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A vrai dire... - page 11 | RCF

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    19 septembre 2023

    La Turquie, l'Europe et les autres

    3 min
    Chers amis, ne trouvez-vous pas que le monde change si vite qu’on ne sait plus où donner de la tête…
    Tenez, il y a deux jours, j’apprenais qu’Erdogan, le chef d’Etat de la Turquie, projetait de prendre ses
    distances avec l’Union européenne. Après l’Afrique qui décide de se dégager résolument de
    l’influence française, c’est donc le tour de la Turquie. Arrêtons-nous donc sur cette proclamation
    d’Erdogan qui marque un tournant dans les relations entre l’Europe supranationale et la Turquie. Au
    cours de la construction européenne, au siècle dernier, la Turquie a manifesté très tôt son souhait de
    rejoindre l’UE à l’époque où elle n’était encore qu’une union économique. Les premières
    négociations avaient amené la Turquie à déposer sa candidature qui remonte à 1999. Aucun pays
    n’est resté aussi longtemps dans les limbes de l’union politique avec l’Europe et cependant
    l’attraction de la Turquie vers l’Europe ne s’était jamais démentie. Et aujourd’hui, Recep Erdogan
    prend le risque de marcher soudain à rebours de l’histoire contemporaine. On pourrait penser qu’il
    s’agit d’une manière de pression sur l’Europe, et c’est vrai que le Parlement européen vient
    justement, dans un nouveau rapport, de décourager une nouvelle fois la perspective d’une adhésion
    de la Turquie à moyenne échéance. Mais le fait est là : Erdogan s’est prononcé pour la première fois
    depuis des décennies contre l’Europe. Et si l’a fait, on peut raisonnablement penser que c’est parce
    que l’attraction européenne n’opère plus. On ne peut s’empêcher de penser, et là je déplace un peu
    mon propos, que la guerre en Ukraine et l’épopée des BRICS sont passés par là. Les BRICS : ce groupe
    intercontinental de nations post-émergentes qui vient d’accueillir six nouvelles nations de poids, lui
    conférant un rayonnement subit et, dans certains domaines, une primauté stratégique (comme la
    production de matières premières) ; par contrecoup, le soleil occidental incarné par le G7, pâlit. Pire
    que cela, alors que les BRICS apparaissent comme l’incarnation d’un bloc multipolaire sans chef de
    file autoproclamé, il apparaît assez nettement désormais que le G7, c’est d’abord, surtout et même
    de plus en plus les Etats-Unis ; dans ces conditions, qu’en est-il de la souveraineté et du destin des
    nations qui lui sont affiliées ? Décidément, les empires qui ne trouvent leur légitimité qu’en eux-
    mêmes n’ont bien souvent que l’apparence de la puissance. « Le gouvernement de la terre, dit Ben
    Sira, est dans la main du Seigneur qui, le moment venu, suscite l’homme providentiel. » Que Dieu
    vous bénisse.
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    18 septembre 2023

    L'amour de la Création

    2 min
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    15 septembre 2023

    Pour vous qui suis-je ?

    2 min
    L'édito du père Jacques Thierry
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    14 septembre 2023

    Une bonne nouvelle de cet été

    2 min
    Face au changement climatique, peut-on continuer à construire autant et comme avant ? Début juillet, Caen la Mer a fait une annonce inédite. Simon Gouin, co-fondateur du magazine normand en ligne Grand-Format, revient sur cette actualité.
    Pour en savoir plus sur ce sujet de l’architecture durable, lire l’interview d’Elisabeth Taudière sur Grand-Format.
    https://grand-format.net/articles/pour-une-architecture-plus-ecologique/
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    14 septembre 2023

    Parole forte

    2 min
    Vous ne pouvez pas
    Créer de la prospérité en décourageant l'épargne,
    Donner la force au faible en affaiblissant le fort,
    Aider le salarié en anéantissant l'employeur,
    Favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes,
    Aider le pauvre en ruinant le riche,
    Eviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez,
    Forcer le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance,
    Aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourraient et devraient faire d'eux-mêmes.

