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A vrai dire... - page 19 | RCF

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    11 octobre 2022

    La mer monte

    2 min
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    7 octobre 2022

    Derrière les nuages de l'actualité, de petites lumières

    2 min
    Avant de partir en week-enk, nous rejoignons Guy Fournier à Alençon dans l'Orne pour l'édito A vrai dire...
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    5 octobre 2022

    "Nous sommes des artisans de lumière"

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    4 octobre 2022

    L'éducation sexuelle à l'école en question

    2 min
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    30 septembre 2022

    Promouvoir la sobriété

    2 min
    La sobriété s’est imposée comme l’un des maîtres-mots de la rentrée politique et c’est tant mieux, tant il devient évident que le mode de vie à l’occidentale pour l’ensemble de la population mondiale n’est pas compatible avec les limites planétaires et qu’il est impératif de réduire la quantité énorme de ressources naturelles que l’on utilise.



    Puisque le gouvernement dit souhaiter promouvoir la « sobriété », espérons qu’il ne s’agira pas d’un faux-semblant. Il revient à chacun de nous, et notamment les plus privilégiés, de faire des efforts, mais, du côté des gouvernants, il faut aussi changer de logique. Il n’est plus possible d’avoir des politiques économiques visant simplement la croissance du PIB en espérant qu’un soi-disant ruissellement, ou même une redistribution des revenus par l’impôt ou les cotisations sociales, permettent à chacun de couvrir ses
    besoins vitaux. Selon Dominique Bourg, philosophe spécialiste des questions
    environnementales : « la sobriété, c’est chercher l’optimum du confort tout en préservant les écosystèmes. (…) C’est une réorganisation de société, mais ce n’est pas vivre plus mal ».
    Ces jours-ci à Assise, le pape François lui-même a souligné que, sans modification profonde du système économique, aucune transition écologique ne sera possible et a appelé au courage, y compris celui d’abandonner les énergies fossiles. Dans son encyclique Laudato Si’ sur la sauvegarde de la maison commune, les termes sobres et sobriété ne se retrouvent pas moins de huit fois au total. Le pape se réfère à Saint François en invitant à quelque chose de radical : « un renoncement à transformer la réalité
    en pur objet d'usage et de domination ». Il se réfère à Saint Benoît, qui prônait un travail imprégné de sens spirituel, pour une saine sobriété de notre relation au monde. « La spiritualité chrétienne propose une croissance par la sobriété (…). La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice » écrit encore le pape.
    Notre espérance, en tant que chrétien et citoyen, est que nos sociétés trouvent vraiment les voies pour sortir de certaines addictions collectives qui nous font plus de mal que de bien et instaurer de nouveaux principes de fonctionnement pour mieux gérer les ressources, organiser les services publics, produire les vraies richesses utiles à tous et, en
    définitive, parvenir à davantage de justice sociale.
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    29 septembre 2022

    Argent et Ecologie

    2 min
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    28 septembre 2022

    À propos de la fin de vie...

    3 min
    Le comité consultatif nationl d'éthique, le CCNE, vient de rendre récemment un avis ouvrant la voie à une aide active à mourir. Est-ce à dire Thierrey Grenet que le débat est à nouveau ouvert ?
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    27 septembre 2022

    Remercier pour nos beaux paysages et agir pour les préserver

    2 min
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    26 septembre 2022

    Faut-il choisir le moindre mal ou se contenter du moindre bien ?

    2 min
    Un mal ne peut être défini comme un bien ni devenir un « droit fondamental".
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    23 septembre 2022

    Carte postale de Damas et d'Alep

    2 min
    Nous retrouvons Don Paul Denizot le recteur du sanctuaire Notre Dame de Montligeon dans l'Orne en déplacement auprès des chrétiens d'Orient.
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    21 septembre 2022

    Edito 21 septembre

    2 min
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    20 septembre 2022

    Vols d'anges au dessus de l'Angleterre en deuil

    2 min
    Ludovic Manchon revient sur un court extrait du premier discours du roi Charles III en hommage à sa mère enterrée hier à l'issue d'une cérémonie grandiose...

