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A vrai dire... RCF - page 23

Émission présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    5 avril 2022

    De la place des professionnels de santé

    2 min
    Pour l'interruption volontaire de grossesse, est-il possible d'avoir l'ordonnance par téléconsultation ?
  • Les petites et moyennes villes concilient services essentiels, infrastructures et loyers accessibles@RGY23 Pixabay
    1 avril 2022

    Plaidoyer pour les petites villes

    2 min
    Vianney Lecointre, diacre du diocèse de Séez, nous invite à repenser l’aménagement du territoire, une notion qui n’est pas à la mode. Le terme lui-même a pratiquement disparu du débat public. Les enjeux sont pourtant essentiels pour le bien-vivre de nos contemporains. A titre d’illustration, je citerais cette interview, parue dans Ouest-France la semaine dernière, d’un jeune couple qui vient d’acheter une maison dans un des nombreux lotissements pavillonnaires de Saint- Sylvain à 20 kilomètres de Caen : ils se demandent s’ils auront les moyens de faire des enfants avec un prix du litre de carburant à 2 euros. Plutôt navrant, n’est-ce pas ?
    Au cours des 30 dernières années, deux phénomènes concomitants nous ont mis dans cette situation.
    D’abord, alors que la France se caractérisait par son réseau de villes petites ou moyennes, ces dernières ont été livrées à une concurrence territoriale acharnée, accentuée par la baisse spectaculaire de l’emploi industriel, qui a renforcé les métropoles régionales à leur détriment. Or ce sont aujourd’hui les habitants de périphéries de plus en plus lointaines, et non pas ceux des zones
    rurales, qui sont les plus fragilisés par l’augmentation des prix du carburant.
    Et, par ailleurs, deuxième phénomène, alors que l’espace français était structuré autour du système « villages, bourgs, villes », le développement anarchique de la grande distribution a contribué à dévitaliser les centres-villes, à affaiblir la cohésion sociale et à rendre les catégories populaires particulièrement dépendantes du triptyque maison-voiture-hypermarché 1 .
    Bref, autant dire que nous avons eu tout faux. Il faut certes changer le modèle de fabrique de la ville, comme le suggère l’urbaniste nantais Sylvain Grisot, toujours dans Ouest-France : densifier la ville mais sans construire de grands ensembles standardisés qui ne sont pas faits pour durer ; améliorer les espaces publics, la végétation, rendre les sols plus perméables ; rendre leur autonomie aux habitants, et notamment enfants et personnes âgées, dans des villes qui ont jusque là été dessinées pour la voiture.
    Mais je pense que nous ne devrions pas faire non plus l’économie d’une réflexion sur la répartition des activités. Les villes de 5.000 à 50.000 habitants présentent une taille idéale pour concentrer les services essentiels, tout en limitant les coûts d’infrastructure et en présentant des prix des logements acceptables pour les particuliers ! Il faut redynamiser cette catégorie de villes, dans le cadre d’une politique de décentralisation bien comprise pour qu’elles jouent à nouveau leur rôle.
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    31 mars 2022

    Despotisme russe

    2 min
    La guerre en Ukraine suscite de nombreuses questions quant à la capacité de la communauté internationale à agir contre un gouvernant qualifié de fou. Voici la lecture qu'en fait Alain Charlier.
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    30 mars 2022

    a vrai dire ... 30mars 2022

    2 min
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    29 mars 2022

    Ne pas confondre l'optimisme et l'espérance

    2 min
    Le Père Jacques THIERRY nous dit de ne pas confondre l'optimisme et l'espérance.
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    28 mars 2022

    a vrai dire... ( La russophobie)

    2 min
    La haine des personnes, des classes, des races ou
    des peuples est un grave danger. Mais la phobie des doctrines de domination reste légitime.
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    25 mars 2022