    Abraham Lincoln
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    13 septembre 2023

    La bonne nouvelle du rugby

    2 min
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    13 septembre 2023

    La bonne nouvelle du rugby

    2 min
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    13 septembre 2023

    La bonne nouvelle du rugby

    2 min
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    12 septembre 2023

    Les bonnes nouvelles de l'été

    2 min
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    11 septembre 2023

    Abaya

    3 min
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    8 septembre 2023

    Abayas et laïcité (annule et remplace la précédente envo

    2 min
    C’est de saison : je souhaite revenir sur la polémique de la rentrée qui fait suite à la directive du ministre de l’Education nationale qui interdit aux élèves le port de tenues de type abayas ou qamis parce qu’elles manifestent ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse.



    En cela, le ministre est bien dans l’esprit de la loi de 2004 qui faisait elle-
    même suite aux premières polémiques sur le port du voile à l’école. Mais le
    problème est-il pris par le bon bout quand on cible ainsi la religion au risque de
    stigmatiser nos compatriotes musulmans ?
    Contrairement à ce qui est souvent avancé, la laïcité en France ne renvoie pas
    le fait religieux « à la stricte sphère privée » mais au choix individuel. Elle garantit
    la liberté de conscience, l'égalité de tous les citoyens quelle que soit leur
    croyance, la neutralité de l'État à l'égard des religions et le libre exercice des
    cultes.
    La neutralité s’applique donc aux agents de l’Etat en tant que tels mais pas
    aux élèves qui ont bien le droit d’avoir une religion, de chercher à la vivre et
    même de la revendiquer. Sinon, quelle serait leur liberté de conscience ?
    Le problème, c'est bien directement l'éventuel contenu idéologique islamiste
    du message véhiculé par les porteurs de tels vêtements qui sont le signe,
    rappelons-le, de l’asservissement des femmes dans les pays où ils leur sont
    imposés. Invoquer la laïcité ici, c'est tourner autour du problème plutôt que le
    nommer.
    L'interdiction des signes religieux ostentatoires est plutôt une règle de
    discipline et aurait dû être présentée comme cela. Il aurait été plus simple et
    plus juste en effet d'aborder ces questions sous l'angle de la tenue correcte : pas
    de casquettes, de capuches, hijabs, jeans troués, djellabas, tongs, babouches,
    crop-top, que sais-je encore... Pourquoi ne pas instaurer à l’école un uniforme
    moderne et seyant pour tous ? Cela permettrait enfin de se focaliser sur
    l’essentiel : l’enseignement.
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    8 septembre 2023

    Abayas et laïcité

    2 min
    C’est de saison : je souhaite revenir sur la polémique de la rentrée qui fait suite à la directive du ministre de l’Education nationale qui interdit aux élèves le port de tenues de type abayas ou qamis parce qu’elles manifestent ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse.



    En cela, le ministre est bien dans l’esprit de la loi de 2004 qui faisait elle-
    même suite aux premières polémiques sur le port du voile à l’école. Mais le
    problème est-il pris par le bon bout quand on cible ainsi la religion au risque de
    stigmatiser nos compatriotes musulmans ?
    Contrairement à ce qui est souvent avancé, la laïcité en France ne renvoie pas
    le fait religieux « à la stricte sphère privée » mais au choix individuel. Elle garantit
    la liberté de conscience, l'égalité de tous les citoyens quelle que soit leur
    croyance, la neutralité de l'État à l'égard des religions et le libre exercice des
    cultes.
    La neutralité s’applique donc aux agents de l’Etat en tant que tels mais pas
    aux élèves qui ont bien le droit d’avoir une religion, de chercher à la vivre et
    même de la revendiquer. Sinon, quelle serait leur liberté de conscience ?
    Le problème, c'est bien directement l'éventuel contenu idéologique islamiste
    du message véhiculé par les porteurs de tels vêtements qui sont le signe,
    rappelons-le, de l’asservissement des femmes dans les pays où ils leur sont
    imposés. Invoquer la laïcité ici, c'est tourner autour du problème plutôt que le
    nommer.
    L'interdiction des signes religieux ostentatoires est plutôt une règle de
    discipline et aurait dû être présentée comme cela. Il aurait été plus simple et
    plus juste en effet d'aborder ces questions sous l'angle de la tenue correcte : pas
    de casquettes, de capuches, hijabs, jeans troués, djellabas, tongs, babouches,
    crop-top, que sais-je encore... Pourquoi ne pas instaurer à l’école un uniforme
    moderne et seyant pour tous ? Cela permettrait enfin de se focaliser sur
    l’essentiel : l’enseignement.
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    7 septembre 2023

    Rentrée des classes

    2 min
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    6 septembre 2023

    Rentrée et révisions

    3 min
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    4 septembre 2023

    Lourdes ouvre à la bonne relation !

