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A vrai dire... RCF - page 17

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

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    23 décembre 2022

    Noël et la vie

    2 min
    Grande nouvelle : demain soir, c’est la veillée de Noël ! A vrai dire, que fêtons-nous à Noël ? Le Seigneur qui nous est né ! Nous fêtons Dieu qui a voulu prendre notre humanité, et certainement pas parmi les riches et puissants, mais bel et bien parmi les plus pauvres et les plus vulnérables. L’incarnation est évidemment un mystère, mais oui, nous autres Chrétiens voulons reconnaître Dieu dans ce petit être fragile que l’on représente né dans une étable entre le bœuf et l’âne et que viennent vénérer quelques bergers.
    Cependant Noël touche aussi bien des gens qui ne se définiraient pas comme croyants. Parfois pour le pire, me direz-vous, et il est vrai que, en cette période, le consumérisme le plus effréné a souvent libre cours… Mais la popularité de Noël auprès de la plupart de nos contemporains n’est pas seulement due à l’habileté des professionnels du marketing. Ainsi Noël reste avant tout la fête des enfants. C’est bien parce que nous savons la valeur unique de chacun d’eux, parce que nous reconnaissons que, même les plus petits et peut-être surtout eux, bénéficient d’une incommensurable dignité, un peu comme s’ils étaient à l’image de Dieu, en somme.
    La dignité de chacun de nous, l’importance que nous nous accordons les uns aux autres, l’amour qui nous rassemble : c’est ce que nous fêtons tous à Noël. En creux, c’est aussi pourquoi, il est sans doute si douloureux pour certains de se sentir seuls pendant les fêtes de fin d’année. Mais il me semble aussi que, quel que soit notre degré de foi, nous célébrons la vie, la plus infime, la plus intime et, en même temps, ce principe vital qui nous relie tous, du plus fort au plus faible, ce plus petit envers lequel nous manifestons notre respect. Au moment où en France se tient une convention sur la fin de vie qui pourrait se traduire par un affadissement de ce sens de la vie, à une époque marquée par de telles atteintes à la Création que la survie même de l’humanité pourrait être menacée à moyen terme, nous ne pouvons que saluer cet hommage collectif à la vie, et à la vie la plus vulnérable.
    Joyeux Noël à tous !
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    22 décembre 2022

    Finale de la Coupe du Monde

    2 min
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    21 décembre 2022

    Faire du nouveau avec de l'ancien

    2 min
    Entre l'envie de conserver ce qui a toujours été et le désir de tout transformer, Thierry a choisi son camp : bâtisseur d'avenir !
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    20 décembre 2022

    Les gardiens de l'incarnation

    3 min
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    19 décembre 2022

    L'ambition de Noël

    2 min
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    16 décembre 2022

    "Noël : la proximité inouïe de Dieu avec l'humanité pauvre et souffrante"

    3 min
    Par Dom Paul Denizot, recteur du sanctuaire de Montligeon.
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    15 décembre 2022

    Puissance de la pornographie, éduquons nos jeunes

    3 min
    Pourquoi les sénateurs s'interessent-ils au domaine de la pornographie? que représente t'elle pour les jeunes ? éléments de réponse avec Sixtine De raucourt
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    13 décembre 2022

    Regard sur la France

    3 min
    Ludovic Manchon depuis Cherbourg s'interroge sur le straits constitutifs de notre pays...

