A vrai dire... - page 27 | RCF

De retour d'un séminaire au Collège citoyen de France, Anne-Cécile Suzanne, agricultice dans l'Orne, nous présente cette initiative et invite chacun à s'engager, aussi en politique. "Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’engagement. L’engagement, cette capacité à croire en une cause qui nous dépasse, à nous investir pour un intérêt collectif, qui n’est pas nécessairement le nôtre. S’engager, c’est être suffisamment optimiste pour croire que l’on peut agir pour un futur meilleur, en changeant un peu le chemin qui était tracé devant nous. Mais quand on pense engagement, on pense association, équipe sportive, école, famille... Pourquoi ne pense-t-on plus tant que cela politique ? Ce qui me fait vous parler aujourd’hui du Collège citoyen de France. Un collège gratuit créé par des personnes qui, dans leur grande diversité, ont réussi dans la vie. L’une d’entre eux est général, un autre est artiste international, un autre est réalisateur, un autre encore est un homme d’affaires, ou encore énarque… Ces personnes se sont engagées pour une cause dans laquelle ils ont cru, et ils ont finalement réussi, en équipe. Ils permettent aujourd’hui, au travers de leur collège, à quelques citoyens engagés dans des projets d’intérêt collectif, de les faire travailler en équipe pour la réussite de leurs propres projets, de leur offrir une méthode, pour rationnaliser leur engagement, de leur ouvrir un réseau qui agira en tant qu’accélérateur de leurs ambitions. Ce collège, non partisan, fait pourtant intervenir auprès de ses étudiants les plus grandes personnalités politiques de notre temps car il fait le constat suivant : l’engagement politique est essentiel aujourd’hui pour donner de l’ampleur aux projets d’intérêt public. A la veille de la période cruciale que sont les élections présidentielles, ce collège est un moyen de renouer esprit d’engagement, si présent autour de nous, et politique, trop absente de nos pensées alors même qu’elle est essentielle à nos sociétés démocratiques. Un moyen de nous rappeler que la politique, cela doit avant tout être une aventure collective et que c’est à chacun de nous de faire en sorte, par notre engagement, qu’au-delà des manœuvres politiciennes, elle demeure une aventure humaine."

Instagram a suspendu, le 27 septembre dernier, son programme destiné au moins de 13 ans, intitulé : Instagram kids. Au-delà des polémiques, Alain CHARLIER nous livre son regard sur les réseaux sociaux.

Les abus sexuels : un choc psychologique pour les croyants, sans oublier les conséquences terribles sur le plan de la foi. Jean-Pierre GIRONDEL s'interroge : l'Église est-elle au dessus des lois ?

Le Premier Ministre, en rappelant qu’il y avait une loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat… a vite ajouté qu’il ne pouvait y avoir de « séparation de l’Eglise et de la loi ». Cela vous interpelle Marc Tesnière ?

Depuis deux ans, le monde vit sans dessus-dessous, acceptant ou subissant des contraintes sociales massives (confinement, masques, vaccination) rarement vues dans l'histoire mondiale. Alors que le pass sanitaire a été prolongé jusqu'à l'été par une voix d'avance à l'Assemblée Nationale, Guillaume Desanges vous relevez une récente intiative- gratuite - de quatre psy ornais...

L'entrepreunariat a le vent en poupe avec 18% de création d'entreprises en plus en un an. Pierre HERMANN, président du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants) Normandie, nous dit comment le CJD peut participer à développer cette envie d'entreprendre.

Mathilde Letierce, aborde aujourd’hui ce sujet très personnel d’évolution, chercher à exprimer notre authenticité nous permet de vivre un nouvel élan dans nos vies.

Garder l'élan, l'envie de partager notre joie, dans notre contexte ecclésial assombri ? Il faut de la créativité missionnaire, nous dit le pape François. Glanons quelques idées au congrès Mission

Les disparitions inquiétantes REDA NAHI, un jeune stéphanois Thierry Muller dans le Bas Rhin Inès étudiante en médecine de 22 ans à Montpellier Frédéric POIRRIER 46 ans, demeurant à Tennie et disparu en VTT Maeva ANTOLIN 13 ans, dans le TARN Lise 16 ans à Puy en VELAY … Sont 6 personnes déclarées disparues en l’espace d’une semaine. Cette semaine fut entendu devant le Juge d’Instruction le mari de Delphine JUBILLAR, également disparue.

