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Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde - page 11 | RCF

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

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Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 mai 2023

    Déconstruire les discours de haine

    3 min
    Didier Guise est responsable du mouvement Pax Christi
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    4 mai 2023

    "On est tous sur cette Terre des mendiants de l'amour"

    5 min
    Mes auditeurs se souviennent que j’ai fait un séjour de trois mois chez des amis à Tlemcen. En février, Patrick Bruel y est revenu avec sa maman. Enrico Macias n’a, quant à lui, jamais pu revenir en Algérie qu’il a quitté en 1961, traumestatisme qu’il chante dès 1962 dans Adieu mon pays. Une partie de la classe politique algérienne lui reproche en effet son soutien à Israël. Il est vrai qu’il a par exemple aussi entonné la Hatikva, hymne national israelien. Encore faut-il prêter l’oreille aux paroles suivantes de la chanson Le Grand Pardon de 1971 :
    « Abraham a eu deux enfants / Ismaël, Israël / Ils s'aimaient voilà cinq mille ans / D'un amour fraternel / Ils cherchaient du fond de leur âme / À servir l'éternel / Le premier fit naitre l'Islam / Le second Israël
    (…)
    Il faudra que revienne un jour / Au silence des armes / Les deux frères unis pour toujours / Par l'amour d'Abraham / C'est alors qu'on verra couler / L'eau, le lait et le miel / Qu'ils auront à se partager / Les enfants d'Ismaël / Les enfants d'Israël »
    De fait, pour ceux qui sont attentifs à ses textes, il devient ici clair que l’enfant de Constantine a surtout entonné de nombreux hymne à la Paix. Ainsi en 1972, avec les paroles suivantes :
    « À La Face De L'humanité / Ils criaient du fond de leurs cœurs / Leurs misères et puis leurs malheurs / C’est pourquoi ils ont déclaré / En leur âme conscience / Au prix de l’existence /
    Qu’il fallait que le monde change / Qu’il fallait oublier les anges / Reconnaître à chacun ses droits / Avoir la même loi, / Avoir les mêmes joies. » 
    Mais qui sont-ils ceux qui ont déclaré qu’il fallait que le monde change ? Enrico y répond d’une certaine façon dans Aimez-vous Les Uns Les Autres en 1977 :
    « Un soir dans mon rêve j’ai vu / Moïse, Ismaël et Jésus / Sur un chemin de Galilée / Que je n’ai jamais laissé / Ils allaient de maison en maison / Ils chantaient la même chanson /. 
    Aimez-vous les uns les autres »
    Ce même message, il l’exprime une fois de plus en 1995 dans les paroles suivantes :
    « Apprendre à vivre ensemble / D'Israël en Irlande / Tellement on se ressemble /Enfants de toutes les couleurs / Apprendre à vivre ensemble / Ceux qui gagnent, ceux qui demandent /
    On a tous il me semble / Même amour même douleur »
    Et même si en 1993 il met en musique la prière suivante :
    « Dieu de l'espérance / Dieu de liberté / La tolérance / Sur terre est en danger / Écoute ma prière rappelle nous tes lois / Que ta lumière réveille notre foi / Toi qui connais les cœurs et les âmes / Délivre-nous des guerres et des larmes »
    Cela ne l’empêche par ailleurs pas d’exprimer sa foi en l’humanité en 1995 :
    « Je crois en l'homme jusqu'au bout / Malgré tout ce qu'il a pu faire / Pour sa grandeur, pour sa misère / Oui je crois en l'homme jusqu'au bout / Ils sont des millions à vouloir / Que le bonheur triomphe un soir / La haine ne tuera pas l'amour / C'est écrit au long de notre histoire / Déjà ils viennent de partout / Bâtir un monde d'espérance / Et c'est pour ça que j'ai confiance / Que je crois en l'homme jusqu'au bout / Et c'est pour ça que j'ai confiance / Je veux croire en l'homme jusqu'au bout ».
    Mais au fond, il est vrai qu’on ne peut croire en Dieu, si on désespère de l’homme. C’est là, un aspect central du testament spirituel et musical qu’Enrico nous transmettra certainement aussi à Vandoeuvre, dans deux jours, samedi 7 mai au parc des expositions à à 17h00, dans le cadre de son ultime tournée.
    « Pour mon « dernier tour », mon fils Jean-Claude a eu l'idée de reconstituer le tempo d'une journée, du lever au coucher du soleil. On démarre avec mes premiers succès dans une ambiance music-hall et on termine par la fête totale, au son des musiques arabo-andalouses », explique Enrico.
    Et même s’il n’entamait pas ces paroles de 1980, qui évoquent notre nature et notre destinée communes : « On est tous sur cette Terre des mendiants de l'amour / Qu'on soit pauvre ou milliardaire, on restera toujours les mêmes
    (…)
    Alors laissez-mo
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    3 mai 2023

    Tu ne me connais pas (Jean 14, 6-14)

    4 min
    3 mai : La fête des apôtres.

