
Chaque jour, Louis Daufresne apporte convivialité et regard positif, dans un esprit critique, sur l'actualité au sens large, en compagnie d'une personnalité reconnue et issue du monde intellectuel, religieux, etc.
Marine Le Pen a-t-elle raison d’y croire pour 2027 ? Ou bien a-t-elle été dynamitée ? C’est vrai que voir le principal opposant, dont les intentions de vote font de lui le favori du scrutin, être déclaré inéligible ne s’est jamais produit sous la Ve République. Stéphane Rozès insiste sur le nécessaire équilibre entre l’État de droit et la souveraineté populaire. L'ancien directeur de l'Institut CSA et le président du cabinet Cap est au micro de RCF et Radio Notre-Dame.
Patrick Brissonneau, entrepreneur engagé, s'est emparé de la question migratoire sous l'angle humanitaire. En fondant l'association Reborn chargée d'accompagner les réfugiés vers l'insertion, il a mis en place tout un dispositif en lien notamment avec Habitat et Humanisme. Cela a donné un court métrage, d'abord diffusé au Grand Rex en novembre, puis un long métrage de 90 minutes, qui sera projeté mardi 1er avril à Notre-Dame de l'Assomption à Paris dans le 16ème. Ce documentaire-fiction « Je suis un Reborner, 1000 km à vélo » raconte la folle aventure d'un périple sportif avec des réfugiés, de Paris au col du Tourmalet. Patrick Brissonneau est aujourd'hui au micro de Louis Daufresne pour témoigner de cette expérience inédite.
La famille Costa de Beauregard est l'une des familles les plus renommées de ce pays de Savoie. L’un de ses membres Camille est illustre aux yeux de l’Eglise (1841-1910). Prêtre savoyard né à Chambéry, il est le fondateur en 1868 de l'orphelinat du Bocage à Chambéry. Le père Costa aurait pu profiter de son rang social élevé mais il a préféré donner sa vie aux plus défavorisés, se consacrant à la jeunesse. On le surnomme le « père des orphelins ». Son œuvre perdure aujourd’hui, au travers du lycée agricole Costa de Beauregard et d’une maison d’enfants à caractère social. Le 17 mai prochain, il sera béatifié grâce aux démarches de Mgr Laurent Ulrich alors évêque du lieu. Artiste et philosophe avant de recevoir l'appel de Dieu, retour sur le parcours de foi atypique de Camille au travers du témoignage Père Jean-François CHIRON, prêtre du diocèse de Chambéry et enseignant à l’Université catholique de Lyon.
Pour les 25 ans de la Faculté Notre-Dame et les 40 ans du Séminaire de Paris, Mgr Rafic Nahra va se voir décerné aujourd'hui jeudi 27 mars par Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, le titre de docteur honoris causa de la Faculté Notre-Dame. À cette occasion, l'évêque auxiliaire du patriarcat latin de Jérusalem s'exprimera sur son parcours et ses recherches. Il a vécu 17 ans à Jérusalem de 2004 à 2021 et maintenant, habite à Nazareth. Il a donc une très grande connaissance de la région. Il est aujourd'hui au micro de Louis Daufresne, pour témoigner de la situation à Gaza.
Le 14 janvier, François Bayrou faisait son discours d’investiture, où il observe que les retraites creusent le déficit à hauteur de 55 milliards d’euros par an. Un mois plus tard, la Cour des Comptes remettait son rapport. Jean-Pascal Beaufret, ancien directeur général des impôts, faisait la même chose, tout seul, dans une note de 53 pages publiée par la Fondapol intitulée Contribution à la mission flash de la clarification du financement des retraites. Le sujet est technique mais surtout politique. Jean-Pascal Beaufret distingue ce qui relève des prélèvements obligatoires (cotisations et impôts) et ce qui tient des mécanismes de compensation des déséquilibres (subventions). Cette distinction n'est pas faite, obstinément. La ligne suivie consiste à considérer toutes les sommes versées par l'État (…) comme des cotisations ou des impôts affectés. En quoi la distinction est-elle capitale ? Les cotisations et les impôts « financent seulement 80 % de nos importantes dépenses de retraites ». Le reste, ce sont des subventions, lesquelles comprennent des sur-cotisations sur les traitements des fonctionnaires à des taux faramineux.
