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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) RCF - page 26

Une émission de RCF Rennes

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel
    24 novembre 2022

    Evangile du 24 novembre Yannick CHIRON

    11 min
    Chers frères et sœurs en Jésus, bonjour. Le texte de Luc chapitre 21 versets 20 à 28, dans un langage apocalyptique, nous parle d'eschatologie, c'est à dire de la fin des temps. On y trouve toute la panoplie des images et symboles habituels : guerre, dévastation, fuite, vengeance, misère, épée, captivité, soleil, lune, étoiles, angoisse, fracas, cieux, nuée, puissance, gloire... Le texte annonce aussi la fin de tous les malheurs et de tout mal, avec le retour attendu de Jésus-Christ, le Fils de l'homme. Quand le Fils de l'homme apparaît et que l'on fixe les yeux sur lui, on sait que la délivrance est proche.
    Nous vivons un temps incertain et bousculé : par la maladie, la guerre et ses murmures, l'instabilité sociétale et financière, la perte des repères rassurants. Autant de choses qui peuvent tout naturellement nous mettre dans l'angoisse. Pourtant, nous sommes aujourd'hui invités à ne pas céder à la peur, mais à tourner nos regards vers le Christ. Nous sommes invités à ne pas baisser la tête mais à la relever et à nous redresser, non pas parce que nous aurions confiance en la sagesse humaine ou nos propres forces pour nous garantir
    une forme de paix ou de salut, mais parce que notre confiance est placée en Dieu. Il nous aime et Il est souverain. Par son Esprit, Il nous donne sa paix qui ne dépend pas des circonstances. Cela nous permet aussi de témoigner de l'œuvre de Dieu dans nos vies, à celles et ceux autour de nous qui sont alarmés et effrayés.
    Alors ne laissons pas nos regards et nos pensées être captifs des événements effrayants de notre temps, mais en en discernant les signes, choisissons d'autant plus de recentrer nos regards et nos pensées sur le Christ et sa Parole. Nous pouvons l'écouter dans la lecture de la Bible, qui nous enseigne, nous interpelle et nous reprend. Nous pouvons l'écouter dans la prière personnelle et communautaire, qui nous place humblement jour après jour devant Dieu et nous donne joie, espérance et encouragement. Nous pouvons l'écouter en étant attentifs à comment Dieu parle et agit dans les vies de nos frères et sœurs.
    Ensemble, nous pouvons prier : « Seigneur, rends-moi attentifs aux signes des temps. Toi qui es souverain, donne-moi de garder mes pensées en toi et d'être à ton écoute dans la lecture de ta Parole, dans la prière et dans mes relations fraternelles. Merci pour la paix que tu mets dans nos cœurs. Donne-moi de refléter ton amour inconditionnel et d'encourager les
    esprits abattus. Aide-moi à faire rejaillir sur autrui l'amour, l'espérance et la foi que tu donnes. »
    Amen.
  • Temps Spirituel
    23 novembre 2022