    "Qu’est-ce que la France ? Chers amis, je crois sain de se poser au moins une fois la question et de tenter d’y répondre. Pourquoi donc ? Parce que je crois profondément que la relation à notre pays nous définit chacun personnellement et substantiellement. En effet nous sommes des êtres enracinés (comme nous l’avait révélé Simone Weil la philosophe) et aussi l’idée de personne et l’idée de nation sont intimement liées. Enfin, s’agissant de la France, pour peu qu’on creuse l’Histoire Sainte de notre pays, on est frappé de constater la prédilection dont elle est l’objet de la part du Ciel. Voyez, à titre d’exemple, le magnifique livret La vocation de la France, édité par l’association Marie de Nazareth. Bref, non seulement nous sommes enracinés au sein d’une nation mais pour nous Français, quelle nation ! Comme fille aînée de l’Église, la France s’est parée de nombreuses vertus au cours des siècles, qui en ont fait un pays puissamment attractif. Quand je dis « attractif », je parle d’abord d’adhésion à des valeurs, pas seulement à une attraction pour simples motifs économiques, si justifiés soient-ils parfois. Et donc, pour nous aujourd’hui, je m’interroge : quelles valeurs la France propose-t-elle, qui susciteraient une adhésion de cœur et d’âme à notre pays ? Dans quelle mesure la culture, l’histoire et pour tout dire l’enracinement spirituel de la France donnent-elles envie d’être partie prenante de son destin ? Ou encore comment la France rayonne-t-elle ? Je crois qu’il est possible de répondre en observant les différents regards extérieurs qui sont portés sur notre pays. Pour ma part, j’en identifie deux. Le premier, c’est la célébration de l’art de vivre à la française qui est quasi-unanimement célébré et qui fait par exemple de notre pays l’un des plus visités au monde. À cet égard, il nous faut garder en mémoire l’extraordinaire communion, dans le monde entier, qu’ont suscité les épisodes tragiques que furent les attentats de 2015 ou l’incendie de Notre-Dame, épisodes qui furent précisément perçus comme de profondes atteintes à un art de vivre immémorial. L’autre regard porté sur notre pays provient de ce matérialisme hédoniste, beaucoup plus récent dans notre histoire, et qui déroute parfois des populations de bonne foi ou que la foi en un Dieu préserve encore des mœurs de notre société à dominante libertaire et détachée de toute transcendance. Eh bien voyez-vous, ce qui me frappe le plus, et qui me rassure d’ailleurs, c’est que ce matérialisme athée, qui suscite donc plutôt le rejet - à la différence de l’art de vivre dont je parlais tout à l’heure, n’est pas spécifique à notre pays. Et pour cela, il n’est pas constitutif du génie culturel de la France, tissé au fil des siècles. Et ma foi, je trouve que c’est plutôt une bonne nouvelle ! "
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    12 décembre 2022

    La Fraternité

    3 min
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    9 décembre 2022

    Refusons l'euthanasie

    3 min
    Vianney Lecointre, diacre du diocèse de Séez et délégué départementale de l'association Alliance Vita revient sur l'ouverture des travaux de la Convention citoyenne sur la fin de vie:

    "Nous sommes le 9 décembre et c’est aujourd’hui même que commencent les travaux de la convention citoyenne sur la fin de vie. C’est le début du « débat apaisé », entre guillemets, que souhaite le Président de la République. Espérons qu’il ne s’agira pas d’un débat biaisé mais, disons-le tout de suite, on peut en douter. Ainsi, le député Olivier Falorni, défenseur historique de l’euthanasie, auteur par le passé de projets de loi transgressifs en la matière, a été choisi pour examiner la loi actuelle, dite Clayes-Leonetti, qui date de 2016.
    Franchement, alors que se succèdent les crises à l’hôpital, chez les soignants, dans les EHPAD, liées aux baisses de budget, est-ce le moment de fragiliser la relation entre le personnel médical, qui a nécessairement une certaine puissance, et le soigné, qui est vulnérable ? M. Macron aurait été bien mieux inspiré de tenir sa promesse électorale, datant de 2017, en proposant le projet de loi Grand âge et autonomie que l’on attend toujours.
    Ne nous y trompons pas. Tous les pays qui ont légalisé la mort administrée ont connu de graves dérives. Pour les Pays-Bas, Théo Boer, ancien contrôleur d’euthanasie, dans une récente tribune du journal Le Monde, témoigne de l’augmentation spectaculaire des cas, passés de 2.000 en 2002 à 7.800 en 2021, et qui sont loin de ne concerner que des adultes mentalement aptes et en phase terminale, comme cela était prévu au départ. Au Canada, les personnes physiquement handicapées ou atteintes d’une maladie chronique sont désormais éligibles à l’euthanasie. En Belgique, une jeune femme de 23 ans, qui se portait bien physiquement mais qui était dépressive notamment depuis les attentats de Bruxelles de 2016, a eu accès au suicide assisté.
    Comment mener une politique de prévention du suicide dans ce contexte ? Comment favoriser les soins palliatifs, pour lutter contre la souffrance et permettre à chacun de vivre sereinement ses derniers moments, si l’on sous-entend que certaines vies ne sont pas dignes et peuvent en outre représenter un poids pour la société ? L’argument classique, comme quoi il s’agit d’ouvrir un droit à mourir qui n’enlèverait rien à personne, est évidemment fallacieux, car c’est tout le corps social qui serait bien sûr affecté par une loi faisant « sauter le verrou » de l’interdit de tuer.
    Alors que faire ? On peut se former ou s’informer, par exemple auprès du collectif Soulager mais pas tuer ou auprès de la Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs (la SFAP), car l’expérience des soignants est à prendre en compte. On peut s’impliquer, soit directement auprès des personnes en souffrance, ce qui une manière d’agir contre le risque de mort sociale, soit en s’exprimant d’une façon ou d’une autre dans le débat. Soulager la souffrance ne peut consister à supprimer le souffrant. Ne soyons pas fatalistes ou indifférents face à de telles évolutions !"
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    8 décembre 2022

