Association de loi 1901, reconnue de bienfaisance et habilitée à recevoir dons et legs, Enfants du Mékong n’a cessé d’évoluer depuis 1958 pour s’adapter aux demandes du terrain. Voulue comme un lien d’amitié avec les peuples d’Asie du Sud-Est, elle est restée fidèle à sa vocation première : aimer et secourir les enfants pauvres et souffrants en leur offrant un avenir grâce à l’instruction.
Retrouvez la chronique Loin des yeux, près du cœur tous les lundis à 6h44 dans la Matinale.
Aujourd’hui, Enfants du Mékong nous livre une petite pépite de Quitterie, une de nos volontaires « Bambous ». Elle vient de partir donner 1 an de sa vie servir les plus pauvres aux Philippines. La voilà arrivée à Dumaguete, principale ville de Negros Oriental de 130 000 habitants. Ici, les familles vivent dans un isolement rural qui pose un problème d’accès aux infrastructures scolaires. Ici, L’éclatement des familles est très fréquent avec de nombreux pères sont absents.
Antoine Besson est actuellement en reportage pour le magazine Asie Reportages aux Philippines, pour une grande enquête sur les abus sur mineurs aux Philippines. Une réalité sordide, qui touche de nombreux enfants, et qui cible malheureusement les plus faibles et les plus vulnérables, c’est-à-dire aussi les plus pauvres. C’est d’autant plus terrible que la majorité de ces abus ont lieu au sein même des familles et sont donc de nature incestueux.
Ce matin, Antoine Besson nous raconte une sortie scolaire pas comme les autres : Cing Sian Nuam, Philomena Niang Lam, Grégory Baw Bum, Gloria Mun Ra et une vingtaine de leurs amis sont diplômés du baccalauréat, et tous vivent loin de leur famille. Ensemble, ils se sont rendus il y a quelques jours au Zoo. Une sortie pas si anodine que ça...
Que faire face à la violence qui, de toute part, semble nous assaillir ? Entre 1975 et 1979, les khmers rouges ont massacré 22% de la population au travers du régime de terreur de Pol Pot. Enfants du Mékong était alors intervenu en fin de conflit avec comme seules armes : la compassion et l’éducation. Ainsi, dans les années 90, nous avons construit 1 école en bois pour permettre à des enfants pauvres de retrouver le chemin de l’école. Cette école a été détruite par les khmers rouges. Puis reconstruite par Enfants du Mékong. 15 fois cette école a été détruite. Mais pas la 16ème fois. Le bien finit toujours par l’emporter.
Depuis 35 ans, l'association Enfants du Mékong envoie plusieurs jeunes "volontaires Bambous" afin d'aider les populations d'Asie du Sud-Est. Partis pendant une année pour donner leur temps au service d'autrui, la démarche de ces jeunes français est reprise par quelques asiatiques qui viennent en Europe pour témoigner des missions d'Enfants du Mékong auprès de jeunes enfants et leur faire prendre conscience sur ce que représente la chance d'aller à l'école.
La jeunesse est-elle en danger ? Cette question posée par Antoine Besson, rédacteur en chef d'Asie Reportages, met en lumière les enjeux auxquels les jeunes sont confrontés. Entre inceste, harcèlement et violences diverses, la récente médiatisation de la jeunesse n'apporte guère de nouvelles optimistes. Alors que l'enfance va mal, l'éducation devrait "toujours être une réponse adaptée".
Guillaume d'Aboville, directeur général d'Enfant du Mékong, nous parle des raisons qui nous poussent à nous engager, en faisant le portrait de Frédéric, parti en mission en Thaïlande. Celle-ci, qui visait à développer la scolarisation d'enfants dans un village du nord de ce pays, se caractérise par une "école supérieure de vie", à en croire Frédéric. Une personnalité atypique qui démontre le privilège attribué "aux causes qui nous dépassent".
En ce début de saison, Antoine Besson, rédacteur en chef du magazine Asie Reportages, nous parle de la rentrée des classes des enfants parrainées par l'association Enfants du Mékong. En nous emmenant en Birmanie, notre chroniqueur nous présente le parcours d'un jeune Birman ayant quitté son pays pour la Thaïlande, dans l'espoir de trouver le chemin de l'école.
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