    Cathos pratiquants: un vote éclaté façon puzzle

    3 min
    Fort avis de tempête à prévoir dans la tête des catholiques qui s’introduiront le 4 juin prochain dans l’isoloir. Mais pour quel candidat bon sang, le fidèle de bonne volonté pourra-t-il voter lors du premier tour de l’élection présidentielle… sans avoir l’amère impression de renier ses convictions les plus profondes…
    Le sondage publié dans la dernière parution de l’hebdo La Vie donne un aperçu chiffré des cas de conscience qui se forment actuellement dans un électorat catholique toujours plus hétérogène. Et c’est bien là le premier des enseignements de cette enquête d’opinion. Contrairement à une idée reçue, les catholiques ne votent pas comme un seul homme. Depuis les débuts de la Vème République en 1965, cet électorat a toujours été divisé. 2022 ne devrait pas faire exception. Si l’on en croit l’IFOP, 28% s’apprête à voter pour Emmanuel Macron, 20% pour Valérie Pécresse, 19 pour Erice Zemmour et 15% pour Marine Le Pen…
    On le voit, un vote chez les catholiques pratiquants ancré à droite mais façon puzzle, alors qu’il y a 5 ans, il s’était massivement porté sur le candidat de la droite classique François Fillon.
    Autre enseignement : les catholiques + ou – assidus à la messe dominicale (puisque c’est sur ce critère que les pratiquants sont définis par les sondeurs) ne se retrouveraient plus à gauche. 6% disent vouloir voter pour Jean-Luc Mélenchon, ils ont été deux plus en 2017.
    Au-delà de cette photographie des intentions de vote des catholiques de France, l’étude s’intéresse aux mesures des candidats qui dissuaderaient le catholique interrogé de voter pour lui. Aux dix premières places on trouve des mesures d’éthique ou de bio-éthique (légalisation du cannabis, de l’euthanasie, prolongement du délai pour avorter : une pierre dans le jardin de la gauche), mais aussi des mesures concernant l’accueil ou l’expulsion des migrants ( une pierre dans le jardin de la droite) ou enfin des mesures défavorables à la liberté de l’enseignement qu’il s’agisse du privé ou du hors-contrat (et là la pierre peut aller dans le jardin de la gauche radicale ou bien des macronistes).
    L’une des questions qui n’est pas abordée dans le dossier de La Vie est celle de l’abstention qui s’annonce massive en juin prochain. Que feront les catholiques, traditionnellement plus citoyens que la moyenne « Si la décision de voter blanc peut avoir un sens, s'abstenir est un manquement » insistent les évêques dans leur récent document « L’espérance ne déçoit pas ». Encore faut-il que ce vote blanc soit réellement pris en compte par les candidats comme le système électoral. Le vote blanc, un chiffre qu’il faudra scruter avec attention au soir du 4 juin.
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    23 mars 2022

    A vrai dire 23 MARS 2022

    2 min
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    22 mars 2022

    Quand l’imprévisible survient !

    2 min
    Le bon sens dit souvent que « gouverner c’est prévoir », et que « prévoir rend le pas assuré », mais depuis l’irruption du Covid et maintenant le déclenchement de la guerre en Ukraine, nous avons tous l’impression de ne plus pouvoir nous appuyer sur quoi que ce soit solide… La réflexion de Pascaline LANO.
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    18 mars 2022

    L’Espérance ne déçoit pas, nous disent les évêques

    3 min
    Dans son édito, Vianney Lecointre, diacre du diocèse de Séez revient sur le document publié par les évêques de France à l'approche de l'élection présidentielle du 10 avril prochain:
    "On n’a un peu de mal à le réaliser tant nos esprits sont occupés par les événements graves de l’actualité mais le premier tour de l’élection présidentielle est dans trois semaines à peine. Il va nous falloir exercer notre responsabilité de citoyen.
    Alors où en sommes-nous de notre réflexion personnelle pour « bien voter » ?
    Pour un chrétien, l’exercice ne s’annonce pas facile. Il n’est pas certain qu’il se trouve un seul candidat dont le projet soit inspiré par, ou soit même simplement compatible avec la doctrine sociale de l’Eglise et les récentes encycliques du pape François Laudato Si’ ou Fratelli Tutti. Dommage, car nous savons, nous, pourtant, que l’Evangile pourrait sauver l’Humanité.
    Dans leur message récent à l’occasion des élections, les évêques de France semblent conscients de ce possible désarroi, évoquant même le sens que peut avoir le vote blanc… Je dois dire, à titre personnel, que ce non-choix me semble à exclure dans l’actuel contexte de la guerre en Ukraine.
    Mais les évêques nous invitent surtout à ne pas nous résigner : si les religions ne doivent pas être instrumentalisées, les croyants, animés par la recherche de Dieu, du bien, du vrai et du beau, doivent, expliquent-ils, s’engager dans la vie sociale pour la promotion du bien commun et du respect mutuel. Il est légitime de chercher à articuler, sans les confondre, les réalités spirituelles et temporelles.
    Et les évêques évoquent un certain nombre de pistes pour lesquels les chrétiens peuvent avoir de réels apports à la réflexion commune par leur prise en compte attentive de « tous les hommes et de tout l’homme » : le respect de la vie humaine, la promotion effective de la liberté qui prenne en compte aussi les exigences de la fraternité, la transformation de nos modes de production et de consommation dans une dynamique écologique qui ne doit pas
    se couper pas de ses fondements en préservant la dignité humaine, la lutte contre la pauvreté, l’accueil des migrants et la pleine conscience que la destinée de chacun concerne l’humanité tout entière, la capacité de transmettre aussi…
    J’invite donc chacun à prendre connaissance du petit opuscule des évêques : L’Espérance ne déçoit pas, publié chez Bayard, Cerf, Mame, 61 pages et 4,90 € seulement. Il est intéressant aussi dans la forme : chaque chapitre se termine par un questionnement qui s’adresse à nous, comme pour vérifier que nous sommes bien toujours dans l’Espérance. Car c’est à nous d’être le roc sur lequel se bâtissent l’Eglise et toute la société. Et pour cela il nous reste
    à nous convertir, à acquérir cet esprit nouveau et ce cœur nouveau qui donneront aux hommes l’envie de connaître Jésus."
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    17 mars 2022