    "Chers amis, votre Radio chrétienne m’a invité à rejoindre le panel des éditorialistes de votre émission « À vrai dire » à un moment historique, celui de la disparition d’Élisabeth II. Beaucoup d’entre vous auront suivi chaque moment depuis le départ de la reine, jusqu’à maintenant. J’aurais aimé réagir sur une phrase prononcée par le nouveau souverain, son fils, Charles III, lors de son discours d’adieu qui fut aussi son premier discours. Je précise cela car de ce fait, il s’agit naturellement d’un discours qui fera date. Un discours dont tout le monde se souviendra. C’est ce discours que l’on reverra en boucle dans les rétrospectives à venir. Et à la fin de son discours d’adieu, le nouveau roi, ému, formule une bénédiction à l’endroit de sa mère. Il dit ceci : « Que des vols d’anges vous accompagnent dans votre sommeil ». Je vous avoue que la formulation m’a frappé. Naturellement, je suis chrétien et je crois, selon ce que m’a enseigné mon catéchisme, que la mort n’est pas le début d’un long sommeil mais qu’elle est un passage pour aller de la vie d’ici-bas à la vie éternelle promise par le Christ. Certains me répondront que nous sommes en 2022 et que chacun, même le roi d’Angleterre, a bien le droit de croire en ce qu’il veut. Et d’ailleurs, qu’on ne dise pas qu’il n’a aucune transcendance puisqu’il appelle les anges à accompagner la reine pendant son long sommeil. Justement, je trouve cette conception plus proche de la Belle au Bois dormant que de la foi chrétienne. Pourtant, la royauté anglaise, devenue monarchie britannique, n’était-elle pas ancrée elle-même dans la foi chrétienne ?
    La reine elle-même se confessait-elle pas sa foi de temps en temps ? C’est pourquoi j’ai été saisi par cette toute petite phrase : « Que des vols d’anges vous accompagnent dans votre sommeil ». Le nouveau roi, qui devient en même temps le nouveau chef de l’Église anglicane où, dit-il, sa « propre foi est enracinée », aura peut-être de ce point de vue des gages à apporter à son peuple si jaloux de son identité et si épris de tradition."
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    19 septembre 2022

    La monarchie

    4 min
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    16 septembre 2022

    Vers un grand débat sur l'euthanasie?

    3 min
    Vianney Lecointre revient sur la volonté du président de la République de rouvrir le débat sur l'euthanasie.
    "Le Président de la République nous l’a promis pendant la campagne électorale : il devrait bientôt y avoir une « convention citoyenne » ou un « grand débat » sur l’euthanasie. La manière dont les choses s’enclenchent n’est toutefois pas de nature à rassurer : ainsi, récemment, alors qu’il décorait Line Renaud, qui a publié dans la presse une tribune avec le député Olivier Falorni intitulée « Il est temps de légaliser l’aide active à mourir », Emmanuel Macron a cru bon de déclarer : « Votre combat pour le droit à mourir dans la dignité nous oblige ». Est-ce une manière d’annoncer déjà, avant qu’elle ait eu lieu, le résultat souhaité de la consultation ? Nous ne sommes quand même en rien « obligés » par l’opinion de Line Renaud, quel que soit le respect qu’on peut avoir pour elle.
    De plus, cette manière qu’ont eu les partisans de l’euthanasie de s’approprier la notion de mort dans la dignité est plutôt malaisante. Comme si les personnes perdaient leur dignité si elles ne mourraient pas « à temps ». Je note que, récemment, au congrès de la Mutualité française, le président de la MGEN s’est prononcé aussi pour l’aide active à mourir. Certains paraissent bien pressés de faire quelques économies !
    C’est que, en matière de grand débat, nous avons connu un précédent fâcheux. J’ai participé personnellement, en Normandie, aux Etats Généraux de la Bioéthique en 2018.
    Ils ont été passionnants. La majorité des participants manifestaient déjà une certaine inquiétude vis-à-vis d’un ultra-libéralisme où domineraient les seuls désirs individuels aux risques d’une instrumentalisation de la médecine. Mais, j’en témoigne, les organisateurs émettaient d’emblée des doutes sur l’intérêt même de débattre, sur notre capacité à élaborer un bien commun basé sur des valeurs en partage, sur l’intérêt de poser des limites. Et, au moment de légiférer sur la PMA pour toutes ou sur l’assouplissement de l’interdiction de création d’embryons chimériques pour la recherche, il n’a guère était tenu compte de la teneur des échanges aux cours des dits Etats Généraux.
    On aimerait pourtant que ces sujets ne soient pas traités à la légère par un simulacre de consultation populaire. Légaliser l’euthanasie, lever l’interdiction de tuer aurait de multiples implications sur le corps social et, en particulier sur les plus fragiles, ces personnes malades ou âgées à qui on pourrait faire comprendre qu’elles sont un poids pour les autres…
    La démocratie française s’est honorée par le passé avec des débats de grand
    standing à l’Assemblée Nationale qui ont permis le vote de la loi Leonetti en 2005 à l’unanimité et le renforcement de la lutte contre l’acharnement thérapeutique par la loi Claeys-Leonetti en 2016. Il y a sans doute encore beaucoup à faire, même dans le cadre de ces lois, pour développer les soins palliatifs et soulager les souffrances."
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    15 septembre 2022