    2 min
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    7 juillet 2023

    Les soignants opposés à l'aide active à mourir

    2 min
    Alors que notre pays va plus mal que jamais, il semble que le gouvernement ne renonce pas à présenter au cours de l’été un projet de loi pour autoriser l’Aide active à mourir, terme préféré à celui d’euthanasie, connoté d’eugénisme.


    Il espérait un débat soi-disant apaisé (ou peut-être une
    absence de débat) mais devrait constater au contraire que se lèvent les
    oppositions face à cette violence supplémentaire faite à la société et aux plus
    fragiles, quand on aurait surtout besoin de davantage de solidarité. 110
    personnes handicapées, malades ou âgées ont publié récemment une
    tribune dont le titre ressemble à un cri du cœur : « Quand nous souffrons,
    rassurez-nous, soulagez-nous, retenez-nous ! » De nombreux soignants
    aussi se révoltent car leur vocation n’est pas de faire mourir : la main qui
    soigne ne peut pas être la main qui tue, soulignent-ils, et le risque est fort de
    briser la confiance entre le patient et le soignant. Ils craignent d’autant plus
    les effets d’une telle loi que le contexte est tendu dans les hôpitaux où l’on
    manque partout de temps et de moyens. L’euthanasie pourrait souvent
    apparaître comme la solution de facilité.
    J’ai assisté récemment à une conférence 1 au cours de laquelle intervenait
    le docteur Hubert Tesson, médecin chargé d’une unité de soins palliatifs. Il
    décrivait très clairement la situation. Selon lui, il existait traditionnellement
    trois façons de mourir : suite à un acharnement thérapeutique ; ou après
    administration d’un cocktail lytique donné dans l’intention d’abréger les
    souffrances ; ou en l’absence de prise en charge médicale, avec le déni que
    cela pouvait représenter qui allait grandissant à l’approche de la mort. Nous
    sommes sortis de cette situation délétère, explique-t-il, grâce aux lois votées
    au cours de ces dernières décennies qui ont permis de développer un
    modèle français de la fin de vie. Mais il arrive quand même qu’il y ait des
    demandes d’euthanasie. Elles sont de 3 types : rarement pour cause de
    souffrance physique (on recherche alors à avoir une réponse appropriée pour
    rendre la situation moins violente) ; plus souvent pour souffrance psychique
    (ce qui nécessite du temps et de l’accompagnement, car le désir de vivre
    continue presque toujours d’exister) ; mais, le plus fréquemment, la demande
    vient des familles et des proches, confrontés à des situations qu’ils trouvent
    vaines et longues. C’est naturel et ce n’est pas dangereux, explique le
    Docteur Tesson, tant que l’interdit de tuer nous protège. CQFD !

    1 C’était organisé par l’Institut Ethique et Politique, le mardi 27 juin, salle Gaveau à Paris. Intervenaient
    aussi notamment Erwan Le Morhedec, le professeur Emmanuel Hirsh ou le docteur Ségolène Perruchio, de
    la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (SFAP).
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    5 juillet 2023

    Bonnes vacances !

    2 min
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    4 juillet 2023

    Brisons le cycle de la violence

    3 min
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    30 juin 2023

    Nous éloigner des frustrations du temps présent

    2 min
    Guy Fournier est diacre du diocèse de Séez dans l'Orne. Il revient sur les raisons de la crise sacerdotale - 88 prêtres ordonnés pour toute la France cette année - et les met en perspective avec la "situation insurrectionnelle" que nous connaissons" ces derniers jours.
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    29 juin 2023

    L'église-brasserie Ragnar à Rouen

    2 min
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