la COP 28. Les ONG de défense du climat, elles, sont plus prudentes.
« Il y a de bonnes choses, mais je ne dirais pas que cet accord est historique » Romain Crouzet, directeur général de l’association Climat Chance résume l’état d’esprit qui prévaut au sein des ONG. « C ’est une grande avancée que l’on nomme toutes les énergies. Cela ouvre vers une perspective de sortie, mais reste à voir les modalités » ajoute –t-il
Le texte de l’accord note par exemple la nécessité d’accroître le financement accordé aux pays les plus pauvres pour qu’ils renoncent aux énergies fossiles. Mais les pays développés ne sont pas tenus à un soutien renforcé.
« A ce stade, les sommes sont dérisoires. L’accord a sert à donner une direction. On parle de transition, mais sur le financement de cette transition, c’est un angle mort de cette COP 28 et ce sera un enjeu majeur de la prochaine » souligne, Romain Crouzet
De son côté, Valérie Masson-Delmotte l’ancienne coprésidente du GIEC a également pointés les besoins supplémentaire de financements.
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