Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. (Lc 12, 37)
Regardons attentivement ce maître et ses serviteurs. Ce maître est parti, laissant sa maison à la garde de ses serviteurs. Il leur a confié une unique mission : rester en tenue de service et lui ouvrir la porte à son retour dès qu'il frappera. Il n'a pas laissé d'autre instruction. Mais, s'il s'agit juste d'ouvrir la porte, avec un peu d'organisation, il suffit de mettre en place un tour de rôle pour qu'un seul veille pendant que les autres vont dormir, non ? Pourquoi donc demande-t-il que tous ses gens l'attendent ensemble, tous en tenue de service ?
En fait, ce maître n'est pas parti n'importe où ; il est parti à une noce, un temps de fête, de joie, d'abondance de bonnes choses de toutes sortes. Et lorsque ce maître reviendra, il sera tout heureux de toutes ces bonnes choses. Et ce maître sera impatient qu'on lui ouvre la porte pour pouvoir partager sa joie avec tous ses serviteurs. Et plus il y aura de serviteurs présents, plus il sera heureux à son retour. Vraiment, si le maître leur demande à tous de veiller, c'est pour que tous puissent se réjouir avec lui à son retour.
Mais est-ce que les serviteurs bien ont compris cela ? À quoi pensent-ils tout au long de ces heures d'attente ? Est-ce qu'ils se réjouissent pour lui de cette belle fête de mariage ou au contraire est-ce qu'ils lui en veulent à leur maître de rentrer si tard ? Est-ce qu'ils sont en train d'imaginer ensemble combien les mariés sont beaux ou au contraire est-ce qu'ils s'énervent dans des discussions infinies pour s'organiser pour dormir à tour de rôle ? Comment ces serviteurs attendent-ils leur maître en tenue de service au long des heures de la nuit ?
Ce qui est sûr, c'est qu'aucun n'imagine le cadeau impensable que le maître veut leur faire à son retour. Pas seulement leur raconter la fête, pas seulement leur rapporter quelques gourmandises qu'il y a grappillées. Non, ce maître veut se mettre lui-même au service de ses serviteurs, il veut prendre lui-même la tenue de service (Jn 13, 4) et les servir à table pour qu'ils puissent à leur tour goûter à la joie d'une fête surabondante.
On peut se demander : Est-ce que les serviteurs ont vraiment envie d'un tel cadeau, un cadeau tellement impensable, tellement disproportionné, mais aussi quelque part un peu déstabilisant, presque indécent. Un maître qui se met au service de ses serviteurs pour qu'ils entrent dans la joie de leur maître, est-ce bien raisonnable ? (Jn 13, 12)
Je me demande : Est-ce que les serviteurs seront encore là pour ouvrir la porte dès que leur maître frappera ? Cette question lancinante travaille d'ailleurs e coeur de Jésus tout au long de l'Évangile de Luc : Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Lc 18, 8).
Seigneur, je désire tellement faire partie de ces serviteurs-là que toi, le maître, à ton arrivée, tu trouveras en train de veiller en tenue de service ! Je désire tellement pouvoir connaître moi aussi la joie des noces de ton Royaume !
Donne-moi d'attendre ton retour au long des jours et des nuits de ma vie pour t'ouvrir dès que tu frapperas à la porte, dès que tu frapperas à la porte à la porte de mon coeur, dès que tu frapperas à la porte de ce monde.
Seigneur, augmente en moi la foi ! (Lc 17, 5)
Commentaire de l'Evangile de Matthieu chapitre 14, versets 22-36
Ayant renvoyé les foules, après avoir multiplié les pains et les poissons, et obligé ses disciples à monter dans la barque pour traverser le lac en promettant de les retrouver de l’autre côté, Jésus va enfin pouvoir prendre du temps seul dans la montagne pour prier – ce qu’il cherchait à faire déjà depuis un certain temps, mais il en avait été empêché par les foules.
