Pascale Morinière : En Grande-Bretagne, le lien fort entre nation et famille
En partenariat avec Les Associations Familiales Catholiques (AFC)
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Demain, 28 septembre, a lieu la journée internationale de lutte pour le droit à l’IVG. Pourquoi certains se battent-ils toujours pour promouvoir l’avortement ? Rappelez-vous, le 24 juin dernier, la jurisprudence "Roe versus Wade" a été annulée par la Cour suprême des États-Unis. Chaque État américain peut désormais décider de sa propre politique d’accès à l’avortement. Certains États ont depuis cette date fortement réduit l’accès à l’avortement. Alors, en France, certains y ont vu une attaque contre la législation de l’avortement.
Ce n’est pas le cas. La France n’est pas les États-Unis. Nous avons d’ailleurs toujours et malheureusement, un nombre extrêmement élevé d’avortements par rapport aux autres pays européens. En février dernier, le Parlement a allongé les délais qui sont passés de 12 à 14 semaines de grossesse et il a permis aux sage-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales.
Malgré tout cela, la députée Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance, a déposé une proposition de loi constitutionnelle début septembre pour inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution. Elle a reçu le soutien de la première ministre, Élisabethe Borne. Et ce texte arrivera en discussion dans l’hémicycle fin novembre.
Il faut savoir que la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’valuation et de la statistique), qui publie chaque année les chiffres des IVG de l’année précédente autour du 28 septembre, a publié il y a deux ans des statistiques qui montrent une corrélation entre le niveau socio-économique et le recours à l’avortement. Les difficultés économiques augmentent le risque de ne pas pouvoir accueillir un enfant. Les Françaises ont 1,83 enfants en moyenne alors que les Français dans leur ensemble souhaitent 2,39 enfants. Dit autrement, un couple sur deux souhaiterait accueillir un enfant de plus ! Les politiques publiques sont insuffisantes pour répondre au désir d’enfants.
Je crois que les textes qui s'enchaînent témoignent d’une incapacité profonde à prendre en compte les attentes des Françaises et de leurs conjoints dans ce domaine. Il serait nécessaire de faire des études précises pour comprendre pour quelles raisons le recours à l’IVG reste très haut en France et développer des aides financières et sociales pour y répondre. Il y a vraiment d’autres solutions qu’une fuite en avant législative sans borne !
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