    Evangile du 23 Novembre Jf Hutin

    13 min
  • Temps Spirituel
    23 novembre 2022

    Evangile du 23 novembre Jeanne-Françoise HUTIN

    13 min
  • Temps Spirituel
    22 novembre 2022

    Commentaire 22 Novembre Françoise Crosseneau Lc 21,5-11

    3 min
  • Temps Spirituel
    22 novembre 2022

    Evangile du 22 novembre Françoise CROSSENEAU

    10 min
  • Temps Spirituel
    21 novembre 2022

    Evangile du 21 novembre Marie-Thérèse MARCHAND

    8 min
    Commentaire de Matthieu 12/46-50

    En entendant ces quelques versets de Matthieu, je pense tout de suite à un épisode relaté par Luc : Marie déjà cherche Jésus, il est resté à Jérusalem et dialogue avec les docteurs de la loi et lorsque Marie lui dit son inquiétude:"vois ton père et moi, nous te cherchions"; Jésus lui répond : "ne saviez vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon père ?". Il ne s'agit pas alors de Joseph, mais de Dieu... et Luc d'ajouter : " mais eux ne comprirent pas ce qu'il leur disait..."
    Plus tard il y a aussi l'exclamation de cette femme perdue dans la foule qui l'écoute et qui s'écrie: "heureuse la mère qui t'a portée et qui t'a nourrie" et Jésus de répliquer ; " heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui l'observent".... Jean va aussi nous montrer Jésus regardant son apôtre préféré et lui dire, en désignant Marie: " Jean, vois ici ta mère"...
    Toutes ces réponses de Jésus, ne sont pas des paroles dures pour Marie sa mère, car elle est bien celle qui écoute la Parole de Dieu et la vit, mais l'orientation pour ses disciples et pour nous qu'il vit aussi une autre parenté, que pour lui nous sommes sa famille, la famille de ceux qui écoutent sa parole, s'en réjouissent et en vivent... Il nous redit par là ce lien qui relie tout humain à Dieu Créateur, son Père, notre Père ... même si tous les hommes ne le savent pas, il dit que la famille juive est désormais élargie... que par Lui maintenant il n'y a plus de séparations entre les peuples, les races.
    Tous les apôtres reprendront ce thème d'une nouvelle famille dans leur prédication, dans l'organisation des communautés.... les lettres s'adressent aux frères ... Paul précise même aux gens d'Ephèse, "vous n'êtes plus des étrangers ... vous êtes de la famille de Dieu"...
    Mais, se sentir " frères et soeurs " de tous, ce n'est pas naturel, c'est un devenir ... qu'il nous faut demander à l'Esprit Saint et c'est ce que je fais ce matin avec vous, frères et soeurs ... Il est grand le mystère de notre foi ! Amen
  • Temps Spirituel
    20 novembre 2022

    Evangile du 20 novembre Guillemette LAMY

    9 min
    « Le peuple se tenait là et regardait », comme nous aussi aujourd’hui nous regardons Jésus torturé et humilié, condamné à mort pour avoir reconnu qu’il était le fils de Dieu, « le roi des juifs ».
    On peut imaginer une foule diverse faite d’indifférents, de curieux, de personnes qui s’interrogent : « qui est-il, ce Jésus ? », de déçus aussi attendaient tant de lui, ou encore d’acharnés qui hurlent à l’imposture et à la mort. Où sommes-nous dans cette foule ? peut-être une part de
    nous- même s’y reconnaît-elle ?
    Les plus déterminés à supprimer Jésus sont les maîtres de la Loi, ceux qui ont un statut important et détiennent le savoir. Ils attendent un roi tout puissant qui soit de leur côté et leur donne pouvoir de dominer et faire respecter leurs lois. Tout encombrés d’eux-mêmes, ils n’ont pas de place pour Dieu.
    Rien de tel manifestement de la part de Jésus !
    Jésus ne garde rien pour lui, il ne cherche pas à se sauver lui-même. Quelques instants auparavant c’est en faveur de ses bourreaux qu’il a prononcé ces paroles : « Père, pardonne leurs, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Bien que supplicié, insulté et raillé, Jésus garde l’assurance digne mais humble de
    celui qui parcours librement son chemin. Et son chemin, c’est de faire la volonté de son Père afin que quiconque en le voyant, puisse voir Dieu.
    Ce que nous dévoile ainsi Jésus, c’est que Dieu se donne, Il n’est pas enfermé dans la loi. Celui qui aime propose sans imposer, se désencombre de lui-même pour mieux rencontrer l’autre et le comprendre, celui qui aime pardonne et ne cesse jamais d’aimer. Jésus nous révèle que la toute-
    puissance de Dieu est la toute-puissance de l’Amour.
    Alors que les maîtres du temple ont enfermé Dieu dans la loi, ce sont eux qui, ironiquement  font mourir Jésus. Il est pourtant écrit:« tu ne tueras pas ».
    Le deuxième malfaiteur, lui, se laisse toucher et retourner par l’Amour dont il est témoin. Il ose, sous un tel regard, se regarder lui-même et reconnaître sa faute, puis risquer ce pas de confiance :
    « Souviens- toi de moi quand tu viendras pour être roi » dit-il à Jésus. La réponse est immédiate : « c’est la vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis ».
  • Temps Spirituel
    19 novembre 2022

