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A vrai dire... RCF - page 12

présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere, Lecointre Vianney

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    21 décembre 2023

    Quelques jours avant le vote de la loi immigration à l’Assemblée nationale

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    20 décembre 2023

    La vertu du silence

    2 min
  • Un berger dans la crèche de la cathédrale de Coutances ©RCF Manche
    19 décembre 2023

    L'humilité des bergers et la ténacité des mages

    2 min

    Il y a des jours où il est plus difficile qu’à d’autres d’être joyeux. Quand les nuages s’amoncellent au point de ne plus y voir d’étoiles à moins de jouer les hypocrites et de faire semblant. C’est d’autant plus dramatique quand on parle sur une antenne où la joie se partage. C’est alors que nous pouvons penser à Joseph et Marie arrivant à Bethléem pour le recensement. Marie est enceinte, sur le point d’accoucher. Joseph aimerait bien lui trouver une bonne auberge où elle puisse se reposer et accoucher dans les meilleures conditions possibles. Vous connaissez l’histoire, les portes se ferment, une à une, à ces horsains venus de Nazareth. Finalement, ils trouveront refuge dans cet abri creusé dans la roche. Un âne et un bœuf sont là pour les accueillir, leur présence les réconforte et ils réchauffent l’enfant Jésus, posé là dans la mangeoire. Les humbles bergers seront les premiers à venir reconnaître ce bébé nu comme étant le Sauveur. Plus tard, les rois mages viendront lui témoigner leur gratitude et remettre leur pouvoir entre ses mains. Pendant ce temps les autorités en place, averties de la naissance de Jésus, prennent peur. Comment cet enfant-là né dans le plus grand dénuement peut-il les mettre dans une telle panique ? Ne viendrait-il pas briser l’ordre établi, faire perdre leur pouvoir aux forces occupantes, retirer leur prestige aux prêtres et aux lévites plus soucieux des dorures et des tentures du temple que de leurs contemporains tombés sur le bord du chemin ? Ne pressentent-ils pas déjà que l’étoile du berger vient révéler un nouveau royaume où les derniers seront les premiers, où le roi tient son pouvoir d’une force plus forte que tout, la force d’un Amour donné qui vient tout embraser, d’un feu purificateur qui vient nous libérer de tout ce qui nous encombre et nous empêche de prendre la main que nous tend Jésus sur le bord des chemins tortueux de ce temps. Il nous faut l’humilité et la simplicité des bergers et la ténacité des Mages pour voir l’étoile et pouvoir chanter avec eux un Sauveur nous est né.

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    18 décembre 2023

    Noël

    2 min
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    15 décembre 2023

    Faut-il manger de l'agneau du bout du monde ?

    2 min
    C’est toujours la COP 28 en ce moment et tout le monde a compris, je crois, qu’il nous fallait absolument réduire nos émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Les pays d’Europe sont parmi les premiers à l’avoir fait, mais dans des proportions bien insuffisantes, et puis cela a surtout consisté à délocaliser la production de nos biens manufacturés et même souvent de notre alimentation, avec la production de gaz à effet de serre correspondante.


    Ce n’est évidemment pas une solution, et puis cela a contribué à appauvrir objectivement nos économies, en même temps que cela a pu favoriser des modèles de production dévastateurs. C’est notamment ce que dénoncent en ce moment les jeunes agriculteurs qui, comme vous l’avez peut-être remarqué, retournent les panneaux d’entrée de ville pour expliquer que l’on marche sur la tête, suivant leur expression. Il nous faut donc créer de meilleurs mécanismes d’ajustement à nos frontières si les produits importés ne satisfont pas aux mêmes normes que chez nous. Et, de manière générale, il faudrait en Europe une véritable ambition pour aligner nos politiques environnementales, économiques, fiscales, sociales dans les Etats membres pour arriver à un véritable Green Deal.
    Là-dessus, fin novembre, l’Union Européenne et la Nouvelle-Zélande ont finalisé un accord de libre-échange qui va conduire à augmenter nos importations, notamment de viande ovine. De bons esprits nous expliquent que ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose pour la planète dans la mesure où, là-bas, les conditions d’élevage sont optimales : grands pâturages, peu de bâtiments, peu de besoins d’apports nutritionnels complémentaires… Cela s’entend.
    Mais, en achetant de l'agneau à l'éleveur du coin sur le marché de ma ville, je favorise l'économie locale, la préservation du lien social, l'entretien du bocage normand. Pas besoin de calculette CO2 pour se rendre compte que c’est un mode de consommation quand même plus raisonnable, si l’on veut bien considérer que tout est lié, si l’on veut à la fois cesser d’exploiter la planète comme si ses ressources étaient inépuisables et permettre à chacun de vivre de son travail.
    Ceci étant, malheureusement, victime de la concurrence internationale ou de la difficulté à accéder aux terres, ou les deux, mon producteur local a dû arrêter son activité. Quand on parle d’appauvrissement : moi-même, ne souhaitant pas consommer de l’agneau venu du bout du monde, je n’ai plus l’occasion d’en manger et, surtout, le producteur et sa famille ont perdu leur gagne-pain.
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    14 décembre 2023

    Dette Climatique

    2 min
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    13 décembre 2023

    La taxe lapin

    3 min
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    12 décembre 2023

    Jésus n'est-il qu'un concept ?