    Les grèves de la SNCF

    2 min
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    7 décembre 2022

    Le ministère du sparadrap

    3 min
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    6 décembre 2022

    Pour une fin de vie humaine

    3 min
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    5 décembre 2022

    Noël nous ouvre à la vie...

    2 min
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    2 décembre 2022

    Don Paul Denizot : "la vie plus forte que la mort !"

    2 min
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    2 décembre 2022

    De choisir la vie... et d'en témoigner

    2 min
    S'attardant sur les récentes propositions legislatives débattues au parlement, Guy Fournier, diacre du diocèse de Séez dans l'Orne, s'interroge ce soir sur la hierarchie de nos valeurs...
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    30 novembre 2022

    "Oui, mais..."

    2 min
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    29 novembre 2022

    Franc-maçonnerie et christianisme

    2 min
    A l'occasion de conférences de l'actuel Grand-Maître du Grand-
    Orient de France, Georges Sérignac et de la sortie d'un livre sur l'obédience par l'ancien responsable de la loge, Alain Bauer, Ludovic Manchon à Cherbourg revient sur les fins politiques de la franc-maçonnerie...
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    28 novembre 2022

    Inscription dans la constitution du droit à l'avortement

    2 min
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    25 novembre 2022

    La gouvernance de l'Eglise en crise

    2 min
    Vianney Lecointre est diacre du diocèse de Séez dans l'Orne. Il revient sur la crise traversée par l'Eglise en France.

    "Dans cette rubrique sur RCF intitulée A vrai dire, il nous faut bien revenir sur la crise que traverse l’Eglise de France, d’autant qu’elle est liée pour une part aux mensonges de certains et à la dissimulation de beaucoup.
    Un an après la publication du rapport Sauvé, nos évêques ne s’en sortent pas. Les révélations de ces dernières semaines ont concerné des abus commis directement pas certains d’entre eux, ce qui a bien sûr ajouté à la consternation.
    La gouvernance de l’Eglise est ébranlée. J’ai été frappé par la lecture des textes du jour, le 7 novembre, quand, depuis Lourdes, les évêques s’exprimaient sur ces faits. Dans la lettre de Saint Paul à Tite : « Il faut que le responsable de la communauté soit sans reproche, puisqu’il est l’intendant de Dieu ». Dans l’Evangile de Luc : « Il est inévitable que surviennent des scandales ; mais malheureux celui par qui cela arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà. » Il va de soi que les hommes qui n’ont pas la conscience claire ne devraient pas accepter la responsabilité d’évêque.
    La première chose qu’on demande à un évêque, c’est d’être attentif à toutes les réalités de son diocèse et à toutes les personnes, de faire en sorte que ce qui est bon puisse se déployer, bref de personnifier la portion du peuple de Dieu qui lui est confiée et de la sanctifier. Voilà qui n’est déjà pas tâche facile. N’attendons pas en plus des évêques qu’ils soient des sortes de managers du IIIème millénaire qui mettraient tout sous contrôle.
    L’action de l’Eglise ne se limite pas à celle des évêques et, Dieu merci, il n’en a jamais été ainsi. Il nous faut des François de Sales, modèle de saint évêque, mais aussi des François d’Assise, que le Christ avait chargé de rebâtir son Eglise.
    Puisque dans l’Eglise et dans la société (voir le mouvement Me Too) les cas d’agressions sexuelles ou d’emprises sous diverses formes sont si nombreux, commençons par nous interroger, chacun de nous, sur notre propre discernement et sur l’attention que nous avons portée aux personnes victimes.
    Il faut que chacun prenne ses responsabilités, quitte aussi à placer nos pasteurs devant leurs contradictions pour les aider à éviter toute forme d’abus, et notamment les abus de pouvoir. L’Eglise, c’est nous tous et ce que nous en ferons avec l’aide de l’Esprit Saint."

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