De leur côté, les disciples partent mais la traversée ne se passe pas comme prévu. Le vent se lève et la barque est ballotée par les vagues. Ils rament sans avancer parce que le vent est contraire. Ils font tous leurs efforts pour rester au même endroit. Dans nos vies nous pouvons parfois avoir cette impression de faire tous nos efforts sans avancer.
Cette fois, Jésus n’est pas dans le bateau avec eux. Il les a envoyé seuls – il veut qu’ils apprennent qu’ils peuvent lui faire confiance aussi quand il n’est pas là physiquement avec eux. C’est vers la fin de la nuit – juste avant l’aube quand la nuit est le plus sombre – la période de la nuit la plus effrayante que Jésus vient vers eux en marchant sur l’eau. Il vient pour les rassurer : « Courage ! C'est moi, n'ayez pas peur ! » Jésus leur dit littéralement : « je suis » – le nom que Dieu utilise pour se révéler à Moïse devant le buisson ardent. En disant « c’est moi » - « je suis » Jésus s’identifie comme le Messie, le Fils de Dieu devenu homme. Puisqu’il est là, les disciples n’ont pas besoin d’avoir peur.
De tous les disciples c’est Pierre, souvent le plus impulsif, qui réagit. Pierre comprend ce que Jésus dit – il comprend l’enjeu de cette révélation – mais il demande une confirmation – si c’est toi – sous-entendu si tu es vraiment le Fils de Dieu – ordonne moi d’aller vers toi sur les eaux – si toi tu peux marcher sur l’eau, je pourrai aussi le faire si c’est toi qui me dis de le faire. Quand Jésus dit « Viens », Pierre ne réfléchit pas. Il sort tout de suite du bateau et commence à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus. Mais quand il se rend compte de ce qu’il est en train de faire, il a peur – et quand il a peur il n’a plus confiance en Jésus, plus confiance en Dieu et commence à s’enfoncer dans
l’eau. Là il crie : « Seigneur, sauve-moi ». Il ne dit plus « si c’est toi… » car il sait que c’est Jésus, il sait que c’est son Seigneur – il crie simplement sauve moi. Quand Jésus monte dans le bateau, ce n’est pas seulement Pierre mais tous les disciples qui ont compris que Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Ce n’est pas seulement Pierre qui est sauvé, mais tous les disciples.
Commentaire de l'Evangile Mt 14, 13-21
C’est le monde à l’envers ! Les disciples donnent des ordres à leur maître, et au lieu d’apporter des solutions, celui-ci leur apporte un problème, du moins dans un premier temps.
Nous lisons en effet que les disciples s’approchent de Jésus en lui sommant de renvoyer la foule pour que chacun puisse trouver à manger. Dans cette inversion des rôles, voilà qu’ils se trouvent donc en train de chercher à commander celui qui est le Fils de Dieu.
On aurait pu croire que ces hommes qui fréquentaient Jésus, qui écoutaient son enseignement, et qui avaient le désir de le suivre auraient quand même compris que c’était lui le maître, et cela justement parce qu’il était littéralement le bon Dieu en personne. Mais il semblerait bien que non : s’ils lui donnent des instructions, c’est qu’ils croient mieux savoir que lui. Il se peut aussi qu’ils s’impatientaient : voyant l’heure tourner, le stress commençait sans doute à monter alors que Jésus, lui, ne semblait pas se préoccuper des questions pratiques de plus en plus pressantes.
C’est loin d’être la seule fois où le Seigneur ne fait pas comme ses interlocuteurs auraient souhaité, ni dans la Bible, ni de nos jours. Ce sont des moments où l’anxiété générée par la perspective d’une situation qui échapperait à notre contrôle nous pousse à vouloir donner des ordres à Dieu. Comme les disciples avant nous, nous risquons de découvrir alors que le Royaume de Dieu ne marche pas comme ça…
En effet, dans un deuxième renversement des attentes, en réponse à la sollicitation de ses disciples, au lieu de manifester les ressources infinies dont il est censé disposer et réaliser un miracle sur un plateau, le Christ commence en renvoyant la balle aux disciples en les invitant à répondre par leurs faibles moyens à un besoin qui les dépassait largement : « donnez-leur vous-mêmes à manger ». Si les disciples avaient tout faux en voulant dicter à Dieu la marche à suivre, n’était-il pas aussi déplacé de la part de Jésus de leur donner ainsi un problème au lieu d’y apporter une solution ?