    3 min
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    11 décembre 2023

    Partager joie ou mécontentement

    2 min
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    8 décembre 2023

    Le passeport de Jésus Christ est périmé

    2 min
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    7 décembre 2023

    En Seine-Maritime, un projet ambitieux d’adaptation face à la montée des eaux

    2 min
    Jean-François Bloc est très sollicité. Le maire de Quiberville, une petite commune du littoral, au sud de Dieppe, n’arrête pas d’être appelé par les journalistes. Il le dit d’emblée, quand je le rencontre la semaine dernière au cours d’un reportage sur la montée des eaux : « J’ai longtemps été un résistant. » Un résistant contre la nature. Il me raconte : « Je pensais qu’on pouvait montrer à la nature ce qu’on savait faire !. Bétonner la plage, faire des enrochements, déposer des galets... et comme ça, consolider le trait de côte. »
    Et puis Jean-François Bloc a subi : la tempête de 99 qui a submergé le camping municipal. La mer monte, les falaises s’effondrent, des maisons vont tomber à l’eau. Et il faut réagir. Jean-François Bloc a été accompagné par le Conservatoire du littoral pendant 10 ans. Le résultat de cette concertation est un projet ambitieux d’adaptation. Oui, d’adaptation, car on ne peut pas résister à la mer.
    Cet automne, le camping municipal qui se retrouvait derrière la digue a fermé ses portes. Un autre a été construit en hauteur, à 10 minutes de la mer. L’année prochaine, la route digue va être ouverte sur 9
    mètres de long, afin de laisser passer la mer, et de permettre aux eaux de la vallée de s’écouler.
    Bref, Quiberville est engagé dans une déconstruction des ouvrages créés par l’Homme pendant des années. Un Homme tout puissant, qui pensait pouvoir domestiquer la nature. Aujourd’hui, il n’y a plus
    choix, il faut anticiper pour ne plus subir.
    En attendant que les gouvernants se mettent d’accord pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre, localement des femmes et des hommes agissent dès maintenant pour préparer le monde de demain.
    S’adapter face à une montée des eaux inexorable.
    Un autre élu rencontré à Quiberville me confie : « J’ai envie d’imaginer qu’après moi, ce que l’on fait maintenant servira, pour mes enfants, petits enfants et arrières petits enfants. »

    Par Simon Gouin fondateur et coordinateur du média normand Grand-Format"
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    6 décembre 2023

    Impossible justice

    2 min
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    5 décembre 2023

    L'Avent et après ?

    2 min
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    4 décembre 2023

    Paix

    3 min
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    1 décembre 2023

    La COP 28

    2 min
    La Conférence sur l’avenir de la planète a démarré cette semaine à Dubaï.
    Elle est présidée par le sultan al-Jaber, ministre de l’Energie et P-DG de la
    compagnie pétrolière nationale d’Abou Dabi. Nous n’en sommes plus à un paradoxe près, quand on sait que l’Arabie Saoudite voisine doit accueillir bientôt les Jeux asiatiques d’hiver…



    Le pape François est attendu à Dubaï. Espérons, si j’ose dire, qu’il
    contribuera à remettre l’église au milieu du village ! « Si nous avons confiance
    dans la capacité de l’être humain à transcender ses petits intérêts et à penser
    grand, nous ne pouvons renoncer à rêver que cette COP28 conduira à une
    accélération marquée de la transition énergétique, avec des engagements effectifs
    et susceptibles d’un suivi permanent », écrivait-il dans sa récente exhortation
    apostolique Laudate Deum sur la crise climatique.
    Il s’agit déjà de la COP 28. Toutes celles qui ont précédé ont insisté sur la
    nécessaire réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais sans jamais
    vraiment pointer leur cause : les énergies fossiles. Pour atteindre les objectifs
    que l’on s’est fixés, ou du moins éviter des dérapages complètement incontrôlés,
    car chaque dixième de degré compte, il n’y a pas 36 solutions.
    Il faut, d’une part, agir sur l’offre, c’est-à-dire renoncer à retirer du sous-sol
    les combustibles fossiles. D’après l’Agence Internationale de l’Energie, la
    neutralité carbone à l’horizon 2050 passe par la réduction de 75 % de la
    production de pétrole, de 55 % pour le gaz et de 98 % pour le charbon. Pour ce
    faire, aucun nouveau gisement ne doit plus voir le jour. Or, deux ONG françaises
    viennent de recenser plus de 420 projets déjà en fonctionnement ou en phase de
    démarrage, dont à terme l’exploitation ferait exploser le budget carbone
    mondial.
    Il faut aussi, d’autre part, agir sur la demande. Schématiquement, on ne peut
    pas continuer, comme on le fait en France, à construire des autoroutes et à
    fermer des lignes de chemin de fer…
    Le double langage ne peut plus être toléré. Fabrice Bonnifet, président du
    Collège des directeurs du développement durable, dans une récente tribune de
    La Croix, pointe le besoin de cohérence, y compris pour les acteurs économiques.
    On ne peut continuer de favoriser, voire de subventionner les énergies fossiles,
    tout en appelant la main sur le cœur à sauver le climat. Il est nécessaire que la
    COP décide d’un péage carbone, pour les importations de matières premières ou
    de produits semi-finis. La moins-disance économique doit cesser de l’emporter
    sur les critères environnementaux et sociaux. On attend de la classe politique
    internationale qu’elle développe une vision et une régulation juste, la plus
    harmonisée possible.
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    30 novembre 2023

    COP 28

    2 min
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    29 novembre 2023

    Se nourrir, un vrai casse tête

    2 min
    Les slogans publicitaires en tous genres tentent de guider nos achats en matière d'alimentaion. Thierry Grenet ne sait plus comment faire ses courses... Il nous partage ses questions.
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    28 novembre 2023

    Les droits sexuels

    3 min
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    27 novembre 2023

    Le Christ Roi renverse les valeurs

    2 min
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    24 novembre 2023

    La paix est-elle possible ?

    3 min
    L'édito de guy Fournier, diacre du diocèse de Séez.

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