    Les assises des EDC

    2 min
    Du 18 au 20 mars prochains, se dérouleront les Assises des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens au Havre. Alain Charlier nous explique pourquoi un tel rassemblement ?
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    16 mars 2022

    A vrai dire du 16 mars 2022

    2 min
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    15 mars 2022

    La peur et l'angoisse ne nous aideront pas à reconstruire l'Église

    2 min
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    14 mars 2022

    Pardon et response des religions

    2 min
    En suivant le procès des assassins du Père Hamel, Marc Tesnière tente une
    piste pour associer le pardon et la responsabilité des religions.
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    11 mars 2022

    Du suivi de l'information

    2 min
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    10 mars 2022

    Événements en Ukraine: quel impact sur les entreprises normandes ?

    2 min
    Pierre HERMANN, quel impact ont les événements récents en Ukraine sur les entreprises normandes du CJD (centre des jeunes dirigeants de Normandie) ?
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    9 mars 2022

    EDITO 9 MARS 2022

    2 min
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    8 mars 2022

    Les enfants, nos éducateurs pour la prière

    2 min
    Sixtine de RAUCOURT est, comme nous tous, touchée par l'actualité sombre de l'Ukraine, mais elle nous apporte une petite lumière
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    4 mars 2022

    Il n'est de richesse que d'hommes

    2 min
    Il n’est de richesse que d’hommes, dit un célèbre dicton. Mais il est battu
    en brèche par un néo-malthusianisme qui considère au contraire que
    l’humanité est nocive pour la planète. On voit se développer tout un discours
    politique pointant la surpopulation comme source de tous les problèmes, en
    particulier le dérèglement climatique, et prônant des mesures dénatalistes.
    Il ne s’agit pas pour moi de nier la pression que l’espèce humaine exerce
    sur les autres espèces. En Europe autrefois, comme malheureusement en
    Afrique aujourd’hui, l’augmentation de la population est l’une des causes
    principales du dramatique recul de la flore et la faune sauvage.
    Mais, pour ce qui concerne les émissions de carbone, les chiffres sont
    sans appel : les 10 % les plus riches en sont responsables pour plus de la
    moitié du total et les 1% les plus riches détraquent plus le climat que les 50 %
    les plus pauvres. Donc, pour que le problème soit à moitié résolu, il suffirait
    que disparaissent, « entre guillemets », quelques centaines de millions de
    personnes, mais certainement pas prioritairement dans les zones les plus
    peuplées du Nigéria ou du Bangladesh !
    En fait, cet argument de la surpopulation est parfaitement amoral. D’abord
    parce qu’il n’est qu’une manière de se défausser sur les plus pauvres et
    d’éviter de remettre en cause notre modèle de consommation.
    Ensuite parce que la population ne pourrait baisser qu’avec des mesures
    extrêmement coercitives, du type de celles prises par la dictature chinoise du
    temps de la politique de l’enfant unique, et que leur impact serait forcément
    différé, alors qu’il faut prendre des dispositions réalistes dès maintenant pour
    sauver le climat.
    Enfin, il ne faudrait pas oublier que ce qui est en danger dans cette
    affaire, c’est l’humanité elle-même. Laisser entendre que certains seraient en
    trop dans un monde où les tensions vont se multiplier pourrait être une vraie
    menace pour la paix du Monde, déjà si malmenée en ce moment. L’enjeu est
    la capacité des hommes, de tous les hommes, à vivre en harmonie entre eux
    et avec la Création.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    2 mars 2022

    Edito a vrai dire du 2 mars 2022

    3 min

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