La suite du récit nous montre que non. La réponse de Jésus est censé responsabiliser et recadrer ses disciples. Eux comme nous doivent apprendre que face aux défis, le maître n’est pas là pour tout faire à notre place mais pour nous asseoir dans la réalité de notre situation personnelle de départ. C’est seulement une fois cette réalité constatée, pour l’apporter ensuite tels ces quelques pains et poissons devant Dieu, qu’il peut alors commencer son œuvre de transformation. L’apôtre Paul écrit que Dieu « peut faire infiniment au-delà de ce que nous pensons ou imaginons » (Ephésiens 3,20). C’est ce qui se passe ici – à partir du moment où les disciples laissent leurs attentes et leurs inquiétudes de côté pour laisser le Christ travailler à partir de leur réalité quotidienne.
Commentaire de l’Evangile du samedi 23 Juillet 2O22 pour la fête de Sainte brigitte de Suéde Marc 3/31-35 préparé par le père André DAVENEL et lu par Bertrand JARDIN ;
Jésus disait : ‘ Celui qui fait la volonté de Dieu.,celui-là est mon frère,ma sœur,ma mère.’
Sainte Brigitte de Suède, que nous fêtons en ce jourfait partie de de ‘gigantesque cortège des frères et sœurs du Christ…elle qui a su vivre dans la pauvreté,,se donner à laprière, et œuvrer pour la RECONCILIATION ;
Parce qu’elle a fait la vollonté du Père, elle est sœur du Christ, et,en cela réside sa sainteté…Notre vrai famille se fonde,non pas d’abord dans les liens de sang, mais dans la volonté de Dieu,si nous vivons de l’Esprit Saint….Nous sommes faits pour l’infini de Dieu…et rien d’autre ne pourra nous satisfaire…Nous vivons cette parenté avec Dieu.. ; dans tout ce qui fait notre vie : dans nos relations avec notre Cité,,nos amitiés,,notre culture..La grandeur de la ‘ CIVILISATION EUROPEENNE ‘,avectout ce qu’elle peut avoir de ‘douloureux,d’horrible, de sombre dans son passé et dans son présent…sa ‘grandeur’ s’enracine’ dans l’amour de Dieu…’
Que Sainte Brigitte de Suède,,co-patronne de l’Europe, nous fasse vivre de cette ‘volonté de Dieu’
Quel’Europe puisse se ‘nourrir’ des racines chrétiennes’,dans un esprit de PAIX, defraternité universelle, dans le respect des droits de l’Homme, pour porter ainsi les ‘fruits de l’Esprit’ et accomplir ainsi la volonté du Père…
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,1.11-18.
Mes amis, voilà une sacrée page d’évangile à commenter ! Je trouve qu’elle vient merveilleusement illustrer les trois vertus théologales de l’Église Catholique, à savoir : la Foi, la Charité et l’Espérance. La Foi de Marie-Madeleine, la Charité de Jésus et l’Espérance de la résurrection incarnée par le Christ vainqueur de la mort.
Ce texte est si riche de fait relatés, d’expressions, ou plus simplement de mots qui m’interpellent : La scène se passe le premier jour de la semaine, comme pour nous signifier qu’il s’agît d’un nouveau départ. De grand matin certes, mais c’était encore les ténèbres. Il y a aussi la présence à deux reprises de cette question : « Femme, pourquoi pleures-tu ? ». Elle fait directement écho en moi avec cette autre question posée par Jésus à sa mère, la vierge Marie, lors des Noces célébrées à Cana : « Femme, que me veux-tu » ?