    Evangile du 19 novembre Chantal BAGOT

    9 min
  • Temps Spirituel
    18 novembre 2022

    Evangile du 18 novembre Rosalinda MERINO

    9 min
  • Temps Spirituel
    17 novembre 2022

    Evangile du 17 novembre Henri MASSON

    10 min
  • Temps Spirituel
    16 novembre 2022

    Evangile du 16 novembre Michel YVET

    12 min
  • Temps Spirituel
    15 novembre 2022

    Evangile du 15 novembre Dany MICHON

    8 min
  • Temps Spirituel
    14 novembre 2022

    Evangile du 14 novembre Danièle MARECHAL lu par Sylviane MARECHAL

    11 min
  • Temps Spirituel
    13 novembre 2022

    Evangile du 13 novembre Nathalie DAVAULT

    12 min
    Le début du texte me rappelle l’incendie de Notre Dame. Des visiteurs des
    quatre coins du monde venaient contempler cette merveille d’architecture
    ayant traversé 11 siècles d’histoire. Et, tel le temple de Jérusalem qu’admirent
    les apôtres, l’incendie détruisit une grande partie de l’édifice. Certains y virent
    un signe ; le roman de Victor Hugo devint un best-seller.

    Aujourd’hui, Jésus dit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer », «  Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »

    Guerres, tremblements de terre, famines, épidémies, persécutions, ce que
    décrit Jésus ressemble étrangement à notre monde et son histoire, et il nous
    demande de ne pas être terrifiés. Comment ne pas être terrifié !

    La terreur mène généralement à l’immobilisme ou la fuite. Jésus me demande
    de ne céder à aucune de ces deux attitudes, mais plutôt à « rendre
    témoignage », persévérer dans la foi, résister, s’opposer avec le langage et la
    sagesse qu’il me donne, l’Esprit Saint, et surtout faire confiance : « Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. »

    Ce n’est pas moi qui rends justice, c’est Dieu à travers moi. C’est en me laissant guider par l’Esprit Saint que j’évite de m’égarer, me laisser aspirer par le malheur du monde, la peur ambiante. C’est en me laissant guider par l’Esprit
    Saint que j’évite de me tourner vers les faux prophètes, les vendeurs de
    bonheur en tout genre.

    Finalement, Jésus m’invite à vivre dans l’éternité mais aussi déjà dans le monde dans lequel je suis plongée et dans lequel il a lui-même vécu avec, comme l’écrit Saint Paul aux Ephésiens (6, 11-17) « l’équipement de combat donné par Dieu… ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Evangile de la paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi, qui permettra d’éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et le glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la parole de Dieu. »

    Au cours de ma prière, je peux repérer mes difficultés, mes inquiétudes, mes
    peurs et les confier à Jésus en lui demandant de me garder dans la confiance.
  • Temps Spirituel
    12 novembre 2022

    Evangile du 12 novembre Guy MALBRANCKE

    10 min

    Commentaire de l’évangile de Luc 18, v 1-8

    Dans notre monde chamboulé et face à notre Eglise qui nous déconcerte encore ces jours-ci, n’attendons pas le salut de nos institutions humaines, car c'est ce n’est pas l'Église qui sauve, nous rappelle le dominicain Adrien Candiard, mais c’est Dieu. « Ce que révèlent les ténèbres à qui les regarde avec les yeux de la foi, c’est qu’elles sont le lieu d’où jaillira la lumière » nous dit un autre dominicain, Nicolas Tixier. Oui, seul Dieu sauve.

     C’est dans le contexte d’un monde sans vision, apparemment sans espoir, où tout semble aller à la dérive qu’il nous faut lire la parabole de ce jour : Jésus nous demande ce matin de lui faire confiance ! Car :

    •  « Le Seigneur entend ceux qui l’appellent : de toutes leurs angoisses, il les délivre. » (psaume 33) ;
    • « Le Seigneur est juste en toutes ses voies, fidèle en tout ce qu’il fait. Il est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité. » (psaume 144)
    •  Et encore "La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, le pauvre demeure inconsolable. Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui, ni prononcé la sentence en faveur des justes, et rendu justice. Le Seigneur ne tardera pas…" (livre du Siracide au chapitre 35).

    Oui, Jésus nous invite ce matin à prier sans cesse et surtout à persévérer, à ne pas nous décourager face à ce monde d’adversité. Car Il nous fera rapidement justice si tant est qu’il trouve la foi en nous, dans nos communautés et dans nos assemblées.

    Que pouvons-nous retenir de cette parabole aujourd’hui ?