Francis Kohn, prêtre de la Communauté de l'Emmanuel, du diocèse de Paris, publie la première biographie de Pierre Goursat, le fondateur de la Communauté de l'Emmanuel. Surgie en France dans les années 70, cette communauté a fortement influencé la vie de l'Église en renouvelant ses pratiques, une manière de prier et un répertoire de chants qui s'est beaucoup répandu. Pierre Goursat a été déclaré vénérable par le pape François. Retour sur un parcours de vie et de foi singulier et inspirant.
Annoncée fin octobre, la visite du pape François sur l'île de Beauté le 15 décembre dernier a été un défi logistique pour la radio locale RCF Corsica. Une des plus petites radios du réseau, elle a pu relever le défi grâce à l'énergie de ses salaries et bénévoles, et l'appui de l'équipe nationale. Au micro de Pierre-Hugues Dubois, Laetitia Pietri raconte le souvenir du 15 décembre et dévoile les coulisses de l'organisation du premier voyage d'un Pape sur le territoire Corse. A l'occasion du printemps du don, c'est l'occasion pour la directrice de RCF Corsica d'évoquer ses besoins financiers, comme l'achat d'un "codec" pour pouvoir retransmettre des évènements en dehors des studios de la radio.
A l'occasion du Printemps du Don, Pierre-Hugues Dubois reçoit Laurent Dominici : le directeur de l'animation du réseau RCF. Il souligne la fragilité des radios du réseau RCF, mais aussi le bel esprit de solidarité qui anime ses membres. Derrière le réseau, l'esprit souffle !
À l'occasion du Printemps du Don, Ève Geronimus, directrice de la radio locale RCF en Alsace, témoigne de son quotidien.
La question des retraites cristallise encore les tensions. Y aurait-il une injustice à avoir 42 régimes de retraite différents ? La CFTC plaide pour un régime universel par points qui prenne en compte la pénibilité et non le statut. Le système de points serait plus juste que les trimestres, lesquels ne sont pas toujours validés lorsque le cotisant n’a pas le volume de travail suffisant. Au-delà de ces propositions, le conclave semble patiner : plusieurs organisations syndicales ont demandé hier à Matignon de clarifier la position du gouvernement après les propos qu'elles jugent « incompréhensibles » du Premier ministre sur l'impossible retour aux 62 ans. Cyril Chabanier, président de la CFTC, est au micro de RCF et Radio Notre-Dame.
Qui ne s'est pas exprimé sur Notre-Dame de Paris, d'abord pour s'affliger, puis pour s'extasier ? Autant de points de vue qui mettent en évidence un répertoire de valeurs. La sociologie n'est pas indifférente à la Dame de pierre. L’EHESS dispose d’un atelier sur la modélisation des valeurs, dans le cadre du Centre de recherche sur les arts et le langage (CRAL). Cet atelier a réuni des chercheurs de plusieurs disciplines pour analyser la profusion des jugements recueillis sur l’édifice, qui, depuis une quinzaine de jours, propose une lumière chaude et intimiste, rappelant celle des bougies. Décryptage avec Nathalie Hennig, sociologue au CNRS et membre de l’Observatoire des idéologies identitaires, qui publie Notre-Dame des valeurs aux Presses universitaires de France.