Une femme qui voit le Christ ressuscité pour la première fois et non l’un des 11 apôtres restants. Là aussi, il y a matière à être interpelé. Et pourquoi Marie-Madeleine pense reconnaître le jardinier ? Jésus n’avait-il pas le même visage que sur terre une fois ressuscité ? Ou bien était-ce tout bonnement inconcevable pour Marie-Madeleine d’imaginer qu’elle avait Jésus en face d’elle, puisque celui-ci était mort et enterré ? J’aime aussi la façon avec laquelle Jésus « réveille » en quelque sorte Marie-Madeleine en l’interpelant alors qu’elle s’est déjà vraisemblablement retournée. « Marie ! ». Comme si d’être à nouveau appelée par le Christ lui avait enfin ouvert les yeux.
Pour moi, cette page d’évangile résonne comme une interrogation : m’arrive-t-il de ne pas reconnaître Jésus alors qu’il est proche de moi ? Cette interrogation me fait d’ailleurs penser à deux versets de l’évangile selon St-Matthieu : « Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! ». Jésus, c’est l’autre, c’est mon prochain. Suis-je en capacité d’accueillir ce dernier en reprenant les paroles du Seigneur : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » ?
Je voudrais partager avec vous un moment que j’ai vécu il y quelques mois, et qui m’a profondément marqué. La scène se passe dans notre maison alors que nous finissons un bon dîner avec des amis nous sont chers, à mon épouse et moi-même. Quelqu’un sonne à la porte à 23h passées, et nous n’attendions personne. Courageux mais pas téméraire, je passe la tête par la fenêtre et découvre au pied de notre maison un homme de la rue, probablement aviné et qui semble me réclamer quelque chose à manger. Il n’avait pas l’air trop agressif mais je n’étais pas rassuré. Je renonce à lui envoyer de la nourriture depuis le 1er étage (quand j’y repense, je me sens tellement honteux d’avoir envisagé cette possibilité) et me décide à aller lui ouvrir la porte. Je découvre alors un homme abîmé par la vie, avec une grande barbe et de profonds yeux bleus. Je lui tends du pain et un saucisson qu’il jette à terre, m’expliquant dans un français alcoolisé qu’il ne va pas se rabaisser à accepter de la nourriture, mais qu’il aimerait en revanche que je lui donne de l’argent. Ce que je refuse de faire. Je lui ai dit que j’étais prêt à discuter avec lui, mais pas à cette heure tardive et pas s’il était autant alcoolisé. Il a fini par s’en aller, en me répétant à voix basse et les yeux humides : « Je n’ai pas bu Monsieur, je n’ai pas bu »
Voilà, cet homme, c’était le Christ. Et a priori, je ne l’ai pas reconnu du premier coup, moi non plus…
Belle journée à vous mes amis.
Matthieu 13 (10-17)
La période de l’été peut être un moment propice pour nous asseoir sur le rivage, et, comme cette foule rassemblée auprès de Jésus, ouvrir nos yeux et nos oreilles, prendre le temps de nous réjouir de voir et d’entendre ce qui est beau.
Par la parabole du semeur, Jésus vient de rappeler que Dieu donne inlassablement, même si le grain semé ne germe pas toujours. Le désir de Dieu est de nous guérir de nos surdités et de nos aveuglements. Pour pouvoir toucher nos cœurs, il passe par nos 5 sens, et nous fait signe. Il ne s’impose pas mais veut que nous soyons libres d’aller vers lui, de faire germer les graines qu’il nous a confiées.
Cette part de liberté, le prophète Isaïe déplore qu’elle nous conduise parfois à nous boucher les yeux et les oreilles.
En ce moment, dans notre entourage, y a-t-il des choses que nous refusons de regarder ou d’entendre ?
Dans les différents domaines de notre vie, quels sont les sols pierreux, les ronciers, les lieux où il y a de la bonne terre ?
En écoutant nos proches, nous pourrions être surpris de constater que ce qui leur apparait fécond ou au contraire stérile dans notre vie ne correspond pas forcément à notre propre regard.
On peut regarder sans voir, écouter sans comprendre.
Les disciples osent poser cette question à Jésus : « pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » Ils semblent même lui reprocher son mode de communication.
Craignent t’ils que son message ne soit pas clair ? inaudible ?