    Odile Haumonté est auteure et rédactrice en chef de la revue catholique Patapon.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    28 avril 2023

    Qui commande ?

    5 min
    "Chasser la hiérarchie, elle revient au galop !"
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    27 avril 2023

    L'importance de la relation à l'autre

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    26 avril 2023

    Hold up du monde de la finance sur l'économie réelle

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    25 avril 2023

    Une agriculture sans énergies fossiles

    4 min
    La production d'engrais chimiques et produits phytosanitaires est très énèrgivore. Mais heureusement il existe des solutions pratiques et durables.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    24 avril 2023

    Triste anniversaire...

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    21 avril 2023

    Quelques réflexions sur l'actualité...

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    20 avril 2023

    S'engager dans la transformation du monde

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    19 avril 2023

    Message aux jeunes !

    3 min
    Regarder avec les yeux... et aussi avec le coeur !
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    14 avril 2023

    le souffle d'après Pâques

    4 min
    Amis auditeurs ou lecteurs, en ces jours après Pâques, je vous invite à vous souvenir d’une fois ou l’autre où vous avez pu vous rendre au théâtre [laisser réfléchir quelques secondes]. Si je vous invite à vous en souvenir, c’est que j’aimerais vous rendre attentifs à un personnage de la scène théâtrale qui est invisible du public, mais dont la fonction est nécessaire à toute représentation théâtrale. Il y a du reste un lien fort entre ce personnage et un geste que Jésus le Ressuscité commet au moment de revoir ses disciples. En effet, Jésus souffle sur ses disciples… et c’est en effet le personnage du « souffleur » dont je veux parler. Un souffleur, au théâtre, est une personne qui, comme son nom l’indique souffle leur texte aux acteurs qui ont trou de mémoire. Le souffleur était souvent caché sous la scène et pour votre curiosité, sachez qu’aujourd'hui, le souffleur existe toujours sous une forme modernisée. Il s'agit d'un régisseur qui communique avec les acteurs par l'intermédiaire d'une oreillette. Nous voici donc avec le personnage du souffleur.

    Or après Pâques, le Ressuscité est lui aussi un souffleur pour ses disciples. Non seulement parce qu’il souffle sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint », autrement dit, recevez« le Souffle saint …. Mais aussi parce que avant de mourir, Jésus promet à ses disciples précisément la venue après lui de celui qui va souffler sur eux et en eux. C'est-à-dire celui qui va leur remettre en mémoire tout ce que Jésus leur a dit. Dieu fonctionne bien ici pour nous, disciples de Jésus, comme le souffleur du théâtre : par son Souffle en nous, invisible mais actif, il vient redonner vie aux paroles du Christ. Il vient souffler en nous le contenu de ces paroles, et leur actualité.

    Or nous sommes dans le théâtre de la vie, nous sommes dans le grand théâtre du monde. Eh bien posons un regard chrétien sur ce monde où nous sommes envoyés. A nous aussi il nous faut un souffleur, car nous aussi nous oublions parfois ce que nous avons à dire. Nous aussi nous sommes dans des situations où nous sommes empruntés, désappointés, muets.

    Et voilà que le souffleur intervient : Il nous souffle ce qu’il y a à vivre, il nous souffle ce qu’il y a à dire… et aussi ce qu’il y a à pardonner. Nous avons tous besoin d’un souffleur de paroles, d’un souffleur de paix et d’un souffleur de pardon sur nos vies compliquées, agitées, inquiètes. Attention, il ne s’agit pas encore ici du souffle bruyant et puissant de la Pentecôte, au contraire : il s’agit du souffle doux et léger comme celui qui a soufflé pour Elie le prophète. Oui, un doux murmure sur votre vie, qui dit la joie possible, la confiance retrouvée, la paix restaurée, et le pardon en chemin vers sa maturité. Alors, oui, en ces jours de rencontre avec le Ressuscité, il nous donne du souffle : ne restons pas en apnée, mais osons l’accueillir en plénitude de vie.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    13 avril 2023