Rod Dreher, journaliste et essayiste, est une tête pensante du conservatisme américain. Avec le Pari bénédictin (Artège, 2017), ses réflexions sur la déchristianisation en Occident avaient suscité un vaste débat sur l’attitude que les chrétiens devaient adopter dans une société devenue indifférente, ignorante voire hostile. Il les invitait alors à se regrouper en communautés à l'écart du reste du monde, ce qui n’est pas vraiment ce que recommande le pape François, lequel préfère voir les chrétiens en première ligne, selon le discours sur l’hôpital de campagne. Rod Dreher est issu d’une famille méthodiste, converti au catholicisme en 1993 puis à l’orthodoxie en 2006. Il y a trois ans, il quitte les Etats-Unis pour aller s’installer en Hongrie, à Budapest, le pays de Viktor Orban. Dans cet entretien, nous parlons de son itinéraire, de politique et de l’émerveillement, thème de son dernier opus. Rod Dreher nous invite à retrouver le goût de Dieu dans un monde qui l’a chassé. Mais Dieu est-il vraiment mort ou absent ? N’est-ce pas plutôt les institutions qui souffrent d’une certaine désaffection ? L’attrait pour la question écologique dit quelque chose du besoin de s’émerveiller. Sur ce point, Rod Dreher désavoue une certaine droite américaine qui relègue la question climatique au rang des manipulations fomentées par la gauche. Rod Dreher souhaite que J.D Vance succède à Donald Trump.
Dans le Val d’Oise, les Assyro-chaldéens, des chrétiens d’Orient originaires de Turquie et d'Irak, mènent une existence rythmée par les mariages et les repas de famille. Mais le puzzle de leur histoire ne s’imbrique plus comme avant. Les anciens disparaissent et avec eux, une identité vieille de 6000 ans. « Retour à Babylone » est un film documentaire réalisé par Sébastien Daycard-Heid et produit par Yes Sir Film et KTO. Il suit Sémiramis et sa famille dans un road movie de Sarcelles à Erbil, où ils questionnent leur exil en France, et le destin de leur communauté au Proche-Orient.
Confrontée à la fois à la menace russe et au désengagement américain, l'Union européenne veut se réarmer avec un plan destiné à mobiliser jusqu'à 800 milliards d'euros. De nombreuses interrogations subsistent toutefois sur la portée réelle de ce plan et sur la capacité des européens à trouver rapidement autant d'argent. Analyse de la situation avec Philippe Etienne, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis. Normalien, agrégé de mathématiques, ancien conseiller diplomatique d’Emmanuel Macron et président de la mission pour le 80e anniversaire de la Libération de la France.
Proclero, un fonds créé en 2012 à l’initiative de la Communauté Saint-Martin, a pour objectif de développer la responsabilité morale des investisseurs, de financer la formation des prêtres et de promouvoir la doctrine sociale de l’Église dans le monde de la finance et de l’économie. Olivier de Guerre, président de Phitrust, est un pionnier de l’investissement solidaire et de l’engagement actionnarial. Il souligne l’importance de développer un investissement responsable et durable.
L'opposition entre la ville et la campagne n'est pas nouvelle. Ces deux mots ont d'ailleurs un peu vieilli. Ville et campagne renvoyaient à un certain équilibre, à des réalités esthétiques et pittoresques. Rien à voir avec la métropole et la périphérie. La première colonise, domine, relègue la seconde. La périphérie est une banlieue, dans tous les sens du terme, économique, intellectuel, et elle souffre d’une absence de représentation. Loin de se limiter au clivage urbain/rural, la guerre entre les métropoles et les périphéries est de nature culturelle. Les périphéries comprennent des villes moyennes, lesquelles sont malgré tout exclues des flux et du capital abondant les métropoles. Si Christophe Guilluy reconnaît que les métropoles ont créé beaucoup de richesses, leur évolution les amène à se nécroser car, fondée sur la tertiarisation et la délocalisation, leur vitalité ne peut durablement se maintenir. Au reste, les métropoles, au sens métaphorique du terme, prennent un visage orwellien quand, à coup de ZFE et autre DPE, une machine à exclure se met en place, qui permet à ces habitants de se barricader comme une citadelle. Christophe Guilluy s’est fait connaître avec La France périphérique. Avec Métropolia et Périphéria, il entreprend ce qu’il appelle un voyage extraordinaire, sur le mode de la fable, afin de décrire un « grand schisme culturel ». Pour la première fois dans l’histoire, les élites méprisent les gens ordinaires, leur tournent le dos, s’organisent contre une majorité que ces mêmes élites s’emploient à segmenter, à communautariser, afin de continuer à régner. Cette mécanique perverse, estime Christophe Guilluy, prendra fin un jour, sous une forme sociale (type gilets jaunes) ou politique (type populisme).