Nous pourrions aussi parfois rêver que Dieu se manifeste à tous de façon évidente, que sa parole touche tous les cœurs.
Mais Jésus nous surprend en répondant que cela ne nous concerne pas.
Que l’important n’est pas de convaincre mais que chacun puisse vivre intérieurement une conversion.
En toute situation, il y a ce qui dépend de nous (ne pas nous boucher les oreilles et les yeux) et ce qui ne dépend pas de nous (ce que nous avons reçu : des graines à semer, une foi à respecter, des valeurs à transmettre…).
Connaître les mystères du royaume des cieux, c’est peut-être voir et entendre la présence de Dieu dans tout ce qui est bon, dans les personnes que nous croisons, et choisir de faire confiance, d’espérer, d’aimer, quoi qu’il arrive.
Nous ne choisissons pas le type de graines que nous ferons germer, ni le lieu de la plantation, nous ne verrons pas les fruits.
Mais nous pouvons choisir de creuser un sillon, de refléter l’amour reçu car il nous a rendu heureux. Le bonheur de notre Dieu est de prendre soin de nous, pour que nous prenions soin les uns des autres.
Aide nous, Seigneur, à ne pas chercher à nous comparer aux autres, à accepter de ne pas tout comprendre, donne-nous d’accomplir seulement la petite part que tu espères de nous.
Commentaire Mt ch 12 v 38 à 42
16ème Semaine du Temps Ordinaire de la férie
Bonjour à tous,
Nous venons d'entendre que certains scribes et pharisiens demandaient un signe venant de Jésus mais étaient-ils disposés à le recevoir? Ils avaient été témoins de miracles mais ils ne leur convenaient pas!
Un autre signe leur conviendrait-t-il ? On peut en douter et Jésus le sait.
Alors, à la lumière de ce récit, je vous propose de nous poser deux questions : comment reconnaître un signe venant de Jésus et comment puis-je être signe pour mon entourage ?
Les scribes et pharisiens cités par Matthieu "voudraient" un signe, c'est au conditionnel. En réalité, ils ne veulent pas reconnaître Jésus en tant que Dieu car ils pensent qu'ils perdraient les pouvoirs qu'ils se sont arrogés, au-delà de ce que nécessite leur fonction et en élargissant leur zone de confort.
Alors, pour reconnaître un signe de Dieu, il ne faut pas poser de conditions mais se disposer à l'accueillir en préparant son intelligence et son cœur.
Jésus a dit qu'Il était venu accomplir les Écritures, donc, pour préparer son intelligence, une certaine connaissance de la Bible et de la Tradition chrétienne aidera à la re-connaissance. Voyez la reine de Saba qui est venue consulter Salomon.
Pour préparer son cœur, la pratique de la prière et des sacrements est aussi une grande aide pour percevoir et reconnaître la présence de Dieu.
Mais, aujourd'hui, une grande majorité de nos concitoyens ne connaissent rien de Dieu.
Pourtant, tout être humain, au plus profond de son cœur, a soif de Dieu car c'est en Dieu seul qu'il trouvera le vrai bonheur.
Alors, c'est là que la deuxième question prend toute son importance : comment, moi, personnellement, suis-je signe de Dieu pour ceux qui m'entourent ?
Comme Jonas, je commence souvent par refuser ma mission mais quand, finalement, même sans avoir reçu un autre signe de Dieu, je l'accepte enfin, alors je vois ce que Dieu peut faire à travers moi … comme Jonas qui traverse Ninive trois fois plus vite.
Si je laisse Jésus demeurer en moi, si je laisse Jésus me piloter, si j'accepte de sortir de ma zone de confort, alors Jésus peut me faire faire des choses inimaginables ! Allez lire Jean 14,12 !
En fait, si je fais des choses ordinaires pour moi mais emplies de l'Esprit Saint, elles seront signes pour celles et ceux qui y reconnaîtront la présence de Dieu.
Alors, profitons de cette période de vacances pour être plus réceptifs aux signes de Dieu et en faire profiter ceux que nous rencontrerons … à Ninive ou ailleurs. Et b onnes vacances !
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