Anne-Cécile Suzanne revient sur le lancement d'un fond d'investissement éthique par l'ancien patron de Danone. Un fond visant à soutenir la transition écologique des entreprises françaises. "Emmanuel Faber, le charismatique ancien PDG de Danone, vient de se lancer dans la direction d’un fonds d’investissement dans les entreprises à fort impact pour la transition écologique. L’objectif ? Investir dans des projets à forte teneur technologique, pour une agriculture innovante, une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et des hommes. L’initiative interpelle sur le rôle de la finance dans ce vaste défi collectif qu’est la transition écologique. Il faut avouer que si les Etats ont pris des engagements forts en matière climatique, en particulier dans l’Union européenne, ils ne pourront pas le faire sans les entreprises, qui génèrent une part majeure de l’activité et du revenu des Etats, ce qui finance la transition écologique, mais également une part majeure de leur impact environnemental, ce qui rend aujourd’hui nécessaire cette transition. Les incitations des acteurs politiques à la prise en compte des enjeux environnementaux sont à cet égard paradoxales : d’un côté, les entreprises doivent être compétitives, car c’est bon pour le PIB et l’emploi, mais de l’autre elles doivent être durables, ce qui nuit à leur compétitivité face à d’autres puissances économiques qui n’ont que faire de l’environnement à horizon vingt ans. L’idéal serait pour l’Etat de parvenir à compenser financièrement le différentiel de compétitivité entre les entreprises nationales, plus durables, et leurs concurrentes étrangères, mais ceci est à la fois impossible alors que le déficit public s’aggrave chaque année, et interdit par les règles de concurrence européenne. On en revient donc ici à Emmanuel Faber et à son intéressante reconversion. L’enjeu du fonds d’investissement qu’il va diriger, avec d’autres associés, est de financer ce différentiel et de parvenir ainsi à ce que des entreprises fassent naitre de véritables solutions technologiques pour la transition écologique. Alors c’est vrai que les fonds d’investissement n’ont pas la cote en France, tant la méfiance pour le monde de la finance y est grande. Mais indéniablement, ces fonds d’investissement, qui se multiplient aujourd’hui, opèrent une petite révolution dans le monde de la finance et sont en train de combler un vide qui s’était formé dans la politique publique. Comme quoi, lorsque l’urgence s’impose, l’avenir est toujours pavé de grands hommes, et de petites révolutions."

Une lettre imaginaire ouverte aux auditeurs de RCF d'une jeune afghane.

Invités à célébrer « la saison de la Création », et à rendre grâce à la suite de Saint François d’Assise, écoutons ce que Dieu attend de l’homme.

« Mathilde Letierce, coach en développement personnel et professionnel nous propose des clés pour être acteur, actrice de notre évolution personnelle »

Pascaline Lano

Les médias prolifèrent chaque semaine d’émissions, d’articles sur l’intimité de personnes concernées par la rubrique dite « faits divers », sous couvert d’un droit à l’information, au détriment du respect de chacun à sa vie privée, à sa dignité et parfois même au principe cher à notre démocratie de présomption d’innocence.

Nous venons d’entrer dans l’automne. Pour beaucoup, il introduit la tristesse de l’été qui s’en va. Pour Anne-Cécile Suzanne, agricultrice engagée dans l'Orne, c'est tout autre chose... "M’est venue l’envie de vous raconter l’automne comme je le vois, moi, en tant qu’agricultrice. C’est une saison de beauté, avec sa lumière crue du matin, qui fait plisser les yeux, et qui se pare doucement de tendres couleurs dorées, qui, au gré du vent, animent les vieux arbres de couronnes hérissées. C’est la feuille qui tombe, doucement, en prenant son temps. L’automne, c’est la saison où le silence tombe de plus en plus tôt dans les étables, alors que les animaux, voyant la nuit arriver, se couchent paisiblement sur la paille qui sent bon, celle fraichement récoltée. L’automne c’est la vie qui débute, avec les semis. C’est la nouvelle année naturelle qui commence, c’est l’espoir d’une nature clémente avec qui il sera possible de bien travailler jusqu’à l’été, où tout finira, pour recommencer. L’automne, c’est la vie qui débute dans les hangars, aussi, avec ces naissances tant attendues. Celles de mes petits veaux qui viendront à la vie jusqu’à Noël, dans un silence plus lourd qu’un cri, dans une incertitude qui me fait lever la nuit. C’est dur l’automne quand dans l’obscurité d’une étable, c’est la vie qui s’arrache, qui fuit, qui ne veut pas venir au monde. Mais quand de cette dureté jaillit la vie, quand ce sont deux grands yeux qui s’ouvrent au monde, devant l’éleveuse que je suis, l’automne c’est beau comme jamais. L’automne, c’est donc la beauté d’un jour qui s’ouvre, la beauté de la vie qui naît, avant de s’endormir un temps, pour s’éveiller avec rapidité au matin, ou en février. Alors savourons l’automne, comme on savoure l’instant présent, avec l’optimisme de l’agriculteur qui va travailler ses champs pour en récolter les fruits demain."