Adrien Candiard est un dominicain vivant au couvent du Caire. Il est membre de l'Institut dominicain d'études orientales l'IDEO. Il est l'auteur de "Maman voudrait que je croie en Dieu" paru aux éditions du Cerf. A travers ce livre, il raconte l'histoire d'un jeune garçon de 14 ans s'appelant Guillaume. Ce dernier en veut terriblement à sa mère qui l'a forcé à partir tout le weekend en retraite de confirmation. Le dominicain plonge ses lecteurs dans l’univers de la jeunesse en quête de sens et de son intransigeance, fondée à l’égard de la vérité et de la liberté.
Pierre Serna est professeur d’histoire de la Révolution française à l’Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, membre de l’institut d’histoire de la Révolution française. Auteur de L’extrême centre ou le poison français paru aux éditions Champ-Vallon. Dans un contexte politique particulier, l'exécutif reprend la main au détriment du pouvoir législatif, le Parlement est en berne. Il renvoie à la matrice de la République, à la patrie en danger, concept né sous la Révolution et dont l'historien, spécialiste de cette période explique "qu'il a produit un oxymore qu'on appelle l'extrême-centre" qu'il va analyser au micro de RCF et Radio Notre-Dame. Si tout le monde est extrême, alors c'est peut-être dire que personne ne l'est. Il n'en demeure pas moins qu'une République, subtilement autoritaire a banalisé l'état d'urgence et rogne sans cesse sur les libertés fondamentales au nom de la peur et de la nécessité de se protéger d'une menace. Hier Valmy, aujourd'hui la Russie.
Jean-Luc Pouthier, historien spécialiste du fait religieux, fut rappelé à Dieu en 2023 à l'âge de 69 ans. Professeur, il enseignait à l'Institut catholique de Paris et au Centre Sèvres (rebaptisé Facultés Loyola Paris). Conseiller culturel à l'ambassade de France auprès du Saint-Siège, il dirigeait le Monde de la Bible. L'ouvrage qui paraît sous sa signature aux éditions Salvator s'intitule "Catholiques en politique - histoire d'un malentendu". En ce premier jour du carême, c'est l'occasion d'éclairer notre réflexion dans ce moment de grande incertitude qui habite l'Europe, livrée à une forme de déprise, de colère populiste et brutalement placée par les Etats-Unis face à des responsabilités qu'elle refusait d'assumer depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Décryptage de la vie de Jean-Luc Pouthier et de la situation politique actuelle avec Christophe Prochasson, normalien, agrégé d'histoire, conseiller du président François Hollande et président de l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Une leçon de vie et de courage. Franck Robin était gendarme d’élite, chef de groupe dans l’antenne du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de Guyane, plus précisément du Groupe de pelotons d'intervention d'outre-mer (GPIOM). Sa vie bascule le 2 septembre 2011 au cours d’une mission contre l’orpaillage illégal. Il est grièvement blessé par balle. Il publie un livre "Pour 23 grammes d'or - dans l'enfer vert, blessé par balle un gendarme d'élite raconte la lutte contre l'orpaillage illégal" paru chez Mareuil éditions. Il est aujourd'hui au micro de RCF et Radio Notre-Dame pour témoigner.
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