    Concert gracieux

    2 min
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    14 septembre 2022

    Chronique du 14 septembre 2022

    3 min
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    14 septembre 2022

    Quand la question du maintien à domicile se pose

    2 min
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    13 septembre 2022

    " Soyons le changement que nous voulons voir "

    2 min

    On retrouve depuis Coutances dans la Manche Gerard Coulon qui rejoint cette saison l'équipe des éditorialistes de RCF en Normandie.

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    12 septembre 2022

    E 25 France Algérie pour une mémoire de réconciliation

    2 min
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    2 septembre 2022

    Pourquoi pas le vélo?

    3 min
    Vianney Lecointre revient sur la rentrée scolaire. Mais il existe de nombreux moyens de se rendre à l'école...
    " Une inquiétude, parmi beaucoup d’autres, planait ces jours-ci sur la rentrée scolaire : va-t-on manquer de conducteurs de bus pour assurer le service permettant aux élèves de rejoindre chaque jour leur établissement scolaire ? D’après Ouest-France, le 19 août, il en manquait encore 400 en Normandie.
    Il existerait bien une solution qui, si cela se trouve, pourrait, dans l’absolu, convenir à la majorité d’entre eux : le vélo ! Je me suis avisé, à l’occasion de cette actualité, que l’idée d’aller à vélo au lycée (c’était pour moi dans les années 1980) ne m’a alors jamais effleuré. Du coup, j’ai vérifié à l’aide de Google Map : mon temps de trajet aurait été d’environ une demi-heure, c’est-à-dire du même ordre que le temps que je prends aujourd’hui pour me rendre à vélo à mon travail, et cela m’aurait donc permis de me lever plus tard qu’en prenant le car scolaire qui me ramassait devant chez moi presque une heure avant le début des cours !
    Les choses ne tendent pas à s’améliorer depuis : selon le rapport Activité physique et sédentarité de l’enfant; l’adolescent, publié en 2018 : « En France, sur les 30 dernières années, la proportion de déplacements effectués à pied par les enfants et adolescents de plus de 6 ans pour se rendre dans leurs établissements scolaires a diminué de 20 points, passant de 52,1 % à 32,3 %. La proportion de déplacements à vélo pour le même motif a diminué de plus de la moitié, passant de 7,5 % à 3,3 %. » Cela n’est pas seulement dû à l’augmentation des distances, qui est très relative sur la même période, mais plutôt à une évolution des mentalités. Les normes de parentalité ont évolué, selon le sociologue Clément Rivière : laisser « traîner » (entre guillemets) des enfants seuls dans l’espace public est désormais mal vu. Cela est peut-être lié aux affaires de pédophilie, explique-t-il, mais aussi, et le risque est objectivement plus fort, à la peur des accidents. L’automobile prend de plus en plus de place au détriment des « mobilités actives ». Permettez-moi un autre souvenir personnel : telle route de campagne que j’empruntais parfois à vélo quand j’avais 10 ans, pour aller de mon village à la ville la plus proche, est aujourd’hui une « quatre-voies ».
    Il y a dans cette affaire un enjeu de mobilité et de sobriété bien sûr, mais aussi de santé publique, car la sédentarité est une des principales causes de mortalité évitable dans nos pays développés. Et un des moyens les plus efficaces pour atteindre le niveau d’activité physique recommandé (et le pérenniser), c’est de l’intégrer dans ses habitudes du quotidien. Et puis, c’est tellement mieux, quand on grandit, d’avoir un peu d’autonomie !
    Alors, pour résoudre la pénurie des chauffeurs de car, et pour plein d’autres bénéfices à tout point de vue, invitons les pouvoirs publics à sécuriser toujours davantage non seulement les abords des écoles mais aussi l’ensemble des voies pour qu’elles puissent être empruntées par les ados, et tous les autres, à vélo sans risque. En attendant, bonne rentrée à tous !"

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