    La petite démocratie de Taïwan face au géant impérialiste chinois

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    12 avril 2023

    Père Jean-Louis Papin, évêque de Nancy/Toul (1999-2023)

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    11 avril 2023

    La vie sociale en chiffres

    4 min
    A partir d'informations trés chiffrées, Alain Westphal étudie et analyse la vie collective et partagée des français.
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    7 avril 2023

    N'ayez pas peur

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    6 avril 2023

    Extension du domaine du vivant

    4 min
    Écrivain, traducteur et éditeur Frédéric Boyer avait réuni en 2001 une vingtaine d’exégètes et autant de romanciers pour la traduction de la Bible parue chez Bayard. Récemment, il vient de publier chez Gallimard sa traduction des Évangiles.
    Selon lui, une traduction neuve a « cela de bénéfique qu’elle permet d’interroger de nouveau un texte qui peut sembler très familier. C’est vrai en particulier d’un écrit qui, comme les Évangiles est regardé comme sacré. Une nouvelle traduction d’une œuvre aussi canonique permet de continuer à la questionner. Sans cela, le risque est d’en avoir une lecture figée. » Mais il insiste aussi sur la dimension orale des Évangiles qui influera sur son travail, comme il l’explique dans une introduction de quelques 75 pages intitulée L’Évangile, théâtre de la
    parole : « Mon rôle de traducteur sera de tenter de faire monter la parole dans notre lecture. Comme on monte le son. L’apôtre, l’envoyé, les Évangiles est littéralement un « haut-parleur ». Parler soulève. » La suite de son explication me paraît particulièrement intéressante alors que nous sommes à 3 jours de Pâques : « La parole relève. (C’est un des
    verbes en grec de la résurrection). ». Frédéric Boyer insiste également sur un autre aspect, en fait le plus fondamental : cette nouvelle traduction permet de découvrir ou de redécouvrir une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu’à libérer, il ne fonde pas de nouvelle religion mais cherche à faire abonder, multiplier, la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales.
    Frédéric Boyer a pris soin de nous faire entendre que le texte évangélique distingue le mal, la méchanceté de la peine, de la fatigue, du tourment qui nous écrase. Ainsi il constate que « Dans le Notre Père, chez Matthieu, nous demandons d’être délivrés, libérés du tourment, de
    la peine d’être tourmentés, et non du mal comme on le traduit raditionnellement (…) Quant à la « faute » ou au « péché », ces traductions nous auront longtemps tenus à une seule lecture
    culpabilisante de cet enseignement qui se présente pourtant comme une libération et un relèvement, un soulèvement. (…) Le rabbi Jésus ne culpabilise pas ses interlocuteurs, il vient pour dénoncer les manques, les erreurs que nous faisons dans la vie comme dans le travail d’interprétation de la vie, réalisé dans la lecture et l’interprétation de la Tradition. ». Quelques pages plus loin, nous apprenons qu’« Il faut aussi se débarrasser d’une représentation sulpicienne, et victimaire, de Jésus. Il n’est ni victime ni simplement compatissant et doux ». Frédéric Boyer précise que son « « esprit de rebellion » (…) est moins
    politique que profondément spirituel, messianique – celui du sage qui se lamente sur le monde et prend à partie les siens ». J’attire l’attention de mes auditeurs que si l’esprit de rebellion de Jésus est plus spirituel que politique, cela ne signifie nullement qu’il n’est pas politique du tout.
    J’aimerai finir ma chronique par ces lignes tirées de l’intro de Boyer : « Le pouvoir populaire du thaumaturge, comme celui de Jésus, devient métaphore du soulèvement de la vie par la parole. Les affaiblis retrouvent des forces. Les malades sont guéris. Les infirmes marchent.
    Les morts se réveillent. Il n’y a rien d’impossible finalement dans le récit que l’on fait pour être délivrés de nos inquiétudes. Raconter, ici, c’est affirmer l’extension du domaine du vivant ». La résurrection de Jésus, que nous nous apprêtons à célébrer, c’est l’extension du domaine du
    vivant.
    Bonne fête de Pâque.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 avril 2023

    Le malheur de Judas

    4 min
    Odile Haumonté est auteure, et rédactrice en chef de la revue catholique Patapon.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    4 avril 2023

    Décroissance

    5 min
    Comment définir la décroissance à la lumière de l'Évangile ? Éclairage avec Alexis Vaschetti.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    3 avril 2023

    Obstination et manifestation

    3 min
    Un peu d'éthymologie avec Alain Colotte.

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