    • 1. Prier sans cesse, ne serait-ce pas mettre progressivement dans nos vies la priorité à la prière en demandant que l’Esprit de Jésus nous habite et que nous retrouvions la paix face aux adversités de toutes origines qui parfois nous paralysent ; pourquoi ne pas entamer un tendre dialogue avec Jésus tout au long de notre journée, par de constantes petites attentions à son égard dans tous les événements de notre quotidien ?
    • 2. Ne pas nous décourager, persévérer, ne pas lâcher la prière, y revenir dès que nous prenons conscience que nous l’avons laissée de côté ; c’est tout l’intérêt de ces petits objets que beaucoup de personnes de toutes religions portent sur elles ; c’est tout l’intérêt aussi de mettre en place un rythme dans nos journées où la prière a toute sa place ; c’est aussi tout l’intérêt de rejoindre ou monter un groupe fraternel où nous prierons ensemble à partir de la Parole de Dieu.
    • 3. Grandir dans la foi, car Jésus nous invite fortement à lui faire confiance : « La foi, nous dit Adrien Candiard, c'est la relation difficile, surprenante avec un Dieu qu'on ne voit pas, mais dont on accepte de se laisser aimer. Dans un monde chamboulé, la foi n'est pas une forteresse qui protège des soucis du monde, c'est en revanche le choix de les traverser avec confiance ».

     

  • Temps Spirituel
    10 novembre 2022

    Evangile du 10 novembre Luc BOUGE

    9 min

    Voici un texte bien difficile. Nous sommes un peu comme les disciples qui s'approchent de Jésus en lui disant : Que signifient ces paroles ? (Luc 8, 9)

    Regardons donc attentivement ce que Jésus fait.

    1. Le contexte

    Jésus a pris résolument la route de Jérusalem pour y vivre sa Passion. Il traverse la région située entre la Samarie et la Galilée (Lc 17, 11). Il avait dit aux 72 disciples envoyés en avant de lui pour préparer son passage: Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : "Le règne de Dieu s’est approché de vous." (Lc 10, 9). Juste avant notre texte, Il vient de guérir 10 lépreux qui sont venus à sa rencontre. Oui, vraiment, les malades sont guéris. Oui, vraiment, le règne de Dieu s'est bien approché.

    1. Le règne de Dieu

    Mais voici que des pharisiens, des savants, des spécialistes remarquables de l'interprétation de la Loi de Moïse, demandent à Jésus quand viendra le règne de Dieu. Ils se situent dans une approche de savants. Ils observent et ils déduisent, comme de bons scientifiques, mais en restant soigneusement à l'extérieur de l'objet qu'ils observent.

    Jésus leur répond au contraire : le règne de Dieu est au milieu de vous. Le règne de Dieu n'est pas une chose extérieure que l'on peut observer scientifiquement comme le temps qu'il fait, que l'on peut épier de l'extérieur. Ce n'est pas quelque chose dont on peut dire: le voici ou le voilà. C'est plutôt comme un état que l'on ressent intérieurement. Ça ressemble à un sentiment de joie, de paix, d'ajustement intérieur. Ce n'est pas mesurable, de même que l'amour que l'on peut ressentir n'est pas mesurable.

    1. Le jour du Fils de l'homme

    Et voici que Jésus se tourne vers ses disciples, eux qui ont annoncé précisément que le règne de Dieu s'est approché. Il ont vu le doigt de Dieu expulser les démons. Ils ont entendu Jésus dire : si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, c’est donc que le règne de Dieu est venu jusqu’à vous (Lc 11, 20).

    Les disciples ont reconnu que le règne de Dieu est au milieu d'eux, mais Jésus leur annonce une autre étape à vivre au-delà de cette reconnaissance : son départ à Jérusalem. Après le départ de Jésus, ils vont devoir entrer dans l'attente du retour du Fils de l'homme. Cette attente sera une attente de désir, une attente qui habitera tout leur être, qui va habiter chacune de leurs actions. Mais comment savoir que le Fils de l'homme sera vraiment revenu ?

    Comme pour les pharisiens, Jésus leur explique que ce retour n'est pas un événement à saisir, à prévoir, à maîtriser, à calculer. Un éclair qui déchire toute la largeur du ciel ne peut se saisir. On ne le voit que quelques instants après qu'il a disparu, on ne l'entend que quelques secondes encore plus tard. On ne peut le saisir, mais on ne peut manquer de l'observer si on l'attend avec patience. Oui, le jour du Fils de l'homme sera de cette nature. On ne pourra pas le saisir, mais il sera comme une évidence éblouissante pour ceux qui le désireront de tout leur coeur.

    1. Désirer

    Mais Jésus est inquiet : le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Lc 18, 8). Est-ce que les hommes auront accepté de reconnaître que le règne de Dieu s'est approché d'eux ? Est-ce que ses disciples seront restés dans le grand désir de son retour une fois qu'il sera parti ? Et nous qui avons reconnu le règne de Dieu parmi nous lors de notre baptême, sommes-nous bien enracinés dans ce grand désir à notre tour ?

    Laissons-nous toucher par le désir du psalmiste : Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? (Ps 41, 2)

  • Temps Spirituel
    9 novembre 2022

    Evangile du 9 novembre Régis ROUGEVIN-BÂVILLE

    8 min

    Ce texte de l’évangile est si connu qu’il est même évoqué dans un dialogue de
    Michel Audiard, dans la bouche de Bernard Blier : « Oubliez-vous, madame,
    comment notre Seigneur a chassé les marchands hors du temple ? »…

    Cette colère du Christ, la plus célèbre et la plus démonstrative, se situe au tout
    début de l’évangile de Saint Jean, juste après les noces de Cana. Ses disciples
    sont encore en train d’apprendre à Le connaître. Et le moins que l’on puisse
    dire est que ce premier visage qu’Il nous révèle est loin d’une image parfois
    mièvre ou édulcorée d’un Jésus d’image d’Epinal : avant qu’on ne Le voie par la
    suite déjeuner chez des pécheurs, pardonner ou guérir, Il manifeste avant tout
    son autorité, son refus du péché, sa lutte contre le Mal.

    Le premier danger que Jésus souligne donc est le danger des biens matériels en
    général, et de l’argent en particulier : « on ne peut pas servir deux maîtres,
    Dieu et l’Argent » dira-t-Il plus tard à ses disciples.
    Et pourtant, cet épisode est un petit plus énigmatique qu’on ne pourrait le
    croire.

    D’abord il est dérangeant de laisser croire que toute transaction, tout
    commerce est intrinsèquement mauvais et nous éloigne de Dieu.
    Ensuite pourquoi donc Jésus s’en prend-Il si vivement à des braves gens, vivant
    à proximité du Temple, et dont l’activité permet aux Juifs pieux de rendre un
    culte au Seigneur ? Il ne s’agit pas de vendeurs de souvenirs futiles ou de biens
    superflus ! au contraire, les bœufs, les brebis, les colombes sont nécessaires
    aux Juifs pour rendre un culte dans le Temple. Après la naissance de Jésus, par
    exemple, Joseph et Marie viennent offrir en sacrifice deux petites colombes,
    selon ce qui est prescrit dans la Loi. Il leur était sans doute bien utile de trouver
    ces colombes sur place. Et même les changeurs sont indispensables, puisqu’ils
    permettent de changer en monnaie juive la monnaie romaine, la monnaie de
    l’occupant, qui a cours à Jérusalem mais qu’il n’est pas permis d’offrir au
    Temple.

    En fait, Jésus ne condamne pas le commerce, il alerte sur la dangereuse, et
    même l’impossible proximité entre l’argent et Dieu. « Cessez de faire de la
    maison de mon père une maison de commerce ». Ce n’est pas une
    condamnation du commerce, mais une sanctuarisation de ce qui touche à Dieu.
    Il est très facile de laisser des préoccupations matérielles nous détourner de la
    prière. Jésus nous connaît bien, il sait que pour prendre le temps de venir
    rencontrer Dieu, nous avons besoin de laisser de côté ce qui nous encombre,

    Nous avons aussi besoin comme d’un sas, d’une zone protégée, réservée,
    préservée.

    Le Temple de Dieu est aussi notre corps et notre âme, sachons donc préserver
    un espace et un temps qui ne soient pas encombrés de nos réalités
    quotidiennes afin de permettre à notre cœur de se recueillir et de se rendre
    réellement disponible à la présence de Dieu.

  • Temps Spirituel
    8 novembre 2022

    Evangile du 8 novembre Agnès PERSEHAIE

    7 min
  • Temps Spirituel
    7 novembre 2022

    Evangile du 7 novembre Gilles DE COURREGES

    9 min
  • Temps Spirituel
    6 novembre 2022

    Evangile du 6 novembre Jean-Baptiste MORIN

    9 min

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